[#Journal] Le 19H30 du 27 Janvier 2025
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00:00Lundi 27 janvier 2025, heureux de vous retrouver pour cette nouvelle semaine d'informations.
00:22La principale actualité de ce journal reste la dégradation de la note souveraine du Gabon
00:28par Future Rating. Nous verrons les conséquences de cette décision avec notre invité.
00:32En ouverture de ce journal, après l'inscription dans le code électoral de la mise en place
00:40de sièges de députés pour les Gabonais de l'étranger, l'homme-ministre de l'Intérieur
00:45a communiqué samedi sur les circonscriptions électorales de ces deux futurs parlementaires.
00:51Reportage.
00:52Impliquer les Gabonais vivant à l'étranger dans la bonne marche de la nation, c'est
00:57entre autres l'objectif visé par les rédacteurs du code électoral entré en vigueur le 22
01:02janvier dernier et qui consacre la création de deux sièges de députés pour la diaspora.
01:07En conférence de presse le samedi 25 janvier, le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité,
01:13Hermanni Moggo, a apporté des précisions sur la mise en œuvre pratique de cette avancée.
01:19La création de deux sièges de députés pour les Gabonais de l'étranger est consacrée
01:25par l'article 216 de la loi organique 001-2025 portant code électoral en République gabonaise.
01:33Le nombre de députés à l'Assemblée nationale est de 143 sur l'ensemble du territoire
01:38national et 2 pour les régions électorales représentant les Gabonais de l'étranger.
01:44Ce nombre peut être diminué ou augmenté par la loi organique, précise le dit article.
01:50La lignée A2 de l'article 216 du nouveau code électoral vient fixer les modalités
01:56pratiques de répartition des sièges.
01:58Une loi précise les modalités de répartition des sièges de députés sur le territoire
02:03national et sur les régions ou zones électorales des Gabonais vivant à l'étranger sur la
02:09base des critères de démographie électorale ou territoriale qu'elle définit.
02:13Peut-on lire ? Si cette loi n'a pas encore été défendue, Hermanni Moggo, le ministre
02:19de l'Intérieur, explique que des choix ont déjà été opérés sur la base des
02:23critères fixés dans le code électoral.
02:26Ainsi, selon Hermanni Moggo, la représentation des Gabonais vivant à l'étranger est plus
02:31importante dans la zone Afrique.
02:33La question des Gabons premières suit les postes de la diaspora, oui deux sièges, nous
02:37envisageons un pour la zone Afrique et un autre pour le reste du monde parce que c'est
02:42en Afrique que nous avons le plus de compatriotes donc nous faisons cette répartition pour
02:47permettre à ces compatriotes d'avoir au niveau de l'Afrique un député qui sera
02:52en charge de la zone Afrique.
02:53Il pourra être un compatriote qui est basé au Sénégal ou basé en Côte d'Ivoire ou
02:59en Éthiopie ou en Afrique du Sud, il va disposer des moyens qui seront mis pour sa mobilité.
03:06A en croire le membre du gouvernement, des dispositions matérielles et financières
03:11seront prises pour permettre à ces députés de siéger à Libreville au moment des sessions
03:16et d'être proches de leur administré pendant les intercessions parlementaires.
03:21Le projet d'appui à la société civile et aux médias en abrégé Passem-Gabon, une
03:27initiative de l'Union Européenne financée à hauteur de 1,5 million d'euros qui vise
03:33à accompagner les professionnels des médias et la société civile dans le cadre des élections
03:38générales à venir, a été lancé le vendredi dernier en présence justement des publics
03:44concernés.
03:46Le vendredi 24 janvier 2025, l'Hôtel Radisson-Debut de Libreville a servi de cadre à la cérémonie
03:53de lancement du projet d'appui à la société civile et aux médias pour des élections
03:58inclusives et transparentes au Gabon, mis en oeuvre par le Centre Européen d'Appui
04:02Électoral.
04:03Un programme qui a pour objectif de promouvoir l'inclusion et la transparence du processus
04:07électoral, mais aussi d'apporter un appui aux organisations de la société civile intervenant
04:12dans le dit processus, mais aussi aux journalistes.
04:15C'est en présence du président de la Cour constitutionnelle de transition, Dieudonné
04:20Abba Owono, que s'est déroulée cette cérémonie de lancement, financée à hauteur de 1,3
04:25million d'euros, soit 852 millions de francs CFA.
04:28Ce programme, prévu pour une durée de 14 mois allant de novembre 2024 à décembre
04:332025, est mis en oeuvre par le Centre Européen d'Appui Électoral, en partenariat avec
04:39le consortium de la société civile pour la transparence électorale et la démocratie
04:43au Gabon, présidé par le sénateur Georges Gounongossi.
04:47Selon Fabio Balgiachi, fondateur et directeur exécutif de CES, le dit projet comporte
04:53deux objectifs.
04:54Il s'agit de développer les compétences et promouvoir l'inclusion et la transparence
04:59du processus électoral, par des réponses appropriées aux potentielles violences, en
05:04appuyant les organisations de la société civile dans les activités de sensibilisation
05:08et d'observation électorale, a-t-il indiqué.
05:11Concernant les médias, le PPP ambitionne promouvoir un journalisme sensible aux conflits
05:16et favoriser le monitoring des médias par la société civile, dont le but identifié
05:21est de lutter contre les discours de haine, les risques de violences électorales et la
05:25désinformation.
05:26A noter que, dès ce 27 janvier 2025, une formation sera lancée pour 45 à 50 participants
05:33avec pour objectif d'assurer un transfert dural de compétences aux acteurs locaux.
05:38C'est une décision qui n'arrange pas les affaires du Gabon, après l'agence de
05:42notation Moody's, quelques mois en arrière, c'est désormais Fitch Ratings qui a emboîté
05:47le part en faisant passer la note souveraine du Gabon de CCC plus à CCC moins, une dégradation
05:54qui témoigne justement de la fragilité du tissu économique gabonais.
05:58Voyons cet élément.
05:59L'agence de notation Fitch Ratings a annoncé le 24 janvier 2025 la dégradation de la note
06:06souveraine du Gabon, la faisant passer de CCC plus à CCC, une décision qui reflète
06:11les tensions financières croissantes et les difficultés budgétaires du pays.
06:16Ce déclassement s'inscrit dans un contexte d'accumulation d'arriérés envers les créanciers
06:20et de contraintes d'accès aux marchés financiers régionaux.
06:23Marc-Alexandre Ndoumba, récemment nommé ministre de l'Economie et des Participations, hérite
06:29ainsi d'une situation économique critique qui teste d'emblée ses capacités à stabiliser
06:33les finances publiques et à restaurer la confiance des investisseurs.
06:37Depuis le changement de régime en août 2023, le Gabon a adopté une politique budgétaire
06:42expansionniste pour répondre aux attentes sociales.
06:45Cependant, cette stratégie a entraîné une détérioration des finances publiques.
06:50Selon Fitch Ratings, plusieurs facteurs expliquent cette situation, notamment le recrutement
06:55massif de fonctionnaires, soit une augmentation de 7 % par an en 2024 et 2025, des effectifs,
07:03la hausse des dépenses d'investissement qui représente une augmentation de 40 % en
07:072024 et qui a contribué à creuser le déficit budgétaire.
07:11Le budget excédentaire de 2,5 % du PIB en 2023 affiche désormais un déficit de 0,2
07:18% en 2024, atteignant 1,7 % sur une base d'engagement.
07:24La forte dépendance du Gabon aux revenus pétroliers aggrave la situation économique,
07:28avec une prévision de baisse des prix du pétrole à 70 $ par baril en 2025.
07:33Contre 80 $ par baril en 2024, les recettes pétrolières risquent de diminuer, limitant
07:38davantage les marges de manœuvre budgétaire.
07:40En outre, les incertitudes politiques liées aux prochaines élections présidentielles
07:45amplifient les défis économiques et institutionnels, créant un climat d'incertitudes défavorables
07:50à la mobilisation de financements externes.
07:53Le gouvernement gabonais est désormais confronté à la nécessité urgente de stabiliser ses
07:58finances publiques, tout en répondant aux attentes sociales.
08:01Les efforts devront se concentrer sur la diversification de l'économie, la réduction des dépenses
08:06non prioritaires et l'amélioration de la transparence budgétaire pour restaurer la
08:11confiance des investisseurs.
08:12Pour en parler, nous avons au téléphone le Dr David Mouangué, enseignant-chercheur
08:20à la Faculté de droit et sciences économiques de l'Université Omar Bongo de Libreville.
08:26Merci monsieur d'avoir accepté de décrypter pour nous cette actualité.
08:30Alors, Feet to Rating vient de faire passer la note souveraine du Gabon de CCC+, à CCC.
08:37Qu'est-ce que cela signifie et quel impact cela pourrait avoir dans l'économie réelle ?
08:55Il faut raffeler que cette structure Feet to Rating est une des structures d'agence
09:01de notation les plus crédibles sous la notation des pays.
09:06Alors cette notation prouve déjà, ça signifie que le Gabon a perdu de sa crédibilité sous
09:13le renforcement de sa dette.
09:15Donc CCC renvoie à une situation où le Gabon a du mal à payer sa dette à échéance.
09:21Lorsqu'il y a ce problème de notation, nous pouvons observer que l'économie réelle
09:27serait naturellement touchée, simplement parce que le Gabon est une économie d'endettement.
09:33Cela suppose que le financement du Gabon passe avant tout par le recours à la dette.
09:39Lorsque le Gabon se retrouve mal noté et donc dans une situation d'insolvabilité,
09:47cela annonce un signal au niveau de ces instances qui vont remplir avec le protocole du financement
09:56de l'économie gabonaise.
09:57Sachant que l'agence Moody's avait préalablement dégradé à deux reprises d'ailleurs la
10:04note souveraine du Gabon depuis le début de la transition, quelles conséquences cela
10:09pourrait avoir du point de vue des investissements directs étrangers ?
10:14La question est intéressante.
10:16Les investissements directs étrangers peuvent s'approcher sous plusieurs formes.
10:21Déjà, c'est le fait que les étrangers, les entreprises de nationalité étrangère
10:28viennent s'installer déjà au Gabon pour lancer leur activité et pourquoi pas racheter
10:33des titres comme le titre « action pour être propriétaire ».
10:36Nous pouvons réaliser que l'économie gabonaise va prendre un coup sur les questions de notation
10:41puisque déjà il n'y a pas que cette agence de notation, vous l'avez si bien dit,
10:45l'agence de notation Moody's, qui montre à suffisance que le Gabon perd de sa crédibilité.
10:49Donc, cette question de crédibilité peut impacter sur les marchés publics de l'État.
10:53Puisque les marchés publics de l'État, nous avons par exemple lorsque l'État se
10:57finance, l'État doit rélever des routes et nous observons généralement que les routes
11:00peuvent à un temps record prendre fin.
11:03Pourquoi ? Parce que le financement, cela voudrait dire que le marché public, oui,
11:07va prendre un coup parce que, notamment, l'État est impacté.
11:12Mais non, sur le secteur privé, je ne pense pas.
11:14Parce que lorsqu'il s'installe au Gabon, eh bien, tout dépendra du marché, de l'offre
11:20et de la demande.
11:21Tout dépendra des produits qu'ils vont offrir et la population va réagir en conséquence.
11:25Je pense qu'à ce niveau, eh bien, l'impact d'un côté est du côté du public, mais
11:30sur le plan du marché privé, eh bien, je crois qu'il n'y aura pas vraiment d'impact,
11:33tout dépendra de l'ordre du marché.
11:35Alors, dites-nous, qu'est-ce qui devrait être fait, peut-être, pour rétablir la
11:39confiance auprès des bailleurs de fond ?
11:42Alors, la première voie, je dirais même la voie par excellence, c'est que l'État
11:47doit essayer de privatiser la gestion de la dette publique par une animation du marché
11:52financier.
11:53Ça, c'est la voie que je trouve par excellence.
11:56Qu'est-ce que ça veut dire de privatiser la gestion de la dette publique par une animation
12:01du marché financier ? Déjà, sur le marché financier, il y a un produit d'excellence
12:05qu'on appelle la titulisation.
12:06La titulisation est une innovation financière et lorsqu'on l'applique sur la dette publique,
12:11eh bien, ça permet à l'État, même lorsque l'État a émis ici ce qu'on appelle une
12:17dette, un titre, eh bien, lorsque l'État n'en a pas à échéance, l'État peut procéder
12:24à la vente de ses dettes auprès des investisseurs.
12:26Eh bien, si l'investisseur est privé, eh bien, nous allons constater que les routes
12:30qui auraient pu avoir une rupture, lorsque l'État décide de vendre ses titres, eh
12:37bien, il n'y aura pas cette limite de financement, eh bien, les travaux en suivent leur cours.
12:42Donc, nous recommandons généralement à l'État de favoriser le marché financier,
12:49c'est-à-dire développer, soutenir le marché de titulisation de la dette, qui va passer
12:54par quoi ? Naturellement, on doit donner un rôle aux acteurs parce que le vrai problème,
12:59le vrai problème de ce marché financier qui est devenu embryonnaire, c'est que les
13:03acteurs ne jouent pas réellement leur rôle.
13:04Je prendrais le cas, par exemple, des courtiers qui doivent généralement sensibiliser la
13:09population par tous les médias pour que les gens s'y intéressent à ces produits,
13:13pour les acheter et pour les vendre.
13:15Sur une place qui est bien reconnue, nous avons deux plateformes, il y a BVMAC et puis
13:21il y a Delexenge.
13:22Bon, je crois que lorsque l'État souhaite vraiment restaurer sa crédibilité, l'État
13:29doit bien donner du crédit à ce produit qui est la dette publique.
13:32Alors, il y a le rôle au privé, naturellement, de poursuivre ses gestions par le biais qu'on
13:38a appelé ici la titulisation de la dette.
13:40Merci pour ces éclairages.
13:41Alors, c'était le docteur David Mwangé, enseignant-chercheur à l'Université Omar
13:46Bongo-Ondimba de Libreville, qui décryptait la dégradation et la note souveraine du Gabon
13:52par l'agence de notation Futuriting.
13:55Sur un tout autre plan, parlons santé.
13:58Dans ce journal, le SAMU Social Gabonain était ce week-end à Méhion, c'est dans
14:03le Comomanda, dans le cadre de ses actions humanitaires.
14:07Au cours de cette opération, plus de 174 personnes ont été prises en charge pour
14:12des pathologies diverses.
14:14Offrir des soins de santé de qualité et améliorer les conditions de vie des populations vulnérables
14:21en zone rurale.
14:22Telle est l'une des missions du SAMU Social Gabonain.
14:24C'est dans cette optique que le docteur Wenceslas Yaba et ses équipes ont réalisé
14:29des interventions à Méhion, dans le département du Comomanda, prenant ainsi en charge 174
14:35personnes, parmi lesquelles des enfants et des personnes adultes, et ce, de manière
14:39gratuite.
14:40Ainsi, le personnel coordonné par le docteur Wenceslas Yaba durant cette caravane médico-humanitaire
14:46était composé d'experts en médecine générale, d'ophtalmologues, de gynécologues,
14:51de pédiatres, de sages-femmes et de dentistes.
14:54Après la phase de consultation, les patients ont bénéficié des médicaments et kits
14:59alimentaires et vêtements sans rien débourser.
15:01Les populations qui ont effectué le déplacement ont exprimé leur reconnaissance pour cette
15:06initiative qui permet à bon nombre de recouvrir la santé.
15:10Comme à l'accoutumée, les compatriotes qui étaient dans l'incapacité d'effectuer
15:14le déplacement ont été traités à domicile grâce à un dispositif qui a été mis en
15:18place.
15:19Passons à présent au chiffre du jour, il s'agit de 80-85, c'est le numéro vert
15:24mis en place par la Direction Générale de la Consommation, de la Concurrence et de la
15:29Répression des fraudes pour dénoncer les personnes pratiquant des prêts d'argent
15:34hors cadre légal.
15:35Le verbatim de ce soir est de Jean-Rémi Yama, qui a présenté ce dimanche sa formation
15:42politique, le Parti National pour le Travail et le Progrès en abrégé, PNTP.
15:48Cette régénération du pédégisme, promoteur du chômage, des inégalités du cynisme,
15:54des détournements de fonds publics et des atteintes aux droits de l'homme, achève
15:59mes hésitations et m'emmène à prendre acte de la destinée que Dieu a prévue pour
16:04moi.
16:05J'ai décidé de prendre pied dans l'arène politique en représentant mon nouvel engagement,
16:10le Parti National pour le Travail et le Progrès.