Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, était l'invité du Face à Face sur RMC et BFMTV ce mercredi 23 avril. Il est revenu sur sa candidature à la tête des Républicains.
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00:00Sur la politique pénale, pardon, je suis ministre de l'Intérieur.
00:03Je ne suis pas garde des Sceaux.
00:05Et aussi, il y a un problème de majorité à l'Assemblée nationale.
00:08Mais encore une fois, quand la droite reviendra,
00:11parce que si je suis candidat, c'est pour faire gagner nos idées demain,
00:14nos convictions, il faudra faire cette révolution pénale.
00:17Révolution pénale, dites-vous,
00:19mais quand je dis qu'effectivement vous êtes un peu sur la défensive,
00:22je me demande malgré tout si ça n'a pas à voir avec le fait que précisément
00:25ce que vous dit votre concurrent pour la tête des Républicains,
00:29c'est qu'au fond, vous ne pouvez être candidat qu'à mi-temps
00:33et donc ministre qu'à mi-temps.
00:35Qu'est-ce que vous répondez à ça ?
00:36Que je suis pleinement ministre et que je suis pleinement candidat.
00:39Moi, j'ai toujours assumé d'être un ministre qui ne soit pas un ministre techno.
00:43Je suis un ministre politique.
00:45Si je fais de la politique, c'est pour porter des convictions.
00:48Et à aucun moment d'ailleurs, alors que je suis ministre de l'Intérieur,
00:51ministre d'État, dans un gouvernement, je n'en ai rabattu sur mes convictions.
00:55Je suis libre, j'ai une parole qui porte, je crois.
00:58Et en tout cas, ma parole, je n'en rabattrai certainement pas vis-à-vis de mes convictions.