Le pape François, affaibli par une sévère pneumonie, a succombé lundi matin à un accident vasculaire cérébral (AVC) à l'âge de 88 ans, au terme de 12 ans de pontificat. La veille pour le jour de Pâques, il a prononcé ses derniers mots aux fidèles avant un dernier bain de foule place Saint-Pierre au cours duquel il est apparu particulièrement affaibli.
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00:00Eh bien, c'est quelqu'un qui aurait voulu mener un train de réforme beaucoup plus rapide,
00:06mais il a été obligé de ralentir parce qu'il sentait très bien les résistances à l'intérieur de l'Église.
00:11Déjà, il avait une position assez étrange qui était de ne pas être très favorable à un clergé trop puissant,
00:19parce qu'il pensait que beaucoup d'hommes d'Église avaient un peu dévoyé la fonction.
00:25Il pensait que chacun devait être au service des évangiles.
00:28Et lui-même s'était fait élire lors du conclave en disant « je veux rendre l'Église aux évangiles »,
00:34c'est-à-dire à une foi simple, pure, tournée vers ceux qui sont exclus, vers ceux qui souffrent, etc.
00:43Ce qu'il a fait par la suite.
00:46Et donc, il a eu les résistances de la curie, il a eu les résistances d'une partie du clergé.
00:52Ensuite, il a été empêché, je dirais, aussi par la maladie et par l'âge.
00:59Mais je pense que ce qu'il n'a pas réussi, il l'a éclairé d'une manière définitive en désignant un chemin.
01:07Et je pense qu'au-delà de ce qu'il n'a pas fait, il est aussi grand par ce qu'il n'a pas fait,
01:12mais ce qu'il a diagnostiqué et montré comme ne devant pas continuer.
01:16Donc, je pense qu'il y a un sillage très profond pour les années à venir.