Funérailles, prisons et boulangeries : les 3 mots dans l'actu du 22 avril

Sud Radio

Les 3 mots dans l'actu présenté par Félix Mathieu.  Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David  du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio. --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru 🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————  🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴  ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  ———————————————————————  ☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a   ##NOEPISODE##

Transcript

00:00Les vraies voix sud radio.

00:02Trois mots en actue, Félix, qui sont funérailles, prison et boulangerie.

00:05Des chefs d'Etat, des têtes couronnées de tous les continents vont affluer à Rome samedi pour les funérailles du pape François Emmanuel Macron

00:11et courte sa visite dans l'océan Indien pour y assister.

00:14Plusieurs attaques de prison la nuit dernière encore et même des pavillons pris pour cible dans un lotissement utilisé par des agents pénitentiaires.

00:21Des individus ont été arrêtés avec des géricanes d'essence en Isère.

00:24Et puis des boulangers verbalisés s'ils font travailler leurs salariés.

00:28Le 1er mai, la ministre du Travail se prononce pour un assouplissement de la loi sur la fête du travail.

00:34Mais ça ne sera pas pour cette année, précise Catherine Vautrin sur Sud Radio.

00:38Les vraies voix sud radio.

00:40Il avait modifié le protocole des obsèques papales afin d'être inhumé comme un pasteur, un disciple du Christ et non pas comme un puissant de ce monde.

00:49Pourtant des rois, des reines, des présidents, des premiers ministres, il y en aura en voiture, en v'là, samedi place Saint-Pierre.

00:54Donald Trump, Volodymyr Zelensky, Ravier Mileï, Emmanuel Macron qui va écourter sa visite dans l'océan Indien pour l'occasion.

01:01Après Mayotte, il était à la Réunion aujourd'hui.

01:03Vladimir Poutine, lui, ne sera pas au rendez-vous au Vatican pour cause de mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale.

01:09Des grands de ce monde et des milliers de fidèles attendus pour l'adieu à un pape.

01:12En attendant de connaître son successeur, le conclave qui va s'ouvrir pourrait s'avérer historique, estime Frédéric Lemoyle, historien spécialiste du Vatican.

01:20Le conclave qui s'annonce, je pense, est vraiment un conclave très très important.

01:25A mon avis, autant que celui de 1939 ou de 1978, celui qui a élu Jean-Paul II,

01:30dans le sens où après un pontifiquat aussi incroyable que celui du pape François,

01:35il va falloir effectivement trouver un pape qui peut-être rassemble davantage que ne l'a fait le pape François.

01:42Parce que c'est vrai, c'était un pape qui était extrêmement aimé à l'extérieur de l'Église,

01:47ou ceux qui sont au marge de l'Église, et c'est vrai qu'il s'adressait en priorité à eux.

01:51Mais il ne faut pas oublier qu'à l'intérieur de l'Église, il a suscité des polémiques, des incompréhensions très très fortes.

01:58Frédéric Lemoyle, docteur en histoire, professeur au lycée militaire de Saint-Cyr,

02:01auteur de plusieurs livres sur la papauté.

02:03Il était ce matin avec une certaine Christine Bouillaud dans La Vérité en face sur Sud Radio.

02:08Après la messe, en tout cas samedi matin, le cercueil de François va être transféré

02:12à la basilique Sainte-Marie-Major dans le centre de Rome, édifice dédié à la Vierge.

02:16C'est là que le pape s'est enterré, il l'avait souhaité.

02:18De nouvelles attaques dans vos mots de l'actu ont été déjouées, c'est ce qu'annonce Gérald Darmanin.

02:23On parle des prisons évidemment.

02:24Oui, le ministre de la Justice annonce l'arrestation d'individus près d'une prison

02:28avec des géricanes d'essence en Isère.

02:30La nuit dernière a encore été très tendue autour de plusieurs centres pénitentiaires,

02:33notamment celui de Saint-Quentin, Falavier, toujours en Isère.

02:36D'ailleurs, le Premier ministre François Bayrou va s'y rendre demain en compagnie

02:40des ministres de l'Intérieur et de la Justice, Bruno Retailleau et Gérald Darmanin.

02:44Des dégradations, des incendies signalés aussi à proximité de plusieurs prisons

02:48dans le Calvados ou encore dans l'Oise ce week-end.

02:53En tout cas, des pavillons tessuyés, des jets de cocktails Molotov à Villefontaine au sud de Lyon.

02:58Ça, c'est dans un lotissement connu pour abriter des personnels pénitentiaires.

03:01Ces pavillons pris pour cible la nuit dernière.

03:04Tout ça va mal finir Bruno.

03:05Je regrette qu'on ne sache pas qui sont ces gens.

03:09Non, mais qu'on ne nous dise pas qui ils sont.

03:15Tu sais quoi ? C'est des petites mains du narcotrafic.

03:18C'est-à-dire des pieds déculés, comme a dit Bono Retailleau.

03:20C'est intéressant de les connaître.

03:22C'est des débiles profonds qu'on paye 150 euros pour les faire ça, tout simplement.

03:25Et c'est pour ça que c'est encore plus dangereux que des équipes structurées,

03:28des vrais voyous comme on avait avant.

03:30Parce que maintenant, on a tout et n'importe quoi dans les voyous.

03:32Et il y a des gens en haut qui dirigent, qui sont à Dubaï ou ailleurs,

03:34et qui permettent de faire ce qu'on voit là.

03:37Parce qu'arriver à...

03:38Des commanditaires.

03:39Oui, des commanditaires.

03:41Quand on arrive sur je ne sais pas combien de villes,

03:43il y a eu des incendies de voitures, des prisons attaquées.

03:46Des voitures brûlées.

03:47C'est là où on voit qu'il y a une petite armée, une petite main sur le terrain.

03:50L'école de pénitentiaire à Agen.

03:52Oui, c'est pas l'application des bains.

03:54Mais Bruno, on n'en est pas sûr, là.

03:55Vous dites des petites mains.

03:57Ils seraient intéressants de savoir qui ils sont.

03:59Mais on les voit.

04:01Tu vois, les galeries, mon cher Philippe, etc.

04:02Ce n'est pas des super gincères.

04:05C'est ça, le problème de la difficulté pour la police.

04:08C'est de pouvoir cerner ces individus.

04:10Mais ils les auront.

04:11Ils les auront.

04:12Et c'est peut-être aussi une technique de ne pas diffuser...

04:15De ne pas faire fuiter certaines informations aussi.

04:18Pour interpeller les autres.

04:19Voilà, exactement.

04:20Le troisième moment, mon cher Félix, c'est boulangerie.

04:22Puisque la ministre du Travail, elle l'a dit ce matin sur Sud Radio,

04:25elle souhaite les autoriser à faire travailler leurs salariés un 1er mai.

04:28Une descente de l'inspection du travail à la boulangerie en pleine fête du travail

04:32résultat un croissant au goût d'amende de verbalisation.

04:35Très bon, très bon.

04:37Un croissant au goût d'amende.

04:38C'est combien l'amende ?

04:39Parce que je voulais savoir combien ça coûte.

04:41750 euros par salarié qui travaille le 1er mai.

04:441500 si c'est un mineur.

04:46Des boulangers, pas tous au courant, ont eu la mauvaise surprise ces dernières années.

04:50Alors oui, Catherine Vautrin serait favorable à un assouplissement.

04:53Mais ça ne sera pas pour cette année, précise la ministre du Travail.

04:56L'indépendance de l'inspecteur du travail, c'est un sujet majeur.

04:59En revanche, il faut qu'on se rappelle le cadre.

05:01Le 1er mai, dans la loi, c'est le seul jour de l'année qui est chômé.

05:06C'est-à-dire que c'est un jour où on chôme et on est payé.

05:09Il y a des règles extrêmement précises dans le Code du travail

05:12pour qui peut travailler ou pas.

05:14Il y avait une tolérance depuis des années.

05:17Oui, depuis très longtemps.

05:17Donc, le sujet aujourd'hui, c'est de faire bouger la loi.

05:21Pour ce 1er mai-là, est-ce que vous demandez ce matin

05:24qu'il n'y ait pas de contrôle ?

05:25Je ne peux pas demander qu'il n'y ait pas de contrôle.

05:28Je n'ai pas d'injonction à donner aux inspecteurs du travail.

05:30La ministre du Travail chez Jean-Jacques Bourdin,

05:32dans le Grand Matin Sud Radio,

05:33elle renvoie une hypothétique proposition de loi

05:35d'origine parlementaire sur le sujet.

05:37Notez qu'à 18h15, dans l'info en plus sur Sud Radio,

05:39on sera avec un patron de boulangerie parisien

05:41qui vient d'être convoqué au commissariat

05:43à cause de l'ouverture d'une de ses boulangeries

05:45le 1er mai 2021.

05:47C'était il y a 4 ans.

05:48Il est un peu surpris, on va l'entendre tout à l'heure.

05:50Il avait eu à l'époque visite de l'inspection du travail.

05:53Lui dit qu'il n'était pas au courant, en tout cas,

05:55de la fin de cette tolérance

05:56qui avait longtemps été démise pour les boulangeries.

05:59C'était jusqu'à un revirement de la Cour de cassation en 2006.

06:01Depuis cette tolérance, officiellement, n'est plus admise.

06:04Attention, il y a Bruno Pommard qui voudrait dire.

06:06Franchement, c'est un scandale.

06:08C'est le 1er mai, c'est un scandale ?

06:09Mais oui, mais on laisse travailler ces boulangers,

06:11ces gens qui ont besoin de...

06:12On est un pays de dingue.

06:15Mais ils ne sont pas interdits de travailler.

06:17Oui, mais là, 770 euros, c'est quoi ça ?

06:18La loi dit que le boulanger peut ouvrir.

06:21Il faut qu'il demande l'accord à son salarié.

06:23Il y a des compensations qui sont prévues.

06:25Ce n'est pas l'interdiction.

06:26Oui, mais n'empêche que, là, il y a eu un contrat,

06:29le boulanger a pris 770 euros.

06:30Le 1er mai, c'est le seul jour chômé de l'année.

06:33Ce n'est pas la même chose qu'un dimanche

06:35ou qu'un autre jour de férié.

06:37C'est la fête du travail.

06:39Les syndicats sont extrêmement remontés là-dessus.

06:42Il faut une évolution législative

06:44pour faire changer la loi.

06:46C'est pour ça que Mme Vautrin

06:47n'a pas les moyens d'imposer...

06:49De le faire tout de suite.

06:50De le faire tout de suite

06:51et qu'il faudra une évolution législative.

06:52Ça s'appelle de l'indulgence.

06:54Si on est intelligent, l'État...

06:55Du non-contrôle ou du non-zèle.

06:57C'est scandaleux.

06:58Franchement, c'est scandaleux.

06:58En général, c'est ça.

06:59Ou trouver...

07:00Un modus opérendit.

07:02On trouve le moyen de...

07:03On s'occupe des voyous,

07:04les vrais voyous,

07:05les gens qui détournent les sous.

07:06Moi, ça me rend fou d'un temps d'un sort.

07:08Les inspecteurs du travail,

07:09ils ne sont pas policiers.

07:10Mais je m'en fous.

07:12Comment on peut mettre

07:13à un boulanger 750 euros

07:14la loi auquel il lui permet ?

07:16Mais c'est du discernement.

07:18Il faut faire évoluer cette loi.

07:19De toute façon,

07:20il faut aussi faire évoluer

07:21le travail le dimanche.

07:23Aujourd'hui, à travers l'Internet,

07:24on peut tout avoir à distance.

07:26Oui, mais t'as tant à la gauche,

07:26t'as tant à la gauche, etc.

07:27qui te dit, non,

07:28il faut surtout travailler.

07:28Comme ça, on fera travailler,

07:30effectivement,

07:30tout le monde le 1er mai.

07:32Ah oui, moi, j'en aurai.

07:33Et sans obligation.

07:34Et sans obligation.

07:35Sans obligation ?

07:36Donc, vous enlevez

07:37les jours fériés, Bruno.

07:38Non, mais travailler,

07:38travaillez ceux qui ont envie

07:39de travailler.

07:40Enfin, en quoi c'est interdit ?

07:42Non, mais je ne veux pas ça.

07:43Ce n'est pas interdit

07:44de travailler le 1er mai.

07:45Attention.

07:46Pardon ?

07:46On sera là le 1er mai.

07:47Très bien.

07:48Puisque c'est les travaux essentiels

07:51qui sont aussi...

07:52Les activités essentielles.

07:53Les activités essentielles.

07:54Allez, les obsèques...

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