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00:00A 13h49, qui a le plus de pouvoir selon vous, Bernard Arnault ou Emmanuel Macron à cette question ?
00:06La réponse des Français sans appel, 55% pour l'homme le plus riche de France, 27% pour le Président de la République, 18% restants ne savent pas.
00:13C'est le résultat d'une enquête qui a été réalisée en collaboration avec le cabinet de conseil Zierkan et la fondation Jean Jaurès.
00:20On va écouter Michel-Édouard Leclerc parce que son nom revient avec insistance parmi les personnalités hors du champ politique
00:27qui pourraient se lancer dans la course à l'Élysée.
00:29Et le Président du groupe Leclerc, il était l'invité sur la matinale de TF1 et maintient le suspense sur une potentielle candidature.
00:37Voilà, on verra.
00:38On verra, finalement tout est ouvert.
00:40J'ai compris un truc, si je dis non, personne ne me croit.
00:46Et si je dis oui, je suis invité à en parler.
00:49Voilà, une réaction Vincent Roy, j'ai William Gonaldel sur ces grands patrons, finalement, extrêmement populaires, plus populaires que nos hommes politiques.
01:00Oui, enfin bon, j'en sais rien.
01:06J'ai pas d'avis.
01:07Bernard Arnault aussi, voilà, qui reviennent dans les...
01:09J'ai pas forcément envie que la France soit gérée comme un supermarché, mais enfin bon...
01:12Oui, alors de vous à moi, de manière purement intuitive, purement intuitive, je peux difficilement...
01:19Alors c'est vrai, de temps en temps, il avait raconté un petit peu des carabistouilles en ce qui concerne la politique des prix chez Leclerc,
01:25qui était pas meilleure qu'ailleurs.
01:28Je le trouve, pour ma part, très démagogue.
01:32Très, très démagogue.
01:33Mais en règle générale sur les patrons, il y a une forme de puissance, de...
01:38L'efficacité, c'est des gens télétériens.
01:40Les patrons m'inspirent souvent, ça d'abord, il y a patron et patron, ils m'inspirent de manière globale, un certain respect pour leur prise de risque.
01:48Par contre, sur le plan politique, je les ai jamais retrouvés d'une immense profondeur.
01:52On va écouter Bernard Arnault maintenant, c'était hier, lors de l'Assemblée Générale de son groupe.
01:57Il a donc affirmé que LVMH devra augmenter sa production aux Etats-Unis en cas de droits de douane élevés,
02:01et pour le patron de l'entreprise de luxe, ce sera la faute de Bruxelles, on l'écoute.
02:04Si on se retrouve avec des droits de douane élevés, on a une partie de notre production qui est faite aux Etats-Unis,
02:10et on sera amené à augmenter nos productions américaines, forcément, pour éviter les droits de douane.
02:17Si l'Europe n'arrive pas à négocier intelligemment, il ne faudra pas dire que c'est la faute des entreprises, ce sera la faute de Bruxelles.
02:23Voilà, c'est le bon sens près de chez vous, parce qu'on reproche souvent aux hommes politiques d'être déconnectés du terrain, d'être un peu hors sol.
02:28Là, voilà, il y a un sentiment finalement d'impuissance qui est désormais associé aux responsables politiques.
02:34Non mais Bernard Arnault, on peut l'écouter, il sait de quoi il parle.
02:38C'est-à-dire qu'il a quand même les mains dans le cambouis, il n'est pas déconnecté, lui il est hyper connecté.
02:44Donc ce n'est pas surprenant de retrouver leur nom parmi les gens pour qui les Français pourraient potentiellement avoir envie de voter.
02:50C'est-à-dire qu'un type qui réussit comme ça, vous avez plutôt tendance à lui faire confiance.
02:55Et quand il y a des catastrophes comme celle de la cathédrale Notre-Dame, c'est Bernard Arnault qui met la main à la poche.
03:00Vous avez d'un côté Bernard Arnault qui essaie de gérer au mieux ses entreprises avec un succès qu'on ne peut pas démentir.
03:08Et puis vous avez de l'autre côté le Mozart de l'économie qui vous fait un nombre record de dettes,
03:15alors qu'on me l'avait, moi, présenté, je suis naïf, je ne demandais qu'à le croire, on me l'avait présenté comme le champion de l'économie.
03:24Bon, moi je suis capable de faire des dettes comme il l'a fait, c'est pas très compliqué.
03:28Vincent a raison, et sans personnaliser même par rapport aux exemples judicieux qu'il prend,
03:36il me semble que beaucoup de Français maintenant n'ont plus de détestation quasi prolétarienne pour l'argent,
03:45ils ont un certain respect, une certaine admiration pour ceux qui savent gagner.
03:48Par contre, le crédit des politiques a beaucoup, beaucoup, beaucoup diminué.
03:54Un peu injustement d'une certaine manière, parce que les politiciens, les politiques, je vous le disais tout à l'heure,
04:02n'ont plus beaucoup de droits compte tenu, encore une fois, de la manière dont l'Europe nous empêche largement d'agir.
04:09Alors justement l'Europe, on va en parler dans quelques instants, parce que je vais vous faire écouter un audio du chef de la diplomatie américaine,
04:16qui a participé donc à des réunions portant sur la guerre en Ukraine avec les Européens,
04:20et surprise, avant de monter dans l'avion, il a jugé que Washington devra passer à autre chose,
04:26s'il n'est pas possible de trouver un chemin vers la paix rapidement.
04:28Nous serons prêts à vous aider lorsque vous serez prêts à faire la paix.
04:32Mais nous n'allons pas poursuivre cette entreprise pendant des semaines et des mois.
04:36Nous devons donc déterminer très rapidement, et je parle de quelques jours, si cela est faisable au cours des prochaines semaines.
04:43Si c'est le cas, nous sommes prêts.
04:44Si ce n'est pas le cas, nous devrons nous concentrer sur d'autres priorités.
04:48C'est le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, qui s'est donc exprimé.
04:54À qui il parlait ?
04:54Il parlait aux journalistes, avant de monter dans l'avion.
04:58Il explique, parce qu'on a entendu Benjamin Haddad qui stime que les Européens, les Ukrainiens, les Américains partagent tous la même ambition,
05:08continuer à trouver un chemin vers la paix, on avait la sensation que l'Europe est de retour dans le débat, voilà.
05:13Et là on a en gros Marco Rubio qui nous dit, bon ben les gars, il va falloir trouver une solution,
05:17et il leur file la patate chaude.
05:19Je ne sais pas, mais enfin...
05:20Sinon on passera autre chose aux Etats-Unis.
05:22Au moment où M. Trump parlait tout le temps de la paix, je n'ai pas entendu, mais ça m'a peut-être échappé,
05:28je n'ai pas entendu M. Macron parler de paix.
05:30M. Macron veut envoyer, je ne sais pas quoi, des armes, des ordres...
05:33Il était chef de guerre.
05:34Il était chef de guerre, bon, alors évidemment...
05:37Il en a parlé de paix hier, Emmanuel Macron, en disant qu'il reprenait la main, que l'Europe était au centre du jeu...
05:43Oui, enfin il reprend la main de quoi ? La main de qui ?
05:45Vous savez, Emmanuel Macron, sa crédibilité est très largement entamée.
05:49Il reprend la main de personne, vous savez, il est allé...
05:52Souvenez-vous, enfin on ne peut plus...
05:53Honnêtement, enfin, qui le croit encore ?
05:56Enfin, il est allé...
05:57Mais il est allé en Israël après 7 octobre, il a dit on va faire une grande coalition.
06:03Enfin moi j'ai écouté tout ça, on a vu le résultat.
06:05Non mais Paris a quand même été au centre du jeu, les Anglais sont venus, les Ukrainiens sont venus...
06:16Mais Vincent, pardon, je vous assure que je n'ai aucun plaisir à vous le dire, mais Vincent a raison.
06:23M. Macron, c'est un caméléon.
06:27Il dit une chose le lundi, il dit une chose le mardi, si vous le rencontrez, il va être très gentil avec vous,
06:33il va rencontrer votre adversaire le lendemain, il dira la même chose, il sera peut-être même tout aussi sincère.
06:40C'est un caméléon mais sur une nappe à carreaux, c'est pas terrible.
06:43Mais quand même quand Marco Rubio dit, en gros, si vous ne prenez pas le sujet, on va passer à autre chose, là il y a quand même...
06:49Alors pour être tout à fait franc, je ne me sens pas en sécurité avec M. Macron,
06:55je ne me sens pas en sécurité non plus avec M. Trump, je suis désolé d'avoir à l'avouer,
07:00le monde ne me paraît pas en ce moment dans des mains très sécures.
07:05Merci d'avoir regardé cette vidéo !