Journaliste, Elisabeth Lévy s'est exprimée sur les tensions entre Paris et Alger : «On n'a pas tant de moyens de pression que cela sur l'Algérie».
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00:00Et en plus, on a quand même un gros problème. C'est qu'en réalité, personne ne sait qui gouverne vraiment l'Algérie.
00:05Il faut lire l'édito de Yves Tréhard et les infos du Figaro ce matin.
00:09Les militaires.
00:09Tebboune, en fait. Nous, on parle avec Tebboune. Il paraît qu'Emmanuel Macron a d'excellentes relations avec le président et sa clairvoyance.
00:16Sauf que Tebboune ne décide pas. C'est une faction de l'armée.
00:20Donc, en plus, on parle avec des gens qui ne sont pas décisionnaires.
00:23Et là où il y a ma raison, c'est que la réalité, c'est qu'on découvre qu'on n'a pas tant de moyens de pression que ceux-là sur l'Algérie.
00:32Oui, on peut monter sur les visas, sur les biens.
00:34Si, on en a. On en aurait. On en aurait. Mais on ne veut pas les utiliser.
00:38Et on a peur. On a peur. On a peur de la partie de l'immigration que le régime...
00:44On a 20 consulats. On peut fermer les 20 consulats demain matin.
00:46Vous avez raison. Et on a peur de la partie de l'immigration que le régime pourrait mobiliser en France.
00:53Sous-titrage Société Radio-Canada