A l'issue de la réunion du comité d'alerte du budget, le Premier ministre a décrit la situation économique préoccupante de la France qui nécessite de nouvelles "grandes orientations" dès le prochain budget.
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00:00Je trouve que déjà il y a un slogan qui est derrière François Bayrou qui est la vérité permet d'agir.
00:06Or ce monsieur ment sur la question des comptes publics puisque monsieur Bayrou nous dit que par exemple les intérêts de la dette c'est 62 milliards d'euros par an
00:15et il met ça au regard par exemple du budget de l'éducation nationale 63 milliards d'euros par an.
00:19Ce qu'il oublie de dire monsieur Bayrou c'est que avec toutes les suppressions d'impôts sur les plus riches qui ont eu lieu depuis 2017
00:25c'est-à-dire depuis l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron à laquelle il a participé
00:29et bien précisément ces suppressions d'impôts elles représentent 62 milliards d'euros par an.
00:33On est exactement au même chiffre. La réponse est donc assez simple pour trouver l'argent qui manque
00:38il y en a qui se sont gavés dans les années précédentes et qui doivent maintenant mettre la main à la poche.
00:43Et il est faux de dire que les français ne travaillent pas assez, ne produisent pas assez.
00:47Le produit intérieur brut de la France n'a jamais été aussi élevé.
00:49Alors à qui monsieur Bayrou demande-t-il de faire des efforts ?
00:52Aux infirmières qui ont porté plainte contre une partie du gouvernement
00:55parce que précisément il y a une forme de harcèlement qui existe à l'hôpital
00:59et il y a des suicides à l'hôpital parce que les gens précisément sont dans une forme de surcharge de travail.
01:03Est-ce qu'ils demandent aux personnes qui travaillent dans la caisse des supermarchés ?
01:06Est-ce qu'ils demandent aux personnes qui sont ouvriers dans les industries ?
01:09Est-ce qu'ils demandent aux personnes qui travaillent dans les transports ?
01:11Est-ce qu'ils demandent aux professeurs ?
01:12Bref, qui ne travaille pas assez dans ce pays ?
01:14Eh bien moi j'ai la réponse. Il y a des gens qui ne travaillent pas, qui s'enrichissent sans rien faire
01:18et ceux-là, ce sont les milliardaires de notre pays qui accumulent de la richesse en réalité sans travailler.
01:23Ce sont des oisifs. Les vrais oisifs sont les gens qui sont les plus riches de notre pays.
01:27Alors pour l'instant il n'y a pas encore beaucoup de solutions.
01:29Il promet des solutions dans trois mois, d'ici le mois de juillet.
01:33Mais ce qu'il dit en tous les cas c'est qu'il n'y aura pas de hausse d'impôt.
01:36Ça, ça devrait vous réjouir ?
01:37Mais non, parce que ça c'est une arnaque et je veux le dire à vos téléspectateurs.
01:41Ce qu'essaye de faire François Bayrou, c'est de dire je ne vais pas augmenter les impôts
01:44parce que les Français et la classe moyenne en particulier a l'impression d'être déjà surchargés d'impôts.
01:49Mais précisément c'est parce qu'on a fait reposer sur la classe moyenne l'essentiel de l'impôt
01:53qui reposait jusqu'alors de manière plus progressive aussi sur les plus riches.
01:57Il faut savoir que les 0,001% les plus riches de notre pays ont un taux d'imposition qui est autour de 2%.
02:04Et bien si je disais ça à quelqu'un qui gagne, allez mettons, 2000 euros par mois,
02:09et bien si on lui disait que son taux d'impôt passerait à 2%, il serait très content.
02:12Or c'est pas du tout ça la situation des gens qui gagnent 2000 euros dans notre pays.
02:16Et précisément ce qu'essaye de faire François Bayrou, ce qu'essaye de faire Emmanuel Macron,
02:20c'est de cacher les gros derrière les petits et de dire aux petits on ne va pas augmenter vos impôts
02:25pour dire au final qu'on ne va pas toucher aux impôts des plus riches.
02:28Et bien je crois que les Français ont bien compris maintenant qu'il y en a qui se sont gavés,
02:31qui ont mis beaucoup d'argent dans leur poche et auxquels on ne demande jamais aucun effort.
02:36Ceux-ci se gavent sans travailler, je le répète, les vrais oisifs sont les capitalistes
02:40qui accumulent de la richesse simplement avec la production des marchés financiers.