La reprise de l'usine chimique, située près de Grenoble, a été attribuée jeudi à son concurrent chinois Wanhua, qui ne reprendra qu'une fraction des salariés. Le tribunal de commerce de Lyon a jugé "irrecevable" un projet de reprise en coopérative par deux de ses salariés, qui aurait permis de sauvegarder davantage de poste et de garder ce "fleuron" de la chimie dans le giron français.
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00Oui, il y a 400 emplois sacrifiés directement, il y a 5000 emplois menacés à terme.
00:06Le président Macron a dit à juste titre qu'il faut une dissuasion nucléaire 100% française.
00:12Il se trouve que c'est du sel, d'ailleurs vous auriez pu mettre du sel sur la table là,
00:15c'est du sel qui sert aux missiles nucléaires et aux fusées Ariane.
00:20Et je le dis, le gouvernement a une responsabilité énorme,
00:24parce qu'il y a un projet porté par les salariés qui est viable.
00:27Il y a un investisseur indien, il fallait lui donner le temps.
00:30Maintenant c'est simple, il y a 10 jours, le procureur peut faire appel dans les 10 jours.
00:34Moi je le dis au gouvernement, vu les 5000 emplois, vu le besoin de souveraineté en matière de nucléaire civil
00:41comme de défense nationale, le gouvernement doit prendre l'engagement dans les 10 jours,
00:47s'il n'y a pas l'appel du procureur, doit prendre l'engagement de nationaliser cette entreprise,
00:52parce que c'est trop grave en fait.
00:54Le signal, vous imaginez, en plein bouleversement du monde,
00:57le signal envoyé à M. Trump et au reste du monde,
01:00on brade là un géant chinois, une plateforme chimique énorme.
01:04C'est incompréhensible.