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00:00Retour en France avec le texte sur la fin de vie.
00:03Il est examiné à partir de ce matin en commission des affaires sociales de l'Assemblée.
00:06Dix mois après l'interruption de son examen suite à la dissolution de l'Assemblée,
00:11le texte sur la fin de vie revient scindé en deux propositions de loi.
00:15Une sur les soins palliatifs, l'autre sur l'aide à mourir.
00:19C'est la partie la plus délicate, celle qui inquiète les soignants.
00:22Un collectif nommé Démocratie, Éthique et Solidarité,
00:26regroupant des scientifiques, des médecins, juge ce texte inacceptable.
00:31Yasmina Catou.
00:32Oui, et parmi les signataires de ce texte, François Braune, l'ex-ministre de la Santé,
00:36juge plusieurs éléments inacceptables, comme par exemple la responsabilité donnée à un seul médecin
00:42de valider la demande d'aide à mourir sans l'avis d'autres confrères.
00:46C'est problématique. La loi Clès-Leonetti actuelle, ce qu'on appelle la sédation profonde et continue,
00:52fait état d'une décision qui est collective.
00:54On l'apprend à deux médecins. Je pense qu'être seul à prendre cette décision,
01:00ça me semble quelque chose de compliqué pour le professionnel seul face à son patient.
01:03Autre inquiétude, les conditions d'accès à cette aide à mourir, beaucoup trop floues.
01:07Les malades dont le pronostic vital est engagé en phase avancée ou terminale pourraient en bénéficier.
01:12Dans le texte initial, il y avait cette notion de pronostic vital engagé à court ou moyen terme.
01:17On arrivait à identifier ce que ça voulait dire, alors que là, il n'y a pas d'horizon temporel.
01:22On se donne lieu à des interprétations qui peuvent être préjudiciables.
01:26Selon François Brun, il faudrait entièrement revoir le texte qui autoriserait une potentielle aide à mourir
01:30et avant tout voter une loi pour l'amélioration de l'accès aux soins palliatifs.