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Transcription
00:00Après, actuellement, il faut dire aussi les chiffres, on forme à peu près le même nombre de médecins qu'en 1970.
00:08Alors qu'en 1970, nous étions 15 millions d'habitants en moins, qu'actuellement la population est plus âgée, plus de pathologies associées.
00:18Et puis surtout, un argument et un facteur que personne n'a pris en compte, c'est le rapport au travail.
00:23C'est-à-dire que maintenant, quand un médecin généraliste part en retraite, il en faut 2,3 pour le remplacer.
00:29Moi, je le vois encore avec mes étudiants, mes internes, ils conjuguent beaucoup mieux que nous avons su le faire la vie familiale, la vie personnelle, la vie associative.
00:38Donc, je crois que c'est des facteurs qui nous incitent largement à réagir parce que la situation des Français, le Premier ministre l'a dit, est intolérable.
00:45De partout, on entend de l'absence de possibilité de pouvoir se faire soigner dans des délais raisonnables.
00:53Donc, tout ce mois d'avril va être l'objet de discussions avec le monde médical, avec les soignants pour apporter des solutions concrètes.
01:01Et aussi avec les élus locaux puisque beaucoup de maires, de départements, de régions sont très actifs pour améliorer la situation.

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