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Trois rassemblements politiques sont prévus à Paris ce dimanche 6 avril: l'un à l'initiative de Gabriel Attal pour le parti Renaissance, l'autre à l'appel du RN contre la condamnation de Marine Le Pen et le troisième de LFI et des Écologistes pour s'opposer à l'extrême droite. Le préfet de police de Paris avait indiqué ne pas avoir "de craintes particulières" pour ces meetings.

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Transcription
00:00Absolument, c'est Gabriel Attal qui a ouvert le bal avant son discours qu'il fera cet après-midi, juste après celui de Marine Le Pen.
00:08Gabriel Attal qui veut faire de ce rassemblement, de ce meeting, un duel face au Rassemblement National, le coup d'envoi de cette présidentielle 2027.
00:17Gabriel Attal qui a accusé le RN d'attaquer la justice et les juges. Écoutez.
00:23Gardons intacte cet attachement à la moralisation de la vie politique et à nos institutions au moment où elles sont contestées par l'extrême droite
00:32qui se réunit aujourd'hui pour attaquer nos juges, attaquer nos institutions.
00:38Nous ici, nous ne disqualifierons jamais une décision de justice. Nous ne dirons jamais qu'il y a des juges rouges, des juges blancs, des juges autres,
00:45surtout dans un moment comme on traverse aujourd'hui où tout est contesté.
00:49Oui, nous défendons les valeurs de la République face aux outrances de la France insoumise qui sème le communautarisme, l'islamisme, l'antisémitisme.
00:58Nous continuerons à les défendre, chevillés au corps, comme nous les défendons face à l'extrême droite qui propage la stigmatisation et la haine.
01:07Voilà pour la ligne politique de Gabriel Attal.
01:10Juste après lui, vous l'avez dit, c'est Édouard Philippe qui a pris la parole et qui lui a répondu clairement pour afficher sa différence.
01:18J'entends beaucoup dans le débat public des gens s'affairer à dénoncer, a dit Édouard Philippe.
01:22Je ne pense pas que ce soit la bonne solution de passer son temps à désigner l'adversaire.
01:28Il faudrait plutôt que nous nous interrogions, nous, politiquement, sur ce que l'on a à proposer.
01:33Ça a même jeté un froid, évidemment, entre les deux.
01:36Et puis François Bayrou a conclu.
01:38Il a très peu parlé de politique nationale.
01:40Le Premier ministre actuel a voulu s'attarder sur l'international.
01:43Il a quand même eu ses mots à la fin.
01:45Nous devons nous rassembler avec toutes les sensibilités, enfin toutes celles qui respectent et défendent la justice et les droits de droit.
01:52Bien sûr, une référence au Rassemblement national.

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