Jordan Bardella était ce matin sur CNews pour réagir pour la première fois après la décision de justice hier contre Marine le Pen et comme plusieurs dirigeants du Rassemblement National. Tout en répétant sa fidélité absolue à Marine le Pen, le Président du rassemblement National a eu des mots très durs sur la situation en France et en particulier sur les récentes décisions : " Tout sera fait pour nous empêcher d’arriver au pouvoir dans ce pays. Quel est ce pays où on ferme une chaîne de télévision qui est la première chaîne de la TNT (C8) ? Dans ce pays où on met à mort financièrement un parti (RN) avec des condamnations très lourdes ? Dans ce pays où on veut condamner à de la prison ferme un ancien Président de la République (Nicolas Sarkozy) ? Il se passe des choses très graves..."
Jordan Bardella évoque un "désaccord administratif" sur les assistants parlementaires pour désigner le détournement de fonds publics qui a valu condamnation à Marine Le Pen et à de nombreux cadres du parti. Il dresse un parallèle avec la Roumanie, où un candidat a été carté pour soupçons d'ingérence politique "Je suis inquiet par cette décision. Aujourd'hui, ce n'est pas la dictature des juges : c'est la tyrannie des juges."
Jordan Bardella évoque un "désaccord administratif" sur les assistants parlementaires pour désigner le détournement de fonds publics qui a valu condamnation à Marine Le Pen et à de nombreux cadres du parti. Il dresse un parallèle avec la Roumanie, où un candidat a été carté pour soupçons d'ingérence politique "Je suis inquiet par cette décision. Aujourd'hui, ce n'est pas la dictature des juges : c'est la tyrannie des juges."
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00Quelle est cette démocratie ?
00:02Quel est ce pays, la France en l'occurrence,
00:04pays des droits de l'homme, pays des libertés,
00:06pays de l'universalisme républicain
00:08où, en quelques jours,
00:10on ferme la première
00:12chaîne de la TNT.
00:14La première chaîne de la TNT.
00:16C8.
00:18C8. On empêche la leader
00:20de l'opposition, donnée comme la
00:22favorite dans tous les sondages à cette élection
00:24présidentielle, de se présenter
00:26sans possibilité de se faire appel d'une décision
00:28de justice que nous contestons sur le fond et
00:30sur la forme, où on
00:32requiert de la prison ferme contre un ancien
00:34président de la République, et où on met
00:36à mort financièrement un mouvement politique
00:38comme le Rassemblement National, qu'écope
00:40de millions d'euros
00:42d'amendes. Donc, il y a un
00:44climat, et je dis aux Français
00:46qu'il y a une dérive
00:48extrêmement grave aujourd'hui
00:50qui ne ressemble pas
00:52à l'idée que nous nous faisons
00:54de la démocratie française.
00:56Je suis extrêmement inquiet par cette
00:58décision. Je suis extrêmement
01:00inquiet aussi pour la suite
01:02parce que, encore une fois, j'ai le sentiment que tout sera
01:04fait pour nous empêcher d'arriver au pouvoir.
01:06Mais croyez-moi,
01:08cette décision de justice,
01:10elle ne suffira pas. Parce qu'il y a des millions
01:12de Français qui sont indignés
01:14et l'espoir qui s'est levé
01:16dans le pays, l'espoir que nous portons avec
01:18Marine Le Pen, croyez-moi qu'il n'est pas prêt
01:20d'être enterré demain matin.
01:22Le chemin de l'aveu même de l'avocat de Marine
01:24Le Pen, il est aujourd'hui étroit.
01:26Mais ce chemin, il existe.
01:28Il y a possibilité d'ailleurs que
01:30le calendrier de l'appel
01:32se synchronise avec
01:34le calendrier électoral de manière à ce que nous puissions
01:36défendre notre bonne foi
01:38devant les tribunaux.
01:40En appel, de facto
01:42et de droit. Mais le chemin, il est étroit.
01:44Le chemin, il existe. Et moi, je vais me
01:46battre jusqu'au bout pour que
01:48nous puissions, avec Marine,
01:50démontrer notre totale
01:52innocence, notre bonne foi et surtout
01:54la politisation de cette décision.