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L'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy Henri Guaino, était l’invité de Punchline ce lundi 31 mars sur CNEWS. Il a réagi à la condamnation de la cheffe de file du Rassemblement National : «Oui, la carrière politique de Marine Le Pen est terminée».

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Transcription
00:00Si on en reste là, c'est-à-dire aux phrases creuses, aux grands principes,
00:04Madame Le Pen ne pourra pas se présenter à l'élection présidentielle.
00:08Donc après, oui c'est terminé, sa carrière politique est terminée.
00:12On voit bien à quel point la peine, du coup, elle est disproportionnée.
00:17Il faut bien comprendre, dans les affaires Sarkozy, la question était innocente ou coupable.
00:22C'est là-dessus qu'on peut débattre.
00:25Dans cette affaire-là, l'infraction a été caractérisée, elle a été réelle.
00:32C'est la question de la peine et de sa proportionnalité par rapport aux faits commis
00:38et par rapport aux conséquences, non seulement sur Madame Le Pen,
00:42mais sur ce qui normalement doit obséder les magistrats,
00:46c'est-à-dire l'ordre public, pris au sens large, au sens où l'entend la justice.
00:51C'est-à-dire en réalité l'ordre social, les fondements de notre ordre social et de notre démocratie.
00:55Les conséquences, là, non seulement sur la personne, mais sur l'ordre public, sont considérables.
01:01Donc il me semble qu'on ne peut pas en rester là.
01:04Alors quelle est la solution Henri Guaino ?
01:06Comment peut-on sortir de cette situation ?
01:08En fait, en réalité, elle est très simple.
01:11Je sais que je vais probablement provoquer des hurlements,
01:16scandalisés de la part des gens qui ont fait de leur idée de l'état de droit,
01:22une espèce de dogme religieux, et de l'indépendance de la justice,
01:27un absolu qui donne au juge le droit de faire ce qu'il veut en interprétant la loi.
01:35Il y a une solution.
01:36Quelle solution Henri Guaino ?
01:37La solution qui est juridiquement parfaitement acceptable, qui est constitutionnelle.
01:44Cette solution s'appelle l'article 17 de la Constitution,
01:47qui donne au président de la République le droit de grâce.
01:53Ce n'est pas nouveau.
01:57Ça a existé sous la Troisième République, sous la Quatrième,
01:59depuis le début de la Cinquième.
02:00Depuis le début de la Cinquième, il y a eu des milliers de grâces.
02:03Il faut que la chose soit jugée. Là, elle est en appel.

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