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Il y a un an jour pour jour, une "mise en situation" était organisée au Haut-Vernet en présence de 17 personnes convoquées par les enquêteurs. Parmi eux, plusieurs membres de la famille, dont les quatre placés en garde à vue en début de semaine.

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Transcription
00:00On va écouter justement ce que dit l'avocate du grand-père, c'était sur BFM TV.
00:05La lecture des éléments que j'avais, après la mise en situation du mois de mars de l'an passé,
00:11effectivement, c'est orienté sur un accident avec un véhicule,
00:15accident avec un véhicule qui aurait pu se passer, une personne qui panique,
00:20un corps qui est dissimulé, ce corps qui a été déplacé, ce crâne qui réapparaît
00:26à une période très particulière, ces vêtements de l'enfant dans lesquels on nous dit que le corps ne s'est pas décomposé,
00:33on voit bien que toutes ces pistes-là doivent être explorées parce que ce n'est pas commun.
00:39Et je crois effectivement que ça pourrait être une piste à envisager.
00:45Valentin Douayen, si on décrypte ce que dit l'avocate du grand-père d'Émile,
00:51elle, elle pose une intime conviction qui est autre de la part de la famille ?
00:55La famille d'Émile pense depuis le départ qu'il y a l'intervention d'un être humain, depuis le départ.
01:05Ils en sont persuadés et ce qui a renforcé leur conviction, c'est il y a tout juste un an, le crâne qui est découvert.
01:14Quand le crâne est découvert, que les vêtements ensuite sont retrouvés par les enquêteurs,
01:19ils ont la possibilité, les parents dans un premier temps, puis les grands-parents aussi,
01:24d'aller sur place, de se déplacer.
01:26Il y avait eu une bulle de sécurité qui était mise en place, inaccessible naturellement par les journalistes.
01:32Il y avait énormément d'enquêteurs qui étaient là et ils ont pu y aller, ils ont pu se recueillir un instant.
01:38Et quand ils sont revenus au hameau du Auvergné, la première chose qu'ils ont déclarée à leurs voisins,
01:44notre petit Émile, il n'a pas pu marcher autant, il n'a pas pu y aller là-bas, c'est pas possible.
01:49Et là, s'ils avaient déjà une conviction, elle n'a fait que se renforcer l'intervention d'un être humain.
01:54Alors, pour eux, la piste de l'accident de circulation est plus qu'envisageable.
01:59Ils se sont forgés cette conviction.
02:02Et d'ailleurs, durant l'interrogatoire, durant la garde à vue,
02:06ça a été mis sur la table durant les 47 heures de garde à vue du grand-père,
02:10même si elle n'a pas voulu le confirmer, je sais qu'Isabelle Colombagny et Philippe Eddovigny
02:13ont mis sur la table la question du Blue Star, de l'utilisation du Blue Star.
02:17C'est ce procédé qui permet, dans la pénombre, de retrouver une trace de sang, même plusieurs mois ou plusieurs années après.
02:22Et ils ont demandé aux enquêteurs, est-ce que ce Blue Star a bien été passé partout,
02:25mais aussi sur le chemin, là où les ossements de notre petit-fils ont été retrouvés ?
02:32Les enquêteurs n'ont pas voulu répondre, ils ont simplement dit, c'est nous qui posons des questions ici.
02:36Mais en tout cas, pour eux, la probabilité d'un accident est forte,
02:40et d'un accident en dehors du Hamos, ce qui expliquerait que personne n'a rien vu, personne n'a rien entendu aussi.

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