Malgré la levée des gardes à vue des grands-parents, de l'oncle et de la tante du petit Émile, disparu en juillet 2023 au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), le procureur de la République d'Aix-en-Provence a détaillé ce jeudi 27 mars les dernières avancées de l'enquête et expliqué que "la piste familiale n'est pas refermée".
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00:00On va refaire le point sur ce qui a été dit hier et on va essayer d'avancer sur les suites de l'enquête avec Benjamin Dubois.
00:07Comment vont travailler désormais les enquêteurs parce que l'enquête, elle est toujours en cours, plus que jamais même, Benjamin.
00:14Tout à fait, exactement. Julie, il y a une quinzaine de gendarmes qui sont mobilisés à temps plein sur cette enquête.
00:19Ces enquêteurs, ils vont revisionner les vidéos des auditions des quatre gardés à vue parce que les gardes à vue ont été filmés
00:27avec des experts en sciences du comportement. Ils vont analyser minutieusement leurs déclarations pour vérifier et analyser la cohérence des propos.
00:36Ils vont aussi étudier la gestuelle et le comportement de ces quatre personnes. On attend aussi les résultats de plusieurs expertises,
00:45les analyses sur la voiture et sur un vent, cette remorque à chevaux qui ont été saisies au domicile des grands-parents à la Bouilladis,
00:53ainsi que sur les éléments qui ont pu éventuellement être saisis lors de la perquisition du domicile.
00:59Et puis, il y a aussi l'analyse sur les données numériques. Selon le colonel Bertelin, commandant de la section de recherche de Marseille,
01:07qui donnait ce chiffre hier, 55 millions de données de communication sont actuellement épluchées par les experts de la gendarmerie.
01:1521 octets sont toujours en cours d'analyse.