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Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 27/03/2025.

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Sport
Transcription
00:00C'est parti pour le tournoi !
00:31C'est l'équipe du soir, bonsoir !
00:33Luc Littler, un jeune, une nouvelle fois ce soir en première ligne,
00:36nouvelle victoire du côté de Lucas Sol.
00:39Son adversaire, Luc Humphrey,
00:42il n'a rien vu, a subi la domination du maître des darts.
00:46C'est l'équipe du soir, bonsoir.
00:48Présentation express de nos invités ce soir.
00:50Le casting, le roi de l'équipe du soir est toujours en place.
00:53Et président de l'équipe du soir, c'est Claude Leroy.
00:55Dans le ville, peuple, Stéphane Guy,
00:57Hugo Guimet, Philippe Sanfonge, Benjamin Coise.
00:59Bonsoir, messieurs.
01:01Bonsoir, mémé.
01:02Citoyens, bonsoir.
01:03Voilà, quel cabot.
01:04Claire Bricogne.
01:0615 secondes au début de l'émission, déjà, bonsoir.
01:08Bonsoir, Claire.
01:09Bravo, mémé.
01:10Bonsoir.
01:11Il faut que je présente les autres avant, je suis désolé.
01:13Sinon, les mecs ne viennent plus et tout ça.
01:15Mes amis, les bêlés, c'est là le buteur.
01:17Ousmane Nébélé, en 2025, continue de marquer but sur but.
01:20Dernier exemple en date, dernier match.
01:22C'était dimanche au Stade de France.
01:23Le voici, donc, égalisé dans ce double affrontement contre la Croatie.
01:28Faisons un peu les comptes.
01:2922 buts avec le PSG, 1 avec l'équipe de France.
01:31Donc, 23 buts en 2025.
01:33Dans le Parisien, aujourd'hui, en France.
01:35Pedro Miguel Paoletta.
01:37Juge cette nouvelle dimension du joueur et bien, pour Pedro Miguel Paoletta,
01:41des bêlés buteurs.
01:42Non seulement ça va continuer, mais en plus, il va s'améliorer.
01:46Ouais, en termes de buts.
01:47Ousmane peut marquer encore plus.
01:49Il a la capacité pour ça.
01:50C'est un joueur en pleine confiance, qui peut faire la différence à chaque match
01:53grâce à sa technique et à sa vitesse.
01:55Il frappe très bien des deux pieds.
01:57Pour moi, il n'a pas fini sa progression et va encore améliorer sa finition.
02:02J'espère qu'il va finir meilleur buteur.
02:04Ce n'est pas le sujet du débat.
02:05On met le PSG au plus haut.
02:06Ousmane peut marquer encore plus.
02:08Est-ce que vous êtes d'accord ou pas d'accord avec Pedro Miguel Paoletta ?
02:11Deux chroniqueurs sont en opposition.
02:13Jingle.
02:16D'accord, Benjamin Corrèze, du Parisien, aujourd'hui, en France.
02:19Pas d'accord, Philippe Sanfourche, de RTL, aujourd'hui RTL,
02:231ère radio de France où on s'étonne.
02:24Enfin, je ne sais pas.
02:25En tout cas, grande voix d'RTL.
02:27On va s'en accommoder.
02:28Un silence gêné, quand même.
02:29On va s'en accommoder.
02:30D'accord, Benjamin.
02:31Le mec est déjà issu de Père Femme.
02:33Il va encore progresser.
02:34Il va encore marquer plus.
02:35Quelle est votre lecture ?
02:36Vous êtes d'accord avec Pedro Miguel.
02:37On y va, Benjamin.
02:38Déjà, j'aimerais bien que Pedro Miguel nous reparle.
02:40Il est plutôt…
02:41Ce n'est pas important d'être d'accord avec lui.
02:43Non, mais plus sérieusement, il y a des chiffres stratosphériques depuis le début de l'année.
02:48Il marque but sur but.
02:49Mais quand on parle à ses proches et aux gens qui collaborent avec lui,
02:52ses anciens partenaires, ses anciens entraîneurs,
02:54ils nous disent tous qu'il voit une marge de progression.
02:56Évidemment, aujourd'hui, il est plus près de la zone de vérité,
02:58souvent dans la surface de réparation, avec des buts de renard de surface.
03:00Mais on voit encore, sur certains matchs, quand il part de plus loin,
03:02il a encore ses difficultés sur le dernier geste,
03:05avec des prises d'appui qui ne sont pas encore tout à fait bien maîtrisées.
03:07Alors évidemment, je suis à Tillon.
03:08Je vais voir des petits détails.
03:09Mais c'est évidemment là, pour moi, que la marge de progression a lieu.
03:11Et peut-être même dans les matchs de référence en Ligue des Champions,
03:13on a l'habitude de voir qu'il surperforme.
03:15C'était la Minute pour convaincre de Benjamin Coise.
03:17Attention, mon Benji.
03:18Philippe ?
03:19Non.
03:20Non, je pense que Ousmane Dembélé,
03:22quand il était à 10 buts par saison, c'était une anomalie
03:25par rapport à ses qualités, à son talent, à ce qu'il peut faire.
03:28Mais Ousmane Dembélé, à 50 buts par saison, c'est aussi une anomalie.
03:31Je pense qu'il n'est pas dans la catégorie des joueurs qui sont nés pour ça,
03:36c'est-à-dire des tueurs, des égoïstes, des joueurs qui pensent avant tout à leur tronche.
03:41Lui, c'est un altruiste, c'est quelqu'un qui fait les différences,
03:44qui est capable de jouer sur le côté, de jouer au milieu, de jouer devant.
03:48Et finalement, il bénéficie du système Paris-Saint-Germain
03:51qui fonctionne parfaitement en ce moment, mais ce n'est pas un tueur égal.
03:54Merci beaucoup d'avoir terminé.
03:57Conclu juste après le buzzer, mais bon, vous étiez un peu plus ponctuel.
04:01Oui, il y avait quelque chose comme ça.
04:03Quelque chose de la philoutrie, mon philo.
04:06Président, Benjamin ou Philippe ?
04:09Benjamin, oui.
04:10Benjamin ?
04:11Merci, Président.
04:13Parce que c'était un funambule, il y a quelques mois encore,
04:17parce qu'il est aussi à droite pour dribbler pied droit, pied gauche,
04:21côté droit, côté gauche, ce qui est quand même très, très rare.
04:24Et puis, d'un seul coup, il est devenu une efficacité incroyable.
04:27Il prend du plaisir.
04:28Alors, c'est vrai que ce n'est pas un tueur, comme le disait Philippe.
04:30Ce n'est pas quelqu'un qui ne pense qu'on bute, mais sa qualité technique,
04:34son approche de plus en plus circonstanciée selon les matchs des 7 m 32
04:40font que je crois qu'il ne sait même pas lui-même où il va s'arrêter.
04:43Donc, je pense qu'il ne va pas arrêter de progresser.
04:46Il y a votre arbitrage qui fait débat.
04:48J'ai le petit guillemet qui bouillonne.
04:49Ça bouillonne chez les pieds.
04:50Non, mais je crois que…
04:52Vous n'avez pas bien lu ce qu'a dit Paul Etat.
04:54Parce qu'il dit qu'il va faire mieux.
04:56Mais alors, on l'a dit, 23 buts.
04:58Il a mis 23 buts depuis le début de l'année 2025.
05:01Donc, 23 buts en 3 mois.
05:04Ça, c'est le rythme de Messi 2011-2012.
05:0692 buts sur la saison.
05:08Donc, ça veut dire qu'en fait, là, vous êtes en train de nous dire
05:10que Dembélé, il peut faire mieux que Messi 2011-2012.
05:15Ou pareil, il peut aller sur des niveaux,
05:17Cristiano Ronaldo 2014, 2015, 2016.
05:20Non, non, j'étais pas dans une drague de trois, moi.
05:23Ce n'est pas ça.
05:24Ce que je voulais dire, par rapport aux saisons précédentes,
05:26il a tout expliqué.
05:27Ah, mais il a déjà fait mieux.
05:28Là, la question n'est pas de savoir s'il peut faire mieux par rapport aux questions.
05:30Hugo Eclonde, est-ce que je peux juste m'inviter dans vos échanges ?
05:32Bien sûr.
05:33Vous êtes chez vous et tout ça.
05:34Non, on est chez vous.
05:35C'est vrai que 2025, je me suis dit qu'il y a une année calendaire et tout ça.
05:38Ça m'a tout de suite fait.
05:39Il y a une référence comme ça de Messi.
05:41Messi, donc, en 2012, le gars marque 91 buts.
05:45Il marque 91 buts.
05:47Sur la saison.
05:48Non, non, non.
05:49C'est 20 de plus que le deuxième an.
05:51Année calendaire.
05:52Année calendaire.
05:53Laissez-moi vous raconter.
05:54Laissez-moi frimer un peu.
05:55Donc, 2012, il marque 91 buts.
05:57Il expose un record de Gerd Müller qui datait de 40 ans.
06:0072.
06:01OK.
06:02Et là, je me suis posé la question.
06:03On est au 28 mars 2012.
06:05Messi avait marqué, donc, il avait fait 20 matchs comme Dembélé.
06:08Il avait marqué 28 buts.
06:10Et là, notre Coco Ousmane, il est déjà à 23.
06:14Donc, là, il y a deux lectures.
06:16Soit le mec est devenu un serial buteur.
06:18La lecture de Paoletta.
06:19Soit le gars, il est en sur-régime.
06:21Et voilà.
06:22Messi, 91 buts.
06:23C'était un truc déjà irréel.
06:25Et le mec marquait déjà.
06:26Il n'a pas fait une saison à 10 buts.
06:28Il n'a pas refait.
06:29Il est saison à 70.
06:30Oui.
06:31Après, il a faibli.
06:32Il n'était que son début.
06:33Non, mais ça situe actuellement ce qu'est en train de réaliser, donc, Ousmane.
06:39Voilà.
06:40Par rapport à ça.
06:41Et là, Benjamin, Claude, vous me dites.
06:43Ouais.
06:44C'est bien.
06:45C'est bien.
06:46Mais on va pousser le curseur.
06:47Ça serait génial.
06:48Mais vous, quelle est votre religion sur ce débat-là ?
06:50Non, mais je pensais, en vous écoutant tous, à un joueur que Notre Majesté a bien connu
06:57qui est Emmanuel Adébayor.
06:58Oui.
06:59Adébayor, il n'était pas très buteur au début.
07:01C'était un joueur qui faisait uniforme.
07:02Il n'était pas très buteur.
07:03Et puis, il y a eu une année, Arsenal, quand il est amené à prendre des responsabilités,
07:07où il devient un serial buteur, ce qui n'était pas le cas.
07:09Il est resté quand même quelques années.
07:11Donc, je pense que, même si la fin de carrière a été plus pénible, je pense quand même
07:15qu'il y a un vrai cap.
07:16Ce n'est pas une pure circonstance, ce qui se passe dans la carrière de Dembélé.
07:20C'est un vrai tournant qui se confirme.
07:22Donc, je pense qu'il va rester.
07:24Et puis, le coup de génie quand même de Luis Henrique, pour moi, c'est ça, le coup
07:28de génie de l'année.
07:29C'est de l'avoir placé dans cette position axiale, là, de Fauneuf, où il se régale.
07:34Et plus il est proche du but, finalement, meilleur sont ses repères et plus il est
07:38efficace.
07:39Donc, ça, il n'y a pas de raison que, chacun, il faudrait être un peu idiot maintenant
07:42pour exploiter Dembélé sur la ligne comme il était avant, avec ses frappes, en repiquant
07:47dans l'axe, en frappant au poteau de corner dans les tribunes, etc.
07:50C'est ce qui s'est passé avec l'équipe de France.
07:53Mais l'enjeu principal pour Dembélé…
07:54C'est sa moins bonne mi-temps.
07:55C'est la première matche allée.
07:57Le but qui marque, Philippe, tu vois, il est dans cette nouvelle position où il est
08:01à la conclusion.
08:02Oui, mais alors, évidemment, c'est une photo, c'est un instant.
08:05Il y a eu une vingtaine d'occasions sur le match.
08:07Ils ont croqué aussi pas mal.
08:08Oui, mais lui, s'il a compris, lui, que c'était là, maintenant, sa zone privilégiée,
08:14sa zone préférentielle, il n'est pas idiot.
08:16Il va y aller de plus en plus, de lui-même.
08:18Il ne va pas attendre qu'on lui dise d'y aller.
08:19Il va y aller.
08:20Même s'il démarre le match sur un côté, il va aller chercher par là-bas.
08:23Le but qui marque au match retour, c'était exactement…
08:26Premièrement, c'est un but très difficile à mettre.
08:28Pour la reprendre comme ça, sur une foulée, de l'intérieur du pied, c'est vraiment pas facile.
08:32Et deuxièmement, c'est exactement le genre d'action qui se terminait trois ou quatre
08:36mètres au-dessus, ou à gauche, ou à droite, avant.
08:38Ah oui, mais qu'il ait progressé dans des proportions assez folles, c'est indéniable.
08:46Maintenant, le voir aller encore plus loin que cela, par rapport, encore une fois, à
08:50sa capacité intrinsèque, et surtout par rapport à sa façon de réfléchir, son plaisir
08:56dans le jeu…
08:57Sa volonté.
08:58Il a raison.
08:59Ça a évolué depuis le début de l'année.
09:01On n'a pas vu le même match-là avec l'équipe de France.
09:03Avec l'équipe de France, il a été bon.
09:05Quand il y a eu l'échange, l'équipe de France est arrêtée pour qu'il reste à droite.
09:09Ce n'est pas un mi-temps que la Croatie, au match retour, ne la trouve pas très bonne.
09:12Honnêtement.
09:13C'est un deuxième, même s'il était meilleur.
09:16Il n'aurait pas forcément plus de réussite.
09:19L'objectif pour Dembélé, qui est capital pour lui aujourd'hui, c'est de se maintenir
09:22dans ce statut de joueur, un peu comme Mohamed Salah, qui met 40 buts par saison.
09:27Et ça sera déjà formidable.
09:28Comme tu l'as dit, Philippe, mais au-delà de 40 buts.
09:31Les joueurs qui mettent 70-75 buts par saison.
09:34Comme il y avait Messi et Ronaldo.
09:35Il ne sera jamais là.
09:36Ce que je voulais dire, c'est qu'il prenait un plaisir fou à dribbler.
09:43Maintenant, il prend un plaisir fou à marquer.
09:45Bien sûr.
09:46Ça, c'est incontestable.
09:47Mais sans changer son côté, dont parlait Philippe, d'altruiste.
09:51Ce n'est pas un joueur qui joue pourtant la carotte.
09:54C'est ça qui est beau dans sa tronçon.
09:57Nous reparlons de Ousmane Dembélé.
10:00Grâce à l'initiative d'un joueur de l'équipe du soir, qui n'est pas là, pas visible.
10:05Il s'appelle Félix Hervé.
10:06Il a revu les deux derniers matchs de Dembélé avec l'équipe de France contre la Croatie.
10:13Il a sélectionné quelques occasions manquées.
10:17On le passe au tamis de Pedro Miguel Paoletta en disant qu'il allait progresser.
10:21Je parle sous votre contrôle, mon cher Claude Leroy.
10:24On va regarder deux actions et notamment la première au match allé à Zagreb, jeudi dernier.
10:29Quatre minutes.
10:31Mettez-les en plein pont.
10:32Parce que là, si on est en plein pont, je ne vois rien du tout.
10:34Dembélé, qui vient d'être servi par Mbappé.
10:38On a peut-être quelque chose sur cette dernière touche.
10:42La dernière touche où le ballon reste dans ses guibolles pour s'en armer.
10:49C'est terre mouillée.
10:50Est-ce que c'est dû à sa dernière touche avant sa frappe ?
10:53Est-ce que c'est améliorable, coach ?
10:56Un petit peu, parce qu'il se rapproche trop du ballon au moment de la frappe.
11:00Avec cette dernière touche, il n'a pas assez d'aisance pour pouvoir frapper.
11:06Ce n'est pas forcément un Dembélé qui ratait des occasions avant.
11:09C'est sur une action de jeu.
11:11Il y a eu une grosse évolution dans sa finition.
11:13Dembélé, pendant plusieurs saisons, notamment au Barça,
11:16à chaque fois qu'il arrivait face au but ou à l'approche des 18 mètres,
11:19il frappait en force des deux pieds.
11:20Il ne savait pas où tirer.
11:22Cette saison, on le voit placer le ballon à chaque fois.
11:25Il joue la zone.
11:26Il a mis un nombre incalculable de buts tranquille.
11:29Très relâché.
11:30C'est ça.
11:31C'est le coureur de 100 mètres.
11:33Il est comme footballeur.
11:36On lui répétait sans arrêt qu'il ratait plein d'occasions.
11:39J'entends les gens qui disent qu'ils ratent des buts.
11:41Non, on ne rate jamais des buts.
11:42On ne rate que des occasions de but.
11:47C'est comme le coureur de 100 mètres.
11:49À 9'95, 9'96, il se crispe.
11:53Il fait 10, 10 et tout.
11:55Musculairement, il est très crispé.
11:57Lui, on sentait que plus il se rapprochait du but,
12:00plus il était prêt d'avoir une occasion.
12:02Plus il se crispait.
12:03Moins on est relâché.
12:04Plus on va rater des occasions de but.
12:07C'était son problème.
12:08Or, maintenant,
12:09c'est le fait de marquer.
12:11On ne prête qu'au riche quand on est bien sûr.
12:13On marque, on marque, on marque.
12:14Il capitalise de la confiance.
12:16Maintenant, on sent qu'au moment où il a une occasion,
12:19il sent qu'il va marquer.
12:21Il sent que c'est terminé au fond.
12:22Ça a complètement changé.
12:23On reste sur le match allé.
12:24À Zagreb, jeudi dernier,
12:26à la 79ème minute,
12:27à la baguette, Kylian Mbappé
12:29pour Ousmane Dembélé.
12:31Cette action va se terminer par une frappe,
12:33on va dire pas cadrée.
12:34On la regarde parce que c'est quand même
12:36une action un peu symptomatique.
12:38Dembélé, là, il est un peu en un contre un.
12:40Est-ce que là encore,
12:42il peut améliorer les choses ou pas ?
12:44Où c'est joué, l'action est conclue,
12:46c'est pas cadré.
12:47Est-ce qu'il peut faire mieux ?
12:48Est-ce que dans son choix, dans son approche,
12:50dans sa finition,
12:51est-ce qu'il y a une critique à lui adresser ?
12:53Constructive, évidemment.
12:54Peut-être qu'il pense un petit peu trop,
12:56ce qu'il fait rarement d'ailleurs,
12:58à fermer son pied pour frapper le premier poteau
13:00pour faire ce que Kylian fait
13:02quelques fois de l'autre côté.
13:03Mais par contre, sa frappe,
13:05elle est pas mal, elle reste au sol.
13:07Alors qu'avant, on le voyait souvent frapper
13:09deux ou trois mètres à gauche du poteau,
13:11un mètre cinquante ou deux mètres au-dessus.
13:13Là, c'est plutôt pas mal joué.
13:15Ok.
13:16Ce qu'il y a, c'est que comme c'est un joueur
13:18extrêmement talentueux,
13:19à partir du moment où il a le déclic de la confiance,
13:21toute sa palette technique
13:23lui permet de pouvoir marquer beaucoup de buts.
13:26Mais vous m'enlèverez pas de l'esprit,
13:28on évoquait Kylian Mbappé.
13:30Il l'a expliqué d'ailleurs,
13:32c'était hyper intéressant.
13:34C'est des répétitions de gestes de gamme
13:36à l'entraînement, en match,
13:38à partir du plus jeune âge
13:40jusqu'à la fin de carrière.
13:41En fait, on se bonifie.
13:43Tous ces joueurs-là, les Lewandowski,
13:45c'est des mecs en fait,
13:47c'est des machines à marquer des buts.
13:49Je pense pas qu'Ousmane Dembélé,
13:51qui va approcher gentiment de la trentaine,
13:53est suffisamment emmagasiné
13:55dans son logiciel intérieur
13:57des situations de jeu
13:59où ça se joue au très haut niveau,
14:01au dixième deux secondes,
14:03le positionnement dans la surface, les défenseurs.
14:05Il n'a jamais été dans cette position-là
14:07tout au long de sa carrière.
14:09Et d'un seul coup, il va se...
14:11C'est un génie absolu.
14:13C'est un génie du jeu comme on l'a jamais vu.
14:15S'il est capable de mettre 50-60 buts tous les ans
14:17à partir de maintenant, du jour au lendemain,
14:19je pense pas qu'il...
14:21Il a 27 ans.
14:23C'est loin de la trentaine encore.
14:25C'est tellement longtemps qu'on en parle.
14:27Il a été blessé de nombreuses saisons.
14:29Il a très peu de matchs.
14:31Le premier passage au PSG,
14:33c'est déjà ça.
14:35Il n'est quasiment plus jamais blessé.
14:37Ça fait quasiment deux ans que ça dure.
14:39Les stades que sortait
14:41l'équipe d'Olivier,
14:43il est passé de 6 à 30 buts quand même.
14:45La meilleure saison, c'était 12 buts.
14:47C'était quelque chose de...
14:49Là, au Stade Rennais,
14:51c'était il y a très longtemps.
14:53C'était le tout début.
14:55Benjamin, je ne sais pas si vous avez une bonne nouvelle
14:57de reparler à Pedro Miguel Paoletta
14:59qui boude le Parisien.
15:01Franchement, Pedro, appelez-le.
15:03On t'enverra très bientôt.
15:05Merci beaucoup.
15:07Mes amis, on passe au Minute Info.
15:09Claire Bricogne est réquisitionnée.
15:11On m'attendait du tennis à Miami.
15:13Il n'y aura pas de demi-finale pour Arthur Fils.
15:15Défaite en 2-7-7 contre un Tchèque et un Cologne.
15:17Exactement.
15:19On s'était pourtant bien régalé hier
15:21avec cette victoire de Fils face à Zverev
15:23en huitième.
15:25Il a joué hier. Le Français l'a battu
15:27au tie-break dans le premier set.
15:29Il a ensuite sombré dans le second,
15:31mené 4-0 rapidement
15:33dans ce second set.
15:35Fils n'a jamais pu redresser la barre.
15:37Peut-être que la fatigue a joué
15:39puisque Jacob Mansik n'avait pas joué
15:41hier au contraire d'Arthur,
15:43le Français.
15:45Il n'a pas joué depuis deux jours.
15:47Vous avez raison de le répéter.
15:49Beaucoup de déceptions
15:51parce que battre Zverev
15:53comme il l'a fait hier,
15:55numéro 2 mondial, on pouvait espérer plus.
15:57Je le vois.
15:59C'est quoi votre état d'esprit ?
16:01C'est l'occasion manquée de rallier
16:03pour la première fois de sa carrière
16:05une demi-finale ?
16:07C'est encourageant.
16:09C'est plutôt encourageant
16:11et bien sûr, comme l'a dit Claire,
16:13c'est la fatigue.
16:15Thiafaut n'a pas oublié Zverev.
16:17On sent vraiment une vraie progression
16:19chez lui parce qu'à chaque fois qu'il joue
16:21un top 10, il arrive à prendre un set.
16:23C'est indéniable
16:25que lui va intégrer ce top 10
16:27bientôt. Il a le potentiel même
16:29pour le top 5, je pense.
16:31Il était cuit, je pense.
16:33Lundi dernier, Arthur Fils,
16:35dans le journal qui n'était pas présenté
16:37par Claire Brécon,
16:39c'est important de dire votre nom,
16:41Arthur Fils déclarait
16:43j'ai 17 mecs à aller chercher.
16:45Le français est 18e mondial.
16:47Il vise la place de numéro 1.
16:49Je dirais du calme.
16:51Parce qu'à force d'annoncer
16:53les objectifs, les mecs sont déçus.
16:55Les gens qui se lèvent le matin
16:57en ayant ça dans la tête,
16:59je pense que c'est bien.
17:01Depuis quelques années,
17:03il y a des exemples
17:05de tennisman français
17:07qui était un peu assis
17:09dans un fauteuil
17:11et qui se contentait de ce qu'il faisait.
17:13On n'en a pas mal en tête.
17:15Moi, qu'il y ait des garçons
17:17qui soient comme ça,
17:19je trouve ça très bien.
17:21Après, il a encore une belle marge
17:23de progression. Je n'ai pas vu
17:25son premier set, j'ai vu le second.
17:27Physiquement, il était...
17:29Mais il lâche vite aussi
17:31encore mentalement.
17:33Il dit d'ailleurs dans l'interview
17:35sur l'équipe.fr que c'est mental
17:37plus que physique.
17:39Il est rentré dans le match,
17:41il était pas bien du tout,
17:43il prend 3-4-0, il revient,
17:45à l'échange, il est un peu au-dessus.
17:47On sent qu'il est pas mal,
17:49il a plus de variété.
17:51Le premier, il perd le tie-break
17:53et derrière, il relâche le fil.
17:55C'est un phénomène, ce gars-là ?
17:57Il a 19 ans,
17:59il a tous les coups du tennis,
18:01il a une première
18:03de grande qualité,
18:05il a un super coup droit.
18:07Si je vous écoute, il est beaucoup
18:09plus talentueux que le français.
18:11Mais il est français ou pas ?
18:13Non, il est pas français.
18:15Il est rentré dans les 50,
18:17il vient de faire beaucoup
18:19de bons résultats.
18:21Alcaraz, quand il est débarqué,
18:23c'était un crack, il l'a prouvé.
18:25Il est très complet, fils.
18:27Très puissant.
18:29J'ai l'impression que vous me parlez
18:31de Pouille, le gars était très complet.
18:33Et puis le mec a craqué.
18:35Après, c'est le très haut niveau,
18:37il y a des caps à passer,
18:39à franchir.
18:41Là, il va être 15.
18:4315 mondiales.
18:45Faut toujours rapporter le tennis
18:47au foot.
18:49Citez-moi les 15 meilleurs joueurs
18:51de foot du monde.
18:53C'est déjà exceptionnel.
18:55On joue au tennis dans le monde entier.
18:57Il y a 1 200 000 licenciés
18:59rien qu'en France.
19:01Quand vous êtes 15e mondiale,
19:03c'est que vous avez un niveau...
19:05Vous voyez bien l'intérêt
19:07de la discussion.
19:09Après, ça se joue là.
19:11C'est la fameuse sortie
19:13de Federer.
19:15Quand tu es numéro 1,
19:17tu ne gagnes que 55 % des points.
19:19On ne sait pas, on l'espère.
19:21En tout cas, le potentiel...
19:23C'est plus intéressant, je trouve.
19:25On a des mecs plus intéressants
19:27qu'il y a quelques années.
19:29Un tennisman qui a un petit potentiel,
19:31c'est Djokovic.
19:33Il s'est qualifié pour la demi-finale
19:35contre Korda.
19:37Mais ça va mal, il n'est pas en forme.
19:39Visiblement, ça va mieux.
19:41Qu'est-ce qui s'est passé
19:43contre l'Américain Korda ?
19:45Ça passe pour Djoko qui file en demi-finale
19:47en 1h21 de jeu.
19:49Le match a été normalement prévu hier,
19:51reporté 1h aujourd'hui.
19:53Djoko, solide tout au long de cette rencontre,
19:55même s'il semblait un peu moins fringant
19:57dans cette seconde manche.
19:59Il retrouvera Grigori Dimitrov
20:01en demi-finale.
20:03Grigor Dimitrov, le Bulgare.
20:05Merci beaucoup.
20:07Le Barça prend 3 points d'avance sur le Real.
20:09On parle de Liga, on parle déjà de championnat.
20:11C'est un match en retard.
20:13Avec ce résultat entre Barcelona et Osasuna.
20:15La victoire du Barça, 3 à 0.
20:17On va voir les buts.
20:19La onzième par Ferran Torres
20:21sur un centre de Baldé.
20:23Tacle de Torres du pied droit.
20:25On le revoit ici.
20:27Ensuite, il y a eu un pénalty
20:29qui a dû être retiré
20:31parce qu'à la base,
20:33la VAR a décidé que Moncaiola
20:35était entré trop tôt dans la surface.
20:37Olmo qui va à nouveau le transformer
20:39pour sa deuxième tentative.
20:41Et là, on est à la 77ème.
20:43La contre-attaque qu'il faut suivre.
20:45C'est la décision de Fermin Lopez
20:47qui a trouvé la tête de Robert Lewandowski.
20:49J'ai essayé de mettre un accent
20:51qui n'était pas bon du tout.
20:53Le Barça confirme que c'est bien
20:55la meilleure attaque d'Europe.
20:57Ligue des Nations dames,
20:59joueur de liste aujourd'hui
21:01pour l'équipe de France féminine.
21:03Laurent Bonadei qui rappelle
21:05Kenza Daly et Delphine Cascarino
21:07qui font toutes les deux
21:09au Wave de San Diego,
21:11championnat des Etats-Unis.
21:13Samoura ne figure pas dans cette liste
21:15de 23 joueuses.
21:17Direction la Suisse pour le 4 avril
21:19et la Norvège le 8.
21:21Je ne sais pas si on l'a dit,
21:23mais c'est la Ligue des Nations.
21:25L'Euroleague de basket,
21:27une performance de Monaco.
21:29Victoire ce soir sur le parquet
21:31de l'Olympiakos qui est le leader
21:33de la saison régulière.
21:35Le très beau coup de la Roca Team
21:3780-77 pour la victoire.
21:39Et ça s'est joué en fin de match
21:41pour la Roca Team qui conforte
21:43sa quatrième place et peut même
21:45rêver d'une qualification en play-off.
21:47On est à deux journées de la fin
21:49de la phase régulière.
21:51Blossom a inscrit 18 points,
21:53Mamgete et Mike James ont tous les deux
21:55marqué 11 points également.
21:57Grosse perf du côté des Français
21:59pour ce club.
22:01Et j'ajoute que la victoire
22:03de Las Velles, qui sont dans les catacombes
22:05de l'Euroleague,
22:07ils n'ont rien à jouer,
22:09pour les Bleus, ça peut être compliqué.
22:11Le tableau sera relevé
22:13dans le groupe D
22:15dans lequel a atterri la France
22:17avec la Pologne
22:19qui d'ailleurs va accueillir
22:21les matchs de ce groupe.
22:23La Slovénie de Donččič,
22:25Israël, Belgique et Islande
22:27et puis en huitième surtout
22:29et c'est là que ça peut vraiment se compliquer.
22:31Les Bleus vont affronter ceux
22:33qui vont se sauver du groupe de la mort
22:35entre l'Espagne, la Grèce et l'Union Européenne.
22:37Je rappelle les dates,
22:39Mémé ce sera du 27 août au 14 septembre.
22:41Ce sera la première de Frédéric Fautou
22:43bien sûr en tant que sélectionneur
22:45et Wembi a dit aujourd'hui
22:47qu'il aimerait vraiment y participer,
22:49en tout cas il y compte.
22:51Handball, huitième de finale allée
22:53de la Ligue des Champions.
22:55Une victoire du Paris Saint-Germain
22:57à Handball, en Hongrie,
22:59face à Zged.
23:01Merci d'avoir pris la prononciation.
23:03Avec un succès, un but d'écart.
23:05C'est Léongrois.
23:0731 à 30 en effet,
23:09à l'extérieur pour la victoire
23:11du PSG.
23:13Le PSG qui menait déjà 14-13 à la mi-temps
23:15qui a ensuite été rejoint et dépassé
23:17par Léongrois et Paris qui a pris
23:19l'avantage à la 44e.
23:21Il y avait eu un arrêt d'abord de Palika
23:23et ensuite un magnifique but
23:25vous allez le voir de Prandzi
23:27derrière.
23:29Match retour en tout cas
23:31le 3 avril, il faudra noter cette date
23:33de Pierre de Coubert.
23:35Norme s'est inclinée en Pologne,
23:37toujours en huitième de finale allée
23:39contre Ploch, les Polonais.
23:41Le score, 28 à 25.
23:43Du cyclisme, le Tour de Catalogne,
23:45nouveau duel Roglic-Aiuso.
23:47On prend les mêmes heures qu'on lance non ?
23:49Exactement, sauf qu'on prend dans le sens inverse.
23:51Roglic a devancé Aiuso sur la ligne
23:53et de plus que le boyau d'hier
23:55qu'on avait vu au sommet du col du Montserrat
23:57pour la quatrième étape.
23:59Aiuso qui a placé une attaque à 2 km
24:01et Roglic dans son style habituel
24:03qui est revenu pour finalement le battre ici.
24:05Pleine puissance vraiment pour Roglic.
24:07On a aperçu aussi juste derrière
24:09la quatrième place encore
24:11de Lenny Martinez,
24:13encore le français.
24:15Qui du coup gagne une place au classement général.
24:17Et ce que je ne vous ai pas dit, c'est surtout que Roglic
24:19prend la tête du général à la place d'Aiuso.
24:21Donc demain on change de truc, Aiuso reprend le truc
24:23et Martinez termine quatrième.
24:25Merci beaucoup, on se retrouve demain.
24:27Le ski, le globe de slalom décroché par Christophe Orsen.
24:29Quatrième de la course
24:31remportée par son compatriote
24:33Timon Hogan.
24:35C'est la quatrième fois qu'il décroche le globe
24:37de la spécialité, donc on rappelle le slalom.
24:39La première c'était en 2016
24:41et ça se passait bien sûr à Sun Valley aux Etats-Unis.
24:43J'en profite aussi pour vous dire
24:45que Clément Noël qui était engagé
24:47aurait pu jouer le globe. Il fallait gagner plus d'eau de condition.
24:49Donc il n'a pas gagné Clément mais il a quand même terminé
24:51deuxième pour trois petits centièmes
24:53donc au pied de la victoire.
24:55Quatrième du classement général final.
24:57Je rappelle quand même qu'il a gagné
24:59quatre fois cette saison. Je crois que le 4, il y a un truc.
25:01Il faut qu'on le garde en tête.
25:03Demain sur la chaîne l'équipe, à part l'équipe du soir,
25:05qu'est-ce qu'il y a à découvrir ?
25:0711h50, les championnats du monde de snowcross.
25:09C'est un petit peu plus tôt que l'équipe du soir en effet.
25:11Avec Chloé Trespeuch
25:13notamment qui a accouché en janvier
25:15d'un petit malot et qui sera là notamment.
25:17On a notre envoyée spéciale, Jérémy Hannisman
25:19qui a profité de ses moments
25:21de bonheur et qui l'a interrogé bien sûr sur la compétition.
25:23Le pédiatre.
25:25J'ai toujours un œil sur lui.
25:27Il dit un peu aussi des choses
25:29différentes qu'il y a toujours
25:31dans le salon à la maison.
25:33J'aime bien le voir évoluer dans ce milieu-là aussi.
25:35En plus, il est hyper cool.
25:37Tu le poses, tu fais 20 minutes de récup,
25:39tu peux sourire d'un côté,
25:41tu le récupères en fin de sieste
25:43et la journée continue.
25:45C'est cool.
25:47J'ai l'impression que
25:49ça se concilie bien pour le moment
25:51et que ça sera le cas tout au long
25:53de ma carrière.
25:55C'est aussi rassurant parce que c'est pas mal
25:57de questions avant de le mettre en place.
25:59Là, on voit que les enfants s'adaptent
26:01bien et puis les grands aussi.
26:03On va faire une bonne team.
26:09Aux dernières nouvelles, le petit malot
26:11vient de se réveiller. Crise de diarrhée aiguë.
26:13On verra demain.
26:15Rendez-vous à 11h55 sur la chaîne d'Equipe pour en savoir plus.
26:17Merci. Bon courage à vous.
26:19Nasser Lodoc,
26:21le magazine d'investigation complémentaire d'enquête
26:23ce soir sur France Télé.
26:25Le président du Paris Saint-Germain, Nasser, a qualifié
26:27son omnipotence à la Ligue.
26:29Le conflit d'intérêts, l'armée numérique,
26:31harcèlement numérique, barbouzerie
26:33sur l'ancien majordome humilié.
26:35Un doc à charge alors que sportivement,
26:37le Paris Saint-Germain s'élit de plus en plus de monde
26:39cette saison. Quel impact aura
26:41ce documentaire dans cette saison ?
26:43Pour vous, ce doc plombe-t-il la belle saison
26:45du Paris Saint-Germain ?
26:47Je vais donner la parole à Hugo Guimet.
26:49Qu'est-ce que vous en pensez ?
26:51En ce qui concerne la saison du Paris Saint-Germain ?
26:53L'impact du document par rapport à la perception qu'on a.
26:55C'est l'esprit de la question.
26:57Je pense que ça n'a pas d'impact sur la saison du PSG,
26:59sur sa réussite sportive et sur l'engouement
27:01que génère cette équipe de Louis Sénéry.
27:03En revanche, ça a un gros impact
27:05sur l'image institutionnelle du club,
27:07sur l'image de Nasser lui-même
27:09et l'image du Qatar.
27:11On parle de soft power.
27:13Ils sont là pour ça, les Qataris.
27:15Ce n'est pas de la philanthropie.
27:17Ils ont pris le Paris Saint-Germain
27:19et beaucoup d'autres investissements
27:21en France, de l'immobilier, etc.
27:25Pour du soft power,
27:27pour améliorer l'image
27:29de leur pays à travers le monde.
27:33Des choses comme ça qui sont révélées,
27:37je trouve ça assez terrible pour l'image du Qatar,
27:39son fonctionnement,
27:41ce qui ressort de ce qu'on sait
27:43déjà depuis plusieurs semaines.
27:45Ce qui a été confirmé et détaillé
27:47dans le doc qu'on a pu voir,
27:51c'est qu'au-delà même
27:53de sa manière de travailler,
27:55Nasser El Khalifi,
27:59psychologiquement, il y a une absence
28:01d'empathie ou de bienveillance
28:03envers tous les gens avec qui il collabore,
28:05avec qui il est en concurrence
28:07ou avec qui il travaille,
28:09qui est assez inquiétante.
28:11On prend, on jette, on s'en sert.
28:13Il y a des gens qui ont été ses amis,
28:15qui ont été vraiment jetés
28:17et vincés de manière violente.
28:21Quand l'image est en jeu,
28:23l'affect n'est pas en jeu ?
28:25La perception est en jeu ?
28:27Là, l'image est très écornée.
28:29Moi, si je suis le Qatar,
28:31c'est l'ami intime de l'émir.
28:35Nasser est un employé du Qatar.
28:39Le Qatar, en voyant des trucs pareils,
28:41ils peuvent se poser la question
28:43de sortir Nasser et de mettre quelqu'un d'autre.
28:47L'une des grosses révélations du doc
28:49qu'on a vu ce soir,
28:51c'est que l'ami intime, ça vaut de là.
28:53Il y a un témoin
28:55qui dit face caméra,
28:59Nasser met à disposition
29:01son pied à terre parisien
29:03pour que l'émir s'envoie en l'air.
29:05Ça donne quand même une idée.
29:07Et nous, on a peut-être du mal
29:09en tant que...
29:15Pour répondre à votre question,
29:17je crois, malheureusement comme Hugo,
29:19que ça n'aura pas d'impact.
29:21Ce n'a pas d'impact sur ceux qui aiment le PSG
29:23aimeront le PSG et inversement.
29:29Je ne dis pas ça par cabotisme.
29:31J'aimerais qu'on ait sur le sport
29:33précisément un regard de citoyen.
29:35Qu'on n'oublie pas le citoyen qui est en nous
29:37quand on rentre dans un stade de foot à tous égards.
29:39Donc qu'on ne soit pas homophobe,
29:41qu'on soit pas raciste,
29:43qu'on ait un comportement de citoyen.
29:45Et souvent, on l'oublie.
29:47C'est des débats que j'ai avec beaucoup d'amis.
29:49J'ai un célébrateur français
29:51très engagé à gauche.
29:53Je lui dis, mais comment toi,
29:55avec tes valeurs et tes discours,
29:57tu peux mettre ton écharpe PSG
29:59au-dessus de ta tête pendant les matchs.
30:01Chacun a sa vie.
30:03Chacun place le sport où il le veut
30:05dans sa vie.
30:07Pourquoi il ne pourrait pas
30:09mettre son écharpe PSG ?
30:11Parce que ce club-là appartient à un État
30:13qui n'est pas n'importe quel État,
30:15qui est un État esclavagiste.
30:17Les fonctionnements de l'Assemblée de la Fille
30:19avec les gens qui l'entourent
30:21sont très imprégnés de cette culture-là.
30:23Le subordonné est un esclave.
30:25Ce n'est pas un concitoyen
30:27à qui on parle d'égal à égal.
30:29Ce n'est pas spécifique au Qatar.
30:31Ce n'est pas spécifique aux monarchies du Golfe.
30:33Non, pas aux monarchies du Golfe.
30:35Il y a plein de pays aussi en Afrique
30:37où nous, on a eu exactement
30:39le même comportement pendant
30:41des siècles et des siècles.
30:43Mais là, on ne parle pas des siècles et des siècles.
30:45On est en 2025 en France, à Paris.
30:47On n'est pas à Alger en 1800 ans.
30:49On peut refaire toute l'histoire du monde.
30:51On est bien d'accord.
30:53Mais moi, je n'ai pas été aussi
30:55désarçonné que ça par ce documentaire.
30:57On peut faire des documentaires
30:59sur n'importe quoi
31:01avec des gens qui ont été écartés partout,
31:03tout le temps,
31:05et qui, quelquefois, sont un petit peu revanchards,
31:07qui ne se montrent pas,
31:09même quand on sait certains qui y sont,
31:11qui ne disent pas dans tout le monde
31:13exactement ce qu'ils ont fait.
31:15Moi, c'est ce qui me gêne un peu.
31:17Les grands discours de Nasser El-Rafi
31:19qui dit à Texer
31:21qu'il est un cow-boy.
31:23Non, mais là, ça ne tient pas que sur des témoignages
31:25de gens qui ont été évincés.
31:27Tu parles de cette réunion.
31:29L'enregistrement,
31:31je t'invite à regarder,
31:33parce que ça a fuité les 25 minutes
31:35d'enregistrement qui sont disponibles.
31:37C'est hallucinant
31:39de voir la manière
31:41de s'adresser aux gens
31:43de Nasser, mais même sans raison.
31:45Et là où je me pose la question
31:47un peu sur la psychologie du personnage,
31:49c'est que tous les autres présidents
31:51sont obligés de jouer au psy
31:53avec lui à chaque fois qu'il a pris la parole
31:55Mais Nasser, on ne t'a pas attaqué.
31:57On n'a pas attaqué Bine.
31:59On dit juste que l'offre de Dazone
32:01n'est pas compatible avec celle de Bine.
32:03Alors, il faut qu'on en discute.
32:05Ils sont tous là à essayer de le ménager,
32:07à essayer de le calmer.
32:09Et lui ne fait que s'énerver.
32:11Ils sont soumis à son pouvoir
32:13et à son argent.
32:15C'est ça, la réalité in fine.
32:17Il y a Véronique Rabiot qui témoigne.
32:19Après le doc, c'est la maman d'Adrien.
32:21Un conflit avec le Paris Saint-Germain.
32:23On a commencé l'émission.
32:25Le doc n'était pas là.
32:27Moi, c'est un peu citoyen qui regarde la télé.
32:29Je ne l'ai pas vu en priorité avant.
32:31J'ai vu 50 minutes.
32:33On ne l'a pas vu avant.
32:35Il y a des petites phrases qui ont fuité.
32:37Je pense que je le connais bien.
32:39C'est Véronique Rabiot qui parle de Nasser Al Khalifi.
32:41Il peut être sympathique, abordable.
32:43Il peut être franchement désagréable.
32:45Il y a eu des tensions à partir de 2018.
32:47Cette fameuse non-prolongation.
32:49Quand Adrien a souhaité partir,
32:51il ne gère pas le nom.
32:53Je reviens un peu à l'échange entre Claude et Hugo.
32:55Il ne gère pas le nom.
32:57Il m'a dit que ce sera la guerre.
32:59C'est effectivement été la guerre.
33:01Vous faites l'âme au Philippe Sanfour.
33:03Non ?
33:05Après, on n'apprend pas grand-chose
33:07sur sa personnalité.
33:09Le fait qu'il ne gère pas le nom,
33:11évidemment, puisqu'il n'est que
33:13l'émanation de l'émir
33:15et de l'État qu'il représente.
33:17À partir du moment où
33:19le Qatar
33:21ne place pas le nom
33:23comme solution possible
33:25dans son schéma de négociation,
33:27lui, il agit de la même manière.
33:29Comme il a de multiples...
33:31En fait, il est contraint
33:33en permanence de devoir mettre la pression.
33:35C'est toujours une question d'argent
33:37avec le Qatar. J'ai l'impression
33:39qu'ils viennent,
33:41ils achètent et vous devenez
33:43un peu leur chose.
33:45C'est ce sentiment-là.
33:47Le Qatar ou les gens du Golfe ?
33:49Dans tous les domaines.
33:51Après, il ne faudrait pas non plus
33:53qu'on tombe de l'arbre comme ça.
33:55On l'a dit quand les images sont sorties.
33:57Il y a plein de
33:59grands patrons qui ont vu ça
34:01et qui vivent des conseils d'administration
34:03dans divers secteurs
34:05où il y a beaucoup d'argent et qui vous disent
34:07qu'ils ont connu des situations bien plus violentes
34:09et des grands patrons
34:11beaucoup plus tyranniques.
34:13Moi, ce qui m'a marqué
34:15dans ce doc, ce n'est pas la personnalité
34:17de Nasser Arifi.
34:19C'est celle d'un dirigeant
34:21qui a beaucoup de responsabilités
34:23et qui peut être cassant.
34:25Moi, ce qui m'a vraiment marqué,
34:27c'est le document
34:29qui est présenté
34:31sur l'armée numérique.
34:33Il y a eu
34:35des mails qui sont circulés,
34:37des écrits pour mettre
34:39en place ce système.
34:41Je pensais que ça pouvait être possible.
34:43Mais là, c'est une plaquette.
34:45C'est-à-dire qu'il y a
34:47toute la charte graphique.
34:49On a l'impression que c'est la présentation
34:51de l'effectif. Il y a toute la charte graphique du club
34:53et, point par point,
34:55sont détaillées les manières dont on va détruire
34:57la vie des gens sur les réseaux sociaux.
34:59Alors ça,
35:01c'est un document
35:03qui m'a vraiment marqué et que je ne pensais pas pouvoir
35:05exister. – Il y a monsieur Lapalue.
35:07Monsieur, j'imagine.
35:09À propos du doc, on parle du conflit d'intérêts
35:11PSG-Bien. Pourtant, on n'a jamais parlé
35:13du conflit d'intérêts quand Michel Denisot était patron
35:15et travaillait avec Canal, président du PSG,
35:17sous Canal, Canal diffuseur à l'époque.
35:19On est basculement donc
35:21fin des années 80, début des années 90
35:23jusqu'en 2000.
35:25– Que le conflit d'intérêts ne soit pas l'exclusivité
35:27de la Ligue actuelle de foot,
35:29ça c'est sûr.
35:31– Le conflit d'intérêts devient problématique
35:33quand il porte préjudice
35:35à la Ligue.
35:37– Michel Denisot, du temps où il dirigeait le Paris Saint-Germain,
35:39il n'était plus à Canal.
35:41Il était sorti de Canal pour aller diriger le Paris Saint-Germain
35:43qui, effectivement, était une filiale de Canal.
35:45– Ça c'est pas de mémoire.
35:47– Peut-être que j'ai dit une erreur.
35:49Il ne siégeait pas en conseil d'administration de la Ligue, je ne crois pas.
35:51– Mais là, il y a un préjudice grave.
35:53– J'y étais, mais le patron du PSG à ce moment-là,
35:55ce n'est pas Michel Denisot, c'est Pierre Lescure.
35:57– Pierre Lescure, patron de Canal.
35:59– Michel était président délégué et était patron de Canal.
36:01– Comment il le vivait, Canal, par rapport à ça, justement,
36:03cette double casquette ? Mal ? Un peu embarrassé ?
36:05– Il part à Canal et après au PSG.
36:07Et je pense que le club le moins bien vu de toute la Ligue à l'époque à Canal,
36:15c'était le PSG.
36:17Les relations entre Canal et le PSG étaient très compliquées.
36:23– Oui, il y avait le conflit, Charles Bietrin, Michel Denisot.
36:25– En jeu en soi.
36:27– Sur le conflit d'intérêts d'aujourd'hui, quand même,
36:29il y a un truc très intéressant dans La Réunion,
36:31c'est quand Benjamin Morel prend la parole au tout début…
36:33Ben Morel, voilà, comme l'appelle Nasser.
36:37Et il dit, on a l'offre de Dazone de 400 millions,
36:39et on a, pour le dernier match, l'offre de Bihine de 100 millions,
36:43et on a un autre broadcaster, il ne dit pas le nom,
36:45qui va peut-être arriver.
36:47Mais je dois vous prévenir, l'offre de Bihine n'est absolument pas compatible,
36:51et il cite une dizaine de points d'incompatibilité quand même,
36:53avec l'offre de Dazone, alors il faut qu'on réfléchisse.
36:55Et là, tout de suite, c'est ça qui énerve Nasser,
36:57qui remet sa casquette de président de Bihine.
36:59Et donc, ce qui est problématique par rapport à la situation passée avec Canal,
37:03c'est que là, le conflit d'intérêts, il est au détriment de la Ligue,
37:05parce que cette solution, elle a été choisie,
37:07on sait que le contrat, il a mis des mois à être signé,
37:09que l'argent, il a mis des mois à être versé,
37:11parce que justement, il y avait des points d'achoppement
37:13entre Dazone et Bihine,
37:15et Oul Gourian, qui a été la personne la plus sensée, je trouve,
37:19dans La Réunion, a dit,
37:21est-ce que ça ne serait pas bien qu'on donne tous les matchs à Dazone,
37:23on gagnera moins, mais ils pourront avoir un prix d'abonnement,
37:27on leur dit d'avoir un prix plus attractif,
37:29pour avoir plus d'abonnés,
37:31on est intéressé s'ils arrivent à avoir plus d'abonnés,
37:33et on a tous les matchs au même endroit, on pense aux consommateurs,
37:35il n'a absolument pas été écouté, il s'est fait souffler dans les bronches,
37:37comme Benjamin Morel d'ailleurs,
37:39qui a été tenu pour responsable par Nasser.
37:43Nasser a le qualifié, plus de 13 ans au club,
37:46en tant que président du Paris Saint-Germain,
37:48c'est le recordman en termes de longévité,
37:50il a battu Francis Borelli.
37:52On va faire le bilan de Nasser, il a le qualifié,
37:54et moi maintenant, j'aimerais qu'on parle,
37:56qu'on fasse un bilan, qu'est-ce qu'on met,
37:58sur ces 13 ans PSG, dans la colonne du positif à Nasser.
38:01Qu'est-ce qu'on met ?
38:03Peut-être pas facile les petits gars,
38:05mais qu'est-ce qu'on met ?
38:07Voilà, dans quelques minutes,
38:09on refait le bilan de Nasser, il le qualifie,
38:11avec du positif.
38:13Ah, il y a le mi-marceau qui nous donne un petit élément.
38:15A tout de suite.
38:27Le doc complémentaire d'enquête,
38:29à charge, sur Nasser, il le qualifie.
38:31Hier, 13 ans à la présidence,
38:33c'est celui qui a la plus longue longévité
38:35en termes de président du Paris Saint-Germain.
38:37Quand on fait un bilan sur les années de Nasser
38:39au Paris Saint-Germain,
38:41on fait un bilan objectif.
38:43Dans la colonne positive,
38:45vous avez fait un mime,
38:47le flouze et tout ça.
38:49Vous dites quoi ? Vous dites que finalement,
38:51c'est une entreprise industrielle incroyable,
38:53une marque incroyable, qui génère profit,
38:55que vous écrasez les mouches avec un maillet,
38:57ce n'est pas une réussite extraordinaire non plus.
38:59Ce sont des moyens tellement démesurés
39:01que la réussite sportive est relative.
39:03Je pensais que vous aviez branché sur le terme économique.
39:05Tu veux dire que tu aurais pu mettre n'importe quel
39:07de ses amis, les maires, ça aurait marché pareil.
39:09Avec le pognon qu'il y avait, oui.
39:11Je pense qu'il aurait été champion de France tout pareil.
39:13Sur la marque, c'est IG.
39:15Oui, le développement de la marque, c'est sûr.
39:17C'est à mettre à leur actif.
39:19Je refuse d'analyser le...
39:21C'est pour ça que le débat nous renvoie avant.
39:23Pour moi, le Paris Saint-Germain n'est pas un club de foot.
39:25Il y a une équipe de foot qui s'appelle le PSG,
39:27mais le club, ce n'est pas un club de foot.
39:29C'est un outil d'influence.
39:31Appelez-le, je ne sais pas, c'est un...
39:33Appelez-le comme vous voulez,
39:35mais ce n'est pas un club de foot.
39:37J'ai une image à vous montrer.
39:39Il y a à peu près un an, un peu plus d'un an,
39:41il y a le centre d'entraînement
39:43ronflant, rutilant, le campus à Poissy.
39:45Est-ce que ça marque
39:47quelque chose où finalement
39:49il y a du business, mais tout d'un coup
39:51il y a quelque chose comme un esprit club
39:53qui vient, ils ont enfin compris,
39:55enfin, ça faisait longtemps, c'est sorti de terre,
39:57je ne sais plus combien, ça a coûté 350 millions d'euros.
39:59Regardez, c'est flamboyant.
40:01Mais ça, est-ce que ça marque quelque chose
40:03d'une nouvelle ère où finalement il y a du business ?
40:05C'est lié à un club.
40:07Est-ce que cet outil-là
40:09permet de positionner en termes de club sportif ?
40:11Sportif !
40:13C'est une identité. Dans une autre vie, j'ai été...
40:15Au camp des loges ?
40:17Non, mais au Milan AC.
40:19La première fois que je suis arrivé
40:21à Milanello...
40:23Le Milan Lab, là ?
40:25Je me suis dit...
40:27Ça me paraissait incroyable
40:29alors que maintenant, ça paraît
40:31presque un peu désuet,
40:33mais d'avoir amené ça...
40:35Il faut quand même savoir
40:37qu'à l'époque où j'étais directeur sportif du PSG,
40:39la réserve
40:41s'entraînait sur un terrain stabilisé,
40:43les jeunes aussi,
40:45il y avait véritablement...
40:47On était très, très en retard
40:49au niveau des conditions d'entraînement.
40:51J'ai un autre exemple.
40:53C'est Nasser Al Khalifi, le joueur de la nomination de Louis Sénéryké.
40:55Qu'est-ce qu'il nous dit ?
40:57Louis Sénéryké, c'est un nouveau coach, un nouveau cycle,
40:59de nouvelles ambitions, une nouvelle version de jouer
41:01et un nouveau style de jeu offensif.
41:03On veut prendre du plaisir quand on regarde notre équipe
41:05pour les supporters, pour vous médias, c'est important.
41:07Je me disais...
41:09En fait, avec ce choix-là, Louis Sénéryké,
41:11qui devient payant depuis 2025,
41:13on sent qu'il y a quelque chose.
41:15Est-ce qu'il a appris de ses erreurs ?
41:17Est-ce que Nasser Al Khalifi a enfin mis...
41:19Je ne crois pas en l'instant.
41:21Pas du tout.
41:23Je pense qu'on est à un instant T
41:25de l'histoire du Paris Saint-Germain.
41:27Si Louis Sénéryké, pour une raison ou pour une autre,
41:29se banane
41:31cette saison
41:33et que la saison suivante démarre pas bien,
41:35qu'il puisse y avoir un conflit,
41:37ça peut repartir du jour au lendemain,
41:39c'est-à-dire qu'on dégage Louis Sénéryké
41:41et il peut y avoir
41:43une petite voix venue de Doha ou d'ailleurs
41:45qui dit
41:47« Vous voyez bien votre politique de jeunes,
41:49il faut reprendre des stars, des trucs. »
41:51Je pense que l'histoire du PSG,
41:53elle a été comme ça du début à la fin.
41:55Philippe, cette année,
41:57au moment où on n'était pas en bord...
41:59Philippe, cette année,
42:01au moment où, en Ligue des champions,
42:03c'était un petit peu tendu,
42:05il a été soutenu, Louis Sénéryké,
42:07par Nasser Al Khalifi, en coulisses ?
42:09Je ne sais pas, peut-être Benjamin...
42:11Là, pour le coup, en fait,
42:13quand tu n'as pas de joueur star,
42:15tu n'as pas viré ton entraîneur star,
42:17après, tu n'as plus rien du tout.
42:19C'est là où tout a changé,
42:21il n'y a plus personne qui appelle
42:23directement Nasser pour lui faire part.
42:25Leur grande force, l'image de marque,
42:27dont parlait Stéphane,
42:29le fait qu'ils aient une boutique au Japon,
42:31une boutique à New York, etc.
42:33C'est le business, je voulais vous lancer sur le sportif.
42:3513 ans après, c'est qu'aujourd'hui,
42:37c'est enfin un club de sport.
42:39Parce qu'ils ont bâti leur image de marque
42:41avant avec Neymar, Mbappé, Messi,
42:43mais surtout Beckham, etc.
42:45Il y a eu ce développement vraiment
42:47économique exponentiel
42:49et marque mondiale, avec des supporters partout.
42:51Valorisé à plus de 4 milliards, le PSG ?
42:53Aujourd'hui, là, il y a un projet sportif cohérent.
42:55C'est l'un des premiers
42:57depuis le premier recrutement
42:59de Leonardo,
43:01avec Thiago Silva, Thiago Mottet, etc.
43:03La valorisation du PSG,
43:05un détail,
43:07elle est faite par rapport à l'entrée
43:09d'un actionnaire minoritaire dans le club.
43:11Et l'actionnaire minoritaire appartient au Qatar.
43:13Donc la valorisation du PSG,
43:15elle est quand même...
43:17Qui mettra 4,5 milliards aujourd'hui
43:19pour acheter le PSG ?
43:21Ils l'ont acheté 100 millions
43:23en deux fois sur 100 millions.
43:25Même si ça change la moitié,
43:27on est passé de 100 millions à 2.
43:29A 2 milliards, bien sûr.
43:31C'est énorme.
43:33Un truc aussi dont on n'a pas parlé,
43:35c'est le Parc des Princes.
43:37Ils ont transformé un stade.
43:39C'est magnifique.
43:41Quand on voit aujourd'hui les recettes billetteries
43:43qui sont les deuxièmes en Europe
43:45alors que c'est un stade qui ne fait pas 50 000,
43:47c'est-à-dire qu'il y a un travail à ce niveau-là
43:49qui est colossal.
43:51Il est devenu populaire, ce club,
43:53chez les mômes, depuis trois mois.
43:55Peut-être qu'il y a six mois,
43:57on aurait eu un autre discours.
43:59Mais sur les trois derniers mois,
44:01c'est devenu un club qui plaît.
44:03Une rugby, justement,
44:05avec Romain Entama
44:07qui était face au lecteur
44:09et qui a répondu aux questions.
44:11Vous avez quelques citations.
44:13Être la plus grande génération du stade toulousain en Irlande,
44:15j'étais aussi attendue sur ma défense.
44:17Jouer à l'étranger me plairait bien, notamment.
44:19Ça va être assez croustillant
44:21de découvrir tout ça.
44:23Et puis la Une spéciale Lyon.
44:25On a vu aussi l'encart en haut
44:27sur la Une de l'équipe Lyon
44:29par rapport au match demain face à Strasbourg
44:31avec Lacazette qui pourrait être en partance en fin de saison.
44:33Il sert les dents.
44:35En tout cas, c'est technique.
44:37Le reporté de photos, bien fait.
44:39Lacazette, les doigts dans la prise aussi.
44:45C'est l'heure du jeu.
44:47Les Jokers sont la propriété de Benjamin Kourez.
44:51C'est l'anniversaire de Manuel Neuer.
44:53Je sais qui nous regarde, Manuel.
44:5539 ans. Je ne parle pas allemand.
44:57J'allais me lancer dans un truc complètement stupide.
44:59C'est pour l'anniversaire.
45:01Très bien.
45:03J'ai fait allemand.
45:05Les gardiens champions du monde.
45:07C'est le thème du soir.
45:11J'ai joué en Ligue 1 pour 4 points.
45:13Les gardiens champions du monde.
45:15Buffon.
45:17Cette expérience a duré un an.
45:19Avant Neuer, j'étais la référence au poste.
45:21J'ai débuté et terminé ma carrière à Parme.
45:23Buffon, 2006.
45:254 points pour le général.
45:27Autre gardien champion du monde.
45:29J'ai aussi gagné l'Euro.
45:31Le gars a fait le mondial.
45:33Il a aussi gagné l'Euro.
45:35Casillas.
45:37C'est une très mauvaise réponse d'être consigné.
45:39On regarde les indices.
45:41J'ai aussi gagné la C1.
45:43J'ai gagné le championnat de France.
45:45J'ai joué à Toulouse.
45:47Champion du monde en 98.
45:49Autre gardien champion du monde.
45:51Je n'ai reçu qu'un seul carton jaune
45:53durant toute ma carrière.
45:55Verplay.
46:01Mon club.
46:03Le Bayern.
46:05Un seul carton jaune.
46:07Le club. Le Bayern.
46:09Oliver Kahn.
46:11Il n'a jamais été champion de Neuer.
46:13Neuer non plus.
46:15Mon surnom.
46:17Le chat.
46:19Zepp Mayer.
46:21C'est 3 points.
46:23C'est la dernière indice.
46:25Il a battu le beau Johan.
46:27C'est 3 points pour le président Leroy.
46:29Ma dernière déclaration.
46:31On va m'insulter.
46:33C'est normal.
46:35Martinez.
46:37Les injures auront lieu le 9 avril prochain.
46:39Le lieu de Parc des Princes.
46:41Abile le général.
46:43Champion du monde 2022.
46:45Stéphane.
46:47C'est RTT.
46:49Dans ce quiz.
46:51J'ai un truc en plus.
46:53Peut-être que vous avez deviné.
46:55Mais il y a le deuxième indice
46:57qui va vous permettre de résoudre
46:59cette équation.
47:01Dans ce quiz, j'ai un truc en plus.
47:03Pas de fulgurance.
47:05Je suis le seul gardien
47:07à être double champion du monde.
47:09Le mec a gagné deux fois la coupe du monde.
47:11Gilmar.
47:13Mes titres 58-62.
47:15Gilmar.
47:17Attention.
47:19Mon nom.
47:21Mon nom.
47:23Mon nom revient souvent
47:25au détour d'une célèbre phrase.
47:27Mon nom est souvent évoqué
47:29au détour d'une phrase célèbre.
47:33Banks.
47:35La citation a élu en 1970
47:37une phrase prononcée après le match Brésil-Angleterre.
47:39L'auteur de cette déclaration est un roi.
47:41Claude Leroy.
47:43Le roi Pelé.
47:45J'ai marqué un but.
47:471966.
47:49Champion du monde.
47:51Le vrai.
47:55J'ai été sélectionneur de mon pays.
47:59Le gars, gardien, champion du monde,
48:01sélectionneur de son pays.
48:03J'ai une dent contre l'équipe de France.
48:05À quelque somme près, j'ai gagné aussi l'euro.
48:07Mais Wilter et Trezeguet sont passés par là.
48:09Dinozoff, 1982.
48:11Le général reprend les commandes.
48:14J'ai quitté l'Europe en 2024.
48:16Casillas.
48:22À mon palmarès de coupe nationale.
48:24Une coupe de France, une coupe des States.
48:26Je compte 145 sélections.
48:28Hugo Loris, 2018.
48:30Il rentre en jeu.
48:32Nous sommes à 3 virages de la fin.
48:34Je ne sais pas si on a le temps de terminer.
48:38Mon surnom m'a sanctifié.
48:43Casillas.
48:45On le prononçait quand je faisais des miracles.
48:47J'ai offert à mon pays son premier titre mondial.
48:53Je suis sud-américain.
49:07Il veut dire l'Argentine.
49:09Oui, Pompidou.
49:11Ce n'est pas Pompidou.
49:13C'est Pompidou.
49:19Le match d'ouverture, ce n'est pas là.
49:21Vous confondez avec la coupe...
49:23Coupe du Monde.
49:251990.
49:27J'ai évolué une seule saison en Europe
49:29à l'Atletico de Madrid.
49:33Fiol.
49:35J'ai joué avec Maradona.
49:37Mais j'ai gagné avec Mario Kempes.
49:39On s'arrête là-dessus.
49:45Le général est heureux.
49:47Il est fier.
49:53Vous n'aimez pas les gardiens.
49:55Comment il s'appelle le gardien de l'Argentine ?
49:57Pompidou.
49:59Non, ce n'est pas Pompidou.
50:01Celui de 1986, ce n'est pas Pompidou.
50:03Je l'avais, j'ai effacé mes notes.
50:05Je suis désolé.
50:07On vous embrasse.
50:09A demain.

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