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00:00Au lendemain de l'annonce d'une trêve en mer noire, Volodymyr Zelensky est à Paris. Le président ukrainien a été reçu
00:05peu après 18 heures tout à l'heure par Emmanuel Macron. Au programme un entretien puis un dîner de travail. Cette rencontre doit permettre de préparer
00:12un nouveau sommet à l'Elysée en présence des dirigeants de 31 pays. Bonsoir Arthur Delaborde.
00:17Bonsoir Pierre, bonsoir à tous.
00:19Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron veulent des annonces concrètes.
00:21Effectivement, Emmanuel Macron le reconnaît. L'idée de déployer des troupes européennes pour garantir un éventuel cessez-le-feu
00:28suscite des réticences chez les alliés. Mais à ses yeux, pas besoin d'unanimité pour avancer.
00:33Il annonce que les chefs d'état-major français et britanniques vont se rendre prochainement en Ukraine
00:38pour déterminer les sites stratégiques qui pourraient être protégés par cette force dite de réassurance.
00:43Ce sont ces échanges entre militaires qui définiront les lieux, le nombre de forces pour que ce soit crédible,
00:49et les capacités. Et donc rien n'est exclu à date et nous regardons le maritime, l'aérien et le terrestre.
00:55Principal obstacle à ce scénario, Vladimir Poutine y est opposé. Malgré tout, Emmanuel Macron veut y croire.
01:02L'idée que nous nous faisons du droit international,
01:04et que ce n'est pas la Russie qui va choisir ce qui se passe sur le territoire ukrainien.
01:07Et donc il y aura bien une force de réassurance.
01:09Le président français espère que plusieurs pays européens y participeront.
01:13Et lorsqu'on lui précise qu'à ce stade les États-Unis ne soutiennent pas l'initiative, il répond
01:18Il faut espérer le meilleur mais se préparer au pire.
01:20Sous-entendu, il faut se préparer à faire sans le soutien américain.
01:24Merci Arthur de Laborde du service politique d'Europe 1.