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00:00Alors on entend des réactions un petit peu constrastées dans ce reportage à Strasbourg, chez vous d'ailleurs, Jacques Fernick, bonjour.
00:06Bonjour. D'abord votre réaction sur cette possible abrogation sur le choix de la commission.
00:13Votre sujet évoquait un premier pas vers la fin des ADFE,
00:17moi je suis convaincu que c'est un faux pas.
00:20Un faux pas malencontreux, donc en commission spéciale il y a ces 26 députés, ils étaient 26, qui ont voté
00:27pour le principe de suppression des ADFE.
00:30Si ça allait au bout, il faut bien mesurer ce que ça signifierait, ça signifierait que d'un coup,
00:34la base légale des arrêtés qui ont été pris à Paris, à Lyon, à Strasbourg,
00:39mais aussi à Marseille, à Montpellier, à Rouen, en tout une trentaine d'agglomérations de plus de 150 000 habitants, tout ça, ça tomberait.
00:46C'est-à-dire qu'en gros, d'un simple amendement à ce projet de loi un peu fourre-tout qu'on dit de simplification,
00:53un peu un emporte-pièce, on liquide d'un coup les ADFE, et puis d'ailleurs, d'un autre coup, ils ont supprimé aussi
01:01l'agence de financement des infrastructures de transport, de transport durable, c'est pas des façons de travailler. Les ADFE, c'est vraiment
01:09répondre au problème de la qualité de l'air. On a 40 000 morts chaque année directement causés par la mauvaise qualité de l'air qui est
01:17largement provoquée par nos gaz d'échappement.
01:20Le droit à respirer un air qui ne nuise pas à sa santé, ça doit être assuré, et surtout pour les ménages populaires qui, eux,
01:29sont le long des grands axes de circulation
01:32urbain.
01:33C'est là que sont leur cité, leur quartier, il faut y répondre.