• il y a 3 jours
Chasse, précarité étudiante, réchauffement climatique… Brut a posé vos questions au candidat de l’élection 2022, Jean Lassalle. Voici ses réponses.

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00:00Monsieur Lassalle, alors je vais vous mettre la question.
00:03Bonjour Monsieur Lassalle, ma question c'est, que comptez-vous faire concernant les féminicides en France ?
00:08Quelles mesures comptez-vous prendre pour que ce genre d'événement ne se reproduise plus ?
00:13Ah, vous savez, si j'avais la solution, je serais très heureux de vous la donner.
00:21D'abord, je dois avouer que je n'avais jamais mesuré qu'il y en eut autant.
00:32J'ai passé une grande période de ma vie en ignorant que, je savais qu'il y en avait bien sûr,
00:40mais maintenant, ça a pris des proportions.
00:44Et donc vous, dans votre programme, vous n'avez pas...
00:46Attendez, je vais le finir.
00:48Il y a les féminicides, mais il y a aussi les homicides, naturellement.
00:54C'est incroyable comment dans la rue, tout d'un coup, sans que rien ne le laisse présager,
01:00il y a une altercation entre deux hommes et il y en a un qui est poignardé.
01:05Ce sont des contextes qui sont différents.
01:07La question est surtout basée sur, quelles sont vos propositions ?
01:10– Sans dillons sur l'état de, comment je dirais, de notre santé morale,
01:21de notre capacité à nous assumer dans notre humanité.
01:25Et donc, qu'est-ce que je ferais ?
01:28Eh bien, je crois qu'il y a d'abord un énorme travail de formation à faire
01:34et puis, dans un premier temps, je pense qu'il faut être d'une fermeté absolue
01:40parce que malgré tout, l'exemple dissuade.
01:44– Mais est-ce que pour vous, un féminicide, pardon, c'est un homicide comme un autre ?
01:49– Mais vous savez, c'est difficile cette question.
01:54Vous connaissez comme moi, depuis la nuit des temps,
01:58les relations difficiles qu'il a pu y avoir, parfois.
02:06Et sinon, qu'est-ce qu'on aurait fait avec la littérature ?
02:11C'est tellement basé sur la question.
02:13Et la philosophie ?
02:14Non, moi je pense que pour être très simple, féminicide,
02:19il faut mener une enquête, comme toujours, mais plus rapidement.
02:23C'est pour ça que je veux donner plus de moyens à la justice
02:26et punir, impitoyablement, s'il est établi que…
02:33– Mais est-ce que vous faites bien la distinction entre les deux ?
02:35Parce que c'est vrai qu'au début, la question était basée sur les féminicides
02:41et vous parlez sur ce qui se passe dans la rue.
02:43On est quand même sur des contextes qui sont bien différents.
02:46– Oui, mais dans tous les cas, c'est la mort.
02:48– Mais au-delà des féminicides, il y a aussi la question des violences conjugales.
02:51– Mais c'est lié.
02:52Mais je pense que, hélas, le Covid a été un révélateur de plus
02:59de l'extrême contexte de violences qui existe aujourd'hui dans l'humanité.
03:06Mais l'humanité est tragique.
03:07– Le nombre de féminicides était déjà très conséquent avant le Covid.
03:11Les violences conjugales étaient déjà présentes.
03:12– Mais peut-être que moi, peut-être que d'autres, si,
03:17peut-être que les médias n'ont parlé davantage à cette occasion.
03:20Peut-être aussi qu'il y avait des gens qui se taisaient avant
03:24et qui ne se sont plus tués après.
03:25Peut-être que les langues se sont périmées.
03:27– La réalité des collectifs féministes était déjà de dire qu'avant le Covid en 2020,
03:32les violences sexistes, sexuelles, les violences conjugales et les féminicides
03:35étaient déjà avec des chiffres qui dépassaient les 150 féminicides par an
03:40sur les dernières années, avant 2020.
03:43– Eh bien, en tout cas, ils n'avaient pas fait grand-chose pour y remédier.
03:46– Pour vous, ça a été une cause absente du quinquennat ?
03:48– C'est surtout une cause absente de cette campagne électorale
03:51qui aurait été un très beau sujet.
03:53On n'a rien dit dans cette campagne qui n'a servi à rien.
03:56Voilà un sujet qu'il ne faudrait pas aborder à 10 jours de l'échéance.
04:01Il a fallu l'aborder depuis le début.
04:02– Mais vous, vous dites-moi concrètement…
04:04– Mais je dis quoi ? À quoi ?
04:05– Sur ce sujet.
04:07– Je vous dis qu'il faut faire en préventif tout ce qu'il est possible de faire en préventif.
04:12Ce qu'il faut, c'est éviter qu'il y ait 150 femmes ou peut-être 200 ou je ne sais combien
04:17qui meurent sous les coups de leurs conjoints.
04:20C'est absolument impossible et inacceptable.
04:23– Dans les commentaires sur les réseaux sociaux, il y a aussi,
04:26quand il y a eu le hashtag « balance ton porc » en octobre 2017,
04:28à l'époque, votre nom avait été cité, notamment par Julia Castanier
04:32qui est aujourd'hui directrice-com' du PCF,
04:34qui vous avait reproché des faits en 2010 de main en fesse.
04:37Je cite une journaliste, Mieko Yama, qui, lors d'un dépassement au Japon,
04:42affirmait que vous aviez tenté de l'embrasser.
04:43C'est une question qui est extrêmement simple, c'est de vous dire,
04:45est-ce que vous, votre propre comportement a toujours été respectueux,
04:48convenable envers les femmes ?
04:50– Écoutez, très sincèrement, je ne me souviens pas des faits
04:54qui m'ont été reprochés, vraiment pas.
04:58Et surtout en ce qui me concerne, ce n'est pas du tout,
05:04je crois avoir suffisamment d'âge maintenant pour le dire,
05:08le type de relation que j'ai eue avec les femmes.
05:10– Et comment vous expliquez qu'il y ait eu ces accusations ?
05:13– Vous savez, quand vous vous gênez, là, si jamais, vous allez voir,
05:17si jamais je montais un petit peu dans les sondages,
05:19ce qui n'est pas exclu du tout.
05:21– Vous, vous remettez en cause ces accusations, la parole de ces femmes ?
05:25– Je les remets en cause pour ce qu'elles veulent,
05:29mais moi je n'ai jamais fait ça.
05:31– Bonjour Jean Hassal, j'aimerais savoir quelle est votre position
05:34sur la cause animale, notamment sur la chasse et l'élevage intensif ?
05:38– Alors, deux choses, merci d'abord beaucoup,
05:42je suis tout à fait favorable à la chasse,
05:46mais je dirais les chasses traditionnelles.
05:50Mais il y avait une autre question.
05:51– La question sur l'élevage intensif.
05:53– Ah oui, alors ça non, pas du tout,
05:55l'élevage intensif, on a, vous voulez dire pour la chasse,
05:59pour après, pour mettre des faisans et des sangliers,
06:03et pour les tirer à vue, c'est ça qu'ils voulaient dire.
06:06– L'élevage intensif, non, c'est justement par exemple
06:08des vidéos qu'on a pu voir de l'association L214,
06:10on voit des élevages où on a 15-20 poules dans une cage de 1m²,
06:16c'est la question du bien-être animal.
06:19– L'élevage intensif, on essaye d'y mettre un terme progressivement,
06:26ce n'est pas si simple que ça,
06:27surtout que nous allons rentrer dans une période qui n'est pas simple,
06:30nous importons déjà 40% de viande,
06:33alors que nous étions largement exportateurs il y a peu de temps déjà,
06:36vous allez voir, si vous n'avez plus votre biftec dans l'assiette
06:40peut-être que vous êtes végétarien,
06:42vous aurez à ce moment-là à payer les 60% de fruits et légumes
06:47que nous importons, donc il faut continuer à pouvoir produire.
06:52Par contre, moi je suis un défenseur absolu des propriétés familiales,
06:57qui a été le meilleur modèle de loin,
06:59et je mettrai de l'argent, notamment dans les 3 milliards
07:04que je veux consacrer tous les ans à la relance des territoires de campagne,
07:10des territoires ruraux, à ceux qui pratiquent,
07:14qui font l'effort de cette exigence.
07:17Quant à la L, je ne sais combien vous appelez,
07:19je trouve cette association abjecte, et les moyens qu'elle utilise, terribles.
07:26– Pourquoi vous la trouvez abjecte quelque part ?
07:27C'est aussi des lanceurs d'alerte qui vous permettent de montrer des réalités ?
07:30– Oui, mais leur manière de faire, je me souviens de deux copains de mes fils,
07:38qui ont failli se donner la mort suite à une de leurs interventions à Montléon,
07:44et j'ai eu Mme Thouy en face pour en parler,
07:47peut-être même un peu convenu à la fin,
07:50on n'introduit pas comme ça des caméras, on n'est pas dans ce monde-là.
07:54Les paysans sont déjà assez harcelés, il y en a 150 000 qui vont partir,
08:00il y en a 2% qui vont les prendre à la suite, vous verrez après ce qu'il y aura.
08:04– Ça permet quand même de sensibiliser la population à des atrocités
08:08qu'on peut voir dans certains élevages, c'est une réalité, ça n'a pas été inventé.
08:11– On peut… – Ce qu'on appelle les lanceurs d'alerte.
08:13– On peut avancer, je suis moi-même lanceur d'alerte,
08:16puisque j'ai lancé l'alerte dans cette campagne électorale
08:20en disant qu'elle était nulle à chier, qu'elle ne servait à rien,
08:24et que je n'avais aucune place, et que j'étais un candidat de merde.
08:28Donc si moi je ne suis pas lanceur d'alerte, je vends de qui c'est.
08:31Mais je n'ai pas mis la vie de qui que ce soit en péril,
08:34comme le fait la hale sinistrement de Saint-Quentin.
08:38– C'est la question justement aussi de la vie des animaux, du bien-être animal,
08:41c'est ce qui a été montré par ces vidéos, je veux dire,
08:43elles n'ont pas été inventées, ces atrocités, ça n'a pas été mis en scène,
08:47c'est des réalités.
08:48– Oui mais on peut le faire autrement que par un tel niveau de violence,
08:51je vous assure. – Mais quelle violence ?
08:53Ces caméras qui sont posées, ils montrent des réalités,
08:55mais elles sont rentrées, ce qui montre déjà une belle confiance,
09:02et vous comparez tous les aléatoires, excusez-moi pour le lapsus.
09:09– Sans fin de généralité évidemment.
09:10– Oui mais c'est comme ça, j'aborde les pratiques de la hale de Saint-Quentin.
09:17Je déteste cette manière de procéder qui est complètement inhumaine.
09:23Alors, user, voilà il y a un chiffre, je ne peux pas.
09:28Comment comptez-vous lutter contre la précarité étudiante ?
09:31Ah ça c'est un très grand sujet aussi.
09:35Là nous sommes en train de parler de jeunes qui,
09:39parce que nous avons perdu notre modèle démocratique
09:43depuis une vingtaine, une trentaine d'années par grande lâcheté,
09:48et que nous sommes rentrés dans un système de dictature molle,
09:55mais extrêmement… – C'est-à-dire dictature molle ?
09:57Pour vous la France c'est une dictature aujourd'hui ?
09:59– Oui c'est une dictature bien sûr.
10:01– Pourquoi ?
10:02– Parce qu'il a fallu que j'attende les trois dernières semaines
10:06alors que je suis candidat à la présidentielle,
10:08et qu'il n'ait fait aucune ségrégation a priori entre les candidats.
10:14On n'a rien dit pendant la campagne,
10:17qu'on ne traite pratiquement de rien,
10:21que le capital s'est emparé de tous les organes d'information
10:26et des instituts de sondage,
10:28et qu'on est capable de préparer la finale idéale six mois à l'avance,
10:32ce que les Français vont faire ou pas faire,
10:34parce que d'ailleurs il y en a beaucoup qui n'ont pas voté,
10:36mais je voudrais revenir ici.
10:38– Sur la question du monde, la précarité étudiante.
10:41– C'est pour ça qu'il ne faut pas m'égarer,
10:42il faut rester bien cadré, parce que ce sont des sujets très importants.
10:46– Justement, vous employez le terme de dictature moche,
10:47ça me paraissait quand même évident de vous faire agir dessus.
10:50– Ce n'est pas impossible que vous ayez compris ce que je voulais dire.
10:54– Vous avez éteint votre propos, c'est très bien,
10:56mais sur la précarité étudiante, qu'est-ce que vous proposez ?
10:58– Alors, je veux un RSA beaucoup plus large,
11:02et je ne veux pas, contrairement à celui qui nous sert encore
11:08de Président de la République,
11:11y mettre des clauses de travail.
11:13Bien sûr qu'il faut répondre par un travail à un revenu,
11:20surtout lorsqu'il est versé par le contribuable.
11:23Mais nous n'en sommes pas là.
11:24Nous avons déjà un RSA pour jeunes, mais il faut aller beaucoup plus loin,
11:29parce qu'il ne couvre qu'une infime minorité des jeunes.
11:32Or, comme vous l'avez dit, la détresse est immense,
11:35et elle est accentuée par le fait que nous sortons de deux ans de solitude
11:39pour les jeunes, ou de refermement sur soi,
11:44dont nous n'avons pas encore mesuré toutes les conséquences.
11:47Donc moi, j'élargis le nombre de bénéficiaires, 800 euros,
11:53et je donne la possibilité de réaliser un emprunt de 20 000 euros,
11:57garanti par l'État.
11:59– Est-ce que quand on est étudiant, c'est normal de devoir parfois aussi
12:03travailler à côté de ses études ?
12:05– Il y en a beaucoup qui le font et qui parviennent à le faire.
12:10Il y en a d'autres qui n'y arrivent pas, qui souffrent dans leurs études.
12:15Et vous avez des situations très différentes aujourd'hui
12:19sur la situation des parents, de la famille.
12:24La famille a beaucoup souffert au cours de ces 20, autant de dernières années.
12:29Et ce fait n'est peut-être pas étranger à ce que nous venons d'évoquer
12:33tragiquement il y a quelques instants.
12:35La famille a été mise à très dure épreuve par cette dictature molle
12:40dont j'ai parlé, parce que c'est une dictature qui, vous voyez,
12:44ne vous détruit pas d'une rafale de vitraillettes
12:49ou de tanks qui sont sur les rues, etc.
12:51Mais elle vous insère dans une anxiété, dans une peur,
12:56dans un enfermement sur vous qui est très chiant.
13:01Et c'est contre cela qu'il faut bien entendu lutter, pour se libérer.
13:04– Vous employez quand même énormément ce terme de dictature.
13:08On peut imaginer que certains pays, certains citoyens qui vivent dans certains pays,
13:12qui vivent dans des dictatures, peuvent se dire
13:16qu'on emploie le terme dictature en France, c'est quand même un peu fort.
13:19– Ils peuvent se le dire, mais parce qu'ils n'ont pas étudié la question.
13:24Ceci dit, quand vous n'avez jamais connu la liberté et la démocratie,
13:28ce que nous avons quand même connu pendant une bonne cinquantaine d'années,
13:32nous avons eu un modèle même, c'était un modèle démocratique à l'égal d'Athènes,
13:39et que vous vous retrouvez dans la situation dans laquelle nous nous trouvons.
13:42Si vous ne l'avez jamais connu, bon, pas de problème.
13:45Mais si vous l'avez connu et que vous resombrez à nouveau
13:51dans la dictature dans laquelle nous nous trouvons,
13:53vous vous dites que ça ne peut pas durer.
13:55– Est-ce que dictature, justement, ce n'est pas un terme…
13:57voilà, on a une campagne qui n'est pas évidente,
13:59et ce n'est pas des termes un peu excessifs qui éloignent peut-être un peu le débat
14:03sur les priorités qui sont celles des Français, sur le pouvoir d'achat notamment ?
14:09– Mais d'où vient le problème du pouvoir d'achat ?
14:12Quand vous voyez les profits immenses qui sont réalisés par certaines sociétés,
14:16j'étais l'invité de BFM TV ce matin,
14:20son patron a une société au Luxembourg, elle est affiliée à New Jersey,
14:33qu'est-ce qu'elle paye en France ?
14:35Ses bénéfices sont considérables.
14:37La presse est conduite par 4 ou 5 bonhommes, ni elle pour le monde,
14:43je pourrais toujours les citer, je les connais par cœur,
14:46ils ont fait l'élection d'Emmanuel Macron avec Rothschild
14:49et Bolloré avait pris un peu de retard parce qu'il pensait que Sarkozy allait arriver,
14:53Sarkozy s'est attardé, n'est pas arrivé, mais il a eu quand même sa prime
14:58puisqu'il a pu, CNews, Econso et bien d'autres,
15:01et surtout acheter 52 maisons d'édition au pays des droits de l'homme et du peuple souverain.
15:09Si vous n'appelez pas ça une forme de dictature, dites-moi comment vous l'appelez ?
15:14Que si cet individu, en France, dont 2 ou 3 au moins mériteraient d'être en prison,
15:20conduise le pays, dites-moi comment vous appelez ça ?
15:24On peut continuer si vous voulez, moi ça ne me dérange pas,
15:27c'est les électeurs qui vont me dire.
15:28Ils ne pourront pas dire que quelqu'un ne leur avait pas dit publiquement
15:32pendant une campagne électorale, maintenant c'est chose faite.
15:35– Ma question est quelles seraient vos mesures contre le réchauffement climatique ?
15:40J'espère que vous y répondrez très clairement.
15:43Merci.
15:45– Je vais y répondre le plus clairement possible, cher ami,
15:48parce que c'est un des sujets qui me tonaillent le plus,
15:52comme tous ceux qui réfléchissent aujourd'hui.
15:55D'abord, j'essaierai de mettre un terme à une hypocrisie immédiate.
16:00Arrêt, j'ai vu l'équipe de France de football hier soir au Qatar, j'en ai dégueulé.
16:05– Au Qatar ?
16:05– Oui, parce qu'elle va jouer la coupe du monde de football au Qatar.
16:10Ce qui est vraiment, vraiment, mais vraiment se moquer du monde,
16:15dire qu'on veut lutter contre le réchauffement de la planète
16:19sur deux stades entièrement construits sur la mer
16:21et les autres qui sont climatisés.
16:23Premièrement, il ne faut pas envoyer faux messages et des messages qui troublent tout.
16:28Je ne veux pas voir jouer l'équipe de France de football là-bas.
16:32Et si je suis président, je vous assure qu'elle n'y jouera pas.
16:35Maintenant, sur ce que je veux faire,
16:37j'ai besoin de reconstruire un État et une organisation territoriale qui fonctionne.
16:42Parce qu'il faut que je puisse avoir un État outil et stratège.
16:51Je ne peux pas faire appel à un cabinet américain que je vais payer 900 millions d'euros,
16:55que je vais payer déjà 500 millions d'euros,
16:58il y a deux ans, trois ans, quatre ans, il y a eu un peu d'inflation, que j'occupe de tout.
17:02Non, il faut que j'ai ce dont j'ai besoin.
17:05Premièrement, pourquoi faire ?
17:07Pour relancer la recherche,
17:09auquel il faut consacrer 45 points par an,
17:13alors que nous sommes à 0,75, et encore grâce à moi.
17:16Parce qu'en pleine période de Covid, tenez-vous bien,
17:19on ne fermait pas que des lits,
17:20on a quand même fermé 2700.
17:25En pleine période de Covid, il faut le faire.
17:27Mais nous étions à 0,50 de point de recherche.
17:36Je fais monter à 0,75.
17:38Il faut retrouver un niveau de 4 à 5 %
17:41pour que nous puissions le plus rapidement possible
17:45d'abord définir et ensuite mettre sur pied
17:48l'énergie renouvelable de demain.
17:52– Donc les éoliennes ?
17:54– Zéro.
17:55Les éoliennes, c'est vraiment...
18:00ça sera peut-être bien un jour, mais pour l'instant, ça ne l'est pas.
18:03Mais si vous avez une seconde, je vais bien vous le dire.
18:07J'ai dit qu'il y avait l'activité solaire qui est très importante.
18:12Je ne parle pas de ces immenses plaques qui ne servent à rien,
18:15sauf à enrichir ceux qui les fabriquent souvent très loin.
18:20Je pense par exemple au four de Fort-Romeu,
18:23que je vous invite à aller voir, mais vous l'avez certainement déjà fait,
18:26qui a 70 ans quand même, donc il est un peu vétuste.
18:29Et c'est un verre calégroscopique qui réfléchit non seulement au soleil,
18:39mais la lumière du jour suffit.
18:42Et l'arc électrique qu'il développe sur le point d'impact
18:46est d'une capacité extraordinaire.
18:49On n'a pas avancé, il paraît que le général de Gaulle
18:51aurait hésité en son temps entre le fait de développer cette énergie ou le nucléaire.
18:58La question suivante, M. Lassalle qui va s'afficher.
19:00Bonjour M. Lassalle, est-ce que vous comptez rendre accessible
19:04l'apprentissage de langues régionales dans tous les établissements ?
19:07Oui, mademoiselle, c'est notre patrimoine.
19:11Et ça a été un des échecs de la République.
19:14Il eut fallu accompagner le français des langues régionales.
19:19C'est un véritable bonheur ces langues régionales.
19:21C'est la raison pour laquelle je n'exclus pas dans l'organisation nouvelle
19:27que j'appelle de mes voeux de remplacer la région
19:30qui ne sert pratiquement à rien par les provinces.
19:35Alors les provinces qu'il faut bien choisir, mais ça c'est une autre affaire.
19:38Mais c'est une telle promotion pour les langues régionales
19:41que je trouve que la France aurait enfin accès à un équilibre
19:46qu'elle n'a pas depuis très longtemps.

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