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  • 24/03/2025
[#LeGrandFaceàFace] ́

Julien Assoumou Akue / Jean Chrysostome Mondzo Bismé

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00:00Mesdames, Messieurs, bonsoir. C'est l'heure de votre émission Le Grand Face-à-Face,
00:04un moment de confrontation d'idées que nous proposons dans le cadre de l'élection du
00:10Président de la République qui, dans le premier tour, aura lieu le 12 avril prochain. Pour ce
00:16premier numéro qui porte sur le bilan des deux années de la transition militaire,
00:21nous avons l'honneur de recevoir Monsieur Julien Assoumou Akoué, ancien député,
00:26ancien maire adjoint de Libreville, qui est aussi un pro-CTRI. En face de lui,
00:32nous avons Jean-Christophe Monzo-Bismé, acteur politique, expert en démocratie et
00:44bonne gouvernance, soutien du candidat Stéphane Germain-Iloko. Messieurs,
00:50bienvenue à vous et merci d'avoir accepté notre invitation.
00:55C'est nous qui vous remercions.
00:57Alors, je vais peut-être commencer par vous demander comment vivez-vous cette
01:03transition qui tire à sa fin. Monsieur Monzo, peut-être.
01:05Bon, merci encore de nous permettre de pouvoir nous exprimer sur votre plateau,
01:12surtout à Gabon, Mediathem, qui est devenu certainement l'un des meilleurs,
01:17si non le meilleur média en ligne gabonais.
01:19C'est un honneur.
01:20Dire comment on vit cette fin de transition, bon, permettez-moi de dire mon avis
01:26personnel et l'avis de certains autres Gabonais, que nous le vivons assez mal.
01:31Assez mal parce que nous avons remarqué effectivement que certaines pratiques du
01:36passé étaient encore d'actualité. Nous avons constaté une récrudescence d'un
01:43certain nombre imposant des pédégistes dans la gestion même du pouvoir avec le
01:51CTRI, le pouvoir d'achat qui n'a toujours pas changé et les mêmes souffrances du
01:56peuple gabonais, tout en revenant au départ en disant qu'on ne peut pas parler de la
02:01fin sans parler du début, qu'il y a eu effectivement un coup d'État rébaptisé
02:06plus tard en Compte Libération, qui était quelque chose de bien avec une promesse
02:13du Président de la République qui avait promis de remettre le pouvoir aux civils,
02:18finalement il est candidat à l'élection présidentielle, bref, pour l'instant la
02:23fin de cette transition, moi et plusieurs autres personnes, nous la vivons mal.
02:27Alors un tableau plutôt sombre, totalement sombre, M. Akoué, vous partagez le même
02:33constat ?
02:34M. Assemo Akoué, non mais écoutez, je pense que, et c'est là une des démonstrations,
02:42un des avantages que nous avons avec cette transition, qui est une transition d'exception,
02:48qui a pris son point de départ au lendemain des événements du 30 août.
02:52L'intervention, peut-être le tableau qui est fait ici par mon frère, démontre la
02:59suffisance de l'esprit de responsabilité qui a conduit, ou du moins dans lequel cette
03:04transition s'est déroulée, à savoir donner la latitude des oeufs aux oeufs de pouvoir
03:08s'exprimer.
03:09Et je pourrais même dire que c'est une transition qui devrait faire école, un peu plus, même
03:17dans des démocraties régulièrement établies, car en fait, on a vu des militaires prendre
03:24le pouvoir et donner la latitude, j'ai envie de dire, une réelle leçon des démocraties
03:31aux gabonais, aux acteurs de tout bord confondu pour pouvoir s'exprimer.
03:35Mais qu'à cela ne tienne, je voudrais simplement dire, puisque vous nous interrogez sur l'esprit
03:41dans lequel nous nous sentons, je pourrais vous dire que pour ce qui me concerne en tant
03:45qu'observateur avisé, c'est avec sérénité et plaisir, et je voudrais même dire satisfaction,
03:52que nous voyons que la parole donnée, parce que c'est important et il en a fait allusion,
03:58que la parole donnée, c'est-à-dire le chronogramme énoncé le 4 septembre 2023 par les autorités
04:04de la transition, a à ce jour respecté les indications qui avaient été édictées.
04:11Pour preuve, la transition a été annoncée par l'OCTRI pour prendre fin le 30 août
04:192025, et c'est évidemment d'une manière rassurée que nous pouvons constater que l'une
04:25des étapes majeures pour ce retour à l'ordre constitutionnel qu'est l'élection présidentielle
04:31est en train d'intervenir à la suite évidemment du respect du chronogramme qui a été énoncé.
04:37Maintenant, je pense que nous aurons l'occasion de revenir sur des aspects spécifiques pour
04:42pouvoir apprécier l'avancée au nom d'un certain nombre de réalisations.
04:47Effectivement.
04:48Alors merci.
04:49Pour rentrer dans le vif du sujet, je vais vous laisser regarder ce reportage qui présente
04:55un peu les temps forts de cette transition et de l'action du CTRI et du gouvernement
05:01et des différents gouvernements d'ancien temps.
05:03Il y a quelques mois encore, l'horizon du Gabon semblait incertain.
05:06Mais depuis l'avènement du comité pour la transition et la restauration des institutions,
05:11une nouvelle dynamique s'est enclenchée.
05:13Une transition qui, au-delà des discours, s'incarne dans des actes concrets.
05:18Sur le plan diplomatique, le Gabon a sureux gagné la confiance de la communauté internationale.
05:23Les sanctions ont été levées, les relations renouées et, surtout, l'aide et cassement
05:28des bailleurs de fonds suspendus depuis mars 2023 ont repris.
05:31Un signal fort rendu possible par la régularisation immédiate des soldes des militaires dès
05:37les premières heures de la transition.
05:38Sur le plan politique, le dialogue est redevenu un outil de construction.
05:43Dialogue national, nouvelle constitution, réforme du code électoral et l'annonce
05:48d'une présidentielle.
05:49Autant de jalons vers un retour à l'ordre républicain, fondé sur l'écoute et la
05:54concertation.
05:55Côté économie, le pays reprend sa souveraineté.
05:58Le rachat d'un salaire, la création de la BCEG, la signature du contrat d'exploitation
06:03du fer de Banyaka dans le Hautogoué, des décisions stratégiques.
06:07Résultat, une dette maîtrisée, désormais en dessous du seuil des 70% du PIB, selon
06:13les autorités en place.
06:14Et sur le front social, les signaux sont tout aussi forts.
06:18Bourse rétablie pour les élèves du secondaire, des gels, des recrutements dans la fonction
06:22publique, régularisation de la situation des épargnants de la poste, sans oublier
06:27le programme de réhabilitation des voies secondaires et des enveloppes de 7 milliards
06:32attribuées à chaque province pour relancer le développement local.
06:35Certes, les défis restent nombreux, mais en moins de deux ans, la transition a ouvert
06:41une nouvelle voie.
06:42Celle d'un Gabon plus souverain, plus équitable, plus proche des aspirations de son peuple.
06:48Alors, nous sommes de retour sur ce plateau.
06:50Chers invités, vous avez regardé ce reportage.
06:53Quel premier commentaire pourriez-vous en faire après cette diffusion ?
06:59M. Le Mongeau ?
07:01Oui, nous avons suivi effectivement ce reportage sur un bilan énoncé par les médias sur
07:11les deux ans du CTRI.
07:13Je note que j'ai pour habitude de dire que le langage de la rue, c'est celui qui consiste
07:18à dire que rien n'a jamais été fait, mais le langage intellectuel, c'est celui qui
07:23consiste à dire qu'il y a des choses qui ont été faites mais qu'il y a encore beaucoup
07:26à faire.
07:27Mais je reviens sur le point fondamental même du CTRI, dont l'objectif principal était
07:36ou est la restauration des institutions.
07:41Et à ce niveau-là, je peux vous rassurer que pour qu'un pays vive paisiblement, pour
07:47que le développement socio-économique soit de fait, il faut véritablement que les institutions
07:53soient restaurées.
07:54Mais à l'heure actuelle, j'ai dit, partout où je passe, que bien évidemment, étant
07:59en face des soutiens du CTRI, je poserais toujours la question de savoir quelle est
08:03l'institution qui a été restaurée.
08:04Il n'y en a pas.
08:05Donc à partir de ce moment-là, il est totalement évident que les mêmes causes produisant
08:11les mêmes effets, nous retournerons véritablement dans les mêmes travers.
08:15Parce que ce qui n'a pas été dit, effectivement, c'est le fait que le CTRI a dit qu'il y
08:21a eu effectivement dans notre pays des élections tronquées.
08:25J'avais déjà fait des publications en rappelant que s'il y a eu des élections tronquées,
08:30c'est qu'il y avait des auteurs et que par la suite, nous avons bien vu que monsieur
08:34Michel Bonda, qui était le président du CGE, était totalement à liberté et pouvait
08:39se balader comme il voulait.
08:40Donc après, il y a eu son excellence, monsieur Ali Bongo, dont on a accusé la femme et le
08:49fils qui sont en prison, dont lui-même n'est certainement auteur de rien.
08:55Donc à partir de ce moment-là, cette forme d'injustice véritablement qui règne fait
09:02en sorte que nous soyons un peu insatisfaits quant à cette transition qui va bientôt
09:10terminer.
09:11Alors, monsieur Assouma Koué, le gouvernement vante un bilan élogieux, le président de
09:17la transition lui-même a pour habitude de dire « si en 18 mois j'ai pu faire ça,
09:21en 7 ans je ferais mieux ». Un bilan élogieux ?
09:24Écoutez, je voudrais d'abord revenir sur l'élément premier auquel a fait allusion
09:31ici mon frère, je préfère le dire comme tel, parce qu'à bien regarder en profondeur,
09:38je ne trouve pas encore d'éléments véritables de contradiction.
09:41Pour rappeler que c'est tout à fait indiqué pour ceux qui ont le discernement, ou du moins
09:47ceux qui se qualifient comme intellectuels, de pouvoir toujours être à la recherche
09:52de la restauration des institutions.
09:56Mais il faut tout de même avoir l'honnêteté de reconnaître qu'on ne peut pas penser
10:02un seul instant à restaurer des pans spécifiques si en amont la constitution en elle-même
10:07n'a pas été revisitée.
10:09Et Dieu seul sait que la constitution que nous avions jusqu'au 30 août 2023 était
10:17une constitution qui était décriée ça et là pour la simple raison d'avoir été
10:22tripatriée au gré des intérêts un peu égocentriques, ou j'ai envie de dire d'une partie du pouvoir
10:31d'exercer ses décisions politiques pour essayer de mieux asseoir le régime qui était
10:36le leur.
10:37Et je m'en vais dire ici, et j'insiste là-dessus, que le principe même de la satisfaction
10:44ou du moins de la sérénité dans laquelle nous vivons, c'est celui du respect du chronogramme
10:48énoncé par les responsables du CETERI et le président Anta, lequel est le président
10:52de la transition.
10:53Il ne faut donc pas un seul instant penser qu'être allé au référendum après les
10:58différentes étapes qui ont précédé cet élément d'importance, et avec pour point
11:03d'achoppement, pour point principal au référendum, la révision ou l'adoption de la nouvelle
11:09constitution voulue par tous les organes qui ont pu travailler serait à négliger.
11:15C'est le point de départ, c'est la loi Merckx, la loi fondamentale.
11:18Et je tiens également à le rappeler dans quel contexte est-ce que nous nous situons.
11:22Nous sortons de plus de 50 ans d'un régime, que ma foi je ne saurais ici présenter, parce
11:30que ça a été suffisamment fait, et non seulement cela a été fait, nous avons aujourd'hui
11:33des générations d'hommes et de femmes, notamment la vôtre et la nôtre également,
11:37qui est mieux placée pour savoir dans quelle forme d'embléguement nous étions situés,
11:42et dire que sortir de cet état de choses pour éventuellement aspirer à une forme
11:48d'idéalisme serait irréaliste, il faut pouvoir le dire.
11:52Donc il faut nécessairement que les gens comprennent que cette évolution comme le
11:55changement devrait se faire de façon incrémentale.
11:59La constitution a été revisitée, dans l'esprit où aujourd'hui elles prévont
12:04la République gammonèse, d'où d'ailleurs les lois qui en découlent, je vais terminer
12:09sur ce point pour dire que c'est toujours facile de parler de la restauration, mais
12:13la première institution qui a lieu, et pas de moindre, à revisiter, à restaurer, celle
12:17qui a été restaurée, c'est la constitution de la République gammonèse.
12:20Alors merci, restons si vous voulez sur le plan diplomatique, plus d'une trentaine de
12:24voyages à l'étranger depuis le 30 août 2023, le président de la transition a été
12:29sur tous les fronts, déjà pour éviter les sanctions au pays, pour rassurer les bailleurs
12:36de fonds, etc.
12:37Monsieur le représentant du candidat Stéphane Germain-Iloko, peut-on parler, parlons du
12:45président de la transition, d'un diplomate né ?
12:47Non, je ne peux pas dire qu'il est un diplomate né, mais toutefois lorsque vous êtes à
12:54la fonction présidentielle, il est bien évident que vous êtes obligé d'agir sur
12:59le plan diplomatique, et effectivement, comme je l'ai dit, que le langage de la rue c'est
13:03toujours de dire que rien n'est fait, il y a eu effectivement plusieurs voyages du président
13:08de la République, qui a consisté à aller rencontrer les autres chefs d'état de la
13:12sous-région, et qui a consisté également à aller en Europe pour essayer de discuter
13:19du cas du Gabon, pour que le Gabon ne rentre pas dans plusieurs sanctions, et que le Gabon
13:24retrouve effectivement sa place dans le Conseil des Nations.
13:26Bon, il faut dire que sur ce plan-là, le chef de l'état s'en est assez bien sorti,
13:33parce qu'effectivement, le Gabon a vu progressivement certaines sanctions être levées, comme la
13:41participation justement du Gabon à la CEC, mais bien évidemment, il y a encore beaucoup
13:47à faire, mais pour l'instant, effectivement, sur le plan diplomatique, on peut dire que
13:53ce point-là, effectivement, le chef de l'état a su, certainement avec ses équipes, prendre
14:00la mesure de l'aspect diplomatique.
14:05N'est-ce pas aussi cela qui justifie la confiance que lui voulait Gabonais ? Est-ce qu'il ne
14:10faut pas lui accorder cette chance ?
14:12Non, mais la confiance sur le point, parce qu'il y avait effectivement deux points dans
14:15votre question.
14:16Il y a également le problème de la dette du Gabon, il faut dire qu'en réalité, j'ai
14:20vu dans votre reportage que la dette a baissé, elle est en dessous des 70% du PIB, mais tout
14:26le monde sait bien à quel niveau était la dette au moment où le régime des chûles
14:30avait, et tout le monde sait aussi à quel niveau la dette du Gabon est passée.
14:32Elle a augmenté sous le CTRI, donc à ce niveau-là, je ne peux pas dire que le CTRI
14:37garantit au meilleur de fonds une visibilité claire pour venir investir dans notre pays.
14:43Au contraire, c'est un risque, parce que vous avez vu qu'après, le Gabon a été
14:46justement dénoté par une agence de notation, et ça, c'est sous le CTRI.
14:51Monsieur Assamouakoué, peut-on véritablement parler du succès diplomatique ? Les sanctions
14:55de l'Union africaine sont toujours en place ?
14:58Oui, il a si bien dit, et je loue ici son objectivité d'analyse, parce qu'il faut
15:04le dire, c'est un relanc patriotique qu'il vient de mettre en relief, parce que le Gabon,
15:08c'est nous tous, et quel que soit celui-là qui serait à la tête de l'Etat, nous avons
15:14justement cette nécessité, cette obligation de soutien pour que notre pays retrouve ses
15:19lettres de noblesse dans le concert des nations.
15:21Il est tout à fait indiqué qu'aujourd'hui, en tenant compte du statut qui est le nôtre,
15:26parce qu'à la tête de notre pays, nous n'avons pas un chef d'Etat démocratiquement
15:30élu, et heureusement que nous y allons vers, il est tout à fait indiqué que sur le plan
15:34de la diplomatie, et notamment à l'international, une considération plus ou moins limitée du
15:40statut que je viens de relever, soit toujours mise en relief.
15:44Mais qu'à cela ne tienne, il faut le saluer, c'est le cas ici de pouvoir le dire, saluer
15:51cette justesse, cette volonté de préserver l'intégrité et l'intérêt national, l'intérêt
15:56du plus grand nombre qui a conduit les autorités du CETERI, en tête desquelles le Président
16:01de la République, à pouvoir s'orienter vers une diplomatie juste et pleine d'opportunités
16:07pour notre pays.
16:08Maintenant, je ne sais pas s'il est d'actualité de traiter de la question de la dette, mais
16:12je vais tout de même y revenir parce que là-dessus, je voudrais ensuite agir en tenant
16:19compte de l'introduction faite par mon contradictoire.
16:22– Par contre, je voulais vous relancer sur un point, le Président de la Transition a
16:26fait plusieurs voyages.
16:27En 2024, Alain-Claude Billé-Bindier considère que les voyages à l'étranger du chef de
16:33l'État ont coûté aux contribuables plus de 27 milliards de francs et pâtes.
16:37Est-ce vraiment nécessaire d'effectuer tous ces voyages, et pour certains qui parfois
16:43se transforment en meeting politique, notamment avec plusieurs rencontres avec des compatriotes
16:49de l'extérieur ?
16:50– Non, mais je ne pense pas que vous ayez besoin ici de citer quelqu'un, un compatriote
16:55qui n'est pas une agente d'évaluation ni de notation.
16:59Lorsque l'intérêt supérieur de la nation est engagé, je ne pense pas que ce soit une
17:03question que l'on devrait traiter, soit avec légèreté ou avec une vision partisane.
17:08Mais en plus de cela, en tenant compte de la qualité de l'auteur, nous ne pouvons
17:13pas à un seul instant penser que le Président actuel de la République, le Président de
17:17la Transition, soit quelqu'un qui soit arrivé là, le 30, et ait pris plaisir à voyager
17:24quand l'on connaît exactement son situation.
17:25Cela a été fait pour l'intérêt supérieur de la nation et il faut simplement le regarder
17:29dans ce sens.
17:30Maintenant, la question qui est la vôtre, qui semble être orientée, elle est celle
17:34de l'intéressement ou peut-être de pourquoi est-ce qu'il allait vers la rencontre des
17:38compatriotes.
17:39Mais comment vouliez-vous que, simplement parce qu'un Gabonais est à l'extérieur,
17:44qu'on ne puisse pas aller le rassurer ou lui expliquer clairement quelles sont les
17:48méthodologies, ou du moins, qu'est-ce qui est mis en place comme programme pour que
17:52le Gabon puisse aller de l'avant ?
17:53Moi, je crois que là-dessus, c'est un non-débat et nous devions simplement nous intéresser.
17:59Je continue à le dire, lorsqu'on parle du Gabon, il y a un déplacement de soi qui
18:02doit être établi.
18:03Et pour ce qui est de cette question d'ordre diplomatique, je n'ai pas les chiffres,
18:08mais je pense que l'opportunité s'y est, ou du moins, ça a été régulièrement
18:12établi et que ce qui a été fait jusque-là est au bénéfice de tous les Gabonais.
18:17Je pense que c'est le plus important parce que le Gabon doit être au-dessus de chacun
18:20de nous.
18:21Poursuivons ce débat, si vous voulez, des institutions réformées à l'issue d'une
18:26transition de deux ans, nous sommes là sur le plan politique, donc dès sa prise de
18:31pouvoir, le général Brice Clotero-Liguine Guéma a donné le temps, en mettant l'accent
18:35sur une transition inclusive, donc nous sommes à l'eau dialogue national, vous l'avez
18:40dit et le reportage le montre également.
18:43Ensuite, il a débouché sur des recommandations, nous avons réformé la Constitution, elle
18:50a été adoptée par référendum en novembre dernier, et la révision du Code électoral,
18:56nous voilà à quelques semaines, je dirais, du premier tour de la présidentielle.
19:02Quels enseignements tirer de ce processus dit inclusif, ou peut-être pas ?
19:07Bien, déjà, vous savez, le processus, effectivement, le gouvernement a dit que c'était un processus
19:16inclusif.
19:17Il y a eu un dialogue national qui a débouché sur un certain nombre de recommandations,
19:24parmi lesquelles le gouvernement en place, c'est toujours une recommandation essentielle
19:29du peuple gabonais, à savoir la suspension, voire la suppression du Parti démocratique
19:34gabonais, qui est toujours en vie, et qui est toujours même au cœur, là, à côté
19:38du pouvoir, c'est qui gêne véritablement l'ensemble, sinon, du peuple gabonais.
19:42N'est-ce pas là le principe de l'inclusivité, vous ?
19:44Non, l'inclusivité, c'est un régime qui a été déchu, et il y a eu des recommandations
19:51du dialogue national d'inclusif, parce que le gouvernement, à chaque fois que le peuple
19:54se plaint sur certaines choses, il dit toujours que ce sont les recommandations du dialogue
19:59national.
20:00Mais on prend certaines recommandations, et d'autres, on ne les prend pas.
20:04Bref, ensuite, il y a eu, effectivement, la rédaction de la nouvelle constitution, qui
20:10est partie, justement, sur l'approbation d'un certain nombre de compatriotes en votant
20:16le 8.
20:17Il faut dire que nous, nous avons été pour le non, nous nous sommes battus pour que cette
20:21constitution, qui, selon nous, n'incarne pas les réelles valeurs de la république
20:26et de la démocratie, nous avons tout fait pour que cette constitution ne soit pas votée
20:31en l'état, parce que nous avons dit, effectivement, qu'elle était concentrée, effectivement,
20:36sur une seule personne, qui aura, maintenant, trop de pouvoir, et nous avons dit également
20:43que, dans cette constitution, il y avait des éléments qui ne permettaient pas au peuple,
20:48justement, en cas d'oppression ou de tyrannie, de pouvoir se défendre.
20:52Donc, il y a eu, ensuite, la rédaction du code électoral, il faut dire que certaines
20:59choses dans le code électoral ont, effectivement, été modifiées par la commission de rédaction
21:06de l'avant-projet, notamment sur le fait qu'au départ, le gouvernement, comme d'habitude,
21:11était allé enfoncer pour que le ministère de l'Intérieur se organise de manière exclusive
21:19les élections.
21:20Ensuite, le peuple, une fois de plus, a été solidaire pour critiquer cela, et lors de
21:26cette commission, il y a eu certains amendements qui ont découlé, une fois de plus, sur le
21:33code électoral qui est en vigueur actuellement.
21:36Là-dessus, je veux dire que ce sont des textes, ce sont des textes majeurs, justement, dans
21:43le cadre d'une transition, mais voilà, une fois de plus, le moyen pour nous de démontrer
21:50qu'effectivement, au regard de toutes les contestations que nous avons eues, au regard
21:54de certaines dispositions dans ces textes-là, nous regrettons, une fois de plus, que cette
22:00transition aurait pu être un grand succès si ces textes avaient été écrits autrement.
22:03Monsieur Assemoacoué, que dites-vous, justement, de cette classe politique de l'opposition
22:10qui considère que le processus n'a pas été inclusif ? D'ailleurs, les partis politiques
22:15de Nance régulièrement, ils ont été écartés au profit des associations.
22:20Mais ça a été une concertation, un dialogue national, c'est-à-dire qu'il n'y a pas plus
22:25d'inclusivité que prise sous cette forme, parce que généralement, dans ce pays, depuis
22:33très longtemps, depuis l'avènement du système du régime multipartisans démocratique
22:37en 1990, nous avons beaucoup vécu des concertations exclusives aux politiques et qui venaient
22:44imposer plus ou moins les résolutions qui allaient être prises en compte pour qu'éventuellement
22:49les projets de loi soient élaborés et transmis au Parlement.
22:52Mais pour une fois, il faut qu'on ait l'honnêteté de le reconnaître, dans une situation d'exception,
22:59quelque chose de magnifique et de formidable a été fait.
23:02On a tenu compte de toutes les couches sociales établies avec Louis Gabonnet, des artisans
23:07en passant par les ingénieurs et ainsi de suite.
23:09Tout le monde s'est retrouvé, les gens se sont mis ensemble.
23:11On s'est conduit vers une somme de réflexions qui a abouti à ce que nous avons aujourd'hui.
23:16Mais je tiens à rappeler, il faut être honnête, le dire et le préciser.
23:20J'ai d'ailleurs appartenu à un groupe de réflexions qui accompagne l'OCTRI dans
23:27le suivi et l'analyse de la mise en œuvre de son programme.
23:31Nous avons souvent regretté le déficit de communication qu'il y a eu autour d'un
23:35certain nombre de choses.
23:36Il fallait, comme élément de précision, dire aux Gabonnets de la manière la plus
23:40simple possible que ce dialogue n'était pas un dialogue souverain, mais qu'il était
23:45un dialogue inclusif.
23:46Parce qu'un dialogue souverain a mené à une obligation, c'est-à-dire les résolutions
23:51émanant de ce dialogue devaient être prises comme actes de loi, ce qui n'a pas été
23:55le cas.
23:56C'est vrai et c'est tout à fait indiqué que tenant compte de la situation dans laquelle
24:00on est sorti et où on a vécu cette forme d'oppression, lorsque l'on s'est retrouvé
24:05à discuter des choses, il était tout à fait indiqué que les commissaires puissent
24:08évoquer des questions qui étaient les plus fâcheuses.
24:10Le PDG et l'ancien régime sont tombés au soir du 30 août et là, j'en viens à la
24:16reconfiguration du paysage.
24:17Mais il faut se le dire, il s'agit là de gouverner un État, c'est la plus haute responsabilité
24:22en République.
24:23Ce n'est pas une question de venir gérer un jardin d'enfants, autant pour moi une crèche
24:28pour ne pas être trivial sur l'expression.
24:30Et à ce niveau de responsabilité, pour les autorités qui sont arrivées, il était question
24:35de poursuivre les aspects qui concurraient à la continuité du service public et l'étaient
24:40au plus haut niveau.
24:41Mais ce n'est pas simplement parce que le pouvoir PDG était tombé qu'on ne pouvait
24:46pas le recomposer avec un certain nombre de compatriotes gabonais issus du PDG.
24:49Les Gabonais ont demandé lors du dialogue national que le parti soit carrément dissous,
24:53c'est qu'ils n'en voulaient plus.
24:54Je viens de vous le rappeler, ce que vous êtes en train de me dire en insistant sur
25:00ce point, c'est comme si vous me disiez que toutes les résolutions du dialogue ont été
25:03mises en relief, ont été transformées en force de loi.
25:06Non, il faut justement à partir de ce moment, lorsqu'elles ont été mises et soumises
25:09à qui de droit, un discernement pour le bien fondé de la gouvernance du pays, pour la
25:14sérénité et la stabilité des institutions, qu'un filtre soit établi.
25:17Et je crois qu'à ce niveau, le chef de l'État, le président de l'Assemblée
25:20publique, a fait montre de sagesse et de hauteur en ayant avec autour de lui le CTRI et le
25:25gouvernement de la transition, ainsi que le Parlement qui a bâti un travail formidable,
25:30a su faire un discernement pour que l'essentiel soit transformé en texte de loi.
25:34Mais je m'en vais vous dire, pour parler du PDG, je n'ai jamais été PDGiste, je
25:38ne les défends pas, mais c'est honnête dans ce pays, pour dire que, et d'ailleurs,
25:42je ne vais pas indexer le porte-parole de, bon, je tais par discrétion, d'un aîné
25:50que j'aime bien, pour dire que ce dernier, jusqu'au 30 août, il avait de très fortes
25:53responsabilités au PDG, c'est-à-dire que la transition ne lui aurait pas reconnu
25:58les qualités intrinsèques qui étaient les siennes pour pouvoir défendre le pays.
26:01Il faut que l'on se le dise honnêtement et qu'on se regarde, dans ce pays, jusqu'au
26:0530 août, lorsqu'il fallait regarder les personnalités qui ont été aux responsabilités,
26:10donc qui avaient une certaine expérience politique et un vécu administratif conséquent,
26:15malheureusement et bienheureusement, nous avions au minimum 85 voire 90% qui étaient
26:20issus du PDG.
26:21Donc, dès cet instant, les nouvelles autorités, les autorités du CTRI, auxquelles le président
26:25de la transition, le général Briscoe Taylor et le guillemot, n'avaient pas d'autre choix
26:29pour l'instabilité, la continuité des affaires courantes et du pays que de puger là-dedans.
26:34Et vous avez pu vous rendre compte qu'il n'y a pas que les militaires, pourtant, comme
26:37il a si bien dit, ça a été un coup d'état militaire, mais vous avez une composition
26:41avec des acteurs politiques de tous bords.
26:43Voilà l'aspect de l'objectivité de ce qui a été fait.
26:47Justement, M.
26:48Monzo, si on appliquait ce que les Gabonais avaient dit lors du dialogue national, M.
26:52Stéphane Germain-Hiloko ne serait peut-être pas candidat.
26:55N'est-ce pas là aussi une preuve de cette inclusivité ?
26:59– Non, vous savez que nous pouvons prendre une décision sur un parti politique.
27:04La décision prise sur un parti politique n'est pas une décision prise sur l'ensemble
27:10des membres de ce parti politique.
27:12– Mais justement, excusez-moi d'apporter la précision, la proposition au dialogue
27:16national disait également que les cadres du parti soient exclus d'un certain nombre
27:25de responsabilités.
27:26– Si c'était la volonté du peuple, qu'on applique la volonté du peuple.
27:28– Donc vous auriez été pour que Stéphane Germain-Hiloko ne soit pas candidat ?
27:32– Je n'aurai pas été pour qu'il ne soit pas candidat, je dis que si c'est la volonté
27:36du peuple, alors que la volonté du peuple s'applique, mais je continue à vous dire,
27:41comme je le dis partout où je passe sur les plateaux de télévision, que ce n'est pas
27:44tous les pédégistes qui étaient mauvais.
27:45D'ailleurs, il ne faut pas oublier que le candidat Hiloko est l'un des seuls qui s'est
27:51opposé justement à cette convention à Libanon, continue à être le président du parti démocratique
27:54gabonais.
27:55A ce qu'il y ait un renouvellement dans ce parti, j'ai pour preuve encore mon propre
27:59oncle, le petit frère de ma mère qui était pédégiste, si vous allez en Bigou, aujourd'hui,
28:04sur 90% des enfants qui naissaient sous sa législature en tant que député portaient
28:10justement son nom, parce qu'il a amené la clame gérée sur le village, il a amené
28:13beaucoup de choses au village, il a fait des constructions, il a des pharmacies, et
28:17ainsi de suite.
28:18Donc, je ne peux pas dire ici que tous les pédégistes étaient mauvais, mais je dis
28:21qu'il y a eu une forte pensée des Gabonais sur un parti politique et non pas sur des
28:28individus.
28:29Donc, c'est pourquoi je dis que le CTRI, sinon le gouvernement en place, a beaucoup
28:35esquivé ce pan-là du dialogue national dit inclusif.
28:41Non, mais écoutez, moi je pense que c'est très bien parce que nous parlons là devant
28:44les téléspectateurs.
28:46Non, je me réjouis simplement de cette mention qu'il vient de faire pour donner raison
28:52à l'orientation qui a été prise par les dirigeants.
28:54Comment pouvez-vous savoir que les pédégistes, ou du moins les anciens pédégistes ou pédégistes
28:58qui aujourd'hui sont aux responsabilités, n'ont pas été la catégorie que vous venez
29:02dénumérer en faisant allusion à M.
29:05Iloko qui est un aîné et à un autre qui, du côté de l'ACNAM-GS, a pu faire des efforts
29:10dans sa localité.
29:11Donc, nous disons la même chose et on est tout à fait conscient de cela, mais est-ce
29:17que vous pouvez faire aujourd'hui ce Gabon sans tenir compte de quelqu'un qui a une
29:21valeur ou d'une expérience selon un niveau de responsabilité ? C'est vrai, on va vers
29:26le nouvellement, mais est-ce que vous avez déjà vu une classe ou un pays ou un village
29:29que l'on refait exclusivement, totalement, sans tenir compte des cases ou des vieilles
29:33plantations qui existent ?
29:34Ce n'est pas possible du tout, mais je pense que c'est un mix qui a été fait et nous,
29:38les Gabonais qui paraissons, plus ou moins, entre griffes, comme on le dit dans les réseaux
29:43sociaux de façon triviale, nous pensons que ce qui a été fait est bien parce que ce
29:46dosage a permis d'atténuer un certain nombre de choses, ce dosage n'a permis pas un changement
29:52radical parce que ce n'est pas ce qui est voulu et ce n'est pas ce dont il est question,
29:55le Gabon ne peut pas changer d'un coup, a permis de mettre en place un certain nombre
29:59de mécanismes qui font en sorte que nous assistions à ce qu'on appelle, qu'on peut
30:03définir comme étant une forme de réforme, une réforme autant pour moi, pour éviter
30:08la répétition, et laquelle doit permettre la mise en place des organes qui, maintenant,
30:13aujourd'hui, avec le retour à l'ordre constitutionnel, vont nous faire espérer
30:16des lendemains meilleurs.
30:17Voilà ce dont il est question.
30:18Alors, on va avancer, si vous voulez, sur l'aspect économique, alors, sur le plan économique,
30:25la relance de notre économie a été l'une des priorités des militaires dès leur arrivée
30:30au pouvoir.
30:31Un plan national de développement de la transition à plus de 3600 milliards de francs CFA a
30:36été élaboré.
30:37Le pays a pris part à des forums économiques en France et en Chine, afin d'attirer des
30:42investisseurs.
30:43Alors, M.
30:44Mounzo, le pays n'était pas enfin engagé sur la voie de son développement, tant souhaité
30:48par les Gabonais ?
30:49Vous savez, ça a toujours été le cas, le plus souvent avec les gouvernants en place.
30:54D'ailleurs, son excellence, parce qu'on nous a appris à l'école que le titre honorifique
31:00généralement demeure, son excellence, Ali Bongo Ndiba, qui était présent dans la
31:04République gabonaise, a justement engagé un certain nombre de chantiers et on a vu
31:07la suite sur ces chantiers-là, où les investisseurs, justement, venus au Gabon ont perdu confiance.
31:13Comme à l'heure actuelle, c'est quasiment à la fin de la transition que le gouvernement
31:18de la République, sinon le CTRI, a sorti le communiqué numéro 070 pour maintenant
31:24aller évaluer l'avancée, justement, des travaux, avant même, quelques jours avant
31:30la tournée des élections présidentielles, alors qu'ils auraient pu le faire depuis.
31:34Donc, c'est maintenant là qu'on dit aux Gabonais que bon, on va aller finalement vérifier
31:38les chantiers.
31:39Et quand ils sont allés vérifier les chantiers, tout le monde a bien vu qu'à l'heure actuelle,
31:42la majorité des chantiers qu'ils ont lancés ne sont pas en train d'avancer comme ils
31:47le voulaient.
31:48Les militaires même qui ont été chargés de le faire, des militaires, je le crois,
31:53étaient très vaillants, étaient très en colère, justement, quand ils étaient sur
31:56place dans les chantiers.
31:57Ils ont pu voir que, comme d'habitude, certaines personnes auraient justement, comme d'habitude,
32:02encore détenu de l'argent au lieu de faire les chantiers après avoir reçu de l'argent
32:06qu'ils ont reçu.
32:07Et vous allez voir encore, justement, plus loin que le président de la transition lui-même
32:12l'a dit lors de son interview à Jeune Afrique, qui a reconnu effectivement qu'on ne peut
32:17pas mettre fin comme ça totalement à la corruption, que c'est quelque chose de très
32:24difficile et qu'il s'engageait justement à faire en sorte que la corruption puisse
32:28exister dans notre pays.
32:29Parce qu'on a vu ici, dans ce pays, effectivement, un ministre qui a été auditionné à la
32:34commission de la lutte contre l'enrichissement illicite, on n'a toujours pas la suite, on
32:38a vu des médias qui ont relayé justement des informations qui circulaient par rapport
32:42à un ministre qui aurait justement pris des véhicules, entassé dans un certain endroit
32:48et malheureusement, comme d'habitude, personne n'en parle.
32:50Et lorsque certaines personnes se lèvent pour dénoncer ce genre de choses, le lendemain
32:54matin, comme vous le savez, soit c'est l'interpellation, soit c'est la prison centrale.
32:58Donc vous voyez qu'à partir de ce moment-là, vous voyez bien que nous sommes inquiets.
33:03Et c'est pourquoi, justement, je ne suis pas sur votre plateau en campagne, mais c'est
33:08pourquoi, justement, des hommes comme Hiloko Boussegui, qui aiment leur pays, qui aiment
33:13le Gabon, qui ont envie de soigner ce pays, justement, existent et que, par la Providence,
33:19justement, il n'était pas prévu qu'il soit candidat, mais il est candidat aujourd'hui
33:24et je crois qu'il arrivera à changer les choses quand il sera là.
33:27Messieurs, je me récouais, alors, 2300 milliards de francs CFA d'accord lors du forum sino-africain,
33:37plus d'un milliard d'euros en France, depuis le retour, depuis la fin de ces événements,
33:48le quotidien des Gabonais reste le même, le pays peine à conclure, parce que je signale,
33:54je rappelle que ce sont des mémorandums d'entente, donc le pays peine à conclure de manière
33:58concrète ces contrats.
34:01Ecoutez, moi je suis ravi récemment que vous avez eu la chute juste en disant que ce sont
34:07des mémorandums d'entente.
34:08Je pense que l'une des missions également qui est la vôtre, c'est de pouvoir faire
34:12œuvre de pédagogie pour expliquer exactement.
34:14Lorsqu'une autorité ou même entre-institutions, on s'accorde sur des principes d'un contrat,
34:22quel que soit son contenu, il y a des étapes qui sont élaborées et vous avez parlé des
34:26mémorandums d'entente.
34:27Lorsqu'on est à l'étape des mémorandums d'entente, cela sous-entend qu'on est d'accord
34:32sur le principe et qu'on se retrouve pour que les uns et les autres fournissent des
34:39éléments jusqu'à ce qu'on arrive à la signature.
34:41Nous en sommes là.
34:42Mais c'est déjà très bien d'essayer de mettre à l'actif du gouvernement et du président
34:46de la transition.
34:47Mais je voudrais revenir sur ce qui a été mis en relief par contre par mon frère ici
34:54en parlant des choses qui ne sont pas visibles ou qui ne sont pas palpables.
34:58Mais je dis qu'on est dans notre Gabon et c'est ça l'avantage parce que je suis convaincu
35:02d'une chose que peut-être autour de sa résidence, il a dû vivre ou du moins il doit pouvoir
35:08pratiquer les changements que nous vivons en termes d'infrastructures depuis l'arrivée
35:14du CETERI.
35:15Non, il faut dire que le patriotisme, si on doit le lire, il faut le lire sur le visage
35:21aujourd'hui non seulement des autorités du CETERI mais également de ceux qui les
35:25accompagnent parce que ce qui a été fait répondait à une urgence sociale.
35:30En arrivant après le 30 août 2023, la situation était celle que nous avions vécue.
35:35Nous n'avons pas vécu essentiellement qu'une libération des esprits parce que nous nous
35:39sentions brigadés mais nous avons cette forme de liberté de pouvoir vivre pleinement et
35:44de respirer que réellement nous avons à la tête de notre pays des gens qui pensent
35:50à ce que le Gabon devrait se développer.
35:52Ensuite vous allez parler du taux d'endettement mais c'est très bien mais c'est comme un
35:57responsable.
35:58Alors justement c'est le sens si vous voulez.
35:59Je ne vais pas développer mais je viens de ce qu'il a fait à l'usine.
36:01Je préfère vous préciser la question et on engage directement.
36:04Alors là aussi il y a une controverse, le gouvernement dit avoir fait passer la dette
36:09de 7 287 milliards à 5 559 milliards de francs CFA en moins de deux ans.
36:16L'ancien premier ministre Alain-Claude-Billy-Binzé dit n'y être, la dette devrait passer selon
36:20lui à 80% du PIB en 2025 soit 10 points au-dessus du seuil de convergence communautaire imposé
36:27par la Banque Centrale.
36:28Je voudrais déjà vous dire une chose et je continue à le dire, nous vivons dans notre
36:34pays et je ne crois pas un seul instant même pour ceux-là qui ont décidé de jeter un
36:40autre regard et c'est de bonne guerre parce que nous sommes un pays démocratique même
36:44en transition il faut le relever c'est très important qui ont décidé d'avoir des avis
36:48contraires sur ce que veulent les gabonais et je crois que l'endettement quelles que
36:52soient les orientations ou les éléments de base sur lesquels il tient il faut regarder
36:58pour quelles raisons est-ce qu'on le consacre c'est comme dans une famille un père de famille
37:03qui s'organise qui fait des économies qui a un taxi en circulation qui a des loyers
37:08qui fait des économies pour aller épouser une cinquième femme pendant que ses enfants
37:13meurent de faim moi je ne serai pas celui-là je vais être celui-là qui va prendre les
37:17quelques économies que j'ai pour pouvoir permettre aux enfants aux petits enfants aux
37:21enfants des soeurs et peut-être au village de pouvoir se développer parce que au travers
37:25la mise à disposition de ces fonds pour toutes ces personnes c'est le village qui va se développer
37:31donc il faut faire un choix et pour ce qui est des citoyens lambda comme nous autres
37:34nous avons fait le choix maintenant le frère a tendance souvent à revenir sur des orientations
37:41prises par les autorités de la transition qui ne sont pas acceptées mais je voudrais
37:46pour preuve simplement les 91,80% du taux en faveur du oui lors du référendum c'est à dire
37:56que moi je ne serai pas de ceux-là qui vont faire insulte à la volonté populaire du peuple le taux
38:00de participation à une élection au thème du référendum était de 53% on ne peut pas dire
38:05aujourd'hui même si on a des idées divergentes que les gens ne sont pas favorables à cela nous
38:11autres nous nous inscrivons dans cette faveur parce que nous avons foi en la crédibilité de
38:16l'oeuvre accomplie depuis nous avons d'avoir eu foi à la parole donnée qui consistait à mettre en
38:21place un chronogramme dont les étapes sont respectées et nous pensons clairement qu'il
38:25faut aller au-delà nous pensons clairement qu'il faut faire un dépassement de soi pour
38:29que véritablement chacun apporte sa contribution pour la construction de ce Gabon de demain vous
38:34parlerez de la donne vous parlez du seuil de 80% je ne pense pas que et certainement vous ne cessez
38:40de le citer en référence vous parlez de monsieur alain claude vilibisé je ne sais trop pourquoi est
38:45ce que c'était un organe agréé d'évaluation économique ou technique je ne sais pas non mais
38:50ce n'est pas une question d'ancienneté et l'ancien premier ministre d'un pouvoir que j'ai envie de
38:55dire déchu je n'ai même pas envie de le dire c'est donc les questions pour des raisons qui sont
38:58connues tous les gabonais qui sont descendus dans la rue au lendemain du 30 août et qui vivent
39:04réellement ce qui se fait aujourd'hui oui tout est humain et perfectible il faut le reconnaître
39:08et c'est là tout l'intérêt pour les uns et les autres de pouvoir se prononcer pour faire des
39:13observations mais je voudrais de grâce tant que nous sommes ici que vous preniez la peine lorsque
39:18vous citez des éléments qui doivent enseigner les gabonais et l'opinion de façon générale de
39:22faire référence à des organismes agréés alors nous avons nous avons souhaité de part et d'autre
39:29nous avons pris les chiffres du gouvernement nous avons pris les chiffres des opposants au
39:32gouvernement libre aux gabonais après de se situer peut-être que le gouvernement devrait
39:38publier régulièrement ces chiffres mais monsieur mon zoo oui d'où l'intérêt de la question
39:43effectivement nous avons nous savez que nous nous avons toujours reproché au gouvernement de ne
39:47pas communiquer assez avec le peuple mais là où nous allons nous encorner avec mon aîné ici
39:52présent sur le plateau c'est qu'à un moment donné lorsque nous discutons les poèmes du pays je
39:56crois qu'il faudrait même arrêter de citer monsieur le club de l'hypothèse parce qu'il était
40:00premier ministre dans ce pays il n'a rien fait pour le gabon il était là pendant quelques temps et
40:06quand vous voyez une personne qui a été premier ministre qui passe au terrain à fuer ses
40:11responsabilités à qui on pose la question de savoir pourquoi l'éducation ça ne fonctionnait
40:14pas les seules réponses qu'il a c'est j'étais pas ministre d'éducation nationale j'étais pas
40:18ministre de la santé je n'étais pas bref il n'était tout mais n'était rien alors qu'il était
40:22premier ministre dans ce pays donc je crois qu'il faut faire très attention quand il s'agit des
40:27chiffres avec monsieur à l'inclusibilité parce que certainement il est en train de chercher
40:32l'assentiment que pensez vous du niveau d'endettement du pays je crois que sous la
40:37transition le niveau d'endettement a augmenté et on a vu qu'il y a eu des difficultés à un
40:44moment donné pour le gouvernement de pouvoir s'acquitter de certaines ardoises il y a eu
40:49des problèmes avec agricoles ensuite il y a eu plusieurs autres soucis il y a eu justement de
40:55manière claire et crédible le fait que le gabon a été dénoté par une agence de notation ça c'est
41:00très important à préciser et lorsque vous allez sur un certain une certaine position en termes de
41:09notes ce qui est sûr c'est que ça n'augure pas quelque chose de positif pour l'environnement
41:13des affaires mais toutefois comme on l'a dit au départ il faut être aussi reconnaissant de
41:20dire que toute cette guête là n'est pas une guête qui a été causée par le ctri mais bien par le
41:27gouvernement des chutes dont monsieur le ministre et justement ça il faut pas l'oublier il faut pas
41:32que on vienne dire aujourd'hui à la télévision que monsieur le sculpteur le guinguéma en était le
41:37pays alors que le pays était déjà un certain niveau et donc justement pour continuer à faire
41:44un certain nombre de choses pour développer le pays il faut bien que le pays est recouru à un
41:50certain nombre encore d'emprunts mais justement c'est ce que nous nous reprochons toujours au
41:53gouvernement gabonais c'est que on passe le temps emprunter beaucoup d'argent et quand on
41:57emprunte cet argent c'est que le suivi justement pour l'objectif qui était donné à
42:03l'empreinte de cet argent là n'est jamais fait la preuve c'est qu'aujourd'hui beaucoup d'argent a
42:07été emprunté par le gouvernement gabonais pour un certain nombre de chantiers et lorsqu'on a vu sur
42:11le terrain les militaires qui sont allés sur le terrain vérifier les chantiers on a bien vu qu'il
42:16nous allons nous allons évoquer cette question nous allons évoquer cette question dans la
42:19dernière partie justement je vais vous laisser regarder ce deuxième reportage et nous revenons
42:24juste après pour évoquer la question sociale si la transition militaire au gabon a suscité
42:31l'espoir elle soulève aussi de nombreuses interrogations derrière les grandes annonces
42:36les failles s'installent et la réalité sur le terrain bouscule parfois le récit d'un renouveau
42:41promis d'abord sur le plan politique plusieurs partis dénoncent une transition verrouillée
42:46dialogue national rédaction de la nouvelle constitution réforme du code électoral autant
42:52de processus jugé peu inclusif certains parlent d'une transition entre copains et coquins dénonçant
42:58une gouvernance marquée par des nominations de proximité plus que de compétences sur le front
43:04économique les chiffres prêtent à débat le gouvernement affirme avoir baissé la dette de
43:087 287 à 5 559 milliards de francs cfa en moins de deux ans mais des voix comme celle de l'ancien
43:17premier ministre billy binzeu dénonce une manipulation des indicateurs selon ce dernier
43:22le taux d'endettement pourrait même grimper à 80% du pib en 2025 bien au dessus du plafond de 70%
43:29imposé par la banque centrale sur le plan social des incidents viennent entacher le bilan le saccage
43:35du commissariat de nzengayon par des gardes républicains la mort inexpliquée de johan bunda
43:40dans les locaux du b2 des fraudes lors du concours de police le fiasco du concours de l'ena ou encore
43:46les retards de paiement des bourses des étudiants à l'étranger des signaux d'alerte qui interroge
43:51sur la capacité du système à se réformer en profondeur à cela s'ajoute un autre constat
43:57préoccupant les missions d'inspection des chantiers lancés par le ctri à travers le
44:01pays révèle de nombreuses défaillances plusieurs projets sont à l'arrêt d'autres n'ont même pas
44:06débuté certains sont encore en phase d'études et la majorité accuse un retard considérable dans
44:11les délais de livraison des investissements qui peinent à produire des effets visibles pour les
44:16populations la transition poursuit sa route mais entre espoir d'un changement profond et
44:22résurgence du vieux travers le peuple observe s'interroge et attend car au delà des discours
44:29ce sont les actes concrets qui diront si la page est réellement tournée nous sommes de retour sur ce
44:35plateau vous avez regardé ce reportage je vais vous laisser le commenter et vous me donnez votre
44:44avis sur les images que vous avez vous venez de regarder bien je crois que nous sommes dans la
44:51question nous sommes dans la question sociale et là encore je crois que nos avis sont extrêmement
45:00clair le pouvoir d'achat au gabon n'a pas changé les gabonais il ya toujours plusieurs gabonais
45:07qui continuent de manger une fois ou une demi fois par jour le gabon profond peut bien constater
45:16d'ailleurs dans le cadre de la tournée de pré-campagne du candidat locaux il a pu constater
45:21que comme d'habitude il ya toujours des gabonais qui sont liés bref la question du social est une
45:29question très importante je crois qu'il ya eu des améliorations sur le point de vue du chômage
45:35parce que effectivement il y avait le gel de recrutement au niveau de la fonction publique
45:44lorsque monsieur a l'inclus de bilibili n'a jamais fait le déjeuner de ces recrutements là mais le
45:50ctr une fois arrivé au pouvoir il faut le reconnaître il faut le dire il ya eu effectivement
45:54des jeunes beaucoup de concours ont été lancés même si une fois de plus les mêmes causes produisent
46:00les mêmes effets dans ces concours là nous avons constaté qu'il ya eu beaucoup d'irrégularité
46:04d'ailleurs celui des lénins encore une fois de plus avait été suspendu donc au niveau du social
46:09il ya encore et encore et encore beaucoup à faire il ya eu de l'espoir au niveau des employés du
46:15secteur privé qui ont tout de suite après déchanté sont retournés encore dans la tristesse parce que
46:20effectivement dans la suite ce qui avait été promis n'a pas n'a pas suivi alors justement
46:24monsieur à ce mois coué des milliards ont été distribués aux provinces pourtant le pouvoir
46:29d'achat des gabonais continue de préoccuper malgré la mercuriale les gabonais ne s'en sortent pas à
46:35cela il faut ajouter la crise énergétique les gabonais ont-ils vraiment vécu les changements
46:42ont annoncé au début de la transition oui mais il faut dire que nous ne sommes pas nous pouvons
46:47pas aujourd'hui nous inscrire à l'ère du changement intégral ce sont des réformes qui sont opérées et
46:53je l'ai tantôt rappelé ici ce sont des efforts qui sont consentis pour partir d'une situation
46:59pour aller vers une pointe et une situation b vous savez c'est comme un nourrisson un bébé quand
47:05il commence à ramper ou lorsqu'il a ramper pendant un moment et lors de ses premiers pas il ne va pas
47:11dans la cour pour courir derrière les véhicules ou pour suivre les coques les canards donc c'est
47:16de façon triviale c'est le même principe ici il est quand même important de le noter le souligner
47:21et de lire les efforts qui ont été faits par les autorités de la transition en tant
47:25et qu'elle le président bruce potter le guignement pour se rappeler je me satisfais
47:30justement de ce temps d'objectivité mise en relève ici par mon frère pour se rappeler que
47:36le dégel des situations administratives a été une chose importante il faut le noter le paiement
47:42de rappel à près de 38 milliards de francs pour une dette consolidée à 106 milliards pour 38
47:49milliards c'est un début c'est une bonne chose la gestion des pensionnés à hauteur de 28 25
47:55milliards ou 28 milliards de francs également je crois que ce sont là des indicateurs valables
47:59qui permettent de faire en sorte que nous puissions les gens les uns et les autres se remettre sur
48:04celles et éventuellement on puisse regarder l'horizon sous un angle positif il faut dire
48:10que beaucoup de choses ont été faites et que beaucoup reste à faire et nous aux autres qui
48:16apprécions qui soutenons le ctri nous sommes donc conscients pour que pour pouvoir accompagner ces
48:21efforts qui ont été consentis parce que rien n'est telle qu'une volonté manifeste et traduite
48:26en action c'est dans ce terrain c'est sous ce temps là que nous inscrivons aujourd'hui et c'est
48:32bien la raison pour laquelle nous voulions situer nos espoirs et une espérance nouvelle pour la
48:38continuité de cette volonté manifestée par le président briscottero de guillemard donc je ne
48:44pouvais pas penser je suis d'accord avec vous parce que chacun de nous dans sa famille un chômeur
48:48chacun de nous dans sa famille à un handicapé chacun de nous dans sa famille à quelqu'un qui
48:53subit une détresse une détresse relevant des faits de la gouvernance antérieure parce qu'il
48:57faut le dire également la situation non théorique aujourd'hui dont ont été les autorités de la
49:03transition et bien c'est une des difficultés d'ordre structurel qui ne relève pas de deux ou
49:09trois ans antérieurs peut-être même pas de 14 ans mais qui vont bien au delà donc vous comprenez
49:13aisément que essayer de remettre les choses sur selle ce n'est pas un jeu de cartes plaisant entre
49:22copains donc il y a la volonté qui est manifestée il y a beaucoup de choses qui ont été faites et
49:27ce qui est à lieu d'être fait c'est simplement soutenir contribuer et c'est la raison pour laquelle
49:32nous pensons que chacun des gabonais doit pouvoir s'inscrire dans cette avancée et que chacun des
49:37gabonais doit justement devenir un bâtisseur c'est à dire quelqu'un qui aspire à un mieux-être demain
49:43et qui à son niveau quelque soit la catégorie à laquelle il appartient se doit de fournir des
49:47efforts un effort pour qu'il devienne collectif et que notre pays certainement soit des sentiers battus
49:52alors monsieur monzo je vais citer quelques exemples des actions entreprises par le ctr et le
49:57retour des bourses pour nos jeunes apprenants des lycées et collèges le bétonnage des voies
50:07secondaires ne sont ne sont elles pas là autant d'actions qui méritent d'être relevés et qui
50:14peuvent peut-être laisser dire que cet an accordé au président de la transition lui permettrait de
50:22faire mieux ou plus sinon non je vous ai dit tout à l'heure que les mêmes causes produisaient les
50:28mêmes effets effectivement c'est avec beaucoup de joie que nous avons appris lors d'un communiqué
50:35de cette théorie le retour justement des bourses pour les élèves de lycée parce que nous nous
50:41avons bénéficié de cette bourse là mais une fois de plus vous voyez bien que il y a eu encore un
50:48certain moment donné des périodes où ces bourses n'ont pas été payées c'est récemment encore qu'il
50:54y a eu il a fallu que les élèves commencent une fois de plus encore à faire de l'agitation parce
50:59que apparemment au gabon ça devient la règle s'il n'y a pas une agitation des des des chômeurs
51:05tout à l'heure on a parlé des retraités parce que tout à l'heure on n'a pas des retraités mais
51:09n'oubliez pas que dernièrement encore les retraités ont dû faire un mouvement d'humeur les élèves ont
51:15fait un mouvement d'humeur et c'est à partir de ce moment là que le gouvernement s'est attelé
51:18finalement à payer les bourses donc il faudrait ici vous avez parlé effectivement des bétonnages
51:25des routes c'est pourquoi j'ai dit que c'est pas à nous de faire le bilan de ces théories
51:30sur ces théories de nous dire combien de routes ils ont prévu bétonner justement durant cette
51:36transition, combien de chantiers de ces routes là ils ont lancé et combien finalement ils ont
51:40réalisé parce qu'effectivement quand vous venez chez moi à Libandeng il y a effectivement cette
51:46fois où il y avait la poubelle après le carrefour, la pompe, vous voyez combien de temps ça fait
51:50c'est pas encore terminé et selon certaines informations il y aurait eu justement un contrôle
51:56qui a poussé le CTRI à prendre justement comme on dit l'épée d'Amoukles pour essayer de faire en
52:05sorte que l'entrepreneur puisse véritablement terminer ses travaux parce que c'est effectivement
52:09ce que nous disons on peut effectivement prendre de l'argent on va l'emprunter on va prendre de
52:14l'argent du contribuable on va donner aux sociétés comme ça comme d'habitude qui vont détenir de
52:18l'argent et qui ne vont pas justement réaliser les travaux qui ont été prévus et là d'ailleurs
52:22c'est le peuple qui va encaisser ce coup là et il faudrait encore que le peuple crie, qu'il fasse une agitation pour que derrière le
52:28gouvernement prenne encore la mesure. Alors justement M. Assemouakou nous avons
52:33vu dans le reportage justement des missions de contrôle ont été initiées par le CTRI sur les
52:40différents chantiers qui ont été lancés, on a pu voir qu'il y a encore plusieurs manquements, des
52:45délais non respectés, des projets qui ne sont qu'en phase d'études etc... Est-ce que là le
52:53spectre d'un retour en arrière ne pointe pas également à l'horizon ? Non je ne crois pas, il
52:58faut pas être négationniste par cette approche, il faut dire que le chantier est immense et que
53:06tout le monde devrait pouvoir apporter sa paire à l'édifice et c'est très important, les autorités
53:11actuelles elles-mêmes, les autorités de gouvernance actuelles elles-mêmes, elles le reconnaissent,
53:14donc ce n'est pas un scoop que de pouvoir le dire. Mais je pense que ce qui doit prendre le dessus au
53:21delà de toutes circonstances c'est cette volonté ferme à faire mieux, c'est cette volonté ferme à
53:27essayer d'éteindre des circuits obscurs qui faisaient en sorte que nous puissions vivre autour
53:33de nous, des gens qui s'enrichissaient de façon ostentatoire et puis qui narguaient à la limite,
53:40le contribuable. Et nous pensons véritablement, et c'est avec satisfaction aujourd'hui que je peux
53:45me permettre de le dire, que de moins en moins nous avons à vivre de tels épisodes dans notre
53:49pays. C'est un processus et c'est un processus qui interpelle tout le monde, qui interpelle les
53:55acteurs de tous niveaux, qui interpelle des réels patriotes, parce que lorsqu'on est patriote et
53:59puis plein amour pour son pays, on a une certaine limite et une mesure à ne pas pouvoir verser vers
54:07des comportements déviants. Et je voudrais, j'avais au milieu manqué de le dire parce qu'il était
54:13passé rapidement en disant que... Je sais, mais je vais, c'est pas l'anecdote, mais je vais le lui dire.
54:19Ils nous interprètent alors en disant que c'est bien la raison pour laquelle le docteur Iloko est
54:24disposé à travailler pour son pays. Oui, mais je crois qu'on en a besoin, le pays en a besoin
54:31pour que nous allions de l'avant, mais qu'il travaille dans son domaine et on connaît ses
54:35qualités de médecin et nous en avons besoin dans les hôpitaux. Il a sa place dans le développement
54:40et ça ne fait pas l'ombre d'un doute dans les esprits de quiconque. Alors merci, merci à vous
54:46monsieur, c'était votre mot de fin. Je vous laisse peut-être conclure. Oui, très rapidement, en une
54:53minute. Beaucoup d'argent du Contiment Gabonais est sorti, le président de la République a laissé beaucoup
54:58d'argent dans les provinces. Une fois de plus, on a vu des populations qui se plaignent, qui ne voient
55:02pratiquement pas de réalisation. La transition a bien commencé, tout le monde était content,
55:08on est tous sortis, on a marché, on a couru, on a fêté et au fil du temps, il y a eu effectivement
55:14une déception qui s'est généralisée dans le cœur de plusieurs Gabonais, manifestée par de toutes
55:20les tensions énormes au niveau du référendum constitutionnel et il reviendra donc premièrement
55:26au CTRI de faire son bilan, justement au soir des élections présidentielles et à partir de ce
55:34moment-là, chaque candidat va pouvoir présenter son projet de société dont je crois que le meilleur
55:40projet de société qui sortira sera celui du docteur Hugo parce qu'il a prévu soigner. Il faudrait me
55:46laisser, vous ne pouvez pas me laisser sur ce fin, sur ma fin. Alors 15 secondes. Non, je vous le dis,
55:52l'argent est sorti, l'argent du contribuable mais je voudrais rappeler ici que le développement du
55:57pays ne se limite pas à la transition. Les responsables de la transition tel qu'elle le
56:02président ont lancé des projets, ces projets doivent se poursuivre et nous estimons pour ne
56:06pas qu'ils s'arrêtent, pour ne pas que nous ayons à vivre le triste chemin des éléphants
56:09blancs décriés, il faudrait qu'on s'établisse dans la continuité. Mais je pense, et à juste
56:14titre comme il le dit, que les projets de société vont être mis en relief, le CTRI défendra son
56:20bilan et ce bilan, nous le vivons. Heureusement, c'est chacun des Gabonais qui vit le bilan du
56:25CTRI, c'est chacun des Gabonais qui pourra rendre compte de l'avancée des choses, de la modification
56:30de son environnement direct en l'espace de 18 mois par comparaison à ce qu'on avait vécu dans
56:34le passé. Nous sommes sereins pour l'avenir parce que tout compte fait, c'est le Gabon qui devrait
56:39l'emporter. Alors merci, merci à vous chers invités pour ce débat passionnant. On espère que vous
56:45avez pu éclairer les Gabonais. Je rappelle que pour ce premier numéro de notre émission Le Grand
56:51Face-à-Face, nous avions Monsieur Julien Asumu Akwe, ancien député, ancien maire adjoint de
56:57Libreville, qui est aussi un pro-CTRI. Et en face de lui, nous avions Jean-Christophe Manzo
57:05Bismay, acteur politique, expert en démocratie et bande gouvernance. C'est un soutien du candidat
57:14Stéphane Germain-Iloko. Merci encore à vous d'être venu sur Gabon Media Time et nous vous souhaitons
57:22un très bon retour. Quant à vous, chers internautes, je vous dis merci pour votre fidélité et pour
57:30avoir été attentionnés à ce débat. On espère vous avoir donné les outils pour vous situer lors
57:38de cette élection du 12 avril prochain. Je vous donne rendez-vous pour un prochain numéro de
57:44notre émission qui s'appelle, je le rappelle, Le Grand Face-à-Face. Bonne soirée chez vous.

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