Sabrina Medjebeur, essayiste et sociologue, dépeint la réalité du lien entre immigration et délinquance : «Je ne comprends pas pourquoi certains politiques n’osent pas prendre à bras-le-corps ce lien intrinsèque».
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00:00Oui, et pas que des médias, on se souvient des propos de l'ancien garde des Sceaux qui parlait de sentiments d'insécurité,
00:07qui pensait qu'effectivement, il n'y avait pas de lien entre l'immigration et la délinquance en France,
00:12qu'il s'agisse d'ailleurs d'Eric Dupond-Moretti comme de Didier Migaud.
00:15Donc, il y a aussi une forme de cécité et de déni à ne pas voir la réalité statistique telle qu'elle est établie à travers vos chiffres.
00:24Vos chiffres reflètent évidemment une réalité sociologique de notre pays.
00:2970 à 80 % des Français issus de l'immigration sont incarcérés, contre 25 %, comme ça a été indiqué là, sont d'origine étrangère.
00:38Donc, la réalité, malheureusement, elle est frappante, elle est criante, elle est réelle.
00:43Il y a évidemment un lien miscible entre l'immigration et l'insécurité en France.
00:49Donc, je ne comprends pas pourquoi, effectivement, certains politiques n'osent pas prendre à bras le corps, justement, ce problème et ce lien intrinsèque.
00:57Au contraire, ils font même pire que ça.
00:59Ils en accueillent 500 000, comme on l'a vu l'année dernière, à travers la régularisation et l'obtention de titres de séjour.
01:05Il serait temps de considérer que les anthropologies, malheureusement, ne se mélangent pas.
01:10Ça, on a beau le dire, mais c'est aussi une réalité.
01:13Que les pays, que les personnes qui arrivent de pays d'origine, eh bien, ces pays ont des moteurs, ont des régulateurs,
01:20que sont notamment la violence, la justice privée et d'autres codes culturels.
01:24Mais malheureusement, on continue à être dans le déni idéologique, dans la cécité idéologique
01:29et à faire comme si, eh bien, à travers les valeurs de la République,
01:32on allait pouvoir intégrer ces personnes et pouvoir aseptiser cette violence.
01:36Malheureusement, il en est tout autrement.