Des policiers sont venus chercher l’influenceur "Doualemn" ce jeudi 20 mars à 7 heures du matin au domicile de sa fille à Montpellier, où il était hébergé. Il a été transféré par les forces de l'ordre à Paris, pour le placer en Centre de rétention administrative, en vue de son expulsion, a appris BFMTV.
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00:00L'affaire Doilet, mais cette question, à présent, la France peut-elle de nouveau expulser, mais cette fois avec succès, cet influenceur algérien dans le viseur des autorités
00:09pour avoir tenu des propos violents contre des opposants au gouvernement algérien ?
00:14Depuis hier, cet homme est placé en centre de rétention en Seine-et-Marne après une interpellation qui a eu lieu au domicile de sa fille.
00:22Bonsoir, Maxime Branstetter. C'est un témoignage exclusif, Maxime. Vous avez pu recueillir pour BFMTV le témoignage de cette dernière, de la fille de Doilem.
00:32Elle le défend évidemment, mais ce qu'elle dit surtout, c'est que pour elle, son père est devenu un bouc émissaire.
00:39Oui, elle dit qu'il est victime d'une crise diplomatique qui, finalement, concerne la France et l'Algérie.
00:45Vous l'avez dit, il était hébergé chez elle parce qu'il ne voulait pas rester avec sa compagne actuelle au vu de l'actualité médiatique.
00:52Donc, il était chez elle lorsque les policiers sont venus le chercher hier matin. Elle le défend.
00:57On lui a posé la question de la vidéo TikTok de ses propos. Vous savez, il avait appelé à une sévère correction un opposant au régime algérien.
01:04La fille, elle dit la vidéo, je ne l'ai pas écoutée. Je n'ai pas envie de savoir ce qu'il y avait dedans.
01:09Elle dit que son père n'est évidemment pas un danger pour l'ordre public pour elle, qu'il n'est pas non plus un agent d'Alger,
01:15qu'il est simplement un homme, un grand-père qui s'est retrouvé dans un problème, dans une tourmente beaucoup plus grosse que lui.
01:23Elle est extrêmement affectée avec toute sa famille de ce qui est arrivé. Je vous propose de l'écouter.
01:30Ce n'est pas un drame, c'est une injustice dans un premier temps. Et aujourd'hui, ce qui qualifierait l'affaire de mon père, c'est un acharnement.
01:35Aujourd'hui, on est face à... Aujourd'hui, quand j'entends parler de mon père, je n'entends pas parler de l'homme, je n'entends pas parler du grand-père,
01:43je n'entends pas parler de l'homme qui travaillait, j'entends parler de Rotaïo, j'entends parler de Bradfer,
01:47j'entends parler de Boilem Sansal, dont je ne connaissais pas du tout l'existence avant l'affaire de mon père.
01:52Donc la seule chose qu'ils ont en commun, c'est le prénom. Et j'entends parler de politique.
01:58Voilà. Aujourd'hui, je n'ai pas une fois entendu parler de l'homme que c'était, de l'homme que c'est, du grand-père que c'est, du papa que c'est.
02:06Et là, j'en parle vraiment avec émotion. Je suis désolée parce que c'est un... Pardon.
02:13C'est important de le dire. Et j'espère de tout cœur que Rotaïo regardera ce que je dis aujourd'hui.
02:19C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on joue avec la vie d'un homme qui a déjà tout perdu.
02:22Son père est donc au centre de rétention administrative du Ménilame-Los. Elle l'a très souvent au téléphone.
02:27Elle l'a eu avant l'interview, elle l'a eu après. Pour l'instant, ils sont dans l'attente.
02:31Il ne sait pas non plus s'il va être expulsé ou pas vers l'Algérie, si l'Algérie va l'accepter.
02:36Et elle a fini par nous dire qu'en Algérie, il n'a quasiment pas de famille et même pas de domicile.