Nabil Aït Akkache (Renaissance), était l’invité de Midi News Week-End ce vendredi 21 mars sur CNEWS. Il s’est exprimé au sujet de l'incarcération de Boualem Sansal en Algérie : «Il faut rester sur le terrain de la diplomatie».
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00:00Je crois, le Président de la République l'a rappelé, c'est une situation humaine et je pense que ce qu'il veut dire dans ses propos, c'est qu'il faut rester sur le terrain de la diplomatie.
00:09Il y a 10 ans.
00:10Comment ?
00:11Il prend 10 ans.
00:1210 ans. Alors si on décrypte un petit peu ce qui se passe, les peines qui auraient pu être requises contre lui auraient pu être encore plus lourdes. Donc il faut décrypter aussi.
00:1910 ans, ce n'est pas léger.
00:20Ce n'est pas léger, bien évidemment.
00:2210 ans à vue en vertu de son âge, vous imaginez ?
00:25Non, ce que je veux dire par là, c'est qu'il faut rester sur le terrain de la diplomatie, tout faire.
00:29Le Président de la République dit qu'il y a des contacts entre la présidence française et la présidence algérienne.
00:35Il faut arriver à la libération de Boilem Sansel qui n'a absolument rien à faire en prison au regard de ce que nous, nous considérons être la liberté d'expression.
00:44Maintenant, sur le sujet, alors l'Algérie a aussi ses lois, c'est un état souverain et ça nous apparaît complètement fou, nous de notre côté, de voir qu'on puisse être en prison pour une remise en question de l'intégrité territoriale de la France.
01:01Il se trouve qu'en Algérie, ça existe dans le code pénal.
01:04C'est comme ça, il faut faire avec.
01:05C'est pour ça qu'il faut rester sur le terrain de la diplomatie et faire en sorte, discuter pour pouvoir obtenir cette libération.
01:11Les discussions n'amènent pas à grand chose pour le moment.
01:13Est-ce que vous pensez que le bras de fer qui est opposé a servi à quelque chose pour le moment ?
01:21Il n'y a jamais eu de bras de fer.
01:22Il n'y a pas eu de bras de fer réel, sincèrement.
01:23Alors, il y a eu des propos.
01:25J'évoquais un sondage du Figaro concernant la méthode voulue et souhaitée par Bruno Rotaillon.
01:31Mais c'est interprété, moi je ne vous dis pas qu'il y a eu bras de fer, c'est ce qui est interprété aussi en Algérie.
01:36Donc, les propos qui ont été tenus ces derniers mois n'arrangent rien.
01:41Je pense qu'on est tous d'accord qu'on veut la libération de Bolam Sansalle.
01:45Ce que je dis, c'est comment on obtient cette libération.
01:49Je crois qu'il faut rester sur le terrain de la diplomatie, reprendre comme dit le président de la République,
01:56espérer que sa libération se fasse rapidement parce que Bolam Sansalle a 80 ans, qu'il est malade et qu'il faut le libérer rapidement.