• il y a 7 heures
On a fait beaucoup de reproches à Julien comme quoi, il n'était jamais très engagé dans ses chroniques et qu’il n’y avait rien de politique. Du coup il a décidé d’être cohérent, il ne parlera absolument pas de ça, il parlera de lui.

Retrouvez « La chronique de Julien Santini » dans La Bande originale sur France Inter et sur : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-chronique-de-julien-santini

Catégorie

😹
Amusant
Transcription
00:00Voici Julien Centine !
00:02Wouhou !
00:04Merci beaucoup, bonjour,
00:06bonjour à tous et à toutes,
00:08parce qu'aujourd'hui, les femmes comptent aussi !
00:12Bonjour, bienvenue à tout le monde,
00:14bienvenue à vous aussi, monsieur et madame Holdelaf,
00:16bienvenue dans cette
00:18chronique placée sous le signe du rire.
00:20Très content de vous retrouver, c'est la deuxième fois
00:22que je suis désormais sur le créneau du
00:24Vendredi Midi, et la semaine dernière, c'était ma
00:26première.
00:28Nagui, tu voulais peut-être me poser une question ?
00:30Non !
00:32Alors justement, Julien, cette première...
00:34Ah, si, évidemment !
00:36Justement, Julien,
00:38cette première, elle s'est passée comment ?
00:40Voilà, le personnage n'a pas du tout marché,
00:42mais par contre, si c'est Michel, ça va marcher.
00:44Allez-y Michel, allez-y !
00:46Alors Julien, comment ça s'est passé, cette première ?
00:48Ah, ça va, ça va, merci Michel, c'est une première, c'est sûr,
00:50j'étais un peu tendu, Nagui, je te déteste. Après, ça s'est
00:52ressenti. Je sais, pour toute l'équipe,
00:54je peux donner le plus sur le terrain. Il n'y a pas eu
00:56un rire, et moi, je n'ai pas l'expérience de
00:58Mélodie, quoi, donc je plaisante.
01:00Non, je plaisante, bien sûr, c'est la famille. Donc voilà, pour en revenir
01:02au match de la semaine dernière, il a oublié, et si
01:04cette deuxième chronique, elle ne marche pas, vous savez quoi, je rentrerai
01:06chez moi sur cette île que l'on nomme l'île de beauté,
01:08qui a toujours été sous le joug
01:10d'un État colonisateur.
01:12Je m'adresse à vous, Monsieur le Président,
01:14moi, à Pedro Maria, du village de
01:16Tisolac. Voilà, je m'arrête là,
01:18parce que je trouve que ça fait beaucoup de personnages
01:20depuis le début de cette
01:22chronique, et cette réponse est parfaite, réponse
01:24à une question que l'on ne m'a pas
01:26posée. Je vais parler normalement.
01:28Alors, les amis, recoucou, depuis pas
01:30longtemps, sachez que je me suis mis à courir.
01:32C'est fou, hein ? Qui l'eût cru ?
01:34Moi, avant, j'avais toujours besoin d'une organisation
01:36façon match pour faire du sport.
01:38Faut un gagnant, un perdant, des
01:40larmes et du sang. Eh, on dirait un slam, ou quoi ?
01:42Sérieusement ?
01:44J'avais toujours besoin soit d'un ballon
01:46auprès duquel il faudrait courir, soit une balle
01:48à attraper. Un chien, en fait.
01:50Un animal, ni plus ni moins.
01:52Et maintenant, je cours sans rien. Et en face
01:54de la salle où je cours, tous les locaux du
01:56rez-de-chaussée ont des vitres transparentes.
01:58Oui, alors, quand c'est devant des bureaux,
02:00c'est chiant, boring, mais quand
02:02c'est devant des ateliers de yoga,
02:04là, c'est intéressant. Pourquoi ?
02:06Eh bien, pour mater, pardi !
02:08Qu'est-ce que j'aime mater !
02:10Oh là là !
02:12Eh, dis donc, elle est pas
02:14mal, celle-ci !
02:16Et puis, lui, il ne ferait pas changer
02:18d'équipe, le bougre ! Eh, dis donc,
02:20c'est pas une actrice !
02:22Après, attention, il y a mater et mater.
02:24Moi, j'aime bien observer aussi les gens derrière leurs
02:26fenêtres, quand ils font la cuisine, ou
02:28qu'ils vaquent à leurs occupations. Je ne sais pas
02:30pourquoi, mais je m'imagine toujours que leur vie
02:32est beaucoup plus belle que la mienne.
02:34Mais pas que la mienne, que toutes les nôtres.
02:36La vie de ce couple-là,
02:38derrière cette fenêtre, est la plus belle du monde.
02:40La dernière fois que j'ai maté devant
02:42un atelier de yoga, après, c'est important de préciser,
02:44quand je mate, je ne suis pas collé à la vitre,
02:46en train de baver, lunettes sur le nez, de faire
02:48« Coucou ! Salut ! »
02:50Non, je ne fais pas du
02:52matage en stationnaire, non,
02:54je suis en mouvement, un peu comme un satellite dans
02:56l'espace, je suis en orbite. Alors, le mot
02:58n'est pas forcément approprié, disons que je suis en
03:00circulaire. Et la dernière fois qu'il était en
03:02circulaire, avant que vous ne me coupiez,
03:04que vous ne rigoliez pour rien,
03:06et que vous ne m'interrompiez dans cette chronique,
03:08que vous vous empirisez toutes et
03:10tous, parce que pour le coup, l'égalité est parfaite,
03:12je me faisais la réflexion
03:14que c'est sacrément dégueulasse
03:16en cours de yoga, pour la personne qui a la tête
03:18au niveau des chaussettes, de celle de devant
03:20vous en train de faire des étirements. Pourquoi
03:22je dis ça ? Parce que moi, par exemple, dans la vie,
03:24je mets toujours les mêmes chaussettes.
03:26Tenez, voyez ça ? Là, par exemple, celle-là,
03:28c'est celle de la semaine dernière.
03:30Je sais que ma femme écoute, qu'elle n'aime pas ça,
03:32qu'elle aime encore moins que je le raconte
03:34à la radio, et encore moins après
03:36que j'ai dit que je mate devant des ateliers de yoga.
03:38Alors, attention,
03:40je mets souvent, je reconnais, ça fait
03:42beaucoup, mais je mets souvent les mêmes chaussettes,
03:44par contre, Leïla, je change de slip.
03:46Ce n'est pas les chaussettes,
03:48je trouve ça hyper pratique.
03:50Sauf, bien sûr, quand je me rends compte qu'elles sont
03:52trouées, parce que moi, par exemple, j'ai oublié de me couper
03:54les ongles des yêpes. Alors, je vais m'arrêter là,
03:56parce que je sens que c'est le bon moment.
03:58Tant qu'il y a des hauts, des ins, des bons, c'est-à-dire que c'est la fin.
04:00Un peu comme quand la prof de yoga,
04:02la dernière fois, elle est sortie en disant « Mais dégage, toi !
04:04Ou prends un abonnement ! »
04:06Et sinon, payé pour voir,
04:08il manquerait plus que ça. Voilà,
04:10je m'appelle Julien Chantiny,
04:12merci d'avoir écouté.

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