C'est la troisième chronique de Julien et il n'a déjà plus grand-chose à dire. Ce n'est pas grave, ça veut dire qu'il fait bel et bien partie de la bande.
Retrouvez "La drôle d'humeur de Julien Santini" dans la Bande Originale sur France Inter et sur https://www.radiofrance.fr/franceinter
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00:00 C'est Julien Centini !
00:02 Salut Julien !
00:04 Bonjour, salut, salut tout le monde !
00:06 Et bienvenue dans la chronique de Julien Centini !
00:08 La chronique de Julien Centini !
00:12 Ma troisième, plus exactement.
00:15 Avant de commencer, j'aimerais vous témoigner ma gratitude.
00:18 Après mes deux premières, j'ai reçu beaucoup de messages d'amis qui m'ont félicité.
00:21 Même des vieux amis, parfois.
00:23 Même des vieux, vieux amis, que je n'avais pas vus depuis beaucoup d'années.
00:28 Bande de gratteurs !
00:29 Après, ils ont été unanimes.
00:31 Ils m'ont dit "Ta première était super, l'entretien d'embauche est réussi.
00:35 Ta deuxième, on a quand même vu que tu avais beaucoup moins de choses à dire."
00:40 En même temps, je me dis "C'est bien".
00:42 Voilà, si je peux avoir des chroniques un peu moins bonnes, c'est que je commence à être installé.
00:46 C'est que je fais partie de la bande.
00:48 Du coup, ça voudra dire, si je fais partie de la bande, que j'aurai forcément, j'imagine,
00:52 à un moment, un entretien annuel d'évaluation.
00:55 Un entretien qui sera avec vous et Nagui.
00:59 Avec vous, Leïla.
01:01 Et ça, ça ne sera pas pour me déplaire.
01:03 Rapport, on ne va pas se mentir, au fait que c'est bien d'avoir un entretien.
01:10 Parce que c'est important de faire des points d'étape.
01:13 Alors, s'il vous plaît, du rire, oui, mais pas de mépris.
01:17 Après, attention, je parle d'entretien avec vous, Leïla et Nagui,
01:21 si M. Nagui daigne rentrer de vacances.
01:24 Parce qu'au moment où je dis ces mots, est-ce que beaucoup de gens en France vont se dire
01:30 "il prend quand même beaucoup de risques, cet humoriste, pour une troisième chronique".
01:33 Oui, en même temps, au moment où je vous parle, après vérification, est-ce qu'il est 3h du matin au Bahamas ?
01:38 Oui, également !
01:40 Ce matin, j'ai beaucoup de joie de pouvoir vous rencontrer, Benoît Magimel et Nadia Tereskevic.
01:46 Ça a été un long chemin pour en arriver là.
01:49 It's a long, long way.
01:51 Nadia, je suis un peu troublé, rien que de dire Nadia.
01:58 Pourquoi ? Parce qu'il se trouve que Nadia, c'est le prénom de ma femme.
02:02 Et peut-être que ce qui me trouble encore plus, c'est que là, les gens nous écoutent,
02:05 mais ils ne voient pas forcément votre regard envers moi depuis le début de la chronique.
02:10 Je vais essayer de faire les sous-titres.
02:12 Est-ce que vous semblez également, peut-être, légèrement troublé ?
02:16 On va être honnête, pas du tout.
02:19 Nadia, je ne sais pas.
02:21 Si vous vous rappelez de moi, je vous ai envoyé un message sur Instagram il y a deux ans et demi.
02:26 En fan que je suis, je vous avais envoyé des félicitations pour la série Possession.
02:31 Comme quoi j'ai été admiratif de votre jeu.
02:34 Vous avez lu mon message, ça m'a beaucoup touché.
02:38 Vous n'avez pas forcément répondu à mon message.
02:45 En même temps, c'est normal parce que je me dis que pris dans le tourbillon de la vie.
02:50 Alors aujourd'hui, Nadia, posez-moi la question très sincèrement.
02:54 Est-ce que je vous en veux ?
02:55 Dites-moi, Julien, vous m'en voulez ?
02:57 Julien, vous m'en voulez ?
02:59 Vous avez vu, Nadia, un petit silence de trois secondes, ça fait mal.
03:04 Alors imaginez, deux ans et demi.
03:06 Voilà, mine de rien, on rigole.
03:11 Mais on arrive déjà à la fin de cette troisième chronique.
03:15 Alors c'est vrai que la transition est un peu brutale.
03:18 Mais je me disais en même temps, la ville ne l'est-elle pas ?
03:23 Et en plus, c'est une chronique un peu particulière pour moi, pour cette troisième, car il se trouve que c'est ma première en direct.
03:28 Et qu'est-ce que ça veut dire ?
03:30 Ça veut dire qu'à l'heure où je vous parle, il est très exactement midi 24.
03:34 Et je suis donc officiellement dans le créneau le plus écouté de France Inter.
03:39 C'est vrai, Julien, mais il ne faut quand même pas vous enflammer.
03:41 Si vous voulez rester, il faut garder les pieds sur terre.
03:43 Oui, seulement, pardon Leïla, mais ici, personne ne s'enflamme.
03:49 Affaire de la radio.
03:51 Sur le créneau le plus écouté de France Inter.
03:54 Faire le constat qu'une chronique sans interruption de Nagui, ça n'a pas exactement la même saveur.
03:59 Avoir rencontré Nadia Tereskevic et Mille Pendules à zéro,
04:03 se rendre compte également un peu tard que je n'ai absolument pas parlé de Benoît Magimel.
04:09 Acteur que pourtant j'adore depuis déjà mort il y a bien, bien longtemps.
04:13 Et dans Pacifiction, bien plus récemment, où vous êtes monstrueux,
04:17 même si je me suis endormi après 4 minutes de film.
04:20 Merci à toutes et tous autour de cette table.
04:22 À vous, auditeurs en plein émoi, c'était La Chronique, avant la quatrième chronique.
04:27 Bravo, bravo Julien !
04:32 On te retrouve tous les vendredis et samedis à 19h30 au petit Palais des glaces !