Julien Santini est comme une abeille qui butine.
Retrouvez « La drôle d’humeur de Julien Santini » dans la Bande Originale sur France Inter et sur https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-drole-d-humeur-de-julien-santini
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AmusantTranscription
00:00Voici Julien Fonsenti !
00:06Bonjour, merci beaucoup Nagui, merci pour ce passage de relais, Nagui, passage de relais un peu artificiel.
00:14J'avoue que je passais d'un moment super émouvant, poignant, profond, où on a juste envie de vous écouter, Agnès, à...
00:21Et maintenant, le bouffon Senti, à nous faire des blagues !
00:24Eh bien, j'avoue que c'est tout ce dont je rêvais en entrant sur Inter.
00:30Agnès, je vais donc rester sur vous, ce qui, bien sûr, est pour le coup une expression métaphorique,
00:36je, rassurez-vous, ne vais pas arriver littéralement, physiquement sur vous, sauf, bien sûr, si j'ai votre accord.
00:44Et il faudra alors également le mien, et oui, c'est dans les deux sens, Agnès, mais le mien, vous l'avez.
00:52Agnès, disais-je, et c'est vrai puisque j'ai déjà dit Agnès plus haut dans mon papier, vous verrez,
00:59donc vous allez tourner dans un film que j'ai adoré, qui s'appelle « Le Dernier des Juifs » de Noé Debré.
01:04Je cite le réalisateur, vous vous rappelez, Nagui, quand vous avez repris François Berléand,
01:09qui avait oublié le nom du réalisateur du film dans lequel il jouait, vous vous rappelez ou vous vous rappelez pas ?
01:13Pas du tout !
01:14Je m'en rappelle, c'était une séquence gênante.
01:18Vous n'étiez pas là, Leïla, c'était la première chronique de rentrée, vous étiez sans doute en vacances,
01:22les Jeux Olympiques et Paralympiques ! Parce que tout le monde compte.
01:26Et pour la petite anecdote, retour au « Dernier des Juifs », l'acteur du film, Michael Zindel,
01:34est absolument incroyable et figurez-vous que je lui ai écrit, je jouais au Palais des Glaces à ce moment-là,
01:39et je lui ai dit « viens voir mon spectacle, je t'ai adoré dans ce film » et on est devenus copains.
01:43Nous nous promenons parfois au jardin du Luxembourg, alors oui, nous ne l'avons fait qu'une fois,
01:49et depuis, je ne l'ai plus revu, mais j'aime à dire que nous sommes amis, tout simplement.
01:55Alors Agnès, me voyez-vous venir ?
01:57Pas du tout !
01:58Si vous aussi, je vous écris sur Instagram, vous allez peut-être me répondre,
02:02et peut-être serons-nous alors amis, et du coup, il me sera alors légitime d'être sur vous !
02:08Bien sûr, le rire est important, et le rire dit tant de choses parfois.
02:13Sinon, fin de semaine dernière, on change de sujet.
02:18La première rubrique c'était Agnès, là c'est une deuxième rubrique.
02:21Fin de semaine dernière, on a fait la photo de classe avec les 15 chroniqueurs de France Inter,
02:25d'ailleurs deux sont là, trois sont là, sauf Tanguy, qui lui s'en branle,
02:31il n'écoute pas et ne respecte pas le travail des collègues.
02:34Nous avons fait la photo à France Inter, dans les locaux pour le journal Le Parisien,
02:38et ça fait bizarre d'avoir 15 égaux comme ça, les uns à côté des autres,
02:42mais moi je suis à l'aise et pas à l'aise dans ces situations, c'est-à-dire que je sais très bien faire semblant,
02:47je parle avec tout le monde, vraiment, chacun, chacune, je n'ai de conversation profonde avec personne,
02:52je suis comme une abeille qui butine, après c'était rigolo parce qu'ils avaient dit
02:55« ceux qui veulent rester peuvent répondre aux questions des journalistes ».
03:00Il faut être un sacré crevard pour dire oui et avoir envie de rester.
03:04Moi je dis honnêtement oui, j'avais envie de rester, parce que j'ai forcément envie de remplir ma salle
03:09à partir du 21 septembre au Théâtre des Maturins, mais le simple fait de savoir que je pouvais passer
03:13pour un potentiel crevard auprès de quelqu'un, et bien comme je suis énormément dans l'image,
03:18le regard de l'autre compte énormément pour moi, et bien je me suis cassé.
03:22Je l'ai regretté, ça m'a fait chier parce qu'au final j'ai quand même fait 3 heures de déplacement,
03:27j'habite à Pantin pour une photo de 10 secondes, mais aux yeux de l'autre,
03:30je suis quelqu'un qui ne se soucie pas de lui.
03:32Les apparences sont sauves, Agnès, on est bien d'accord, c'est le principal.
03:36Amen !