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Transcription
00:00Au-delà évidemment des phrases, et tout le monde peut être d'accord avec vous, ce qui est difficile c'est de définir où commence l'antrisme
00:06et où commence la volonté d'influence des frères musulmans.
00:10Quand j'entends par exemple la ministre Barsak expliquer que le voile dans le sport n'est pas de l'antrisme,
00:17quelle est votre position sur une phrase aussi simple que celle-là ?
00:20Là où vous avez raison c'est que ce qu'est l'antrisme, ce qu'est l'islamisme est très dur à définir.
00:25Et il ne suffit pas, a contrario, de dire qu'on est contre l'islamisme pour lutter contre l'islamisme et de l'inscrire dans les textes.
00:32C'est un travail beaucoup plus fin, beaucoup plus précis que nous faisons avec les services de l'État.
00:37Et s'agissant de la position du voile, elle a été très clairement rappelée par le Premier ministre,
00:41il n'y a pas de place pour le voile dans les clubs de sport.
00:45Puisque là où c'est intéressant, c'est de constater que dans ce cas précis,
00:50le voile est utilisé, est instrumentalisé au service d'un projet politique.
00:55Prenez par exemple l'association des hijabeuses.
00:58L'association des hijabeuses, ce ne sont pas juste des praticiennes du sport,
01:02c'est une association avec des influences qui sont extrêmement claires, des influences fréristes,
01:07avec un objectif qui est d'installer un pouvoir politique, une contre société,
01:12contrairement aux projets républicains que nous devons servir.
01:15J'entends ce que vous dites, mais je rappelle que c'était madame la ministre des sports qui disait cela.
01:19Et l'exemple des hijabeuses est très intéressant puisque vous avez Philippe Diallo,
01:23le président de la Fédération Française de Jiu-Jitsu.

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