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00:00Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installés pour regarder si on parlait.
00:05Bienvenue à tous, merci de votre fidélité auprès de ceux qui se bougent pour rendre
00:33la vie plus sympa, juste là, à côté de chez vous, et parfois même dans toute la
00:37France.
00:38La France qu'il sillonne au volant pourvu que ça roule.
00:42Celui qui roule au secours des garages en péril revient sur petit écran avant de changer
00:46de cap.
00:47Changer de vie, cela tient souvent à une rencontre.
00:51Et pour faciliter les rencontres, il faut sortir le grand jeu de l'amour, pour sortir
00:55de la routine.
00:56La routine qui tourne en boucle pendant 24h, ces coureurs de l'extrême ne s'en lassent
01:02pas, ils reviennent à Toulon pour défier la trotteuse.
01:06Ils trottent et parfois ils n'en voient pas le bout, ils tiennent, elles résistent, ces
01:11coureurs, ces coureuses qui vont tourner un jour et une nuit aux 24h de l'Isère les 5
01:17et 6 avril, aux commandes.
01:18Philippe Brincard, bienvenue, et sur la piste, François Auchard, bienvenue, Philippe, vous
01:26allez y aller aussi ? Non, pas cette année, j'ai déjà donné là.
01:29Oui, c'est bon, c'est 24h, c'est bien, voilà, nous c'est 24h en un an et encore, j'en sais
01:34rien, il faudrait regarder.
01:35Vous êtes donc coureur et désormais coureur en e-sport, François Auchard, après un grave
01:40accident du travail qui n'a pas barré la route de vos rêves et de vos exploits, on
01:44en reparle dans un petit instant.
01:45D'autres cours, après l'amour, le grand amour ou la petite amourette, Sandrine a tout prévu
01:51pour que ça matche et que ça dure, en tout cas que ça marche, bienvenue Sandrine Mourao.
01:56Bonjour.
01:57Vous êtes matchmaker, alors j'ai appris ce nouveau mot, donc responsable d'agence matrimoniale,
02:05on va dire, comme dans...
02:06Oui, agent de rencontre ou...
02:07De rencontre.
02:08Voilà.
02:09Ou entremetteuse ou créateur d'étincelles.
02:10Créateur d'alchimie.
02:11D'alchimie.
02:12On va tout savoir et vous écouter très attentivement dans un instant pour ceux qui en auraient
02:17besoin bien sûr.
02:18Et lui ne courait pas forcément après le succès sur petit écran mais plutôt après
02:23la satisfaction des clients, des automobilistes qui lui confiaient leur véhicule, son professionnalisme
02:28a fait le reste.
02:29SOS Garage, c'est lui avec Vincent Lagaffe sur RMC, bienvenue Thierry Muscat.
02:35Merci de m'avoir invité en tout cas.
02:37Avec plaisir, on est collègues, on est confrères presque, collègues peut-être un jour sait-on
02:41jamais.
02:42Consultant, sauveur, garagiste, passionné, qu'est-ce qu'on dit ?
02:47Vous avez bien résumé aussi, c'est un peu tout ça.
02:51Gérant aussi bien sûr, gérant de garage Eibain Sport Auto à Eibain donc, il y a deux
02:57ans et demi Thierry, vous avez été remarqué par les équipes d'RMC qui vous ont associé
03:03à Vincent Lagaffe pour cette émission SOS Garage, l'émission qui roule au secours
03:08des gérants de garage dans la panade.
03:10C'est un peu un mix de H-Best, Valérie Damido, c'est un peu ça ? C'est un peu cauchemar
03:16en cuisine des coups ?
03:17Voilà, c'est un peu cauchemar en cuisine et après, on tempère quand même un petit
03:23peu parce qu'on ne peut pas prendre l'image de notre ami cuisinier et la réalité de
03:30l'émission, c'est une vraie réalité, c'est de venir au secours des garagistes.
03:34Je pense qu'avec Vincent, on a eu un vrai succès de ce côté-là et que ça a marché
03:40très fort et ça marche encore très fort.
03:42Ça marche très très fort, des jolies parts de marché quand même aussi sur RMC.
03:46RMC Story ? RMC Story pour la nouvelle saison, évidemment
03:51parce que Vincent Lagaffe et que le Big Deal est diffusé sur RMC Story, donc on garde
03:57cette chaîne pour les deux émissions d'SOS Garage qui ont été tournées l'année passée
04:03et qui vont être diffusées sur RMC Story.
04:05Alors vous en avez tourné dix partout en France, une drôle d'aventure quand même
04:09avec des pépins assez variés, qu'est-ce qu'on retrouve en général ?
04:14Alors, les plus grandes difficultés en fait, c'est le timing qu'on a pour faire notre mission.
04:19Alors, vous oui, mais eux, qu'est-ce qu'ils ont comme problème ? Ils n'ont personne,
04:23c'est pas beau, ils ne sont pas doués, ils se trompent, c'est quoi ?
04:25C'est très généralement des vrais professionnels qui n'ont pas les bons outils pour faire
04:34marcher économiquement leur garage.
04:36Doués pour certaines choses et mal conseillés pour d'autres peut-être ?
04:39Tout à fait, donc souvent des prix qui ne sont pas les bons, souvent du matériel
04:44qui n'est pas le bon, souvent des emplacements qui ne sont pas bons, des visuels de garage
04:49et des façons de travailler qui ne sont pas bonnes, des organisations qui ne sont pas bonnes.
04:53Et puis voilà, avec Vincent, on arrive et on remet en place tout ça, il y a une étude
04:57qui est faite évidemment avant, plein de choses, comptable, marketing et puis après
05:04on refait un vrai garage, on a fait vraiment des garages qui sont magnifiques.
05:10Et on va dire sur une dizaine, on doit être à 8, 9 garages qui marchent très fort.
05:15Avec une très belle activité.
05:16On va vous revoir une dixième fois, aux côtés de Vincent Lagaffe sur RMC Story
05:23avec une émission un peu coup de cœur pour vous.
05:25Regardez, on a la bande-annonce, on y va.
05:28Jeudi 27 mars.
05:30Bienvenue chez toi.
05:31Oh, allez.
05:37Parfois, il suffit d'un coup de pouce pour lancer une carrière.
05:43Il suffit d'une belle rencontre pour changer une vie.
05:47Je ne sais même pas les mots.
05:48Depuis qu'on a commencé SOS Garage, c'est plus beau.
05:50C'est le plus beau et le plus abouti.
05:52Merci, merci.
05:54Inédit SOS Garage, jeudi 27 mars sur RMC Story et RMC BFM Play.
06:01Voilà, vous avez tout.
06:03La date, jeudi 27 mars.
06:05On spoil toujours un peu parce qu'on la voit pleurer Maureen,
06:07cette jeune femme de 21 ans.
06:09Donc, on se doute qu'elle va être émue et que ça va bien se passer.
06:12Ça aussi, vous l'avez vécu intensément, cette émission-là.
06:16Oui, oui, oui, parce que déjà, on s'est retrouvé dans une activité que j'ai découvert
06:22puisque c'est du covering, du detailing et ce n'est pas du tout mon métier.
06:25Du quoi ?
06:26C'est du covering et du detailing.
06:28Du covering et du detailing.
06:29En fait, on est dans la beauté de la voiture.
06:32On n'est plus dans la réparation, on n'est plus dans la carrosserie,
06:37on n'est plus dans le commerce de l'auto.
06:39On est en fait sur une clientèle un petit peu particulière
06:42puisqu'on est sur la beauté d'un véhicule avant, après.
06:46D'accord.
06:47La chirurgie esthétique de la voiture.
06:49Exactement.
06:50Ou maquillage ?
06:51Ou maquillage.
06:52Il y a les deux.
06:54Le covering, on va dire que c'est de l'esthétique et le detailing, c'est du maquillage.
06:58C'est pour des vieilles voitures en général qu'on veut rentrer un peu plus ?
07:01Parce qu'elles sont jolies plutôt les voitures.
07:03Non, il y a tout type de clientèle.
07:05Vous savez, vous avez des voitures qui sont un petit peu vieillissantes,
07:08qui peuvent être récentes, avec des peintures qui bougent et tout ça,
07:12qui sont moins jolies et en fait, le métier de Maureen,
07:15c'est de rendre une esthétique différente.
07:19Donc voilà, c'est une jeune fille qui s'était montée à son compte
07:22quelques mois avant notre arrivée, avec peu de moyens, peu de formation
07:28parce qu'elle ne connaissait pas ce métier non plus
07:30et peu de visibilité parce qu'elle n'était pas très bien placée.
07:34Donc voilà.
07:35Très jeune, mais...
07:36Très jeune, très jeune.
07:39Du coup, pour cet épisode-là, je me suis entouré de bonnes personnes
07:43qui connaissaient bien son métier,
07:46pour lesquelles ils ont participé avec nous au tournage.
07:49Et après le tournage, elle est partie en formation dans le métier du detailing et du covering.
07:55Et ce jour, elle excède.
07:57Elle a embauché son frère.
07:59Voilà, elle faisait 1500 euros par mois.
08:01Elle fait 1500 euros par semaine.
08:03Vous allez nous raconter toute l'émission.
08:04Il faut qu'on puisse aussi la regarder.
08:06Mais quand même, ça veut dire que ça marche.
08:09Mais c'est un gros diagnostic quand même que vous devez faire en amont.
08:12C'est un rôle que vous avez enfilé comme un gant, celui-ci.
08:15Vous avez découvert la télé.
08:16Vous avez redécouvert votre métier aussi, puisque là, on parle de...
08:20J'arrive même... J'ai même oublié le mot.
08:23Covering, c'est ça, etc.
08:24Du covering, du detailing.
08:25Oui, vous avez redécouvert sans cesse.
08:28Vous avez agrandi votre champ de compétences aussi et de connaissances avec cette émission.
08:32Complètement, parce qu'il y a même d'autres émissions.
08:34Parce que quand j'ai tourné chez Yvon, il y a deux ans, dans la saison 2,
08:38j'ai fait de la scellerie.
08:39Ce n'est pas mon métier, je ne le connais pas.
08:41Et pareil, je me suis formé pour réparer vos sièges,
08:45les coutures de vos sièges, les tapis de sol, les choses comme ça.
08:49Et on a fait une belle émission qui a très bien marché.
08:52Et j'ai eu la chance, à chaque fois, de pouvoir être entouré par des bonnes personnes,
08:57des personnes compétentes et qui nous ont suivi dans les émissions
09:00et qui ont fait aussi le succès des émissions de SOS Garage.
09:05Alors, c'est la dixième et dernière. Pourquoi, Thierry ?
09:08Qu'est-ce qui va se passer ? C'est fini ?
09:10Oui, c'était ma dixième.
09:11Donc, je sors par la grande porte parce que, pour moi,
09:15vous allez voir, je ne vais pas vous raconter l'émission.
09:17Vous la verrez jeudi prochain.
09:19Mais on a fait un garage qui est magnifique.
09:22Franchement, avec une jeune fille qui méritait le travail qu'on a accompli,
09:28qui méritait aussi notre passage avec Vincent.
09:31Donc, voilà, j'ai passé dix émissions auprès de Vincent.
09:36Je ne le remercierai jamais après. Jamais assez.
09:39C'est quelqu'un qui est très talentueux, qui est très professionnel,
09:44qui a une connaissance du métier incroyable.
09:47Et à ses côtés, j'ai énormément appris du métier.
09:50Il m'a donné aussi l'amour.
09:54Ah, ensemble, bien. C'est le mot.
09:56Ensemble, d'ailleurs, ils le disent.
09:59C'est le maître mot de cette émission-là, c'est-à-dire ?
10:02En fait, il m'a donné l'amour d'avoir envie de pouvoir animer
10:09de sa propre personne et de pouvoir donner aux gens,
10:12comme il fait dans le Big Deal, comme il a fait dans toutes les émissions où il est passé.
10:16En fait, c'est une personne qui a beaucoup de caractère, très dur, tout ça.
10:20On se ressemble énormément, énormément. On est binôme.
10:24Et en fait, on a la même façon de faire.
10:27C'est d'avoir cette satisfaction de pouvoir donner aux gens de l'amour,
10:31alors que ce soit de l'amour aux téléspectateurs,
10:34de l'amour aux gens qu'on rencontre dans nos émissions.
10:37Oui, beaucoup d'humanité, en fait, c'est ça que vous voulez véhiculer tout le temps.
10:40Du coup, dans cet univers qui est quand même très professionnel, très dur toujours,
10:44qui est très concurrentiel.
10:45C'est compliqué.
10:46Voilà. Du coup, c'est vrai qu'à ses côtés, j'ai pu apprendre le métier.
10:53Et j'ai eu envie aussi à un moment de pouvoir laisser SOS Garage entre les mains de Vincent
11:01et de la nouvelle équipe qui l'a rejoint puisqu'il a tourné un épisode
11:05avec la nouvelle équipe au mois d'octobre,
11:07qui va être diffusé une semaine après notre émission de la semaine prochaine.
11:12Et en même temps, ça m'a donné aussi quelques mois pour pouvoir souffler,
11:17parce que c'était aussi la saison 2, elle a été très dure.
11:20Voilà. Et en même temps, j'avais envie de faire ma propre émission.
11:25Donc, j'ai trouvé un producteur, je l'ai financé.
11:27Aussi à la télé, pareil.
11:29Sur RMC encore ?
11:30Sur RMC, je l'ai présenté il y a une semaine à RMC.
11:33Et on touche du bois.
11:35On touche du bois et on attend nos patrons qui décident et qui valident mon budget.
11:41Le teaser qu'on a présenté, voilà, je vais dire quelques mots.
11:45C'est complètement à l'opposé de SOS Garage, complètement.
11:48On est dans du top chef.
11:49C'est les plus beaux garages de France.
11:50Ah bon, d'accord.
11:53On va aller découvrir des pépites en France.
11:55Et là, on découvrait des gens qui étaient en échec, en difficulté.
11:58Et j'avais envie aussi de prendre du plaisir à aller découvrir des pépites de mon métier en France.
12:04Alors, c'est bon pour le métier, c'est bon pour les jeunes.
12:06Ça peut montrer aussi le bon côté du métier, ce qui est très important.
12:10De montrer aussi le côté satisfaction du métier.
12:14Oui, parce que, vous le dites, les jeunes, ça les intéresse.
12:16Et ça les intéresse de plus en plus.
12:19Moi, j'en connais, justement.
12:20Et ça pousse aussi parfois les parents à aller casser leurs préjugés, à aller plus loin.
12:24Et ça marche dès l'adolescence.
12:26Oui, et c'était important, justement, de pouvoir sortir de SOS Garage
12:32et de pouvoir aussi présenter notre émission.
12:34Les faire rêver, quoi.
12:35Les faire rêver.
12:37Je ne vous cache pas que SOS, c'est très lourd à porter.
12:41Parce qu'on rencontre des gens qui sont dans des difficultés financières, psychologiques.
12:47Il y a plein de choses.
12:49Éric qui dormait dans son garage.
12:52Je l'ai accompagné pendant des mois après l'émission.
12:55C'est une éponge, c'est ça que vous voulez dire aussi.
12:57Ça pèse.
12:58Voilà, ça pèse et tout ça.
12:59Donc voilà, j'avais envie de me retrouver dans mon émission avec du plaisir.
13:05Montrer du plaisir aux téléspectateurs et aussi montrer nos talents en France.
13:10Parce qu'il y a des talents.
13:11Alors ça, vous montrez ces talents-là.
13:13Il y a eu un impact dans votre concession, garage, comment on dit ?
13:18Je suis émérat, multi-réparateur automobile.
13:21D'accord, multi-réparateur.
13:22Vous changez aussi les moteurs pour que ça pollue moins, justement.
13:25En fait, on regarde des restrictions.
13:28Votre métier est en pleine mutation.
13:30Certains doivent changer leurs moteurs, changer leurs voitures.
13:34Il faut s'adapter sans cesse aussi.
13:36Est-ce que cette émission peut avoir aussi un impact sur votre propre activité
13:41qui est décidément soumise à beaucoup de pression aussi ?
13:44Alors, l'intérêt de pouvoir montrer aussi les métiers de demain,
13:49les métiers un peu artistiques et différents.
13:52Parce que dans les plus beaux garages de France, j'ai aussi décidé de faire du poids lourd.
13:57D'aller voir l'innovation dans les poids lourds.
13:59Les véhicules électriques, les camions électriques, les choses comme ça.
14:02Donc, je ne me refuse rien.
14:04Vous avez dû vous adapter à ça aussi.
14:07Parce que vous connaissiez aussi ce métier.
14:09On vous demande aujourd'hui sans cesse.
14:10Il paraît que c'est spécifique, le véhicule électrique.
14:13Il faut peut-être se mettre à la page.
14:14Eh bien, j'ai un technicien que j'ai envoyé pendant plus de deux mois à Lyon
14:18pour se former justement sur les véhicules électriques, hybrides,
14:21les nouvelles générations, les précautions qu'il faut prendre lorsqu'on les répare.
14:26De pouvoir aussi les mettre en sécurité
14:29pour qu'on puisse intervenir en toute sécurité sur ces véhicules.
14:32En fait, on a notre métier qui change.
14:35Alors, si on me pose la question, je trouve qu'il a changé trop vite.
14:39Il change très vite.
14:40Et en même temps, les utilisateurs, les consommateurs
14:45ont du mal aussi à s'adapter à tous ces nouveaux véhicules.
14:48Ils sont déjà d'une très chère par rapport aux véhicules thermiques
14:54qu'on pouvait rencontrer avant.
14:56Et en même temps, il faut à un moment ou à un autre,
15:00l'écologie, ça va être aussi le souci de tout le monde.
15:05Et ça, c'est important.
15:07Alors, on verra si l'avenir vous permettra de présenter aussi ces technologies
15:11dans ce qu'il se fait de plus beau.
15:13En tout cas, merci.
15:14Vous connaissez nos établissements, vous maintenant qui connaissez bien la télé.
15:19Voilà, vous êtes à la fois garagiste et confrère.
15:22Je rajoute juste une petite chose.
15:24En attendant d'un jour présenter les plus beaux garages de France,
15:29je vais faire un petit peu de radio avec nos amis de chez France Blazer.
15:32Et nos amis aussi.
15:33Eh bien, super.
15:34Merci beaucoup Thierry.
15:36Je me permets, l'amour, ça va ?
15:38C'est ce qui guide toute la vie.
15:40Sandrine, on vous écoute.
15:41Ah voilà, alors on va écouter Sandrine.
15:43On va écouter, on va écouter tout de suite Sandrine.
15:45Non, non, si, si, si.
15:53On m'a dit, chacun répond ce qu'il veut, de toute façon.
15:56Mais moi, je peux vous dire que c'est le moteur d'une vie.
15:59L'amour, il y en a des multiples manières d'exprimer ce sentiment assez difficile à qualifier.
16:08Bien sûr.
16:09Alors, c'est quoi ?
16:10C'est le moteur d'une vie, l'amour ?
16:12Parfois, c'est la quête d'une vie.
16:14Parfois, c'est la quête d'une vie.
16:16Et c'est aussi l'histoire d'une rencontre qui peut changer une vie.
16:19Un peu, finalement, en faisant le pont avec ce qui avait été dit juste avant.
16:22C'est une rencontre qui amène du baume au cœur et qui, pour moi, donne des ailes.
16:27Très certainement.
16:28C'est pour ça que vous avez retroussé vos manches, on le voit ici, et que vous êtes devenue matchmaker.
16:34Ça veut dire, on veut faire en sorte que ça matche.
16:37Oui, on essaie de ne pas le faire comme ça.
16:39Ah, pardon.
16:40Oui, non, ça marche, ça va, voilà.
16:42Ça matche, effectivement, en effet.
16:45Ça matche.
16:47L'amour, est-ce qu'il est pollué par ça ?
16:49Je le montre quasiment à chaque émission.
16:51Mais est-ce qu'aujourd'hui, les relations, les interactions, la stabilité,
16:58n'ont pas menacé, mais perturbé, troublé par l'usage des réseaux sociaux,
17:04par l'usage parfois outrans du téléphone ?
17:06Ou est-ce que, finalement, c'est facilitateur ?
17:11Alors, c'est très vaste, en fait.
17:13D'un côté, ça peut être facilitateur.
17:15En effet, on connaît tous les sites de rencontres.
17:17D'un autre, ça peut justement freiner, être plus compliqué.
17:21On ne parle même plus de sites de rencontres, c'est de sites de consommation.
17:24Oui, non, ils peuvent changer.
17:26De consommation massive, en effet.
17:28Ça complexifie cet aspect-là.
17:31Ça rend, finalement, on parle beaucoup de l'infobésité des informations.
17:35Là, c'est un peu l'infobésité, justement, de la rencontre.
17:38L'infobésité.
17:39Oui, c'est qu'il y a trop d'informations.
17:40Et là, il y a trop de profils, en fait, en ligne, avec le digital.
17:44Il y a beaucoup trop de possibilités.
17:46Et quand il y a trop de possibilités, il y a des dérives.
17:49On en garde sous le coude.
17:50Finalement, ce n'est pas trop sérieux.
17:52Puis, on s'engage, mais on se dit toujours qu'il y a peut-être mieux ailleurs.
17:55Donc, on continue de chercher.
17:57C'est comme les médias et les réseaux sociaux, c'est pareil.
17:59Il y a tellement de choses, on confond tout.
18:00On ne sait plus ce qui est vrai, ce qui n'est pas vrai.
18:02Et on a du mal à faire le choix.
18:03Et finalement, on trouve, en tout cas, chez Bonjour Begin,
18:08que ça amène ce côté moins sérieux de la rencontre
18:12et moins, justement, provoquer l'aspect pétillement, paillette,
18:18ressenti, justement, vous le disiez, Lucille,
18:21de quelque chose qu'on peut ressentir dans son corps.
18:24Les papillons dans le ventre, comme on dit.
18:26Mais que ça dure aussi.
18:27Vous l'avez dit, Bonjour Begin.
18:29Alors, j'ai cru que c'était Beguin au départ.
18:31J'imagine que c'est pareil.
18:32Beguin, c'est le mot.
18:33Voilà, il y a le Beguin.
18:34Et après, ça commence.
18:35C'est le départ.
18:36C'est le nom de votre agence de rencontre.
18:39C'est ça, comme on dit.
18:41Vous organisez des rencontres.
18:43Alors, est-ce que ce sont des bons vieux speed dating ?
18:47C'est-à-dire, est-ce que ce sont des soirées ?
18:49Comment est-ce que vous faites pour que les gens rencontrent l'amour ?
18:52Oui, merci.
18:53C'est une bonne question.
18:54En fait, aujourd'hui, on est des matchmakers.
18:58Donc, en effet, on est ce créateur d'étincelles
19:01en se disant qu'avec les applications, avec le monde digital,
19:04on choisit finalement sur un physique.
19:06Beaucoup.
19:07Ce qu'on appelle aujourd'hui, dans notre jargon, le swipe.
19:09On passe.
19:10Donc, il y a toujours un critère physique.
19:12Un physique, un feeling aussi, quand même.
19:14Il y a un feeling après le physique.
19:16Sur un truc, oui.
19:17Voilà, c'est ça.
19:18Et donc, finalement, nous, on aimerait retirer cette barrière-là
19:21et se dire, OK, quelqu'un qui, en premier abord,
19:24peut-être, il y aurait étincelle physique, mais peut-être pas.
19:28Par contre, il va y avoir étincelle.
19:29Combien de fois on a entendu un ami dire,
19:32ou même nous-mêmes avons ressenti,
19:34peut-être que je ne me serais pas arrêtée dans la rue sur cette personne.
19:36En revanche, son attitude, ses centres d'intérêt,
19:39sa manière de me parler, d'être avec moi,
19:41le rend encore plus beau ou la rende encore plus belle.
19:44Et c'est ça qu'on veut provoquer.
19:45Oui, mais comment ?
19:46C'est-à-dire avec des soirées ?
19:48Est-ce que vous vous servez aussi des réseaux ?
19:50Là, on voit, vous faites des soirées dans des endroits un peu sympas, forcément.
19:55Un peu branchés, comme on dit.
19:57Là, qu'est-ce qu'on fait ?
19:59On danse ?
20:00On partage du jus de fruits, etc.
20:03D'accord.
20:04À la base de ça, qu'est-ce qu'il y a ?
20:06Est-ce que vous êtes sollicitée ?
20:07Vous recrutez des profils ?
20:08Comment ça se passe ?
20:09Oui, en fait, on a un site sur lequel tout le monde peut s'inscrire.
20:13Et aujourd'hui, on a...
20:15Bonjour Begin.
20:16Bonjour Begin.
20:17Exactement.
20:18Donc Begin, B-E-G-I-N.
20:20Comme Begin.
20:21Comme Begin, exactement.
20:22Donc c'est vraiment le Begin qu'on utilisait aussi beaucoup avant.
20:26Et ceux qui passent la porte de cette agence-là
20:29aimeraient qu'on organise en tant que matchmaker des rencontres pour eux.
20:33Quelque part, un peu comme l'amour au premier regard,
20:35nous, avec notre intuition, notre connaissance des personnes,
20:40on les questionne, on a des algorithmes aussi qui travaillent avec nous
20:44et on a d'énormes questions pour pouvoir vraiment connaître
20:48chacun des profils qui sont sur notre application.
20:50Et on cherche à les faire se rencontrer
20:53et donc on crée des rencontres entre eux.
20:55Ils ne se sont jamais vus avant,
20:57ils ne se sont jamais parlé, jamais échangé de message.
21:00Donc ils se voient en toute discrétion, dans un petit peu de musique,
21:04Est-ce que c'est speed ou pas speed ?
21:06Est-ce que c'est fou ?
21:07C'est du speed dating.
21:09Alors, notre métier, c'est de leur organiser des rendez-vous en one-to-one.
21:12Avec du Madison autour, c'est obligé ou pas ?
21:14Non, justement, ça c'est à côté, effectivement.
21:17À côté de cette agence one-to-one vraiment très directe avec la personne,
21:23où on est en visio ou en présentiel avec nos clients,
21:26on organise des soirées où là, il n'y aura effectivement pas qu'un rendez-vous,
21:30mais plusieurs.
21:31Et selon le thème qui est décidé, on a des animations à chaque fois.
21:34Ce n'est jamais speed dating toujours.
21:36En revanche, celui qu'on organise très prochainement sur Grenoble,
21:39lui, ce sera un speed dating.
21:41Le 29, c'est ça, le 29 mars.
21:43Speed dating, donc ça veut dire, on a combien de temps pour se parler,
21:45pour se découvrir ?
21:47On a décidé, puisque j'ai des collègues aussi qui s'occupent de la Savoie,
21:51Haut de Savoie, l'un avec moi, donc on est trois organisatrices
21:54et on a décidé de faire cinq minutes.
21:56Parce qu'en fait, sept minutes, c'est le gros classique,
21:58donc cinq minutes pour se faire un avis.
22:01Et pourquoi pas 24 heures ?
22:03Eh bien, c'est après ça.
22:05Justement, on pourra le suggérer à la fin de la soirée.
22:08En effet, c'est ça.
22:10Bon rebond.
22:11Je suis sûre qu'il y en a certains qui durent 24 heures aussi,
22:13après les cinq minutes.
22:14Oui, ça peut et chacun est libre en soi.
22:18Du long dating après.
22:20Du long dating et de la durée que ça peut effectivement matcher ou pas.
22:25Mais donc là, effectivement, ce n'est pas toujours speed dating.
22:27Mais là, sur ce speed dating cinq minutes,
22:29on se dit que cinq minutes, c'est à la fois court s'il y a étincelle
22:33et à la fois long s'il n'y a pas d'étincelle.
22:36S'il n'y a pas de pétard mouillé.
22:38Mais voilà, l'idée, en fait, c'est que l'avantage aussi
22:41pour les personnes qui s'inscrivent d'avoir des organisatrices sur place,
22:45c'est qu'on va voir en fonction de l'ambiance.
22:47On va d'abord démarrer la soirée sur du speed dating
22:50et ensuite, en fonction de ce qui se passe, en fonction de l'énergie,
22:53on chante.
22:54C'était Louis, c'était Lola.
22:56Voilà, on peut chanter.
22:57Effectivement, on peut se retrouver.
22:59Alors, la dernière soirée qu'on a organisée,
23:02effectivement, a attiré 70 personnes
23:04et on s'est retrouvés en fin de soirée avec un karaoké improvisé
23:07qui n'avait pas été du tout, du tout prévu.
23:09Et là, pour le coup, au Rocky Pop,
23:11on va pouvoir l'organiser aussi si on voit que certains ont envie de chanter.
23:15Ça, c'était un de vos participants.
23:17Un participant qui, finalement, s'est retrouvé en animateur de soirée.
23:20OK, c'est ça.
23:21Ça, c'est quand ça matche entre tout le monde.
23:23Là, il y a eu une ambiance incroyable.
23:25À nous aussi, c'est notre rôle de faire en sorte
23:27que ce soit une soirée conviviale.
23:29Parce que s'il y a cette fameuse étincelle, super.
23:32Mais s'il n'y a pas, l'objectif, c'est vraiment
23:34qu'on passe tous une soirée sympa où tout le monde est à l'aise.
23:36Oui, voilà.
23:37Et puis, ceux qui se seront, bien entendu, etc.
23:40Mais est-ce que vous leur dites aussi
23:41que parfois, ça ne se fait pas tout en cinq minutes ?
23:43C'est qu'on vend du rêve, parfois, en se disant
23:45qu'on a cinq minutes pour se découvrir.
23:47Mais parfois, ça ne va pas la première fois.
23:49Le premier rendez-vous, la première fois qu'on voit une personne.
23:52Dans tous les cas, que ce soit un vendeur, un collègue, un voisin.
23:56Ça peut prendre des mois avant que, finalement,
23:58on se découvre, on se redécouvre.
24:00Cinq minutes, c'est rien.
24:02Oui, c'est rien du tout.
24:03Alors, il y a justement cette sensation dans le corps
24:06qu'on provoque en cinq minutes.
24:08Il peut y avoir des choses qui peuvent être ressenties.
24:10Une attirance. Mais l'amour, c'est autre chose.
24:12Ça commence parfois par ça, mais c'est...
24:14Bien sûr.
24:15Et en fait, c'est vraiment, justement,
24:18créer cet élan de départ.
24:20Et ensuite, il va aussi se passer...
24:22Peut-être qu'elle me plaît ou il me plaît.
24:25Mais je ne sais pas. Je ne sais pas.
24:27À l'inverse, est-ce que ça va matcher aussi des deux côtés ?
24:30Et puis, peut-être, je suis un peu gênée pour le demander directement.
24:33On va leur proposer aussi des petites cartes
24:35où ils vont nous mettre des mots, à nous, matchmakers.
24:37Et puis, charge à nous, pendant la soirée ou après,
24:39de reprendre contact avec les personnes
24:41pour qu'elles soient...
24:43Si il y a eu vraiment quelque chose qui s'est passé,
24:46qu'on puisse être l'entremetteur de cette entrevue.
24:49Et bien sûr, on leur explique
24:51que ce n'est pas en cinq minutes que tout se fait.
24:53Oui, parce que, est-ce que ça peut casser des choses aussi ?
24:55Parce que, bon, alors, vous êtes là, on est là,
24:57on est là exactement pour la même chose.
24:59Donc, tu vas me plaire, je vais te plaire.
25:01Il n'y a pas de magie, en fait.
25:03La magie, elle vient des fois avec des petits mots,
25:05avec des petites choses, avec un nouvel appel,
25:08une petite surprise, un petit truc, non ?
25:10Ça, ça va être la personnalité de chacun dans le temps.
25:12Et nous, on peut aussi leur recommander des choses.
25:14Mais on leur recommande surtout d'être eux-mêmes.
25:18Il peut y avoir de la magie avec celui-ci ou avec celle-là, c'est ça ?
25:21Oui, oui.
25:23Et moi, on m'a aussi dit, mais je viens,
25:26mais en fait, je me retrouve cinq minutes en face de quelqu'un
25:28et je ne sais pas quoi lui dire.
25:30Donc, on a prévu aussi des questions,
25:32parce qu'en fait, ça va tellement vite.
25:33Il y a des petits papiers ?
25:34On ne sait pas, en fait, on est dans cette espèce d'oppression
25:36qu'on se dit, les cinq minutes, ça va passer,
25:38et il faut que je dise...
25:39Là, c'est tourné manège.
25:43On a des questions, en tout cas, pour mettre à l'aise tout le monde.
25:45Des questions plus drôles, des questions sérieuses,
25:47des questions sur sa vie, des questions sur ses passions.
25:50Là, ça va briser la glace.
25:52C'est ça, notre enjeu.
25:53En cinq minutes, il y a quand même un feeling qui peut se passer.
25:56Et ensuite, pendant la soirée, justement,
25:58les animations qu'on peut faire autour d'un baby-foot
26:01ou autour d'un karaoké...
26:02On se révèle.
26:03Voilà, on peut se révéler.
26:06Lui, il m'a pipoté.
26:07Non, non, il est mauvais perdant.
26:08Voilà, c'est là qu'on se redécouvre.
26:11Il faut faire socio pour...
26:12Non, vous devez étudier les rapports...
26:15L'amour en général.
26:17Pourquoi faire ça ?
26:19Vous demandez conseils, peut-être aussi.
26:21Vous n'êtes pas psy, donc...
26:22Complètement.
26:23Alors, chez Bonjour Begin,
26:24les questionnaires qu'on propose aux personnes qui passent la porte chez nous
26:29ont été élaborés par des psychologues.
26:31Donc là, c'est le premier point.
26:32En effet, on n'a pas inventé la sauce nous-mêmes.
26:34Sérieux ?
26:35Et donc, il y a vraiment quelque chose de solide derrière.
26:38Et on peut avoir aussi besoin de faire appel à des coachs en séduction,
26:42des psychologues pour aller plus loin,
26:44pour peut-être évoquer effectivement certains traumatismes
26:47avant que ça arrive sur cette fameuse table d'entrevue
26:50et préparer tout le monde à ce que ça puisse être fluide
26:54et qu'on soit prêt.
26:55On en parlait juste avant,
26:56l'amour, c'est aussi une question de timing.
26:58Et c'est au mieux,
26:59quand on est au mieux le plus aligné à l'intérieur de soi,
27:03qu'on a confiance en soi,
27:04finalement, qu'on peut accueillir quelqu'un à l'extérieur.
27:07Et si ça ne va pas complètement,
27:09c'est bien de pouvoir le travailler avant.
27:11Et voilà, le secret.
27:12Les secrets.
27:13S'il y en avait, bien sûr.
27:15Un des secrets, ce n'est pas le seul.
27:16Est-ce que vous accompagnez les couples après ces soirées ?
27:19Est-ce que vous les aidez à...
27:21À assumer leur couple.
27:23Il y en a qui nous appellent d'eux-mêmes, en effet.
27:25C'est nous.
27:26Effectivement.
27:27Et donc, on peut aussi justement...
27:29Alors, nous-mêmes, personnellement,
27:31on peut leur donner des conseils, effectivement,
27:33mais ce n'est pas notre métier de coach de couple.
27:36En revanche, on a des partenaires qui peuvent les aider
27:38et les accompagner.
27:39Pour que ça dure.
27:40Ça doit être gratifiant, aussi, finalement,
27:42d'avoir fait naître des histoires d'amour.
27:44On se sent utile.
27:45Et quand on reçoit un message où on nous dit
27:47« Ah, ça fait des années que je ne ressens pas
27:50justement ce cœur battre à mille à l'heure,
27:53ce ressenti, ce regard, finalement, qui se fait. »
27:56Et ça, dans les applications, on ne peut pas le vivre.
27:58Non.
27:59Ça, c'est sûr.
28:00Et dans les cinq minutes,
28:01il peut y avoir aussi un coup de foudre.
28:03Oui.
28:05Personne n'est à l'abri du coup de foudre.
28:07Personne n'est à l'abri d'un succès.
28:09Oui.
28:10Mais des fois, le coup de foudre, attention,
28:11il arrive après des mois.
28:12Oui.
28:13Ça arrive, des fois.
28:14Et parfois, on cherche la passion.
28:15Ça dure.
28:16Oui.
28:17Il y a aussi la dérive, finalement,
28:18des films et des séries
28:19où on voit tout de suite
28:20Ah, les princesses Disney.
28:21Voilà.
28:22Le coup de foudre.
28:23Tout le monde cherche ça, la passion, la fusion.
28:25Mais dans la réalité, ce n'est pas toujours ça.
28:28Effectivement, ça peut s'installer dans le temps
28:31et c'est le quotidien qui fait que ça devient beau.
28:33Oui.
28:34C'est ça aussi qu'il faut faire comprendre parfois.
28:35Je ne sais pas.
28:36Après, il n'y a pas de remède miracle
28:39pour rendre les gens heureux et amoureux longtemps.
28:41Chacun son histoire, chacun son passé, en tout cas.
28:43Au moins, vous avez quelques petites surprises
28:47avec votre agence, c'est ça ?
28:49Oui.
28:50Votre agence.
28:51Donc voilà, 29 mars.
28:52Tu sais combien de couples sont encore ensemble
28:57depuis ton départ, la création de ton entreprise ?
29:01Oui.
29:03Il faut faire des stats.
29:04Oui, voilà.
29:05Il faut régulièrement faire des statistiques,
29:07mais il y en a plus d'une centaine aujourd'hui
29:09qui ont été formées et qui durent.
29:11Sur le territoire.
29:12Alors, pas complètement sur le territoire,
29:14mais c'est surtout dans le sud aujourd'hui.
29:16Et puis dans le territoire, on est tout jeunes dans la région.
29:19Ça fait quelques mois qu'on se développe sur l'Isère et au-delà.
29:24Donc, on n'a pas encore des stats qu'on met à jour quotidiennement.
29:29Mais ça va venir.
29:30Ça va venir.
29:31Eh bien, très bien.
29:32Merci beaucoup de nous avoir donné ces quelques petits conseils.
29:36Ces personnes vont aussi vous donner quelques conseils
29:40pour vivre la vie intensément, mais autrement.
29:43Regardez, tout de suite.
29:52Donc là, on se court après.
29:54Vous aussi, vous vous courez après.
29:57Après le temps.
29:58C'est ça.
29:59C'est fixe puisque c'est 24 heures.
30:01C'est 24 heures.
30:02Pas une seconde de plus.
30:03Pas une seconde de plus.
30:04Exactement.
30:05Les 24 heures de l'Isère reviennent donc dans l'Isère.
30:09C'est à Turin.
30:10Que font donc ces personnes ?
30:11Elles courent pendant 24 heures.
30:13Et ça vous plaît toujours autant ?
30:15Si vous êtes à la manœuvre ?
30:20Oui, tout à fait.
30:21Oui, c'est un plaisir.
30:22Et d'ailleurs, dans l'équipe d'organisation,
30:24on est tous des coureurs de 24 heures.
30:26Ce qui nous permet de bien appréhender
30:28les contraintes des coureurs
30:30et essayer de les satisfaire au mieux pendant 24 heures.
30:32Dites-nous tout de suite.
30:33On parlait de chimie, d'alchimie tout à l'heure.
30:35Quand on court, et plus on court, et plus on se sent bien.
30:38La course libère des endorphines, visiblement.
30:40Et plus on court, et plus on veut courir, et plus on en a.
30:43Jusqu'à repousser les limites, c'est ça ?
30:47Je dirais qu'on doit être un petit peu masochiste quand même.
30:50Parce que la douleur, on la connaît.
30:52On la vit, et sur un 24 heures, on l'a assez rapidement.
30:57Mais après, on la gère.
30:59Après, la question, c'est la gérer.
31:01Et ça, ça s'apprend effectivement avec l'expérience.
31:04Parce qu'un 24 heures, il faut essayer de partir à la vitesse
31:07à laquelle on terminera.
31:09Donc, c'est pas évident.
31:11C'est-à-dire qu'il faut essayer d'être constant tout le temps.
31:15Et ça, c'est le plus compliqué.
31:17Donc, on part en trottinant, c'est ça ?
31:19On part à une vitesse que l'on se sent capable de tenir,
31:22et on s'y tient.
31:24Donc, c'est tout un processus d'apprentissage
31:28pendant l'entraînement,
31:30qui fait qu'on apprend à réguler, à avoir...
31:33Alors, beaucoup courent ce qu'on appelle
31:35cette méthode Cyrano, c'est-à-dire qu'on court 14 minutes.
31:38On a une minute de marche, de récupération,
31:40et on repart 14 minutes, et on pète ça.
31:42C'est un fractionné géant.
31:44Voilà, mais lent.
31:46Mais alors, toute la difficulté aussi de cette épreuve,
31:49c'est qu'elle est rébarbative.
31:51On court là, autour d'un stade,
31:53et dans une petite rue à côté, c'est une boucle.
31:56C'est une boucle qui fait 1,1 km,
31:58qu'on essaye d'améliorer tous les ans,
32:00et je pense que là, on est au top.
32:02On va être au top parce qu'on prépare...
32:04On a postulé pour organiser les championnats de France l'année prochaine.
32:07Oui.
32:08Et donc, on a de très, très bons retours des juges arbitres
32:12des années précédentes, c'est notre 7e édition.
32:14Statut l'un.
32:15Et là, donc, c'est à Toulon,
32:17sur le stade Jean Valois.
32:19Toulon, c'est organisé par le CMI,
32:21les Coureurs du monde de l'Isère,
32:23qui est un très, très gros club de la région.
32:25On est plus de 1 000 licenciés.
32:27Donc, c'est quand même un gros club.
32:29Et donc, on court sur un circuit fermé.
32:31L'avantage, c'est qu'il n'y a pas de véhicule,
32:33il n'y a pas de...
32:35Donc, on gère à peu près, avec une trentaine de bénévoles,
32:38l'ensemble de la course.
32:40Et un stade.
32:41Et un stade, donc c'est notre 7e édition.
32:43Et c'est un...
32:44Ça, c'est pas facile.
32:45Ah, les virages.
32:46Alors, ce qui, pour un coureur de 24 heures,
32:48est difficile, c'est surtout les descentes.
32:50Même si c'est un mètre de descente à force,
32:53au bout de 24 heures, je peux vous garantir
32:55que ça fait mal.
32:56Alors, effectivement, il y a des virages,
32:58mais on essaye sur ces courses-là
33:00d'avoir des virages qui ne sont pas très serrés.
33:02Et la chance que l'on a, c'est qu'on se voit tout le temps.
33:05Et cette année, donc...
33:06Tous, c'est-à-dire même ceux qui ont...
33:08Enfin, on se compte aussi.
33:09C'est-à-dire qu'on...
33:10Pierre, il n'est plus là.
33:11Non, non.
33:12Un peu, oui, parce qu'en fait,
33:13on en fait des rencontres sur les 24 heures.
33:15Il y a très peu de courses.
33:16Nous aussi.
33:17Il y a très peu de courses en France.
33:19Il y en a à peu près une vingtaine.
33:21Et en fait, c'est quand même une...
33:23On nous appelle les circadiens,
33:25puisqu'on court sur 24 heures.
33:26Et on se retrouve dans beaucoup d'endroits.
33:28Moi, j'étais à Albi l'an dernier avec des collègues.
33:30Vous voyez, on est sans arrêt en train de...
33:33Il y a quelques courses en France,
33:34donc on se retrouve.
33:35Et cette année, on a la chance, je dirais la chance,
33:38d'être juste avant les championnats du monde,
33:40qui ont lieu à Albi au mois d'octobre.
33:43Et donc, c'est la dernière course de sélection
33:45pour l'équipe de France.
33:46Donc, on va avoir...
33:47Un enjeu sportif.
33:48Les sélectionneurs de l'équipe de France
33:50qui seront là pour choisir, puisqu'on est labellisés.
33:53Et donc, cette année, on est 128 inscrits sur la course.
33:58L'an dernier, on était 99.
33:59L'année d'avant, 55.
34:01Donc, on est en pleine progression.
34:02Donc, une bonne centaine de personnes habituées
34:05de ce type de course en France, on va dire.
34:08Juste par rapport à la physiologie encore,
34:11puisque vous en parliez,
34:12on voit ces coureurs complètement agarres,
34:16parfois qui se tortillent un peu.
34:18On est en pleine nuit, c'est pas fini.
34:20Il faut continuer.
34:21Donc, on a le droit de dormir, mais...
34:23Voilà.
34:24En fait, la clause maintenant,
34:26il faut partir au moment du départ,
34:28faire au moins un tour,
34:29et après, il faut être présent.
34:32C'est même plus nécessaire.
34:34On mesure la distance automatiquement
34:36avec les puces à chaque tour.
34:38On a notre classement en direct.
34:40Et on s'arrête quand on veut.
34:41On peut aller se coucher.
34:42On doit pas quitter le parcours, par contre.
34:44C'est tout.
34:45Moi, je peux le faire.
34:46Je peux marcher 2 heures.
34:47J'aurai un classement minimal,
34:48mais je serai classée.
34:49Les classements les plus bas,
34:50c'est 20 à 25 kilomètres sur 24 heures.
34:52D'accord.
34:53Alors que les premiers, aujourd'hui,
34:55pour être en équipe de France,
34:56c'est 250 kilomètres.
34:58255 pour les hommes et 230 pour les femmes.
35:00Mais là, la nuit, on a mal.
35:04Je le dis.
35:05Non, François ?
35:06On n'a pas mal.
35:07D'accord.
35:08Vous, vous étiez un habitué
35:09en courant des longs formats,
35:11plutôt marathon.
35:12Marathon et 100 kilomètres hors stade.
35:14100 kilomètres.
35:15En combien de temps ?
35:16Marathon, oui.
35:18Après, j'ai pas les chronos exceptionnels,
35:19mais marathon, c'était 3h10.
35:21Et le 100 kilomètres, 9h25, 9h30,
35:26selon les parcours.
35:27Et des 24 heures,
35:28vous en aviez couru auparavant ?
35:29Ça va être mon troisième.
35:30D'accord.
35:31Alors, pourquoi on parle à l'imparfait ?
35:33Parce que vous avez été victime
35:35d'un grave accident du travail
35:37qui vous a brisé le dos.
35:38Oui.
35:39Vous avez aujourd'hui quelques prothèses
35:41dans votre dos.
35:43Et vous n'avez pas eu envie d'arrêter.
35:46Le sport a été une renaissance.
35:48Après, j'ai pas eu envie d'arrêter.
35:50Par contre, j'ai été contraint d'arrêter
35:52parce que...
35:53Deux ans, pratiquement.
35:54Sur les dernières opérations, oui.
35:56Par contre, depuis 2017,
35:59depuis 2017,
36:006 opérations du dos.
36:02Et forcément, on est contraint d'arrêter.
36:04Et puis, mes deux dernières opérations,
36:06ma kiné me disait,
36:07pour vous, c'est terminé.
36:09Et comme je me suis dit,
36:12non, ça ne va pas être terminé,
36:14un matin, je me suis levé,
36:16j'ai annoncé à ma femme
36:17que j'allais partir sur un 24 heures.
36:19La première fois que je me suis levé,
36:21après deux ans d'arrêt,
36:22et puis deux ans d'alitement,
36:24pratiquement,
36:26c'était de me lever,
36:28de voir ce que je peux faire
36:30ou ce que je pourrais faire.
36:32Et la première sortie,
36:33ma première marche,
36:34c'était trois heures.
36:35J'avais fait 800 mètres.
36:37Ça allait être compliqué.
36:38C'est ça, il vous fallait un objectif très élevé.
36:40Voilà, voilà.
36:41Et puis, le stress,
36:44la tristesse aussi
36:45de ne plus pouvoir le faire,
36:46de voir mes anciens collègues, eux,
36:48toujours être sur les terrains.
36:50Vous avez dû courir.
36:51Courir.
36:52Et puis, voilà,
36:53maintenant, je peux encore un peu courir,
36:55mais, voilà, il ne faut pas
36:56parce que mes prothèses me rappellent
36:58que ce n'est plus ma place.
37:00Donc, vous courez en handisport et vous marchez.
37:02Oui, en marche rapide.
37:04En marche rapide.
37:05Pas de bâton.
37:06Si, j'ai besoin de bâton
37:07parce que j'ai une partie de la jambe
37:09qui est un peu compliquée
37:10à fonctionner au bout de quelques kilomètres.
37:13Mais, se faire du bien
37:16en se faisant du mal, finalement,
37:17parce que vous souffrez.
37:19Oui, oui, j'ai un traitement
37:20qui est assez lourd.
37:22Mais je souffre physiquement,
37:24mais mentalement, je revis.
37:26Je revis grâce au sport
37:29et puis aux personnes qui m'acceptent.
37:31Parce qu'il est difficile,
37:32en tant qu'handisport,
37:33de se faire accepter
37:34dans des grandes courses.
37:35J'ai mon Vincent Lagaffe, moi aussi,
37:38l'homme le plus sympa,
37:40qui tout de suite m'a dit
37:41mais, François, aucun souci,
37:43tu peux venir sur notre compétition.
37:45Et il nous ouvre un classement
37:46en handisport pour la première fois.
37:48Et j'en suis super heureux.
37:50Après, je le fais,
37:51lorsque je suis sur le terrain,
37:52je ne le fais plus forcément pour moi,
37:53même si pour moi,
37:54ça reste un combat de tous les jours.
37:56Je le fais pour servir d'exemple
37:59et de dire aux autres
38:00ou aux personnes qui n'osent pas
38:01franchir le pas,
38:02allez-y, venez, s'il faut,
38:04j'irai avec vous,
38:05je ferai d'autres compétitions
38:07ou en dehors des compétitions,
38:09j'irai marcher avec vous,
38:10je vais vous donner l'envie de le faire.
38:11Ça vous fait du bien ?
38:12Oui, oui, ça fait du bien.
38:13Même 24 heures, ça ne vous fait pas peur
38:14et ça vous fait du bien ?
38:15Ça ne me fait pas...
38:16On a toujours le petit stress
38:17de dire on part,
38:18est-ce qu'on va arriver ?
38:19En tout cas, moi,
38:20parce qu'il y a un moment
38:21où j'ai besoin d'assistance
38:22parce que je ne peux plus me baisser,
38:23je ne peux plus,
38:24je ne peux plus me changer les chaussures,
38:26il y a des gestes
38:27que je ne peux plus faire,
38:28donc j'ai une petite...
38:29Même en disport ou pas,
38:30même Philippe,
38:32les personnes qu'on voit arriver
38:34ne peuvent même plus,
38:35je crois même enlever leurs chaussettes.
38:37Tout à fait,
38:38je crois que quand on termine,
38:39oui, on est vraiment au bout,
38:40on a mal partout,
38:42mais pendant la course, ça va,
38:44c'est quand on s'arrête.
38:45C'est une fois arrêté.
38:46Parce que c'est ça,
38:48vous qui en plus souffrez du dos,
38:50souffrez du dos,
38:51souffrez des jambes également,
38:53ça pèse encore plus.
38:54Oui, c'est compliqué.
38:55Vous ne craignez pas de mettre
38:57votre corps à une épreuve ?
38:59Je le mets à l'épreuve,
39:01je le mets à l'épreuve,
39:02mais je suis encadré,
39:04je suis encadré,
39:05j'ai mon petit staff
39:06qui est là pour me filer des coups de main,
39:08j'ai ma famille qui me soutient,
39:11même si des fois,
39:12je me fais un peu gronder
39:13parce que je m'entraîne un peu trop,
39:15mais dans tous les cas,
39:16ils me suivent complètement.
39:17Puis ça montre la voie,
39:18c'est chouette.
39:19Moi aujourd'hui, c'est ça.
39:20Moi aujourd'hui, c'est ça,
39:21c'est dire,
39:22voilà, mon 24 heures,
39:23je vais le terminer
39:24et puis après,
39:25je ne vais pas le regretter,
39:26mais je vais souffrir.
39:27Et puis,
39:28c'est vraiment montrer l'exemple,
39:30vraiment montrer l'exemple
39:31et puis aussi se dire,
39:33il y a des organisations
39:35comme le 24 heures
39:36qui ouvrent leurs portes
39:37à l'handisport,
39:38à l'inclusion,
39:39c'est très, très, très important.
39:40Parce que lorsque je me suis lancé
39:42dans cette envie
39:44de repartir sur les pistes,
39:45on m'a fermé beaucoup de portes.
39:47La première fois,
39:48c'était jour pour jour,
39:49l'année dernière,
39:50mon premier 24 heures,
39:51c'était à Bordeaux,
39:52une organisation
39:53qui a ouvert un classement
39:54en handisport.
39:55Et j'ai dû faire tous ces kilomètres
39:57pour dire,
39:58allez,
39:59l'handisport a le droit
40:00aux 24 heures.
40:01Et puis aujourd'hui,
40:02voilà,
40:03j'en ai fait un
40:04à la Balme de Scie,
40:05lundi en septembre,
40:06où j'ai fait 136 kilomètres
40:07en marchant.
40:08Et là,
40:09j'espère faire au moins 136
40:11et puis représenter l'handisport
40:13et mon club,
40:14le CSBJ de Bourgoing.
40:15Et faire du bruit autour,
40:17bien sûr.
40:18Et surtout,
40:19faire du bruit autour de vous.
40:20Il faut aller vous encourager.
40:21Pourquoi pas participer
40:22une prochaine fois
40:23à vos côtés ?
40:24Voilà,
40:25nous aussi,
40:26repousser nos limites.
40:27Ça doit alpériner,
40:28ça fait...
40:29Non ?
40:30C'est pas conseillé,
40:31quand même ?
40:32On peut courir,
40:33il y a eu des enfants,
40:34être rééduqués.
40:35On a d'autres courses,
40:36on a,
40:37j'irais même à 24 minutes.
40:38On a créé un 24 minutes
40:40pour les enfants.
40:41Et le samedi après-midi,
40:43donc les enfants viennent
40:44et puis peuvent courir 24 minutes.
40:46On a trouvé le compromis
40:48avec le 24 heures.
40:49Mais sinon,
40:50il y a 3 heures,
40:516 heures,
40:5212 heures,
40:5324 heures.
40:54Et 5 minutes avec Sandrine.
40:56On a compris.
40:57Pourquoi pas ?
40:58On est sur des petits formats
40:59et après peut-être
41:00sur des longs formats.
41:01Merci beaucoup.
41:02C'est les 5 et 6 ou 6 et 7 ?
41:04Attendez,
41:055 et 6 avril.
41:06Voilà,
41:07à Tulin.
41:08Allez,
41:0930 secondes pour les bons plans,
41:10tout de suite.
41:17On a un petit peu dépassé
41:18notre timing,
41:19c'est pour ça qu'on va vite.
41:20Mais quand il faut parler de chocolat,
41:21on parle de chocolat.
41:22Mais évidemment,
41:23ça fait partie de l'amour,
41:24ça Sandrine ?
41:25La fondue au chocolat,
41:26ça peut être effectivement
41:27un bon endroit
41:28où partager un bon moment.
41:30Il y a des gaufres aussi,
41:32sucrées, salées.
41:33Donc c'est vraiment
41:34un chouette endroit,
41:35le 17-10.
41:36Rue Lédiguerre
41:37qui ne va pas bien
41:38à cause de la hausse
41:39du prix du chocolat,
41:40il faut le dire.
41:41C'est,
41:42voilà,
41:43le cacao,
41:44on adore,
41:45x2,5,
41:46x2,5 en tout cas.
41:47Et c'est très compliqué,
41:48donc on y va
41:49tant qu'on peut aussi
41:50s'y faire du bien
41:51et soutenir cette entreprise
41:52bien sympa.
41:53On a pas mal de restos
41:54ici aussi.
41:55Hein Thierry ?
41:56Alors,
41:57un petit rencard,
41:58puisque c'est le thème.
41:59Alors,
42:00beaucoup de gens
42:01associent cet endroit
42:02à ma deuxième maison.
42:03Ah,
42:04c'est où vous vous rencontrez
42:05alors ?
42:06Voilà,
42:07exactement.
42:08Si vous voulez me rencontrer,
42:09vous venez au rencard
42:10le week-end.
42:11Et notamment
42:12le dimanche matin,
42:13Devant Léal Sainte-Claire.
42:14Devant Léal Sainte-Claire
42:15où c'est un endroit
42:16sympa
42:17parce que c'est l'hiver,
42:18on a Julie
42:19qui nous fait les huîtres
42:20et on a Mouss
42:21qui est au service
42:22le dimanche
42:23et on passe
42:24des super moments
42:25d'un dimanche détendu
42:26l'hiver
42:27dans un magnifique endroit
42:28et je vous le conseille
42:29à tous.
42:30Et comme ça,
42:31on pourra vous y faire
42:32un petit coucou,
42:33un cognito,
42:34bien sûr.
42:35Et beaucoup de gens
42:36savent que
42:37je vais à cet endroit,
42:38je fais beaucoup de photos
42:39et de selfies
42:40à Rencard et à Léal Sainte-Claire.
42:41D'accord.
42:42Rencard et Léal Sainte-Claire
42:43ont compris
42:44où fallait me retrouver.
42:45Et pour que ça marche,
42:46il faut de l'audace.
42:47L'audace.
42:48C'est juste à côté de chez nous,
42:49c'est place de messe ici.
42:50Un vrai petit coup de cœur
42:51pour vous, François.
42:52Un très très très beau resto,
42:53gastro,
42:54excellent.
42:55Le boss,
42:56un petit jeune
42:57qui connaît
42:58très très très bien
42:59son métier.
43:00Il est incroyable,
43:01il vous reçoit
43:02avec gentillesse.
43:03Il est cuistot,
43:04il est serveur,
43:05il est chef d'entreprise.
43:06C'est vraiment
43:07une très bonne personne
43:08et on a la même passion,
43:09on a la passion des animaux
43:10et du bulldog français.
43:11Il en a deux.
43:12On est passionnés,
43:13on s'est rencontrés comme ça.
43:14La rencontre de ces univers.
43:15Merci beaucoup
43:16pour ces bons plans.
43:17Merci.
43:18Merci à vous aussi
43:19et bonne chance
43:20dans toutes vos initiatives.
43:21Merci de les avoir présentées
43:22ici sur ce plateau
43:23et merci à vous tous
43:24de votre fidélité.
43:25À très très vite.
43:40Vous avez profité de S'y on parlait
43:42avec Giltrinia Résidence.