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00:00Merci d'être avec nous sur Europe 1, il est 16h41, on est en direct bien entendu et je suis heureux pour mon ami Fabien Lecoeuf qui est plus beau maintenant que quand il est arrivé, tout ça grâce à moi, ça me fait plaisir Fabien, je vous le dis et franchement je serai là toujours, je serai votre responsable beauté, si vous avez besoin de moi vous n'hésitez pas.
00:22Vous avez pris soin de Louis c'est joli.
00:23Il y a eu une réunion de recadrage du côté de Matignon suite à cette affaire de voile dans le sport avec deux ministres qui n'étaient pas pour son interdiction dans les compétitions que sont Elisabeth Borne et Marie Barsac, ministre de l'éducation nationale, ministre des sports.
00:45Et de l'autre côté, il y avait le duo Rotaillot-Darmanin soutenu par Orberger et dans une matinale, Gérald Darmanin a dit que ses deux collègues féminines du gouvernement faisaient preuve de naïveté, ce qui a énervé le premier ministre.
00:57Et donc le premier ministre a donné raison sur le fond à Bruno Rotaillot et Gérald Darmanin en leur disant on va soutenir l'interdiction du voile dans le sport dans les compétitions.
01:06Mais sur la forme, il a demandé d'arrêter les invectives par médias interposés.
01:11Alors que c'est lui quand même qui avait donné cette liberté de ton aux ministres.
01:15Et ce que rapportent nos confrères de TF1, c'est que lors de cette réunion, François Bayrou aurait dit à Bruno Rotaillot, tais-toi.
01:21Bruno Rotaillot qui, ça j'ai eu confirmation à ce moment-là, se lève et dit écoutez moi j'ai passé l'âge de me faire parler comme ça, donc vous êtes bien gentil mais je m'en vais.
01:32François Bayrou se lève à son tour et le rattrape.
01:35Et Bruno Rotaillot se remet autour de la table.
01:40Et donc il y a eu un moment assez vif entre les deux hommes.
01:43Moi ça me fait penser à la scène Hanouna Thomas Guédelet.
01:46Sauf que vous n'avez pas cherché à rattraper Thomas Guédelet.
01:50C'est vrai, ça fait toute la différence.
01:52Parce que là sinon Bruno Rotaillot, lui, il ne serait pas revenu à table, il se serait barré.
01:59Et donc il est revenu.
02:00Alors, les indiscrétions de Darcy Gould.
02:03C'est très précisément ce qui s'est passé.
02:06Réunion recadrage, réunion surtout pour continuer à dire au ministre, je ne suis pas un garde-chourne, chacun dit ce qu'il veut, mais je ne veux pas que vous vous attaquiez les uns les autres par presse interposée.
02:17Pas d'attaque au sein du gouvernement.
02:19Mais vous pouvez avoir des positions personnelles, je ne le conteste pas.
02:22Là l'arbitrage a été rendu en faveur, en effet, du texte de loi au Sénat LR.
02:30Mais la relation Rotaillot-Bayrou est véritablement une relation humaine forte.
02:39C'est-à-dire qu'ils ont appris à se connaître davantage.
02:43Ils viennent d'une province, le Béarn, Rotaillot-Lavandé, ils ont des passions communes.
02:51Donc la relation humaine s'est tissée.
02:53Il y a de l'estime entre eux.
02:55Oui, une estime réciproque.
02:57Et je pense que Bruno Rotaillot est l'un des ministres que François Bayrou considère le plus.
03:03Bien sûr, avec Hiral Darmanin, je pense.
03:05Oui, ça c'est la première chose.
03:06La seconde chose, c'est que le Premier ministre avait annoncé, ça je vous donne l'info,
03:10le Premier ministre avait annoncé une série d'Himalaya.
03:12Son premier Himalaya était le vote du budget.
03:16Ce sur quoi Barnier avait chuté.
03:20Michel Barnier n'avait fait que 99 jours à Matignon.
03:24François Bayrou va faire 100 jours ce dimanche.
03:28Et il va très certainement dans les prochaines heures, fin de semaine ou début de semaine prochaine,
03:33annoncer enfin le programme gouvernemental avec en vue les prochains Himalaya.
03:40Oui, parce que la question c'est, est-ce qu'il passera l'été ?
03:42Parce que pour l'instant, il n'y avait, ce qui commence à susciter de la crainte au sein même de l'exécutif,
03:46il n'y avait pas d'agenda politique.
03:49Bien sûr, donc ils vont partir dans l'Himalaya ?
03:52Non mais il y a une question, c'est effectivement, est-ce qu'il passera l'été ?
03:55Puisqu'on a entendu Jordan Bardella dire qu'il voulait qu'il y ait 10 solutions à nouveau.
04:03Tu as raison, Valérie, et l'autre difficulté est que le congrès PS approche, c'est en juin,
04:12Olivier Faure est en difficulté, et Olivier Faure, pour se refaire la cerise,
04:17serait peut-être favorable à une censure d'ici le congrès socialiste.
04:24Pour se refaire la cerise, il avait gros pas mal lui !
04:28Merci, très bien.
04:30Très bien, donc on a compris.
04:33Donc c'est sur une ligne de crête ?
04:37Oui.
04:38Ils partent en crête ? Ils ne partent pas dans l'Himalaya ?
04:42Tu nous envoies bien sur des repas politiques.
04:46Le mec ne comprend rien.
04:48Pourquoi vous avez dit qu'ils partaient en Himalaya, maintenant ils partent en crête ? Je ne comprends pas.
04:52Et vous, vous en pensez quoi sur la durée de vie de François Bayrou à Matignon ?
04:57Est-ce que vous pensez qu'il passera l'été ?
04:59Non.
05:00Je pense que cet été, dissolution.
05:03Ah, dissolution ?
05:05Ah non, Emmanuel Macron peut changer de Premier ministre s'il est censuré,
05:10mais sans convoquer une nouvelle élection législative.
05:12Il peut faire le cornu 1.
05:14Vous ne savez pas ce que je vois ?
05:15Enfin, le cornu !
05:16Le cornu à Matignon qui conserve le portefeuille de la Défense,
05:20comme ça il peut aller vers un budget de guerre en 2020.
05:24On avait dit pareil à Attal qu'il allait cumuler l'éducation nationale et Matignon,
05:29et à chaque fois ça ne se fait pas.
05:31En tout cas, si Bayrou chute, c'est le cornu 1 en gouvernement.
05:35Mais vas-y, je te donne la main.
05:38J'aurais enfin raison.
05:40C'est ce que tu souhaitais, c'est ce que tu avais prédit.
05:43Et d'ailleurs c'était vrai jusqu'à ce que François Bayrou se mette très en colère
05:46et force les portes de Matignon, n'est-ce pas ?
05:49Olivier est tel un bébé.
05:50Ça me rappelle des discussions qu'on avait.
05:53Mais là, François Bayrou a vécu une semaine avec deux menaces de démission.
05:57C'était la première fois, Gérald Darmanin qui disait
05:59« Si vous donnez raison à Elisabeth Borne et Marie Marsac sur le voile, je m'en vais. »
06:03Et Bruno Rotaillot qui explique
06:05« Si on ne prend pas des mesures de rétorsion contre l'Algérie, je m'en vais. »
06:09Et là, ce qu'on voit quand même,
06:11Gérald Darmanin il savait qu'il allait gagner l'arbitrage,
06:13et Bruno Rotaillot, lui aussi, il dit
06:16« On est en adéquation avec l'Elysée parce que c'est gradué. »
06:19Comme pour gagner du temps, place Beauvau.
06:21Et quand il dit « Ma démission ferait plaisir à M. Théboune à Alger. »
06:25Là, il donne un argument, justement, contre sa démission.
06:28On sent bien que Bruno Rotaillot n'a pas envie de démissionner tout de suite.
06:32Tant que ça reste comme ça,
06:35Bayrou tombe le jour où il y a des gens qui démissionnent dans son gouvernement,
06:39et notamment des LR, parce que là, ça veut dire que c'est la fin du socle commun.
06:42Bayrou peut tomber le jour où, à la fin des 4-6 semaines,
06:46ça s'approche, le calendrier donné par François Bayrou,
06:49le Président Macron dira qu'il ne souhaite pas la renégociation des traités de 68.
06:55Et donc là, on n'aura plus aucun rapport de force avec le régime algérien.
06:59Certains disant que si Théboune arrive à avoir la tête de Rotaillot,
07:04il pourrait faire un geste concernant la libération de Boalem Sansal,
07:07qui mène à se condamner à 10 ans, je n'y crois absolument pas.
07:11Non seulement il y aurait la démission,
07:14mais il y aurait quand même la condamnation de Boalem Sansal,
07:16qui restera dans les geôles algériennes.
07:18Un autre sujet, Olivier, sur lequel Bayrou peut tomber, c'est la retraite.
07:21Il a dit que c'était hors de question de revenir à 62 ans,
07:24ce qui me semble du bon sens au vu des 3200 milliards de dettes que nous avons,
07:28et que le premier coup en termes de prestations sociales, c'est le versement des retraites.
07:33L'ACGT quitte le fameux conclave, il n'y a plus aucun cardinal autour de la table.
07:38La question, c'est est-ce que la gauche, à mon avis, censurerait dans ces cas-là,
07:42dans le PS ? La question, c'est le RN,
07:44le RN est quand même sur les retraites aussi plutôt du côté de la gauche.
07:47Donc, à voir, est-ce que Marine Le Pen assumerait de censurer François Bayrou sur les retraites,
07:53parce qu'après, c'est compliqué de ne pas être crédible d'un point de vue des finances publiques.
07:58Ça fait beaucoup de questions.
08:00Ah, oh que oui, ça fait des questions.
08:02Alors, justement, des questions, on en a posées aux Français.
08:05Parmi les personnalités politiques préférées des Français,
08:08on retrouve deux personnes qui se détachent.
08:12Alors, sachez que, ce qui est fou, c'est que Raphaël Glucksmann est cinquième.
08:17Jordan Bardella, huitième.
08:19Emmanuel Macron, dixième.
08:21François Bayrou, neuvième.
08:25Sixième, Michel Barnier.
08:27Michel Barnier est toujours là.
08:29Raphaël Glucksmann, cinquième.
08:31C'est bizarre.
08:32C'est toujours le même baromètre, chaque mois, on se dit...
08:35Edouard Philippe est quatrième.
08:39Marine Le Pen est deuxième.
08:41Troisième, Bruno Retailleau.
08:43Il gagne encore.
08:45Il a pris un point.
08:46Il est deuxième.
08:47Et numéro un, Dominique de Villepin.
08:49Dominique de Villepin.
08:51Donc voilà.
08:52DDV.
08:53Donc voilà.
08:54Il fait peur, un peu, ce classement.
08:56Il fait peur.
08:57Vous imaginez, en 2027, un truc improbable.
09:01Je vous dis une connerie.
09:03Glucksmann fait le plein à gauche.
09:05C'est possible.
09:06Il se retrouve au deuxième tour.
09:08Face à ?
09:09Face à Marine Le Pen.
09:10Et il passe.
09:11C'est possible.
09:13Je dis des bêtises.
09:15Qu'est-ce que vous en savez ?
09:17Multiplication des candidatures à droite.
09:21À gauche, Mélenchon s'effondre.
09:24Comme je pense que c'est ce qui va se passer là.
09:26Je pense vraiment qu'il va s'effondrer.
09:28Glucksmann, il prend toute la gauche, plus un peu de chez Mélenchon.
09:31Il est à 19.
09:3218-19.
09:33Il était déjà à 13 aux européennes.
09:3514-13 ou 14 européennes.
09:36De toute façon, le seuil va être abaissé.
09:38Mélenchon, Marine Le Pen, je m'abstiens.
09:40Glucksmann, Marine Le Pen, je vote Glucksmann.
09:42Le peuple de gauche...
09:44Là, il gagne contre Marine Le Pen.
09:46Je vous le dis.
09:48Je pense qu'il gagne.
09:50Il y aura les macronistes de gauche.
09:52Imaginons.
09:54Je n'ai rien contre Raphaël Glucksmann.
09:56Mais Raphaël Glucksmann, président,
09:58vous imaginez quand même ?
09:59Les mecs, ils sont rigolés.
10:00Franchement.
10:02Les mecs, c'est quand même...
10:04Pour vous dire.
10:05Mais attention.
10:06C'est jamais...
10:07Un scénario comme ça.
10:08Je vous le dis.
10:09Imaginons, t'as droite.
10:10T'as Édouard Philippe.
10:11T'as Bruno Rotailleau.
10:13Si la droite reste dispersée comme ça, oui.
10:15Mais les mecs.
10:16Qu'est-ce que vous en savez ?
10:17T'imagines un Glucksmann.
10:18Qu'est-ce que t'en sais que le seuil...
10:20Le seuil ne va pas être à 18.
10:21Glucksmann, il fait 17-18.
10:22Il a déjà fait 13 aux européennes.
10:23Oui, bien sûr.
10:24Allez, il gagne 4 points.
10:25Il fait 17-18.
10:26Le seuil se rabat.
10:27Marine Le Pen sera largement en tête.
10:28Tu te retrouves Marine Le Pen, Glucksmann.
10:30Là, t'es dans la merde.
10:33Voilà.
10:38Je ne sais pas s'il fait le poids et s'il peut rassembler toute la gauche et une grande partie de la droite.
10:42De toute façon, l'électorat de gauche ne pourra pas voter Marine Le Pen.
10:46Ça, c'est une évidence.
10:47Tu vas récupérer quand même des gens chez les LFI et notamment ceux qui sont partis depuis le 7 octobre et depuis votre affiche.
10:53Tu peux faire le plein avec les macronistes de gauche parce qu'ils vont se sentir...
10:58Tu vas avoir le front républicain.
10:59Je ne crois pas.
11:00Même LR.
11:01Bien sûr.
11:02Je suis sûr qu'il y a des LR.
11:03Bien sûr.
11:04Je vous le dis.
11:05Franchement, les mecs...
11:08Là, je sens dans le studio...
11:10Je ne sais pas ce qu'en pensent nos auditeurs d'Europe 1 qui nous écoutent.
11:12Non, mais c'est la première fois qu'on me confronte à ça.
11:14Ouais, ouais, ouais.
11:15Mais je vous dis, moi, j'y ai déjà pensé.
11:16Et je vous dis, vous n'êtes pas à l'abri que ça arrive.
11:19Et là, vous vous rendez compte, Raphaël Glucksmann, président de la République.
11:24Là, les mecs, franchement...
11:27Je vous le dis, je ne le connais pas bien, Raphaël Glucksmann.
11:30Après, je ne le trouve pas hyper éveillé.
11:33On ne peut pas venir éveiller.
11:34Mais c'est vrai que Raphaël Glucksmann, président, là, c'est quand même...
11:40Vous vous rendez compte pour la France ?
11:41Vous vous rendez compte pour la France ?
11:42C'est la catastrophe.
11:43Il incarne des idées.
11:44Des idées de gauche.
11:45Non, mais les mecs, vous vous rendez compte ?
11:46C'est la catastrophe pour la France.
11:47Franchement.
11:48On ne le sait pas, Cyril.
11:49Pourquoi ?
11:50Il y a une partie des Français qui trouveront que c'est formidable.
11:53Ah oui ? Non, non, non.
11:54Arrêtez, les mecs.
11:55Arrêtez.
11:56Là, je vous parle de niveau.
11:57Il y a beaucoup de personnes qui ont pensé que 2017, c'est formidable.
11:58Excusez-moi, arrêtez.
11:59Je vous parle de niveau.
12:01On n'a pas mieux que Raphaël Glucksmann.
12:04Excusez-moi, je pose la question.
12:06Pour être sur le second tour face à Marine Le Pen ?
12:09Elle est qualifiée si elle n'est pas empêchée.
12:12Je suis désolé.
12:13Si c'est Raphaël Glucksmann-Marine Le Pen, ça veut dire que Jean-Luc Mélenchon n'est
12:16pas au second tour.
12:17Oui.
12:18Oui, oui.
12:19Je suis d'accord.
12:20Mais donc, cette affiche me provoque plus de soulagement que de France.
12:24Oui.
12:25Pour la France, je préfère.
12:28Avec Glucksmann président.
12:29D'accord.
12:30Non, non, non.
12:31Arrêtez, arrêtez.
12:32L'affiche à second tour, Glucksmann-Marine Le Pen plutôt que Mélenchon-Marine Le Pen.
12:36Pardon.
12:37Moi, je ne suis pas d'accord avec vous.
12:38Je ne suis pas d'accord avec vous.
12:39Je ne suis pas d'accord avec vous.
12:40Si Mélenchon ne passe pas au second tour, je…
12:42Quoi ?
12:43Alors, Mélenchon, il perd contre Marine Le Pen.
12:44On est d'accord.
12:45D'accord, mais ça voudra dire quand même…
12:46Jean-Luc ne se qualifie pas au second tour.
12:47Ça voudra dire quand même que…
12:48Tu préfères…
12:49Non, mais mec…
12:50Ça voudra dire quand même que le peuple de gauche a quand même porté en second tour
12:53un homme qui a franchi des lignes rouges qui sont normalement…
12:56Mais dites pas de bêtises, Benaim.
12:57Ça va être le seuil.
12:58Il va être à 17-18 si vous racontez comme bêtises.
13:00Non, mais dites pas de bêtises.
13:01Ça veut dire donc…
13:02Parce que je vous dis un truc, les mecs.
13:04Mélenchon-Marine Le Pen, Marine Le Pen gagne.
13:08Mélenchon-Glucksmann-Marine Le Pen…
13:10Glucksmann-Marine Le Pen ?
13:11Oui.
13:12Oui, mais ça c'est…
13:13J'allais vous dire, c'est pas mon affaire.
13:15Moi, je pense que le principal danger pour la République, c'est Jean-Luc Mélenchon.
13:19Donc, à partir de ce moment-là, s'il n'est pas au second tour,
13:22je pense que c'est un soulagement pour de nombreux Français.
13:25Bien sûr.
13:26Et même pour la République.
13:27Parce que lui, il a toujours théorisé qu'il fallait que Marine Le Pen gagne,
13:31un second tour avec elle, qu'elle gagne,
13:33et qu'ensuite, il provoque l'insurrection dans les rues,
13:36que Marine Le Pen tombe, le chaos, etc.
13:39et qu'il profite du chaos pour pouvoir entrer à l'Élysée.
13:42Donc, si son plan ne se déroule pas comme prévu…
13:45On va en parler dans un instant.
13:46On va voir ce qu'on pense.
13:47C'est pas plus grave.
13:49Qui ils ont en tête ?
13:50Qui pensent qu'ils pourraient créer la surprise en 2027 ?
13:53Moi, je vais parler d'Agrafel Luxman.
13:55A tout de suite sur Europe 1.
14:06Merci Yadounia, du studio Anna et une Neuf Rue Ballard,
14:10dans le 15ème, juste à côté,
14:11qui est venu coiffer Fabien Lekeuf, finalement,
14:13comme ça, au moins, ce sera fait.
14:15Allez, il est 17h11 sur Europe 1.
14:16Appelez-nous 018203921.
14:18A votre avis, qui est votre favori aujourd'hui,
14:20à l'instant T, pour 2027 ?
14:22Parce qu'il y a ce code de popularité qui est sorti.
14:28Dominique de Villepin est en 1, avec 38% d'avis positifs.
14:31Bruno Rotaillon en 2, 34%.
14:34Marine Le Pen, 3.
14:35Edouard Philippe, Raphaël Luxman, Michel Bardier,
14:37Jordan Bardella, François Bayrou, Emmanuel Macron.
14:43On va faire un petit tour de table,
14:45et après, bien entendu, on aura des auditeurs en ligne.
14:48018203921.
14:50Est-ce que vous entendez ?
14:51Il n'y a pas des moustiques, c'est Fabien Lekeuf.
14:53Merci.
14:54018203921.
14:56On va prendre des auditeurs en ligne aussi,
14:58pour nous dire ce qu'ils en pensent.
14:59Bien entendu, ça va être magnifique.
15:00Merci.
15:01Alors, Valère et Gauthier Lebré, d'abord.
15:04À l'heure, il est ?
15:05À l'instant T.
15:06À l'instant T.
15:07Alors, dites-nous, non.
15:08Moi, je veux le scénario.
15:10C'est-à-dire, je veux...
15:11Ah oui, carrément.
15:12Oh, les mecs !
15:13On est des professionnels.
15:14Projection second tour.
15:15Politique-fiction, quoi.
15:17Pouvez-vous mettre un peu plus loin, là-bas, s'il vous plaît ?
15:19Pouvez-vous reculer un peu, Fabien ?
15:21Là-bas.
15:22Le scénario que je vois...
15:28En te basant sur ce...
15:29C'est donc Édouard Philippe, candidat,
15:31soutenu par Gérald Darmanin.
15:33Il était à son meeting le week-end dernier.
15:37À droite, Bruno Rotailleau, candidat,
15:41après avoir gagné la présidence des Républicains.
15:45Ça se passera mal, je pense, avec Laurent Wauquiez.
15:48Je ne vois pas l'issue pour les Républicains.
15:52Le parti peut être fortement chamboulé.
15:55Mais disons, Rotailleau, candidat.
15:57Marine Le Pen n'est pas empêchée de se présenter,
16:00puisqu'elle n'a pas été rendue inéligible
16:02avec exécution provisoire le 31 mars prochain.
16:05Jean-Luc Mélenchon, pour la gauche.
16:09Je pense que Louis Glucksmann pourrait être candidat.
16:12À la fin des fins, Attal est candidat aussi.
16:16Le bloc central se divise entre l'aile droite, Philippe,
16:20l'aile gauche, Attal.
16:22Tu penses, toi, qu'Attal ira quand même ?
16:24Oui, je pense qu'Attal peut y aller.
16:26Celle-là, je suis en pleine politicisation.
16:28Il est donc qualifié au second tour, Marine Le Pen, haut la main.
16:31Face à la division du camp macroniste
16:34et à LR qui n'arrive pas à retrouver des couleurs
16:37et à une campagne très féroce de Jean-Luc Mélenchon,
16:40Mélenchon est désigné aussi au second tour.
16:45Le bloc central fond, ne se remet pas dix ans de macronisme
16:48et à la fin, Marine Le Pen est présente dans la République.
16:50Tu vois, un second tour, Mélenchon...
16:52Oui, il a le droit.
16:53Tu ne penses pas que le peuple de gauche, si j'ose dire,
16:56va faire s'effondrer une candidature Mélenchon ?
17:00Je pense qu'à la fin des fins,
17:03l'électeur de gauche est comme l'électeur de droite.
17:06Il a envie de gagner,
17:07et donc il vote pour celui qui est le mieux placé,
17:09même en se bouchant le nez.
17:11Et voilà, c'est le scénario que j'évoque là.
17:14C'est son scénario.
17:15C'est le scénario de Gauthier Lebray,
17:16donc Marine Le Pen présente avec un second tour.
17:19Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen.
17:21Olivier d'Artigone.
17:22Je pense que la non-possibilité pour Emmanuel Macron,
17:25c'est la fin du macronisme avec Emmanuel Macron
17:29qui ne peut pas se représenter,
17:30que c'est donc le retour d'un clivage droite-gauche puissant.
17:34Je pense qu'il peut y avoir un alignement des planètes
17:36pour Bruno Rotaillot,
17:38qui gagne LR,
17:40qui continue son ascension dans l'opinion publique,
17:44en termes de sincérité sur des sujets,
17:47autorités, ordres,
17:48retour d'un État.
17:50Et que le seuil de qualification pour un second tour
17:54est très bas,
17:55comme en 2002,
17:56à 17-18,
17:58et que la...
18:01C'est compliqué !
18:02C'est compliqué !
18:03Et que...
18:04C'est la première fois qu'il fait une chronique politique.
18:08Et donc, sur ce seuil de qualification très bas,
18:11comme en 2002,
18:13il y a une percée possible pour Bruno Rotaillot,
18:17qui gagne le second tour face à Marine Le Pen.
18:19Très bien.
18:20Ah, donc tu vois personne à gauche ?
18:21Valérie Benay, vous allez faire des commentaires à chaque fois.
18:23Oui, parce que j'essaie de comprendre leur...
18:24Pour résumer...
18:25On les comprendra après.
18:26Ils ne sont pas là pour qu'on les comprenne.
18:27Je pense que le nombre d'ordres et d'autorités
18:28sera supérieur dans le pays dans deux ans
18:30par rapport à ce qui s'est passé
18:31qu'à la demande sociale, malheureusement.
18:33Je n'ai pas dit mon choix de cœur.
18:34Non, non, bien sûr.
18:35C'est des scénarios.
18:36Bien sûr, bien sûr.
18:37Des scénaris.
18:38Valérie Benay.
18:39Alors, à l'instant T,
18:40je suis d'accord avec ce que disent mes camarades
18:42sur les avancées des uns et des autres,
18:44et sur...
18:45Moi, je ne pense pas qu'Atalira.
18:46Moi, je pense qu'à un moment,
18:47il laissera la main,
18:49voyant l'éclatement...
18:50À Édouard Philippe.
18:51Ouais, à Édouard Philippe.
18:52Et c'est pour ça que je pense que moi,
18:53il peut y avoir,
18:54parce qu'il a gagné trois points...
18:55Alors attention, Valérie Benay.
18:56Non, non, au-delà de mon affection pour Édouard Philippe,
19:00il vient de prendre trois points.
19:01Je pense moi,
19:02c'est pour ça que je posais la question à Gauthier,
19:03je pense moi qu'Atal n'ira pas,
19:05et qu'Édouard Philippe va récupérer les voix
19:07des macronistes qui votent pour Atal.
19:10Il n'y a pas de voix.
19:11Si, bien sûr que si.
19:12Et donc, parce qu'Édouard Philippe,
19:14il prend centre-droit, centre-gauche,
19:17il va récupérer aussi quelques LR,
19:19moi je pense,
19:20qui ne veulent pas voter Rotaïo,
19:21parce qu'ils estiment que Rotaïo va trop loin.
19:23Et donc moi, je pense qu'il y a une possibilité,
19:24Édouard Philippe, Marine Le Pen.
19:26Et à la fin, qui gagne ?
19:27Marine Le Pen.
19:28Ah, toi aussi, Marine Le Pen ?
19:29Oui.
19:30Non, mais non, mais non, mais non, mais non.
19:32Impossible.
19:33Alors là, mais vraiment Valérie Benhaim,
19:34votre scénario, excusez-moi, je vous adore,
19:36mais c'est le moins probable.
19:38Édouard Philippe gagne contre Marine Le Pen au second tour,
19:40ça c'est sûr.
19:41Ça c'est sûr.
19:42Donc voilà, Édouard Philippe déjà au second tour,
19:43je ne sais pas s'il y croit,
19:44mais Édouard Philippe qui perd après contre Marine Le Pen,
19:46alors là, c'est vraiment...
19:47Non, vous avez raison, c'est Édouard Philippe.
19:48Non, c'est Édouard Philippe,
19:50voilà, ça c'est sûr.
19:51Fabien Lecoeuf, qui est magnifique.
19:53Moi je vais parler d'un type dont on a complètement oublié,
19:56qu'on a mis de côté.
19:57Non, non, mais moi je pense, le match final,
20:00ah non, mais je suis à l'envers de vous,
20:02moi je mettrais Marine Le Pen, François Hollande.
20:04Quoi ?
20:05Parce que je pense qu'il est tapis derrière,
20:08et je pense qu'à gauche, c'est le seul qui a le plus de crédit,
20:11pour ne pas l'oublier.
20:13Et je pense que ça sera Le Pen-Hollande.
20:15Et Hollande, il n'est pas revenu député pour rien,
20:18il se reprépare, d'ailleurs on le voit beaucoup intervenir sur le service public,
20:21dans beaucoup d'émissions de France 5, de France 2, de France 3,
20:24ils sont en train de le remettre en place, etc.
20:27Et je trouve qu'il donne son avis sur beaucoup de choses,
20:30en tant qu'ex-président,
20:32et je pense qu'il peut faire un retour dans deux ans et demi,
20:34je pense sur la scène politique.
20:35Et il gagne face à Le Pen ?
20:36Alors je ne sais pas, si il gagne face à Le Pen,
20:38je ne pense pas, parce qu'à 73% aujourd'hui, 75%,
20:41la France est plutôt à droite, toute droite confondue, on va dire.
20:44Donc je ne suis pas certain si les gens vont remettre un mandat en tout cas à la gauche,
20:49mais je pense qu'il peut faire un retour.
20:53Mais dans ton scénario, Marine Le Pen gagne ?
20:56Oui, je pense.
20:58Et votre scénario, Cyril ?
21:00Mon scénario, il est simple.
21:02Il est simple.
21:03Il est simple, mais efficace.
21:05Alors, c'est notre scénario,
21:07ce n'est pas notre scénario de cœur.
21:09Non, c'est vrai, c'est ce qu'on imagine.
21:13Je vais vous dire, et ça ne me fait pas plaisir de dire ça,
21:17mais je pense, et je le dis,
21:21c'est que là, on y va tout droit,
21:23je pense que rien ne changera.
21:25C'est-à-dire qu'on aura exactement le même gouvernement,
21:31la même présidence que ce qu'on a maintenant.
21:33Ce qui veut dire, ah oui, je pense que rien ne changera,
21:36ça va être pareil.
21:37Donc Glucksmann ?
21:38Non, pas Glucksmann, non, non.
21:40Donc on va avoir Edouard Philippe ?
21:42Oui, un macroniste ou un LR.
21:44Edouard Philippe !
21:45Ah bah, donc je n'ai pas dit de bêtises alors ?
21:47Non, non, je me suis trompé.
21:49Je voulais dire Edouard Philippe qui gagne dans le duel.
21:51Je pense qu'aujourd'hui, rien ne change.
21:53Je pense que rien ne changera.
21:55Et comme d'habitude,
21:57comme il s'est passé avec Macron deux fois,
21:59et en fait, on va élire encore un mec qui sort,
22:02qui est un macroniste encore,
22:04qui fera exactement comme Emmanuel Macron,
22:07c'est-à-dire que ça ne bougera pas.
22:09Donc voilà, je vous le dis.
22:11Et ça ne me fait pas plaisir de dire ça,
22:13mais je vois Edouard Philippe Marine Le Pen,
22:15et je pense qu'Edouard...
22:16Là, je ne vous parle pas aujourd'hui.
22:17Oui, à l'instant T.
22:18À l'instant T, exactement.
22:19Je pense qu'Edouard Philippe est président.
22:21A l'heure qu'il est, je pense qu'Edouard Philippe est président.
22:23Et je vous le dis,
22:25parce que je pense que rien ne changera, je le vois.
22:27Il va faire 20, 22 premiers tours,
22:29et puis il va gagner tranquillement.
22:33Bien sûr, Bruno Retailleau, vous savez qu'on le trouvait exceptionnel.
22:37Mais je ne sais pas comment ça va se comporter chez les LR.
22:40Mais ça dépend beaucoup de ça.
22:42Si ils vont diviser, c'est terminé.
22:43Si c'est une guerre, c'est terminé.
22:44Exactement, ça dépend beaucoup de ça.
22:45La guerre pour le parti, déjà.
22:46Mais je veux vous dire,
22:48en fait,
22:49et c'est ça qui est fou,
22:51c'est comme en télé.
22:52Les gens disent qu'on veut du changement,
22:54et dès qu'on change, les gens n'aiment pas.
22:56Et je vais vous dire, je pense que, encore une fois,
23:00on va se retrouver avec un truc hybride.
23:02Donc Edouard Philippe, il ne va rien se passer.
23:04Il ne va rien se passer parce qu'Edouard Philippe
23:06ne va pas faire mieux qu'Emmanuel Macron.
23:08Mais il fera pareil.
23:10Donc il ne se passera rien.
23:12Et donc, on va passer cinq ans, encore, où il ne se passera rien.
23:14Moi, c'est ce que je vois.
23:15Après, je peux me tromper.
23:17Mais aujourd'hui, à l'instant T, je pense que c'est ça.
23:19Alors je voudrais dire aux auditeurs,
23:21vraiment,
23:23ce n'est pas votre choix.
23:26Ce n'est pas vos intentions de vote.
23:27Ce n'est pas vos intentions de vote.
23:28Je voudrais des gens pour 2027.
23:29Je vois des gens sur le voile pour 2027.
23:31C'est ce qu'on imagine de ce qui peut se produire.
23:34Exactement.
23:35Chalome, qui est avec nous.
23:37Chalome, Chalome.
23:39Bonjour.
23:40Bonjour Chalome, ça va bien ?
23:41Merci d'être avec nous sur Europe 1.
23:43Ça va.
23:44Ça va, Chalome ?
23:45Déjà, bonjour à toute l'équipe.
23:46Bonjour.
23:47Je connais Chalome.
23:48Ah bon ?
23:49Ça va mon Chalome ?
23:50Mais oui.
23:51Je connais sa voix.
23:52Ça va mon Chalome ?
23:53Ça va et toi ?
23:54Valérie, elle me connaît.
23:55Mais je sais.
23:56Mais bien sûr que c'est Chalome.
23:57C'est Chalome qui vient nous voir de temps en temps à TPP.
23:58Mais oui.
23:59Ça va Chalome ?
24:00Ça va et toi ?
24:01Qu'est-ce que tu dis, toi ?
24:02C'est quoi ton pronostic ?
24:05C'est Marine Le Pen.
24:06Alors, c'est où Marine Le Pen face à Éric Zemmour.
24:09Ah oui, quand même.
24:10Ah oui, carrément.
24:11Ah oui, quand même.
24:12Là, les deux en même temps.
24:13Marine Le Pen face à Éric Zemmour.
24:14Qui va fort.
24:15Mais je pense que Marine Le Pen gagne.
24:16Tu penses que Marine Le Pen va être président, toi ?
24:18En 2027.
24:19Mais vous pensez sincèrement qu'Éric Zemmour peut arriver au second tour d'une élection présidentielle ?
24:22Non, non, non.
24:23Il peut arriver.
24:24Il peut arriver.
24:25Alors, où ça ?
24:26Sinon, Marine Le Pen, Édouard Philippe, comme t'as dit Valérie.
24:28Et Édouard Philippe, il gagne.
24:30Ah ouais ?
24:31Ouais.
24:35Et ça voudra dire quoi ?
24:37Ça voudra dire qu'il n'y a rien qui s'est passé, en fait.
24:39Rien ne s'est passé.
24:40Ah bah non, mais je vous le dis.
24:41C'est pareil.
24:42Édouard Philippe, voilà, tu peux garder Emmanuel Macron encore 5 ans.
24:45Tu peux garder encore Emmanuel Macron 5 ans.
24:47Ça ne passera rien de plus.
24:48Oui, même s'il y joue la différence.
24:49Mais non, mais arrêtez de la différence.
24:51C'est dommage qu'il n'y a rien qui se passe s'il n'y a pas Marine Le Pen qui change
24:55ou s'il n'y a pas quelqu'un qui va changer.
24:57Il faut qu'il y ait quelqu'un comme Trump, comme à New York, comme aux États-Unis.
25:01Ah, comme à New York.
25:02Oui, oui, exactement.
25:04À New York.
25:05New York.
25:06J'ai compris, comme à Nuna, moi.
25:08Non, comme à New York, pas comme à Nuna.
25:09Comme à New York.
25:10Merci.
25:11A Nuna, tu te présentes.
25:12Cyril, tu te présentes.
25:13Voilà, tout le monde vote pour toi.
25:14Ah, ça me fait plaisir, ça.
25:16Merci, Shalom.
25:17Ça me fait plaisir.
25:18Ça, ça me touche.
25:19Shalom, je te fais un énorme bisou.
25:21Merci d'avoir été avec nous sur repas.
25:22J'ai reconnu sa voix directe.
25:23On l'adore, Shalom.
25:24Est-ce que je peux passer une dédicace ?
25:25Bien sûr, allez-y, Shalom.
25:26Il n'y a pas de problème.
25:28Pour Shany et Noam Seban, si tu veux, qui te regardent tout le temps.
25:34Eh bien, on les embrasse.
25:35On les embrasse fort.
25:36Merci beaucoup, Shalom.
25:37Je te fais des gros bisous.
25:38Merci, Shalom.
25:39Merci beaucoup d'avoir été avec nous, Shalom.
25:40Vous êtes un amour.
25:41On a Vanessa qui est avec nous.
25:43Vanessa du Ronal.
25:45Bonjour, Vanessa.
25:46Merci d'être avec nous.
25:47Bonjour.
25:48Merci de m'accueillir.
25:49On est très heureux.
25:50Bonjour.
25:51Très heureux de vous avoir, Vanessa.
25:53Eh bien, écoutez.
25:54Moi aussi, je ne suis pas super contente de passer en Antenne.
25:57Je suis super contente que vous avez votre propre émission de télé.
26:01Merci.
26:02J'ai pu, avec toutes les histoires qu'il y a eu, expliquer à mon fils de 11 ans
26:06c'était quoi l'antisémitisme.
26:07Parce qu'à l'école, ils n'apprennent pas.
26:09Donc, j'ai expliqué avec des mots simples pour qu'ils ne comprennent pas.
26:13Et moi, je vois bien le président M. Rataio et le Premier ministre Marine Le Pen.
26:19Ah oui.
26:21C'est pas mal.
26:23Bruno Rataio, Président.
26:27Bruno Rataio, Président.
26:28Ce n'est pas impossible.
26:31Ça bougerait.
26:34Ça bougerait.
26:35Ça voudrait dire qu'il a réussi l'exploit de reconquérir les LR qui sont partis chez Emmanuel Macron.
26:46Les LR qui sont partis chez Marine Le Pen.
26:50Convaincre aussi les électeurs plus centristes.
26:54Et aller piquer des électeurs à Marine Le Pen.
26:57Dans tout ce que tu dis, c'est possible.
27:00Tout ce que tu dis est possible.
27:01C'est possible.
27:02Mais il faut qu'il sorte assez vite du gouvernement.
27:04Oui.
27:05Et dans ce cas-là, il y a un second tour Le Pen-Rataio.
27:09Oui, mais Bruno Rataio, je pense, gagne.
27:11Oui.
27:12Mais ça veut dire un second tour très à droite.
27:14Oui.
27:15Mais ça serait inédit que la gauche soit totalement éliminée.
27:23On va en parler dans un instant.
27:26Vanessa, reste avec nous.
27:27On revient dans un instant sur repas.
27:29Vous nous appelez 01-80-20-39-21 pour donner votre pronostic à vous aussi.
27:32A tout de suite.
27:3316h-18h.
27:35Serrez la nana sur Europe 1.
27:38Merci beaucoup.
27:39Merci.
27:40Au revoir.
27:41Bonne émission.
27:42Merci.
27:43Bonne soirée.
27:44Au revoir à vous.
27:45Merci.
27:46À demain.
27:47Merci.
27:48Attendez.
27:49Prenez l'un.
27:50Je pense que c'est le...
27:51Je pense que c'est...
27:52Oui.
27:53Il est 17h32 sur Europe 1.
27:54Je pense que c'est...
27:55Il est 17h32 sur Europe 1.
27:56Merci d'être avec nous.
27:57On est bien.
27:58Et on a des auditeurs qui nous appellent 01-80-20-39-21.
28:01Vous nous appelez pour votre scénario.
28:03En 2027, il y a Vanessa qui nous disait, elle, elle nous disait que vous verriez bien Bruno
28:09Rataio.
28:10Mais je crois que votre préféré, c'est Nicolas Sarkozy.
28:13Oui.
28:14En fait, M. Sarkozy, malgré tout, quand il était président, il a fait plein de choses.
28:18Moi, je me rappelle, j'avais 20 ans.
28:20J'étais en temps partiel.
28:21En ce temps-là, j'avais 20 ans.
28:23J'étais l'histoire complémentaire à 10%.
28:25Oui.
28:26Je gagnais plus.
28:27Bien sûr.
28:28J'étais...
28:29À l'époque, on était déjà propriétaire avec mon mari et j'avais le droit à l'APL.
28:33Voilà.
28:34Il y a des choses qui ont été faites pour qu'il y ait moins de disparités entre ceux
28:38qui gagnaient le SMIC.
28:40J'étais au SMIC et ceux qui gagnaient beaucoup.
28:43Et voilà.
28:44Et là, maintenant, je suis moyenne et moyenne.
28:47Du coup, il y a plus de disparités entre quelqu'un qui ne fait rien et qui est moyenne
28:51comme moi.
28:52On ne gagne pas des 100 et des 1000.
28:54Mais voilà.
28:55Mais M. Sarkozy, il est né le même jour que moi, le 28 janvier.
28:58Et c'est un verso.
28:59Et ce qu'il a fait pour la France, c'est tout très bien.
29:01C'est dommage le remerciement que les Français ont eu.
29:04Surtout après qu'on a eu un M. Hollande qui a tout détricoté, ce qui était super bien
29:08pour les Français.
29:10Et ça, j'en veux beaucoup.
29:11Et c'est pour ça que j'espère que ma génération de quadras, on ne votera pas à la gauche.
29:15Ce n'est pas possible.
29:16Vanessa, malheureusement, je ne peux pas me prononcer là-dessus.
29:20Parce que vous savez que j'aime beaucoup le président Nicolas Sarkozy.
29:24C'est un ami.
29:25Moi, je ne parle pas de politique.
29:26Pour moi, c'est un ami.
29:27On ne parle jamais de politique.
29:28Quand on se voit vraiment, je vous le dis, on ne parle jamais de politique.
29:30On parle de foot, on parle de tout.
29:31On rigole, mais on ne parle jamais de politique.
29:34En tout cas, je peux vous dire qu'humainement, d'avoir un ami comme ça, je peux vous dire
29:39que c'est vraiment quelqu'un qui est toujours là.
29:42On peut l'appeler à n'importe quelle heure.
29:44Il est toujours là pour vous écouter, pour vous donner des conseils.
29:46C'est vraiment humainement quelqu'un de formidable.
29:48Après, je ne fais pas de politique là.
29:49Mais vraiment, j'ai la chance vraiment de le connaître.
29:52C'est un type exceptionnel.
29:53C'est un monsieur.
29:54Vraiment, c'est un monsieur formidable.
29:55Donc voilà.
29:56Après, politiquement, chacun...
29:58Votre avis.
29:59Votre qui-m'y veut.
30:00Et puis voilà, c'est autre chose.
30:01On ne parle jamais de politique avec Nicolas Sarkozy.
30:03On pourrait faire rigoler.
30:04Mais voilà.
30:05Mais en tout cas, Vanessa, on a eu votre scénario.
30:08Voilà.
30:09Donc vous vous dites Bruno Retailleau.
30:10Très bien.
30:11Oui.
30:12Très bien.
30:13Très bien, Vanessa.
30:14Je vous remercie beaucoup.
30:15C'est moi qui vous remercie.
30:16Continuez.
30:17Et merci à toute l'équipe.
30:18Et vous êtes super.
30:19Et continuez comme ça.
30:20On vous fait des gros bisous.
30:21On vous fait des gros bisous.
30:22Merci Vanessa.
30:23Merci.
30:24Laurent de La Rochelle est avec nous.
30:25Bonjour Laurent.
30:26Oui, bonjour à tous.
30:27Merci d'être avec nous, Laurent, sur Europe 1.
30:29Alors, vous savez, une fois par mois, comme ça, surtout quand il y a le sondage de la
30:33Côte de Popularité des hommes politiques qui sort, on essaie de faire un petit peu
30:37notre scénario, le scénario des auditeurs.
30:39Alors, ce n'est pas un scénario de cœur, Laurent, que je vous demande.
30:42C'est un scénario de raison, comme moi, j'ai pu le faire.
30:45Ce n'est pas le cœur, c'est la raison.
30:47Oui, oui.
30:48Je vais même vous donner les deux.
30:50Le scénario de cœur, honnêtement, ce serait deux villiers pour moi.
30:54Ah oui.
30:55Mais voilà.
30:56Il faudrait qu'il se présente.
30:57Il n'est pas sondé.
30:58Exactement.
30:59Et je trouve que c'est une erreur de ne pas sonder Philippe de Villiers, qui est aussi
31:03un ami.
31:04J'étais avec lui avant-hier, d'ailleurs.
31:05On a passé un moment ensemble et il sait comme je l'aime.
31:09Je passe des moments au téléphone avec Philippe de Villiers où vraiment, je me régale à
31:14chaque fois.
31:15Je l'appelle une fois par semaine et il me raconte plein de choses.
31:18C'est quelqu'un, voilà, aussi, que vous le savez que j'aime.
31:20En tout cas, qui est un ami.
31:21Et Philippe, on devrait le sonder.
31:23Et chaque semaine, je l'appelle.
31:24Je vous jure que c'est vrai, Laurent.
31:25Chaque semaine, j'appelle Philippe.
31:26Je dis, il faut que tu te fasses sonder.
31:28Il faut que tu demandes à te faire sonder.
31:29Je suis sûr que tu serais plus haut que ce que tu ne crois.
31:31Et Philippe, il s'en fout un peu de tout ça.
31:34Il veut d'abord défendre ses idées, Gauthier.
31:36On le connaît un peu, Philippe.
31:37Bien sûr.
31:38Il dit qu'il n'est plus dans la politique.
31:39Là, il a un succès phénoménal.
31:41C'est ça, phénoménal.
31:42En librairie, 200 000 exemplaires vendus de mémorécide.
31:46Il tape le million tous les vendredis.
31:49Et là, ils ont fait un Prime avec lui dedans.
31:51700 000 personnes.
31:53Voilà, sur la vie de différentes personnes, des destins.
31:56C'était présenté par Sonia Mahboub.
31:57Destin d'exception.
31:58Et ça a cartonné.
31:59Mais non, mais il cartonne partout.
32:00Et cette journée-là, CNews a signé son plus gros écart avec BFM.
32:03Et Philippe, voilà.
32:04Alors Laurent, je vous le dis.
32:05Donc, Philippe de Villiers, type formidable.
32:08Je vous le dis.
32:09Ça, c'est votre scénario de cœur et votre scénario de raison.
32:12La raison, ça sera au deuxième tour,
32:15Rotaio et Édouard Philippe.
32:18Et le gagnant sera Rotaio avec Marine Le Pen dans son gouvernement.
32:25Dans Marine, il ne passera pas.
32:26Je vois ce que veut dire Laurent.
32:28Mais ce n'est pas nul ce que dit Laurent.
32:32Moi, le seul truc que j'ai,
32:33c'est que je ne vois pas comment Marine Le Pen s'effondre.
32:35Je ne vois pas comment Marine Le Pen n'est pas au second tour.
32:37Là, c'est le seul truc.
32:39Mais Laurent, je trouve que c'est très intelligent ce que vous dites.
32:41Et ça rejoint ce que disait mon auditeur tout à l'heure
32:44avec Bruno Rotaio qui gagne au deuxième tour
32:48Ça veut dire que Rotaio a séché les voies de Marine Le Pen.
32:50Si c'est un second tour, elle va se morfier.
32:53Mais là, le truc que j'ai, c'est que Marine Le Pen est tellement haute.
32:57Là, je ne la vois pas passer.
32:59Pour moi, à l'heure qu'il est, Marine Le Pen va faire 35 au premier tour.
33:04Marine Le Pen, elle a les classes populaires.
33:06Je ne vois pas Bruno Rotaio aller lui piquer les classes populaires comme ça.
33:09Ça fait longtemps qu'elle vote ouvrier.
33:11C'est intéressant ce que dit Laurent.
33:13Mais c'est vrai que c'est intéressant.
33:16Ce sera un beau deuxième tour.
33:17En plus, Edouard Philippe...
33:18J'aimerais bien, oui.
33:19Le débat sera de qualité.
33:20Franchement, ça sera un énorme deuxième tour.
33:22Ça serait exceptionnel.
33:23Honnêtement, si c'est la gauche qui passe, je quitte le pays.
33:27Je suis chef d'entreprise et j'en ai ras-le-bol.
33:29Vous restez avec nous, Laurent.
33:31Je voudrais qu'on parle ensemble de mon scénario dont j'ai parlé tout à l'heure avec Raphaël Glucksmann.
33:34Président, j'aimerais bien que vous me donniez votre avis là-dessus.
33:36Vous restez avec nous, on fait une petite pause d'une minute sur Europe 1.
33:38Tout de suite.
33:3916h-18h
33:40Serrez la nana sur Europe 1.
33:43Europe 1.
33:4416h-18h
33:45On marche sur la tête.
33:46Serrez la nana.
33:4717h40 sur Europe 1.
33:49Merci d'être avec nous.
33:50On est en direct, bien entendu.
33:51Et nous étions avec Laurent.
33:53On se pose la question.
33:54On vous pose la question sur Europe 1 en zéro.
33:561, 80, 20, 39, 21.
33:57On fait ça tous les mois.
33:59Voilà.
34:00Parce qu'on voit un petit peu la cote de popularité.
34:02Il y a Dominique de Villepin qui est en 1.
34:03Bruno Retailleux en 2.
34:04Marine Le Pen, 3.
34:05Edouard Philippe, 4.
34:06Raphaël Glucksmann, 5.
34:07Et tout à l'heure, j'ai fait un scénario.
34:10Peut-être un scénario joyeux pour quelques-uns et catastrophique pour d'autres.
34:15Où Raphaël Glucksmann rassemblerait à gauche un grand nombre de personnes.
34:20Il ferait 19-20 au premier tour.
34:22La droite, énormément de candidats, donc c'est un peu éclaté.
34:25Et donc, Raphaël Glucksmann qui se retrouve au second tour face à Marine Le Pen.
34:29Et Raphaël Glucksmann qui gagne.
34:31Laurent, qu'est-ce que vous pensez de ce scénario ?
34:33Est-ce que c'est un scénario catastrophe pour vous ou un scénario idéal ?
34:37Catastrophique.
34:38Voilà.
34:39Mais on est d'accord que ce n'est pas...
34:41Est-ce que vous trouvez ça complètement ubuesque ?
34:44Ah non, non.
34:45C'est un scénario possible parce que les gens ont des voiles sur les yeux.
34:50Et je peux vous assurer qu'aujourd'hui, être chef d'entreprise, c'est très compliqué.
34:55Mais moi, je trouve...
34:56Moi, c'est de ça dont j'ai peur.
34:58Laurent, je pense que l'élection de 2027, c'est pour moi l'élection la plus importante.
35:04Franchement.
35:05Tu l'as déjà dit.
35:06Mais vraiment.
35:07Et j'ai peur.
35:09J'ai peur qu'on se retrouve dans un truc un peu, comme je dis à chaque fois, guimauve.
35:15C'est-à-dire qu'il ne se passe rien.
35:17Voilà, exactement.
35:18Et là, pour moi, on ne pourra plus se relever.
35:20C'est terminé.
35:21C'est ça.
35:22Pour moi, 2027, c'est l'élection de la dernière chance.
35:24Vraiment.
35:25Je suis d'accord.
35:26Merci, Laurent.
35:27Mais j'ai peur.
35:29Quand je disais tout à l'heure à Edouard Philippe...
35:31Parce que je sais comment ça se passe.
35:33Je vais vous dire, je me base sur qui ?
35:35Et je suis désolé de vous dire ça, Valérie Bénahim.
35:37Mais vous êtes très gentille.
35:39Et même la dernière fois, j'ai adoré parce que Françoise Laborde vous l'a dit.
35:42Vous avez le cœur pur.
35:43Et Valérie Bénahim, aujourd'hui, elle va chercher un truc un peu...
35:47Voilà, c'est un truc où je ne prends pas trop de risques.
35:50Oui, voilà, truc.
35:52Et au bout du bout, elle va aller voter Edouard Philippe, qui ne va rien faire.
35:57Je peux vous le dire.
35:58Rien faire du tout.
35:59Non, mais rien.
36:00Non, mais je ne dis pas que vous allez...
36:02Non, mais voilà.
36:03Au conditionnel.
36:04Au conditionnel.
36:05Elle pourrait voter pour Edouard Philippe, qui ne va rien faire long.
36:09Et on va se retrouver encore avec 5 ans d'immobilisme.
36:12Et c'est de ça que j'ai peur, moi.
36:15Je n'ai rien contre Edouard Philippe, je le connais.
36:17Que ce soit Guzman ou Edouard Philippe, c'est le maintien du Bloc Central.
36:21Oui, mais ça ne bougera pas.
36:24Voilà, oui, Edouard Philippe.
36:27Edouard Philippe président, ça veut dire Darmanin Premier ministre.
36:31Ça, c'est pas mal.
36:32Oui, c'est sûr.
36:33Mais attention, les mecs.
36:34Attention, moi, les gars, les associations, je vous le dis, est-ce que ça dure longtemps ?
36:40Je suis désolé.
36:41Entre Gérald Darmanin et Edouard Philippe, excusez-moi, je pense que l'écart idéologique est trop important.
36:50Je pense que ça peut tenir un moment, mais attention.
36:53Gérald Darmanin est beaucoup plus ferme et beaucoup plus...
36:56Ils sont issus de la même famille politique.
36:58Oui, oui, oui.
36:59Moi, je vous dis, j'ai peur que ça fasse...
37:01Moi, j'adore Gérald Darmanin, voilà, mais moi, je le ferai dans l'autre sens.
37:06Je le ferai dans l'autre sens, alors.
37:08Je ferai Gérald Darmanin 1, Edouard Philippe 2.
37:10Mais dans les sondages, Edouard Philippe est bien mieux placé.
37:12Il est bien mieux placé.
37:13Bien sûr, c'est ça.
37:14Il est devant Gabriel Attal aussi, d'ailleurs.
37:15Oui, oui, c'est sûr.
37:16Mais bon, je ne sais pas ce qu'en pense Laurent, notre auditeur, mais est-ce que ça vous fait rêver, ça, Edouard Philippe président ?
37:22Pas du tout, non.
37:23Ah non, non, non.
37:24Je vous le dis, je vous l'affirme, si c'est comme ça, je quitte ce pays.
37:29Même Edouard Philippe ?
37:31Edouard Philippe, vous considérez que c'est quoi, c'est au centre ?
37:34C'est comme vous dites, c'est de la guimauve.
37:36Il ne se passera rien.
37:37Il ne se passera rien, les mecs, je vous le dis.
37:39Alors, et en plus, vous le savez, Gérald Darmanin, je pense qu'il va essayer de faire des choses,
37:43mais surtout quand un président vient d'être élu, il a la main.
37:47Et Edouard Philippe, je vous le dis, je connais Edouard Philippe.
37:51Enfin, je le connais, je vois sa politique et je sais comment ça se passe avec Edouard Philippe.
37:552, Edouard Philippe va avoir un petit souci, moi, je pense.
37:58Il va falloir que ça se passe bien avec Emmanuel Macron.
38:00Je ne suis pas sûr qu'Emmanuel Macron ne le désingue pas.
38:03Emmanuel Macron, il préfère 100 fois que Bruno Rotailleau soit président de la République qu'Edouard Philippe.
38:07On est d'accord.
38:08Et pareil pour Gabriel Attal.
38:10Pire pour Gabriel Attal.
38:12Je crois au contraire que c'est une force pour Edouard Philippe,
38:15puisqu'il y a une telle détestation d'Emmanuel Macron qui va jouer justement le fait qu'il n'est pas dans la lignée 2.
38:20Jouer la détestation, c'est une chose.
38:22Se prendre des trucs, des bananes.
38:24Il aura des bouts de pure, en tout cas, c'est sûr.
38:26Et se prendre les pieds dans le tapis.
38:29Croyez pas, je peux vous dire.
38:31Emmanuel Macron, il a encore deux ans.
38:33Emmanuel Macron, il a le temps, mine de rien, de te fouiller.
38:38Je te dis, il va lui savonner la planche.
38:40Et c'est toujours compliqué.
38:44Si vous voulez Edouard Philippe, gardez Emmanuel Macron, c'est pareil.
38:47Il ne se passera rien de plus avec Edouard Philippe.
38:49Il se passera peut-être moins.
38:51C'est ça qui me rend fou, vous rêvez.
38:53Vous rêvez.
38:54Ça veut dire que si vous voulez du changement,
38:56mais les mecs, Edouard Philippe,
38:58il était premier ministre d'Emmanuel Macron, les mecs.
39:00Et Edouard Philippe,
39:02il a moins d'autorité et moins de courage, je pense,
39:07de courage politique, qu'Emmanuel Macron.
39:09Donc, imaginez, il ne se passe rien.
39:11Depuis huit ans,
39:13vous croyez vraiment qu'avec Edouard Philippe,
39:15il va se passer quelque chose ?
39:17Le problème de Valérie et de moi, c'est qu'on est d'accord pour du changement,
39:19mais on ne veut pas qu'il passe par Marine Le Pen.
39:21C'est encore notre possibilité, notre droit.
39:24Personne ne s'est prononcé pour Marine Le Pen.
39:26Dans l'air du temps,
39:28beaucoup de personnes disent, de toute manière,
39:30si ce n'est pas Marine Le Pen et elle a emmerdé la table,
39:32il se sera comme avant.
39:33Il y a beaucoup de gens qui pensent ça.
39:35Qu'est-ce que vous racontez ?
39:37On n'a pas parlé de Marine Le Pen.
39:39Je vous dis n'importe quoi, même à gauche,
39:41il y a un Karim Bouamrane.
39:43Je reste convaincu que Marine Le Pen,
39:45elle est qualifiée quoi que ce soit de l'évolution politique.
39:47On ne parle pas de second tour.
39:49Je vais être dans un second tour, moi,
39:51face à Marine Le Pen, à coup sûr.
39:53Alors, on dit quoi vous parlez ?
39:55On a des mecs qu'on a défendus ici.
39:57Karim Bouamrane qui est à gauche.
39:59On t'a dit que Mélenchon-Le Pen,
40:01tu t'abstenais.
40:03Oui, Mélenchon-Le Pen, je m'abstiens.
40:05Je ne voterai plus jamais insoumis.
40:07Non, mais tu ne voteras pas Le Pen.
40:09Non, il ne votera pas Le Pen.
40:11C'est déjà un grand pas pour moi.
40:13C'est un grand cheminement idéologique, déjà.
40:15Il ira faire un pique-nique avec Corinne,
40:17le jour des élections.
40:19J'aimerais avoir l'avis de Laurent sur ce que je viens de dire.
40:21Je suis assez d'accord.
40:23Il ne se passera rien.
40:25Comme il a fait ses preuves au gouvernement,
40:27il ne fait rien passer.
40:29En tant que président, il ne se passera rien.
40:31Moi, ce qui me rend fou, Laurent,
40:33et je vous jure que je n'ai rien contre Edouard Philippe,
40:35je l'aime bien, j'aime bien le personnage,
40:37mais quand des gens me parlent
40:39d'homme providentiel Edouard Philippe,
40:41les mecs, on a vu Edouard Philippe,
40:43c'est bon, les mecs, on a vu.
40:45Pourtant, il dit qu'il présentera après les municipales
40:47un projet d'ensemble
40:49qui va se décompter.
40:51Il y a 15 millions de personnes qui ne finissent pas le mois
40:53aujourd'hui, et cela va peser
40:55lourd dans les élections.
40:57Quand tu ne peux pas remplir ton caddie le 12 du mois,
40:59et ça, je pense
41:01qu'aujourd'hui, ce n'est plus la même gauche,
41:03ce n'est plus la même droite,
41:05les vases communicants ne sont plus les mêmes,
41:07à mon sens, parce que cela pèse lourd
41:09dans une élection.
41:11Merci Jean-Louis David.
41:13Merci Laurent d'avoir été avec nous sur Europe 1.
41:15Avec plaisir, merci beaucoup.
41:17Merci Laurent. Il y a Nadège des Pyrénées-Orientales.
41:21Bonjour, bonjour tout le monde.
41:23Merci d'être avec nous Nadège.
41:25Alors, qu'est-ce que vous dites ?
41:27J'ai un mauvais scénario qui ne va pas être
41:29sympa, c'est qu'à moi et mon avis,
41:31Macron est en train de nous
41:33préparer gentiment avec son kit de
41:35survie, puis après ça va revenir.
41:37Le kit de survie est magnifique, avec ce kit de survie, vous allez faire un
41:39pique-nique, c'est tout ce que vous allez faire, vous n'allez pas sauver le monde.
41:41Eh bien, pour
41:43moi, tout le monde va retourner sa veste,
41:45et puis lui, il va faire quoi ? Il va faire
41:47enclencher une guerre, et il n'y aura pas du tout
41:49de présidentielle en 2027.
41:51Il va faire la Zelensky.
41:53Alors, c'est son droit
41:55de penser ça.
41:57Il y a beaucoup de gens qui
41:59me parlent de
42:01ce scénario.
42:03Je n'y crois pas de fou,
42:05mais bon, vous savez moi,
42:07je...
42:09Ce n'est pas très
42:11optimiste, je sais, mais ça fait vraiment peur
42:13par rapport à...
42:15C'est tout...
42:17Tous les petits,
42:19comme le petit pousset, tous les petits cailloux
42:21qui se mettent les uns derrière les autres
42:23font penser à ça.
42:25Ils l'appellent tous les jours,
42:27son copain, donc voilà.
42:29Il faut voir ce qu'on
42:31prête alors à Emmanuel Macron. Il déclencherait
42:33une guerre qui ferait des dizaines de
42:35milliers de morts français pour pouvoir
42:37rester au pouvoir. Alors, il y a une amie,
42:39Virginie,
42:41qui m'écrit, « Hello mon Cyril, je t'écoute
42:43et la vraie question c'est, qui que ce soit au gouvernement,
42:45est-ce que quelque chose changera
42:47réellement ? » Alors, je vous le dis, non.
42:49Non, non, non,
42:51non, non, non,
42:53je vous le dis, et ne croyez pas,
42:55Emmanuel Macron, quand il est arrivé,
42:57vous croyez qu'il s'est dit « Je ne vais rien faire ? »
42:59Il a vu, petit à petit,
43:01et je vous le dis, qu'il ne pouvait rien faire.
43:03Et aujourd'hui, on le voit bien
43:05qu'il a limite baissé les bras.
43:07C'est vrai qu'à l'international, et en France,
43:09c'est compliqué. Donc, je vous le dis, tant
43:11que tu ne feras pas, moi, je vais vous dire,
43:13il faut se poser des
43:15questions des institutions,
43:17et même de la Constitution.
43:19Si tu ne changes pas ça,
43:21crois-moi, crois-moi,
43:23tu ne se passeras
43:25jamais rien, même à la marge.
43:27Vous croyez que Nicolas Sarkozy
43:29c'était un peintre ? Vous croyez que
43:31même François Hollande c'était un peintre ?
43:33Emmanuel Macron c'était un peintre ? Vous voyez bien que personne
43:35n'y arrive. Donc, c'est bien qu'il y ait un problème,
43:37les mecs. Nicolas Sarkozy, ce n'est pas un abruti.
43:39Il faut parler avec lui.
43:41Il sait exactement ce qu'il faut faire.
43:43Pourquoi il a réussi certaines choses ?
43:45Il a réussi à bouger le paquebot
43:47à la marge. Mais, c'est très
43:49compliqué aujourd'hui.
43:51Tu es Président de la République.
43:53Tu ne peux rien faire.
43:55Vraiment, à la marge.
43:57Parce qu'aujourd'hui, les institutions ne te permettent pas
43:59de bouger.
44:01Donc, aujourd'hui, ça ne sert à rien.
44:03On parle de 2027 comme si tu allais avoir.
44:05Mais, les mecs, tant que tu n'auras pas un mec
44:07qui pète tout, je te le dis, il ne se passera
44:09rien. Et croyez-moi, c'est
44:11sûr et certain. Nadège, je vous le dis aussi.
44:13Nadège qui est notre éditrice.
44:15Je suis tout à fait d'accord. Et puis, en plus,
44:17sur le sujet d'Edouard Philippe, là, ce que
44:19j'ai pu voir après, c'est du conditionnel.
44:21C'est que
44:23sa région vient de voter
44:25une subvention de 30 000 euros
44:27pour Médine.
44:29Les casseroles s'enchaînent.
44:31Le voile, plus ça.
44:33Et puis, il y a l'histoire des communistes, là.
44:35Ah ben, ça, bien sûr. Moi, je suis désolé.
44:37Mais, quand vous êtes accordé à droite
44:39appelé à voter communiste face au Macron, je suis pas sûr
44:41que ça vous porte. C'est compliqué, exactement. Merci.
44:43Merci, Nadège, d'avoir été avec nous.
44:45Je vous embrasse fort, Nadège. Merci, Nadège.
44:47Stéphane est avec nous, Pays de la Loire.
44:49Merci, Stéphane. Merci d'être avec nous.
44:51Il nous reste une minute 44
44:53avec vous. Oui, bonjour.
44:55Merci, Stéphane. Alors,
44:57je crains que votre scénario catastrophe
44:59soit le vrai.
45:01Merci, Stéphane. Vous êtes tous
45:03des hommes de culture autour des
45:05micros, là. Vous connaissez la
45:07fameuse réplique
45:09dans Le Guépard.
45:11Il faut que tout change pour que rien ne bouge.
45:13Exactement, c'est ça.
45:15Et on est complètement d'accord, Stéphane.
45:17Et donc,
45:19Edouard Philippe, c'est le
45:21clone de tous les autres.
45:23C'est-à-dire que le problème, c'est qu'on a
45:25un système politico-administratif
45:27où les gens ont la même
45:29formation, les mêmes réflexes.
45:31C'est ça. Le ministre sort
45:33de l'ENA, son directeur de
45:35cabinet sort de l'ENA, son
45:37directeur des services sort de l'ENA.
45:39Vous voyez l'échange intellectuel que ça peut donner.
45:41Ils sont tous formatés de la même façon.
45:43Exactement. Et donc, on a
45:45bien vu avec les deux budgets
45:47qu'on a eus, celui qui a échoué et celui
45:49qui a été voté, personne
45:51n'est capable de dire
45:53on va faire des économies, on va
45:55pencher dans le vif, on ne pense
45:57qu'à augmenter les impôts. Donc, le logiciel
45:59est coincé. C'est ce que j'ai dit. Alors,
46:01Stéphane, je vous propose ce qu'il nous reste
46:0330 secondes, j'aimerais discuter avec vous. Demain, je vais démarrer
46:05l'émission avec Stéphane. J'aimerais bien qu'on rediscute de ça
46:07Stéphane, ensemble, parce que je suis complètement d'accord avec vous
46:09et ce que je disais tout à l'heure,
46:11ça sera exactement pareil, ça ne bougera pas.
46:13Tant que vous n'avez pas un mec qui change tout,
46:15je vous le dis, ça ne changera pas et les logiciels sont les mêmes. Je suis
46:17complètement d'accord avec Stéphane. Et
46:19je vous le dis, il n'y a pas un président qui a pu faire quelque chose, on le voit bien.
46:21Donc, c'est qu'il y a un problème. Donc, Stéphane,
46:23on commence l'émission ensemble demain, ça me ferait plaisir.
46:25Merci Stéphane d'avoir été avec nous
46:27et demain, je démarre avec vous sur Europe 1.
46:29Je voudrais remercier tous les auditeurs d'avoir été avec nous sur Europe 1
46:31de 16h à 18h. Je voudrais remercier
46:33toute l'équipe. Bravo, Jean-Louis David.
46:37Tout de suite, Stéphane Punchline, Laurence Ferrari
46:39sur CNews Europe 1.