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00:00Europe 1, 16h18h, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:05Merci d'être avec nous, il est 16h32 sur Europe 1, Valérie Bénahim, alors je suis
00:10le directeur d'Europe 1, je ne sais pas ce qu'elle a Valérie Bénahim, elle fait sa
00:13vie.
00:14Alors parce que je vous explique, il y a Gilles Bernays qui est assis à côté d'Olivier
00:17d'Artigolle, il est à la gauche de d'Artigolle, et Valérie Bénahim, je ne sais pas, vous
00:19avez une idée, qu'est-ce qui se passe ?
00:20Oui, je me positionnais comme si nous étions dans l'hémicycle, et donc il faudrait intervertir
00:27Gilles et Olivier.
00:28Parce que je pense que Gilles Bernays est plus à gauche que d'Artigolle.
00:30Exactement.
00:31D'Artigolle, il est en train de prendre sa carte au modem là, depuis…
00:33Mais non, j'ai des femmes pas loin.
00:34Mais si on peut passer au vote pendant cette émission, sur n'importe quel sujet ?
00:38On va en parler.
00:39Bénahim, vous seriez au centre ?
00:41Oui, je suis plutôt au centre.
00:42Oui, je suis plutôt au centre.
00:43Est-ce que tu es le vrai à droite ?
00:44Exactement.
00:45Et qui est à ma droite ?
00:46Et vous ?
00:47Et vous ?
00:48Et vous ?
00:49Droite, président de l'Assemblée.
00:50Voilà.
00:51C'est moi là-bas.
00:52C'est moi là-bas.
00:53C'est moi au fond.
00:54Merci.
00:55Je n'ai pas envie de vous déranger, vous le savez.
00:59Il y a Karim Bouamrane, maire PS de Saint-Ouen, à la tête du mouvement La France Humaine
01:03et Forte, qui sera avec nous tout à l'heure.
01:04Karim Bouamrane.
01:05Donc on aime beaucoup.
01:06J'aime beaucoup.
01:07Même Gauthier.
01:08Bien sûr, mais c'est toujours intéressant d'avoir des profils différents.
01:11Oui, parce que lui, c'est un profil intéressant.
01:12Gauche-Républicaine.
01:13Exactement.
01:14Voilà.
01:15À distance de La France Insoumise.
01:16Oui.
01:17Et lui d'ailleurs, on va lui voir.
01:18Il avait fait un bon pronostic.
01:19Il avait dit que le gouvernement Barney tiendrait trois mois.
01:21C'est vrai.
01:22D'ailleurs, il a une proposition.
01:23Il marque sa différence.
01:24Il a une proposition à faire.
01:25Il nous le dira parce qu'il en a déjà parlé.
01:26Il viendra nous en parler sur Europe 1 en direct.
01:29Ce sera tout à l'heure.
01:30Lui, en ministre, il serait bon.
01:32Absolument.
01:33Oui, oui.
01:34Tout à fait.
01:35Il serait bon.
01:36Il n'était pas sur un gouvernement technique.
01:37Technique.
01:38Il n'était pas sur un gouvernement technique.
01:39Technique.
01:40Et l'autre là.
01:41Il n'était pas sur un gouvernement technique.
01:43Ça ne s'est passé.
01:45Il était sur un gouvernement technique.
01:47Je crois.
01:49C'est qu'il doit être solidaire du PS.
01:50Et le PS a dit qu'on n'entre pas au gouvernement si ce n'est pas un premier ministre de gauche.
01:53Et dans toutes les configurations qu'on a en ce moment,
01:55il n'y a aucune configuration où c'est un premier ministre de gauche.
01:58Et si c'était lui ?
01:59Et si c'était lui ?
02:00Et on allait y parler à l'époque ?
02:01On va lui en demander.
02:02Ah, et si c'était lui ?
02:03Vous imaginez lui en premier ministre ?
02:05En premier ministre de gauche, lui, ça pourrait le faire.
02:09Le train a déjà passé.
02:10Il ne s'est pas arrêté.
02:11Pas du tout.
02:12Quand le nom circule trop et que ça tombe.
02:13Non, mais il n'a plus du tout circulé.
02:14Il a circulé il y a bien longtemps.
02:15Il ne recircule plus.
02:16Il y a trois mois.
02:17Il ne recircule plus, justement.
02:18Votre nom, il a circulé aussi, mais il n'a jamais circulé.
02:20Cazeneuve aussi, ça avait circulé.
02:22Bien sûr.
02:23Ce n'était pas possible parce que même le PS voulait censurer Bernard Cazeneuve.
02:26C'est pour ça.
02:27On va en parler dans un instant.
02:28Il sera avec nous.
02:29C'est du roi en pain.
02:30Avec notre ami Gartigolle.
02:34C'est insupportable, ce mec.
02:35Cotillier de Brest.
02:36Le lobbying Béarnais qu'on subit depuis une semaine.
02:39C'est effrayant.
02:40Il va nous mettre dans une sauce.
02:41C'est effrayant.
02:42Pour l'instant, je suis un peu d'accord avec lui.
02:43Je pense que le favori, ça reste François Bayrou.
02:45Je suis désolé de le dire.
02:47On va en parler dans un instant, mais je pense qu'Emmanuel Macron, je crois savoir.
02:53Je ne suis pas sûr, mais je crois qu'il a vu Nicolas Sarkozy.
02:55Ce n'est pas bon pour François Bayrou.
02:58Peut-être qu'il a vu Nicolas Sarkozy pour lui dire...
03:01Pour lui demander un paquet de noms d'agression.
03:03Concrètement, François Bayrou.
03:05Vous voyez toujours le mal.
03:07Moi, je vois le beau.
03:08C'est vrai.
03:09Est-ce que Nicolas Sarkozy accepterait de ne pas aller dire...
03:13Deux fois, il a choisi Ségolène Royal et François Hollande contre Nicolas Sarkozy.
03:18Ça s'oublie.
03:19Ça ne s'oublie pas du tout.
03:21Quand on s'appelle Nicolas Sarkozy, ça ne s'oublie absolument pas.
03:23Même quand on s'appelle n'importe qui, ça ne s'oublie pas.
03:25Excusez-moi, ça ne s'oublie pas.
03:26Bien sûr que ça ne s'oublie pas.
03:27Surtout que moi, voilà.
03:28Entre ne pas l'oublier...
03:30Je comprendrais que Nicolas Sarkozy ne l'oublie pas.
03:31Oui, mais entre ne pas l'oublier et un truc un peu de non-agression, c'est-à-dire...
03:36Mettons que ce soit François Bayrou.
03:38Les socialistes ne viennent pas au gouvernement.
03:40Ils n'entrent pas au gouvernement.
03:41La question, c'est est-ce qu'ils censurent, oui ou non, François Bayrou ?
03:44C'est ça la question.
03:45Moi, je ne crois pas.
03:46Tu dis que tu ne crois pas.
03:47Ils tiennent combien de temps ?
03:49C'est quand même la question.
03:50Quand Bruno Rotailleau arrivera dans l'hémicycle et dira
03:53« Je ne régularise plus un sans-papier.
03:55Les OQTF, le dossier est mal géré et c'est insupportable.
03:59Il faut changer l'état de droit. »
04:01Ils vont tenir combien de temps les socialistes avant de censurer ?
04:03Ce sera un gouvernement de grand écart, oui, évidemment.
04:05Non, mais ce ne sera pas un gouvernement de grand écart
04:06puisque les socialistes ne seraient pas dans le gouvernement.
04:08Alors, quoi d'autre ?
04:09Qu'est-ce qu'ils tiennent à la durée ?
04:10En fait, il faut comprendre.
04:11Qu'est-ce qu'ils peuvent tenir à la durée ?
04:12Pourquoi ça bloque ?
04:13Déjà, toutes les remontées qu'on a, c'est qu'il n'y a pas de solution.
04:15À l'instant, on se parle.
04:16Sinon, on connaîtrait le nom du Premier ministre
04:19et on n'aurait pas des nouvelles délibérations
04:21et des nouvelles réunions demain.
04:22C'est vrai.
04:23Donc, on va encore repousser.
04:24Ça ne sera pas demain avec ces nouvelles réunions.
04:25On va encore repousser
04:26et on va peut-être se faire toute la semaine comme ça.
04:28Avec une échéance le 19 décembre pour la loi d'urgence
04:31et la loi spéciale sur le budget.
04:33Pourquoi ça prend du temps ?
04:34Parce qu'Emmanuel Macron veut enlever à Marine Le Pen
04:37son pouvoir de vie ou de mort sur le gouvernement.
04:39Et si c'est Sébastien Lecornu,
04:41si c'est Catherine Vautrin,
04:42on reste avec le socle commun
04:43et Marine Le Pen a toujours le pouvoir
04:45de vie ou de mort sur le gouvernement.
04:47C'est pour ça qu'il va négocier avec le PS.
04:49Mais ça ne semble pas marcher
04:50parce que sinon ça serait déjà en action.
04:52Et c'est aussi pour ça d'ailleurs que Marine Le Pen a déjà dit
04:55je ne m'interdis pas l'idée d'à nouveau faire tomber.
05:00Et là il ouvre une nouvelle séquence de négociations.
05:03Sauf qu'il n'a pas le temps
05:04puisque le 19 décembre, maximum,
05:06cette loi doit être votée.
05:07Donc comment peut-il faire en dix jours
05:10ce qu'il n'a pas fait en sept ans ?
05:12Ça laisse sans voix.
05:14A gauche, on met Triercki aussi.
05:16Alors s'il se met d'accord avec les socialistes.
05:19Il est d'accord, il se met d'accord.
05:20Il met qui ?
05:22Il ne veut pas se mettre d'accord pour le Premier ministre.
05:24Il veut se mettre d'accord sur un pacte de non-censure.
05:26Donc dans cette optique-là,
05:27s'il y avait un accord, c'est François Bayrou.
05:29Vous avez plusieurs situations.
05:32D'abord une participation au gouvernement.
05:33Mais avec les socialistes au gouvernement ?
05:34Non, non, non.
05:35Juste qu'ils ne votent pas la censure, c'est tout.
05:37Premier scénario, on va au gouvernement.
05:40Mais on ne peut pas y aller
05:41et être en soutien sans participation.
05:43Comme l'a fait l'ERN avec le dernier dispositif gouvernemental.
05:46Ou alors sur un pacte de non-censure,
05:48on s'entend sur 4-5 sujets prioritaires
05:51et on essaie d'aller jusqu'à la prochaine dissolution
05:54ou les 30 mois, la prochaine présidentielle.
05:57Alors moi j'ai une question pour Gauthier Lebray, mon ami.
06:00Qu'est-ce que je suis content de le voir.
06:02Pour mon ami Gauthier Lebray.
06:04Question, et vous nous y répondrez dans un instant.
06:07Imaginons, pourquoi il n'essaie pas d'aller voir Marine Le Pen
06:11et de lui dire, on met Retailleau.
06:13On se met d'accord avec l'ERN,
06:15s'il ne laisse pas ses Retailleau.
06:17On garde Bruno Retailleau.
06:19Au pire des cas, les socialistes ne seront pas d'accord.
06:22Mais bon, au moins il se met avec les LR, avec l'ERN
06:26et il met Bruno Retailleau que tout le monde aime bien.
06:29Vous nous répondez dans un instant.
06:31Pourquoi c'est possible ou pourquoi ce n'est pas possible.
06:34On en parle dans un instant sur Europe 1.
06:36Vous nous appelez 01 80 20 39 21.
06:38Il y a pas mal de gens encore qui nous appellent sur Notre-Dame.
06:41On en parle dans un instant.
06:4416h18.
06:45Cyril Hanouna sur Europe 1.
06:48Europe 1.
06:4916h18.
06:50On marche sur la tête.
06:52Cyril Hanouna.
06:53Il est 16h40 sur Europe 1.
06:54Merci d'être avec nous.
06:55On est en direct et ça discute beaucoup.
06:57Alors justement, si vous avez des questions,
06:59si vous avez des analyses,
07:01si vous avez des avis à nous donner,
07:02vous nous appelez 01 80 20 39 21.
07:04On parle du gouvernement là.
07:06Une nomination mardi, j'y crois pas du tout.
07:08Une nomination demain d'un Premier ministre,
07:10je n'y crois pas du tout.
07:11Il y a des nouvelles réunions demain en plus de prévues avec la gauche.
07:14Même pas en rêve.
07:15Une nomination mardi, même pas en rêve.
07:17Je vous ai posé une question concernant Bruno Cotailleau,
07:20qui a une cote incroyable actuellement,
07:23qui a fait franchement un truc de fou au ministère de l'Intérieur.
07:28Et je vais vous dire, même au sein de ses équipes,
07:32même au sein des équipes,
07:34j'ai rencontré une personne qui travaille avec lui au ministère de l'Intérieur.
07:39Même ses équipes m'ont dit qu'ils l'adoraient.
07:43Ils adoraient aussi Gérald Darmanin.
07:46Ils adorent Bruno Cotailleau.
07:48Vraiment, il a une cote incroyable,
07:51même à l'intérieur du ministère de l'Intérieur.
07:56Il est allé très fort en trois mois.
07:59Et oui, les policiers,
08:00d'ailleurs déjà les policiers ont envie de stabilité,
08:02donc ils n'ont pas envie de changer de ministre tous les trois mois.
08:06Il a imprimé très vite.
08:08Pourquoi Bruno Cotailleau à Matignon ce n'est pas possible,
08:11et même lui le sait, pour plusieurs raisons.
08:13Déjà, Marine Le Pen,
08:15avoir Bruno Cotailleau au ministère de l'Intérieur s'il continue,
08:18c'est compliqué.
08:19Pardon, pas possible au Premier ministre à Matignon.
08:22Donc Marine Le Pen, imaginez Bruno Cotailleau propulsé à Matignon,
08:25je ne suis pas sûr que ce soit complètement son intérêt
08:28et qu'elle l'accepte comme cela.
08:30Ensuite, Emmanuel Macron, père des macronistes.
08:33S'il nomme Bruno Cotailleau à Matignon,
08:36ça va évidemment créer des frictions avec Gabriel Attal.
08:39Les macronistes vont le juger trop à droite.
08:41Souvenez-vous d'Agnès Pannier-Runacher,
08:43ministre de la Transition écologique,
08:44qui tweetait tous les deux jours contre Bruno Cotailleau.
08:47Donc en fait, il va se retrouver avec le RN et les Républicains,
08:50donc un socle ultra minoritaire.
08:52Et il perdrait son propre camp en nommant Bruno Cotailleau à Matignon.
08:56Donc c'est pourquoi il ne le fera pas.
08:58Très bien.
08:59Et Agnès Pannier-Runacher,
09:00parce qu'on a parlé d'elle un moment.
09:02On a parlé d'elle dans les cotes, je crois.
09:04Il y avait un sondage avec les ministres qui avaient le plus d'avenir.
09:07Et elle y figurait.
09:08Agnès Pannier-Runacher, je ne crois pas que son profil colle
09:11à celui du Premier ministre.
09:14C'est l'aile gauche de la Macronie.
09:16Donc sur le créneau, elle peut se rapprocher d'un François Bayrou.
09:20Mais est-ce qu'elle a les compétences politiques
09:23pour tenir une assemblée pareille ?
09:25Je ne suis pas sûr.
09:26On va en parler dans un instant, tout ça de la politique.
09:28Parce que c'est vrai que quand on parle,
09:29on part dedans sur ce qui se passe,
09:31ce qui va se passer pour le Premier ministre.
09:32C'est vrai qu'on a envie de dérouler là-dessus.
09:34On va revenir sur Notre-Dame, un instant.
09:36Et puis, on vous donnera encore toutes les dernières infos
09:39qu'on a sur la nomination du Premier ministre.
09:42Et qui, surtout.
09:43Pour le moment, il y avait Stéphane qui était avec nous,
09:44il y a un instant, qui nous attend depuis longtemps,
09:45le pauvre Stéphane du Pays de la Loire,
09:47qui était extrêmement intéressant,
09:48qui nous parlait de Notre-Dame
09:49et qui nous donnait des informations extrêmement intéressantes
09:53pour les auditeurs d'Europe 1 et pour nous.
09:55Stéphane, oui, on était sur Notre-Dame.
09:58On demandait un petit peu votre avis
10:00à tous les auditeurs d'Europe 1,
10:01ce qu'ils ont pensé de la cérémonie
10:03et de la réouverture de Notre-Dame.
10:04Et c'est vrai que les gens sont plutôt unanimes.
10:07Oui, les gens sont unanimes.
10:09Et ce qui est très frappant,
10:11c'est que quand même, cette cérémonie,
10:12y compris d'ailleurs du discours du Président de la République,
10:15est à peu près à l'inverse, si je puis dire,
10:18de la tendance générale d'une certaine
10:21Intelligentsia Woke,
10:24qui pollue beaucoup de médias.
10:28Et c'est extraordinaire.
10:30Et on a vu que ce qui est le contraire
10:33de cette idéologie,
10:35quand même, on a fait appel
10:38aux souvenirs des rois de France,
10:40de Saint-Louis, des empereurs,
10:42d'Aragon, de Victor Hugo,
10:45de Bac, de Vierne, de Forêt.
10:48Tout ce qui fait la grandeur
10:51de la culture française et au-delà européenne.
10:54Et qui dit ça ?
10:55C'est le Président de la République
10:56qui avait dit qu'il n'y avait pas de culture française.
10:58Et qui ne savait pas ce que c'était que la française.
11:01Et donc là, on est, une fois de plus,
11:03dans l'eau en même temps.
11:04Mais ce qui est très frappant,
11:05c'est que cet appel à ce qu'il y a de meilleur
11:07dans la créativité,
11:09dans la beauté,
11:10la recherche de beauté,
11:11la recherche de transcendance,
11:13et ça, ça soulève.
11:14Ça soulève l'enthousiasme,
11:15mais ça soulève les cœurs.
11:18Et d'ailleurs, qu'est-ce que c'est qu'une cathédrale ?
11:21Moi, ça me frappe beaucoup.
11:22Une cathédrale, c'est d'abord
11:24beaucoup de compétences et de talents très pratiques
11:27pour construire, pour bâtir,
11:29pour faire les vitraux,
11:30pour faire les charpentes,
11:31pour faire les toitures,
11:33pour faire exactement tout ça.
11:34Mais pourquoi c'est fait ?
11:36C'est pour tirer vers la transcendance,
11:38tirer vers le ciel.
11:40Et je trouve que c'est une image extraordinaire.
11:42C'est enraciné,
11:43c'est comme un arbre.
11:44C'est enraciné,
11:45mais ça part vers le ciel.
11:47Et je veux dire à tous les déconstructeurs
11:50qui peuvent nous écouter,
11:51quand vous goupez les racines d'un arbre,
11:53il meurt.
11:54Eh bien, c'est la même chose pour une société
11:56ou pour une civilisation.
11:57Vous la coupez de ses racines,
11:58elle meurt.
11:59Bravo, bravo.
12:00Stéphane,
12:01j'adore votre témoignage, Stéphane.
12:03Stéphane, vous avez dit quelque chose à un moment.
12:05Vous avez dit la culture woke
12:08et vous avez dit l'intelligentsia.
12:10Sachez-le, aujourd'hui, Stéphane,
12:13ce qu'on appelle le mainstream,
12:15le mainstream, c'est la majorité de l'opinion.
12:19Aujourd'hui, c'est pas les woke.
12:22C'est pas l'intelligentsia.
12:24C'est des gens comme nous, je pense Stéphane,
12:26comme vous, comme moi,
12:27qui pensons à à peu près la même chose
12:29et qui veulent des repères.
12:31Et vous avez dit,
12:32une société, c'est comme un arbre.
12:34Si elle perd ses racines,
12:35forcément, elle meurt.
12:37Et aujourd'hui,
12:38tout ce qui peut rapprocher
12:40et ramener les Français
12:41à leurs racines,
12:42à leurs repères,
12:43à avoir des repères,
12:44c'est ce que veulent les Français.
12:45C'est ce que je pense, moi,
12:46personnellement, aujourd'hui,
12:47c'est ce que la majorité des Français veulent.
12:49Alors, bien entendu,
12:50vous avez, comme vous l'avez dit,
12:51des woke, une intelligentsia
12:52qui est pas du tout,
12:54qui est complètement hors-sol
12:56et qui ne connaît pas
12:57la priorité des Français
12:58et qui sont tranquillement entre eux
13:00en train de faire des dîners
13:01et en train de se dire
13:02on va faire ci, on va faire ça.
13:03Ils sont persuadés
13:04de contrôler le monde
13:05et contrôler la France.
13:06Mais aujourd'hui,
13:07le peuple et les Français
13:09sont, à mon avis,
13:11de votre avis, Stéphane,
13:12et du mien, je pense.
13:14Vous savez, moi, je suis élu local
13:16dans un village
13:18qui a 1800 habitants.
13:20Alors, il faut le dire
13:21pour Jean-Michel Apathy,
13:22parce que sinon, il va tweeter encore.
13:24On parlait des woke,
13:25il y a un instant, vous voyez.
13:26Les woke, comme j'ai dit,
13:27c'est une minorité.
13:28Comme a très bien dit mon ami,
13:30Laurent Girard,
13:31que j'embrasse fort,
13:32parce que j'aime Laurent,
13:33qui est un ami
13:34et qui est un type exceptionnel,
13:35il a dit les woke,
13:36c'est une minorité
13:37qui emmerde une majorité.
13:38Et je pense que ça,
13:39il faut toujours l'avoir en tête.
13:40Et Stéphane...
13:41C'est très bien vu.
13:42Oui, il a raison.
13:43Vous savez,
13:44ben oui, Apathy,
13:45il avait été furieux
13:46quand j'étais intervenu.
13:47Une autre fois,
13:48il avait entendu
13:49que je vous connaissais
13:50et qu'on était le complice.
13:51C'est pour ça que je vous ai dit
13:52tout à l'heure
13:53que je n'ai pas l'honneur
13:54de vous connaître,
13:55mais j'ai le plaisir
13:56de vous entendre.
13:57Stéphane, moi, vu
13:58comme à chaque fois
13:59vos interventions
14:00sont intéressantes,
14:01vous savez,
14:02je préférais vous connaître,
14:03vous, que Jean-Michel Apathy.
14:04Voilà.
14:05Donc, je trouve
14:06qu'à chaque fois,
14:07vous avez des analyses
14:08incroyables
14:09et une culture
14:10vraiment qui fait du bien
14:11à l'antenne d'Europe 1
14:12et à notre émission.
14:13Donc, merci Stéphane.
14:14Si vous me permettez
14:15une remarque,
14:16quand vous parliez
14:17du gouvernement
14:18et que vous avez évoqué
14:19Retailleau,
14:20alors moi, je suis vendéen
14:21comme Bruno,
14:22mais pourquoi est-ce qu'il est,
14:23à mon avis,
14:24pourquoi est-ce qu'il est
14:25assez populaire ?
14:26Parce que, justement,
14:27outre les positions
14:28qu'il prend,
14:29qui sont courageuses,
14:30les gens sentent
14:31qu'il y a quelque chose
14:32de plus,
14:33si je puis dire.
14:34C'est-à-dire
14:35qu'il a,
14:36dans sa conception
14:37de l'action politique,
14:38en fait,
14:39un peu la même chose
14:40que moi,
14:41c'est-à-dire
14:42que c'est un service
14:43qui est un service
14:44pour quelque chose
14:45qui nous dépasse.
14:46Ça, les gens le sentent.
14:47Et les gens,
14:48ils ont besoin de ça.
14:49La petite cuisine,
14:50ça les emmerde
14:51pour parler du gouvernement.
14:52Par contre,
14:53ils ont besoin
14:54de sentir
14:55qu'il y a
14:56quelque chose
14:57qui vous tire
14:58au-delà de vous-même
14:59pour rechercher
15:00quelque chose
15:01qui s'appelle
15:02le bien commun
15:03et qui n'est pas
15:04le bien du petit parti
15:05ou de sa carrière.
15:06Exactement.
15:07C'est ce qu'on ressent
15:08et je pense que c'est ce que
15:09ressentent les Français
15:10au-delà,
15:11vous avez dit,
15:12de ces positions
15:13courageuses.
15:14Oui, Gauthier Lebray ?
15:15Je pense que ce qu'il a,
15:16Bruno Retailleau,
15:17de plus que
15:18nombre de politiques,
15:19c'est la sincérité.
15:20Je pense qu'il est très sincère
15:21dans son discours
15:22et surtout,
15:23ensuite,
15:24son discours
15:25enclenche des actes
15:26et ce n'est pas que des paroles.
15:27On a Karim Bouamrane
15:28qui va venir nous voir
15:29dans un instant,
15:30maire PS de Saint-Ouen
15:31et je vais vous dire,
15:32dans un autre registre total,
15:33il a cette même qualité,
15:34la sincérité
15:35et il fait des vraies choses
15:36dans sa ville.
15:37Et c'est vrai qu'aujourd'hui,
15:38il y en a très peu comme ça
15:39et Bruno Retailleau,
15:40moi je vous le dis,
15:41je le sais,
15:42je ne le connaissais pas bien
15:43mais c'est vrai que tout le monde
15:44me parle de Bruno Retailleau
15:45parce qu'il sent une sincérité,
15:46il sent en tout cas
15:47qu'il ne se préoccupe pas
15:48de savoir
15:49les petites embouilles politiques,
15:51ce qu'il va faire,
15:52s'il va rester,
15:53s'il ne va pas rester.
15:54On l'a mis ministre de l'Intérieur,
15:55il s'est mis au travail
15:56dès la première heure
15:57et il a dit
15:58je vais faire avancer les choses,
15:59ça durera,
16:00le temps que ça durera
16:01mais je vais essayer de montrer
16:02que j'ai des convictions
16:03et que j'ai envie
16:04d'aider mon pays.
16:05Il montre que la politique
16:06peut avoir des résultats aussi,
16:07ce n'est pas que
16:08de la petite politique politicienne
16:09avec les complots de couloirs
16:10où un tel et un tel
16:11sont en train de s'entretuer,
16:12ce n'est pas que ça la politique,
16:13il montre aussi
16:14que ça peut être autre chose.
16:15La politique s'est faite
16:16de beaucoup de communication
16:17sur les dernières années,
16:18d'ailleurs la communication
16:19a bouffé la politique
16:20et les gens ressentent ça,
16:21c'est-à-dire
16:22il y a un sixième sens,
16:23on sent
16:24qu'il y a de l'authenticité
16:25et regardez,
16:26c'est souvent des profils
16:27d'élus locaux,
16:28c'est-à-dire
16:29les élus locaux
16:30ont des réflexes
16:31et ils ont des réflexes
16:32avec la vie quotidienne,
16:33quand vous avez
16:34des permanences
16:35d'élus locaux,
16:36je peux vous dire
16:37que vous tapez le réel
16:38en pleine face,
16:39voilà,
16:40il n'y a pas de filtre
16:41et ça,
16:42ça touche les gens,
16:43il me semble.
16:44C'est ce que vient de dire
16:45M. Dardigolle
16:46et tout à fait est exact,
16:47la politique,
16:48ce n'est pas l'art
16:49de la communication
16:50ou de la parole,
16:51c'est d'abord
16:52l'art
16:53de savoir
16:54accueillir
16:55les gens
16:56et de leur dire
16:57que c'est
16:58l'art
16:59d'accueillir
17:00les gens
17:01et de leur dire
17:02que c'est l'art
17:03de savoir agir.
17:04Alors on dit
17:05savoir agir,
17:06il faut savoir agir
17:07et il faut agir
17:08non pas en fonction
17:09d'une idéologie
17:10ou d'une idéologie
17:11parce qu'en règle générale,
17:12l'idéologie,
17:13ça consiste à faire
17:14rentrer la réalité
17:15à coup de botte
17:16dans un cadre préconçu
17:17qui n'a rien à voir
17:18avec la réalité.
17:19La politique,
17:20c'est l'art du réel
17:21et de l'action
17:22concrète réelle
17:23mais tirée
17:24par une vision
17:25transcendante des choses.
17:26Exactement,
17:27une vision
17:28et moi,
17:29Stéphane,
17:30j'ai l'impression
17:31que moi,
17:32Bruno Retailleau,
17:33il croit en ce qu'il dit
17:34et c'est ses convictions profondes,
17:35c'est-à-dire
17:36que c'est ce qu'il a envie
17:37de voir lui
17:38pour la France
17:39et pour le pays
17:40et c'est ça
17:41qui fait qu'aujourd'hui,
17:42pour moi,
17:43on cherche quelqu'un
17:44qui dise
17:45voilà,
17:46moi je crois en ça,
17:47s'il y a d'autres Français
17:48qui croient
17:49en ces solutions
17:50pour redresser la France,
17:51suivez-moi
17:52et c'est vrai
17:53qu'aujourd'hui,
17:54c'est ça qu'on sent chez lui.
17:55Après,
17:56je ne sais même pas
17:57si il va rester ministre de l'Intérieur
17:58puisqu'on va savoir
18:00mais en tout cas,
18:01c'est vrai
18:02qu'aujourd'hui,
18:03on ne peut pas faire plaisir
18:04à tout le monde
18:05donc il faut toujours
18:06dire voilà,
18:07moi,
18:08c'est ce que je crois,
18:09si vous me suivez ou pas,
18:10s'il y a une majorité
18:11de Français
18:12qui me suivent ou pas
18:13mais les mecs
18:14qui veulent faire plaisir
18:15à tout le monde,
18:16forcément,
18:17on ne fait plaisir
18:18à personne à l'arrivée
18:19et on déçoit toujours
18:20un camp
18:21ou un autre,
18:22à chaque fois,
18:23si on navigue à vue
18:24et qu'on change de direction
18:25à chaque fois,
18:26forcément,
18:27on va perdre tout le monde
18:28à la fin,
18:29c'est la fameuse boutade
18:30je suis leur chef
18:31donc je les suis,
18:32c'est pas ça,
18:33un chef,
18:34c'est celui
18:35qui montre la direction.
18:36Exactement,
18:37on est d'accord.
18:38Merci Stéphane
18:39d'avoir été avec nous
18:40sur Europe 1.
18:41Je vous en prie,
18:42bonne après-midi à tous.
18:43Merci vous aussi Stéphane,
18:44c'est un bonheur
18:45de discuter
18:46avec les auditeurs d'Europe 1
18:47tous les après-midi,
18:4816h,
18:4918h,
18:50vous nous appelez
18:5101 80 20 39 21,
18:52il y en a qui nous ont appelés
18:53pour Notre-Dame,
18:54vous continuez à nous appeler
18:55bien entendu,
18:56on va relier Notre-Dame
18:57d'ailleurs à la situation politique
18:58qui est incroyable,
18:59c'est tous les anciens ministres
19:00parce que tous ceux
19:01qui vont être
19:02bien entendu
19:03certainement
19:04les ministres des missionnaires
19:05qui regardaient
19:06Donald Trump
19:07comme s'il allait pouvoir
19:08leur donner peut-être
19:09un poste aux Etats-Unis,
19:10c'était assez incroyable,
19:11ils essaient tous
19:12de chercher son regard,
19:13de se dire
19:14peut-être qu'en France
19:15ça ne va pas être bon pour moi
19:16mais on ne sait jamais
19:17peut-être que Donald Trump
19:18va me prendre là-bas,
19:19donc c'était assez incroyable,
19:20je vous jure,
19:21c'était fou
19:22cette cérémonie
19:23Notre-Dame aussi,
19:24c'est fou de voir,
19:25on voyait
19:26vraiment l'homme
19:27et le pouvoir
19:28dans toute sa splendeur,
19:29on voyait
19:30Elon Musk
19:31quand il est arrivé
19:32et on pouvait être
19:33président,
19:34on pouvait être
19:35ancien président,
19:36on pouvait...
19:37Il y a une fascination
19:38Exactement
19:39Il y a quelque chose
19:40Bien sûr
19:41Qu'on soit d'accord ou pas,
19:42indéniablement
19:43il y avait une forme
19:44d'électricité
19:45autour de ce mec-là
19:46Donald Trump,
19:47on risque de moins l'apprécier
19:48après sa prise de fonction
19:49sur la guerre commerciale
19:50et les droits de douane
19:51Il y a beaucoup de secteurs
19:52qui ont été détruits
19:53par la guerre commerciale
19:54et les droits de douane
19:55Il y a beaucoup de secteurs
19:56qui commencent à se dire...
19:57D'ailleurs,
19:58on parle de Notre-Dame,
19:59il y a 5 ans,
20:00Notre-Dame de Paris sombrée,
20:01terrassée par les flammes
20:02comme vous le savez,
20:03soutenue par les fidèles
20:04du monde entier,
20:05Notre-Dame est aujourd'hui
20:06plus belle que jamais
20:07On l'a pu la voir un samedi
20:08Pascal Praud vous raconte
20:09le défi de la restauration
20:10dans un podcast inédit
20:11illustré par les archives
20:12d'Europe 1
20:13Le grand défi de Notre-Dame
20:14Le podcast à retrouver
20:15sur le site
20:16et l'application
20:17Europe 1
20:18Bien sûr
20:19Nous on va se retrouver
20:20dans un instant
20:21sur Europe 1
20:22Vous continuez à nous appeler
20:23On vous donnera
20:24de nouvelles infos
20:25sur le Premier ministre
20:26ou pas
20:27Et puis,
20:28il y a Karim Bouamrane
20:29qui viendra nous rejoindre
20:30de l'ERPS de Saint-Ouen
20:31à la tête du mouvement
20:32La France humaine est forte
20:33A tout de suite
20:34Europe 1
20:3516h-18h
20:36Au marché sur la terre