Karima Brikh, journaliste : «Boualem Sansal est pris dans ce bras de fer entre la France et l'Algérie. Il est devenu une monnaie d'échange. c'est terrible».
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00:00C'est toute une question justement de défendre ces principes si on est attaché à la liberté,
00:04à la liberté d'expression, à la liberté des artistes, des écrivains, on devrait tous
00:09être unanimes là-dessus, c'est-à-dire on devrait défendre la vie, l'intégrité
00:16de cet écrivain qui a été arrêté et effectivement donc c'est devenu un symbole, il est pris
00:21dans ce bras de fer entre la France et l'Algérie, il est devenu une sorte de monnaie d'échange
00:27dans tout ça, je trouve que c'est absolument terrible et oui il faut continuer à mettre
00:30la pression. Mais vous savez, cette décision, cette idée de dire bon le 27 mars il devrait
00:35y avoir une décision du côté de l'Algérie, je pense qu'elle a encore la possibilité,
00:39le pays a encore la possibilité de changer le cours des choses, de la perception de l'Algérique.
00:44Quand vous dites le pays, vous dites le régime algérien.
00:46Oui le régime algérien, bien sûr, il n'y a personne ici qui est en guerre contre le
00:50peuple algérien, on parle du régime algérien qui a pris cette décision, il y a encore
00:54la possibilité pour le régime algérien de changer le cours des choses parce que c'est
00:59à ce moment-là qu'on va voir aussi si la diplomatie fonctionne ou a véritablement
01:04fonctionné.