Chaque jour, entre 9h et 9h30, retrouvez Pascal Praud dans L'Heure des Pros en direct sur CNews et Europe 1. Ce lundi, Pascal Praud revient avec ses invités sur les propos tenus par Jean-Luc Mélenchon - "taisez-vous !" - à l'encontre de Francis Letellier sur le plateau de "Dimanche en politique" sur France 3. D'autre sujets ont été abordés sur le plateau comme la guerre en Ukraine, et les discussions entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : http://bit.ly/radioE1
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video
Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Instagram : https://www.instagram.com/europe1/
#europe1 #macron #lfi #cnews #hanouna
ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : http://bit.ly/radioE1
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video
Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Instagram : https://www.instagram.com/europe1/
#europe1 #macron #lfi #cnews #hanouna
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Bon, à vrai dire là, après les négociateurs en délégation en Arabie Saoudite,
00:06après les coups de fil entre ministres Lavrov et Ruppio se parlent tout le temps, visiblement,
00:11maintenant c'est place au patron, donc le shérif d'un côté et de l'autre,
00:18Poutine dont personne ne conteste l'autorité.
00:20Moi j'ai trouvé que les déclarations dans l'avion,
00:22qui leur amenait de Floride à Washington hier soir,
00:25étaient d'un optimisme assez prudent quand même.
00:28Il dit qu'ils ont parlé de beaucoup de choses,
00:30mais ils restent quand même modérément très raisonnables.
00:35Je ne sais pas si vous avez noté la même chose que moi sur ce ton.
00:38Là, effectivement, ce n'est pas un ton très Trumpien,
00:41puisqu'il dit peut-être bien que oui, peut-être bien que non.
00:43Exactement.
00:44La chose qui est évidente à écouter, le Kremlin,
00:50c'est qu'il campe sur une position qui est extrêmement ferme,
00:54c'est-à-dire qu'il faut la neutralité absolue de l'Ukraine,
00:59que l'équipe au pouvoir actuellement, donc Zelensky, débarrasse le plancher,
01:04et ils exigent aussi évidemment l'annexion des cinq régions qu'ils ont conquis.
01:09Et sur le plan militaire, ils font le forcing en ce moment
01:12pour arriver à la table des discussions en position de force,
01:14et ça c'est la prise de Kourtsk.
01:17Il est urgent d'attendre.
01:18La reprise, la reconquête de la région de Kourtsk.
01:21Il est urgent d'attendre.
01:22Il est urgent d'attendre.
01:23Ça veut dire en tout cas, juste d'un mot, c'est que ça risque d'être long.
01:28On va croire que tout ça va se régler.
01:31Je vous rappelle que durant la guerre du Vietnam,
01:34les négociations pour le cessez-le-feu ont duré cinq ans.
01:38Oui, et alors là, il a fallu un mois pour convaincre Volodymyr Zelensky.
01:43Il faudra autant de temps, j'imagine, pour décider,
01:47Vladimir Poutine a déclaré le cessez-le-feu.
01:50On peut imaginer qu'on s'achemine vers une partition.
01:54D'ailleurs, j'ai entendu le mot de partage.
01:57Oui, ça c'est évidemment connu.
01:59Mais bon, si c'est le prix de la paix.
02:01Ah non, mais ça, jamais les Russes ne rendront la Crimée de Montgré
02:04ou le Donbass qui les oblige.
02:06Ce qu'ils ont pris sur le terrain, ils le garderont.
02:09Bon, ça c'est le premier sujet du jour.
02:10Le deuxième sujet du jour, très rapidement,
02:12parce que le président américain Trump a indiqué cette nuit
02:15qu'il parlerait donc demain à Vladimir Poutine, on vient de le dire,
02:19mais ce qui se passe au Yémen peut nous intéresser.
02:23Et je voulais là aussi que vous décryptiez ce qui s'est passé
02:27puisque les rebelles youtis du Yémen, soutenus par l'Iran,
02:30ont revendiqué dimanche et lundi deux attaques
02:32contre un porte-avions américain en mer rouge.
02:34Oui, ce n'est pas confirmé.
02:35Ils ont, soit disant, tapé à coups de missiles et de drones
02:38le Harry Truman qui tente de sécuriser ce coin de la mer,
02:44ce coin où il y a un trafic maritime incroyable.
02:48Les youtis avaient arrêté de harceler les navires au loin
02:51quand une trêve a été conclue entre Israël et le Hamas.
02:57Étant entendu que les youtis, c'est cette espèce de rébellion chiite
03:01qui a pris le contrôle du Yémen et qui est le troisième pôle de la résistance.
03:05Il y avait le Hamas, le Hezbollah et les youtis.
03:07C'est un instrument de l'Iran, évidemment, les youtis.
03:10Mais ils sont puissants, ils font la guerre depuis dix ans,
03:13ils ont une armée de 800 000 hommes,
03:15ils ont des moyens incroyables, une capacité de nuisance terrible,
03:19ils sont endurcis par la guerre.
03:21C'est un pays qui est ravagé par la guerre.
03:23Et donc quand Donald Trump leur dit « je vous promets l'enfer »,
03:27alors ça franchement, il ne faudra pas qu'il se laisse de bonheur
03:30pour les renvoyer à l'âge de pierre parce qu'ils sont déjà à l'âge de pierre.
03:33Il y a déjà des centaines de milliers de réfugiés.
03:35D'ailleurs à l'âge de pierre, ils n'en sont jamais véritablement sortis au Yémen.
03:38Donc il y a une situation qui est…
03:40Il tempête, il les a bombardés et les autres ripostent en canardant
03:44l'armada américaine.
03:46C'est une métaphore évidemment de l'âge de pierre que vous utilisez.
03:48Ils n'en sont pas sortis et bien évidemment il faut la prendre comme ça.
03:53Ils lancent des missiles donc ils ne sont pas avec des silex.
03:55Non mais il faut la prendre comme ça et ne pas y voir autre chose.
03:58Je pense, bien évidemment, le modérateur que je suis, comme vous le savez…
04:03Il y a une très belle langue au Yémen.
04:05L'arabe au Yémen qui est parlé est magnifique.
04:09Il y a une architecture intéressante.
04:11J'entends.
04:12La troisième chose que je voulais vous montrer,
04:14c'est le pape François qui a célébré la Sainte Messe dans la chapelle de l'appartement
04:17situé au dixième étage de la polyclinique Djemelli.
04:19Hier, c'est la première photo qu'on voit du pape.
04:22Et effectivement, il y a beaucoup d'interrogations sur le pape François.
04:26Est-ce que…
04:27C'est vraiment vivant.
04:28Oui.
04:29Certes.
04:30Merci de cette précision.
04:33C'est une photo de dos.
04:35Oui, c'est entendu.
04:36Ce n'est pas le genre de photo qui rassure, c'est le contraire.
04:38J'entends bien, mais j'aimerais peut-être qu'on n'ironise pas forcément.
04:42Je n'ironise pas du tout, mais on est en carême.
04:44L'humidité est de bon ton.
04:48Au bout de 40 jours, il y a la résurrection.
04:50Pour le Saint-Père, visiblement, il souffre beaucoup quand même.
04:54Oui.
04:55Et cette photo a été mise sur les réseaux hier.
04:59Jean-Luc Mélenchon…
05:00Vous n'êtes pas d'accord.
05:01C'est incroyable de montrer une photo pareille.
05:03C'est quand même très étrange.
05:04Il y a deux manières de la voir.
05:06Soit de donner une nouvelle rassurante parce que le pape n'est pas litté.
05:11Il est conscient, il n'est pas litté.
05:15Donc ça, c'est une information.
05:17Et puis vous, vous l'interprétez manifestement différemment.
05:20On nous dit qu'il a célébré la messe.
05:22Oui.
05:23On le voit devant un hôtel qui est vide.
05:25Il n'y a pas de calice, il n'y a pas d'hostie.
05:26On ne fait pas de photo, d'ailleurs, pendant la consécration.
05:29On ne fait pas de photo pendant la messe, en général.
05:31On le voit photographique, le dos passif, dans sa chaise roulante.
05:36La communication du Vatican depuis deux mois, elle est vraiment très étonnante.
05:42C'est sûr que ça ne le met pas beaucoup en valeur.
05:44Ce n'est pas une chapelle, c'est une pièce qui est attenante à sa chambre à l'hôpital.
05:47Oui, c'est ça.
05:48Bon.
05:49Voilà ce qu'on pouvait dire sur ces trois actualités très rapidement.
05:52Je voulais qu'on parle de Jean-Luc Mélenchon parce que, vraiment,
05:55ce qui est toujours sidérant, d'ailleurs, c'est que si…
05:59Et on passe notre temps à dire ça.
06:01Mais si c'était quelqu'un d'autre que Jean-Luc Mélenchon,
06:03qui, dans une émission de télévision, avait attaqué comme ça un journaliste,
06:06et vous voyez toutes les sociétés de journalistes de France vont debout.
06:09Personne n'a parlé comme cela, ni Georges Marchais ne parlait comme ça,
06:13parce qu'il y avait quand même une part de second degré chez Georges Marchais
06:16lorsqu'il invectivait Jean-Pierre Elkabach ou Alain Duhamel,
06:19ni Jean-Marie Le Pen, sauf à une tribune, une fois, Jean-Marie Le Pen,
06:22qui avait désigné Anne Sinclair, qui avait désigné Jean-Pierre Elkabach, je crois.
06:25Et c'était la seule référence, vraiment, c'est celle-là.
06:30Et même Jean-Marie Le Pen, dans l'échange avec les journalistes,
06:33n'était pas, me semble-t-il…
06:35C'est populaire.
06:36Taisez-vous d'Elkabach.
06:38Il n'a jamais existé.
06:39Je crois.
06:40Il n'a jamais existé.
06:41Taisez-vous Elkabach, ça n'a jamais existé.
06:43Jean-Pierre nous l'a dit.
06:45D'ailleurs, je fais une parenthèse.
06:47Nicolas Vril a sorti un livre très émouvant sur Jean-Pierre Elkabach,
06:50et elle viendra, j'espère, sur ce plateau.
06:52Sa femme.
06:53Exactement, son épouse, où elle raconte ses années de bonheur,
06:56avec une très belle photo, d'ailleurs, en couverture du livre,
06:59où Jean-Pierre est très beau.
07:01Et Nicolas Vril est très belle.
07:03Également, elle a la main sur son épaule.
07:06C'est vraiment une très, très belle photo d'un très beau couple.
07:10Je voudrais qu'on écoute Jean-Luc Mélenchon hier.
07:12Alors, il était avec Francis Le Tellier,
07:15qui est placide,
07:17qui pose simplement une question…
07:20Vous imaginez, s'il venait sur ce plateau Jean-Luc Mélenchon,
07:23il est possible que ça se terminerait ?
07:25Il partirait, je pense.
07:27Ou alors il ne se permettrait peut-être pas, justement.
07:29Si, il ne supporterait pas la contradiction, il partirait.
07:31Il ne viendra pas.
07:33La dernière fois qu'il est venu sur le plateau de CNews,
07:36je me souviens très bien,
07:38on était dans un autre établissement,
07:40et il y avait une dame en régie
07:43qui hurlait en régie,
07:45parce qu'on passait des images qui ne le convenaient pas.
07:47Ça devait être tout son attaché de presse.
07:49En régie, je n'ai jamais vu ça.
07:51Et en sortant, il est sorti.
07:53À quelqu'un de ses équipes, il est entré dans la régie.
07:55Je ne savais même pas que c'était possible.
07:57Et donc, il hurlait,
07:59parce qu'on avait mis la fameuse image
08:01« La République, c'est moi ».
08:03Et en sortant, mais il était dans un état.
08:05Et je pense que là, on n'est pas dans la stratégie politique,
08:07on est dans quelqu'un qui ne se maîtrise pas.
08:09C'est une intolérance à la frustration,
08:11et il ne supporte pas que ça ne se passe pas comme il l'a décidé, tout simplement.
08:13Exactement, qu'il ne se maîtrise pas ou qu'il ne se maîtrise plus.
08:15Donc, voyez la séquence de France 3 d'hier,
08:17avec notre excellent confrère.
08:19Je salue.
08:21Tapez le télier.
08:23Regardez ce que vous êtes en train de faire.
08:25L'extrême-droite accuse, puis ça monte dans la sphère Bolloré.
08:27Puis tous les gentils, comme vous et les autres, disent
08:29« Ah, quand même, il y a un problème. »
08:31C'est-à-dire que vous recollez la pancarte.
08:33C'est exactement comme ça qu'on fait pour attribuer une étiquette.
08:35Par exemple, vous êtes radin.
08:37Tout le monde le sait, personne ne le dit.
08:39Cyril Hanouna, est-ce que ça a été une erreur ou pas ?
08:41Écoutez, vous êtes radin ou pas ?
08:43Non.
08:45L'affiche Cyril Hanouna, c'est une erreur ou pas ?
08:47Écoutez, monsieur,
08:49pourquoi vous me posez cette question ?
08:51De quel droit ?
08:53Vous m'accusez ?
08:55Est-ce que vous m'accusez ?
08:57Alors, taisez-vous.
08:59Vous êtes en train de continuer une campagne
09:01qui a démarré à l'extrême-droite.
09:03Il ne fallait pas publier ce visuel.
09:05Maintenant, on demande à l'extrême-droite
09:07ce qu'on peut publier ou pas.
09:09Vous pensez que la tête de M. Hanouna, comme la mienne,
09:11est caricaturée ? Moi, je suis caricaturé continuellement.
09:13Vous voulez que je vous montre les caricatures de Charlie Hebdo ?
09:15Et ça n'est pas de l'antisémitisme.
09:17Mais pourquoi ça serait de l'antisémitisme ?
09:19Ça suffit ! Ça suffit, maintenant !
09:21Merci, Jean-Luc Mélenchon,
09:23d'avoir accepté notre invitation dans Dimanche en politique.
09:25Tout de suite, l'actualité de la mi-journée.
09:27Bonne après-midi, merci. Bon dimanche et à la semaine prochaine.
09:29Alors, Jérôme Guedj a tweeté,
09:31je le connais par cœur,
09:33ça sonne tellement faux, la pseudo-indignation.
09:35C'est si coûteux
09:37de reconnaître une erreur
09:39qui, du coup, n'en est plus une
09:41mais une stratégie délibérée de transgression permanente.
09:43À nouveau, le dégoût.
09:45Laurent Wauquiez,
09:47après La République, c'est moi. Mélenchon veut décider des questions
09:49des journalistes, ont-elles ? Oui.
09:51Mathieu Vallée, il y a beaucoup de raisons. Alors, même Edoui Pleynel,
09:53soit LFI était conscient du caractère antisémite
09:55de l'affiche et l'a tout de même validée
09:57par provocation et c'est dramatique, soit
09:59personne dans la chaîne de décision n'en était conscient
10:01et alors c'est affolant d'inculture
10:03visuelle et historique. Je vous propose, d'ailleurs,
10:05d'écouter Julien Dray, qui est sur cette ligne.
10:09La vérité, et puis il y a ma poisonnelle qui cherche
10:11l'intelligence artificielle, il se trouve
10:13quand même que je sais un petit peu
10:15comment travaille Jean-Luc Mélenchon,
10:17il n'y a pas une affiche qui sort comme ça sans qu'il l'ait regardée.
10:19Ça n'existe pas, ça.
10:21Ce n'est pas un parti décentralisé
10:23où chacun fait ce qu'il veut, surtout quand c'est
10:25une campagne nationale centrale,
10:27comme on dit, en vue d'une manifestation
10:29très importante le 22 mars.
10:31Tout le matériel de communication est vu par la direction politique.
10:33Ce n'est pas
10:35le dernier standardiste
10:37ou la dernière standardiste qui décide.
10:39Tout ça a été...
10:41Il y a eu une imprimature, comme on dit,
10:43c'est-à-dire un bond attiré.
10:45Le bond attiré est donné par la direction politique.
10:47J'entends qu'ils disent que c'est un visuel
10:49et non une affiche. D'accord, mais même un visuel...
10:51Sur les réseaux sociaux.
10:53Il y a un contrôle politique. Vous voyez que je me fais
10:55l'avocat de la France Insoumise. D'accord, mais...
10:57J'espère être bon. Je ne sais pas
10:59si vous êtes bon, mais moi je sais comment marche
11:01cette organisation centralisée,
11:03disciplinée et qui n'est pas autogérée
11:05et que ce n'est pas le centralisme des bonaires.
11:07C'est une expression de Mélenchon, ça.
11:09Centralisme des bonaires. Ce qui lui permet, lui, d'être le chef
11:11de tout.
11:13Ça a été visé et ça a été visé.
11:15Et ce qui est plus grave, c'est que je pense qu'au départ, ils ont cru
11:17que c'était un bon coup.
11:19Et ils se sont rendus compte que, voilà,
11:21c'est un bon coup parce qu'ils sont tellement habitués
11:23à, aujourd'hui, à tous ces codes,
11:25à toute cette dénonciation, à toutes ces...
11:27Voilà, que pour eux, c'était un bon coup.
11:29– M. Bompard était là hier.
11:31Alors, taisez-vous.
11:33M. Bompard était là hier.
11:35C'est Valéry Exper qui me le rappelle.
11:37M. Bompard était sur le plateau hier
11:39et il a expliqué
11:41ce qu'on a vérifié quand même
11:43et qui paraît très contestable,
11:45comment avait été faite cette affiche
11:47avec l'intelligence artificielle,
11:49groc,
11:51et c'est de la faute d'Elon Musk, en fait.
11:53C'est ça qu'on comprend.
11:55– C'est démenti par l'enquête d'Olivier Benkemi.
11:57– Oui, mais c'est sa justification.
11:59– Oui, mais c'est ce que je veux dire.
12:01C'est pas possible.
12:03Donc écoutez, d'abord M. Bompard.
12:05– Nous avons fait le choix
12:07de représenter un certain nombre
12:09de personnalités qui sont pour nous
12:11des figures de l'extrême droite mondiale
12:13ou des relais médiatiques
12:15des idées de l'extrême droite.
12:17Et parmi ces personnalités,
12:19il y a Cyril Hanouna,
12:21mais nous en avons représenté d'autres.
12:23Il y avait M. Trump, il y avait M. Millet,
12:25il y avait Pascal Praud, pour prendre ces exemples-là.
12:27Et que l'ensemble de ces figures
12:29ont été représentées, identifiées
12:31avec les mêmes codes graphiques,
12:33avec les mêmes méthodes de conception de ces images
12:35et évidemment sans aucune modification
12:37ultérieure de ces images
12:39et évidemment avec aucune volonté
12:41de cibler quelques personnes que ce soit
12:43en raison de sa confession religieuse.
12:45Une fois que cette image a été générée
12:47par cet outil d'intelligence artificielle,
12:49cette image n'a ensuite pas été modifiée
12:51pour la faire correspondre
12:53avec un certain nombre de codes graphiques
12:55que vous représentez à l'antenne
12:57ce que je trouve évidemment totalement inacceptable.
12:59Est-ce que vous avez utilisé GROC ?
13:01Est-ce que la formation qui a été donnée est juste ?
13:03Et je vais même vous dire que c'est une erreur
13:05de l'avoir utilisée, puisque précisément
13:07à la France soumise, nous avons normalement
13:09une règle qui est de ne pas utiliser
13:11les outils de l'intelligence artificielle
13:13pour de la conception graphique.
13:15On a vérifié, et en fait ce qu'on fait là,
13:17mais personne ne le fait dans la presse française.
13:19Personne ne vérifie
13:21le fameux Check News
13:23de nos amis Libération, ils devraient le faire,
13:25et puis d'autres émissions, mais personne ne le fait.
13:27C'est toujours pareil,
13:29le privilège rouge !
13:31Le privilège rouge !
13:33Écoutons à notre ami Olivier Benkaymoun
13:35puisque lui est allé sur l'intelligence artificielle
13:37pour savoir comment ça se passe.
13:39Pour générer,
13:41et je dis bien générer, c'est-à-dire
13:43fabriquer une image comme celle-là,
13:45il a fallu plusieurs étapes.
13:47Une étape humaine, mais à la base
13:49il y a d'abord une requête auprès
13:51d'une intelligence artificielle.
13:53Regardez, on va commencer par demander
13:55à Groc, qui est l'intelligence artificielle
13:57que l'on trouve sur l'application X,
13:59génère une image
14:01de Cyril Hanouna énervée
14:03avec des archétypes antisémites.
14:05Et la machine,
14:07l'intelligence artificielle, va générer
14:09plusieurs images. Voilà les images,
14:11je peux aller encore plus loin, je peux lui dire
14:13en colère furieuse, je peux rajouter
14:15ça par exemple, et on va voir ce que ça donne.
14:17Il y a celle-là par exemple, il a même mis
14:19une kippa, l'intelligence artificielle.
14:21Moi j'ai choisi cette photo,
14:23mais ça ne suffit pas
14:25pour arriver jusqu'au résultat de cette affiche.
14:27Donc il faut passer à présent
14:29par une intervention humaine.
14:31L'image désormais est entre les mains d'un graphiste,
14:33alors celui-là il n'est pas
14:35de LFI, et ce graphiste, en
14:37modifiant la couleur, d'abord en passant
14:39l'image en noir et blanc, puis en travaillant
14:41sur les traits, en étirant le visage,
14:43en changeant le fond,
14:45en modifiant également la forme de
14:47la bouche, et bien on va arriver à cette image.
14:49Voici donc l'affiche
14:51de LFI, voici ce qu'on a obtenu
14:53nous. Il faut retenir que oui,
14:55il y a une intelligence artificielle, mais derrière
14:57il y a forcément l'intervention
14:59d'un graphiste, donc
15:01une volonté humaine pour arriver
15:03à cette affiche de 1940
15:05du péril juif.
15:07Le fact-checking est accablant, et on voit
15:09que LFI, en plus de produire
15:11des affiches indécentes,
15:13ajoute la lâcheté à tout ça, rien n'est
15:15jamais de leur faute, ils se défaussent
15:17notamment, c'est la faute de Musk,
15:19c'est la faute du groupe Bolloré, tout ça
15:21parce qu'ils sont extrêmement gênés,
15:23parce qu'ils ne veulent pas mettre des mots
15:25sur leur cynisme à caractère électoraliste.
15:27Alors je pense que les Français ne sont pas dupes,
15:29d'ailleurs il y a 72% d'entre eux qui pensent
15:31que LFI attise la violence aujourd'hui,
15:33un chiffre qui a augmenté de 12%
15:35en un an. Par contre c'est efficace, peut-être
15:37auprès du système médiatique, qui en effet a une complaisance
15:39inouïe à l'endroit de la France insoumise.
15:41Jean-Michel Apaxi, vous connaissez le boulot.
15:43Monsieur Lannouna a eu raison.
15:45Parce que nous aurons une audience
15:47contradictoire avec les éléments de preuve
15:49qui vont être apportés à l'audience sur la bonne
15:51ou la mauvaise foi d'LFI.
15:53Rien que cela, connaître la vérité
15:55s'il vous plaît, parce que leur système
15:57de défense, il ne peut pas y en avoir d'autre.
15:59Oui, on a tenu compte de l'origine religieuse,
16:01ce n'est pas possible, c'est la mort pour LFI.
16:03Donc là, ils essaient de s'en tirer
16:05mais ça ne le convainc pas.
16:07Mais je trouve que le journaliste se laisse, pardonnez-moi,
16:09beaucoup faire, il lui parle comme un professeur
16:11qui engueule son élève, il pourrait aussi lui dire
16:13Monsieur Mélenchon, vous êtes en direct,
16:15vous me devez le respect et je vous demande
16:17de ne pas parler comme ça.
16:19Non mais je vous dis ce que je pense.
16:21Il y a deux manières de réagir, je trouve qu'il a eu la bonne
16:23réaction.
16:25Il lui dit, il y a le groupe Bolloré, il y a les gentils
16:27comme vous.
16:29Il a eu la bonne réaction dans ce type d'émission.
16:31Vous auriez fait ça ?
16:33Mais non, chacun réagit
16:35avec sa sensibilité.
16:37Mais lui, je pense qu'il a eu la bonne réaction.
16:39Il ne le reprend pas, il doit modérer
16:41l'antenne et il ne le reprend pas.
16:43Il pourrait aussi dire, écoutez, vous êtes en direct.
16:45Lui dit, taisez-vous.
16:47Oui, mais chacun voit.
16:49Vous n'avez pas besoin de me taire.
16:51Tout le monde s'identifie.
16:53La compassion va
16:55à la personne qui est agressée sur le plateau.
16:57C'est pas une espèce de compassion.
16:59Vous devez tenir une antenne.
17:01Je pense qu'il a eu la bonne réaction.
17:03Je l'ai trouvé plutôt classe et plutôt élégant.
17:05Qu'est-ce que répondre à ça ?
17:07Vous le remettez à sa place, tout simplement.
17:09Non, on n'est pas dans un match de boxe.
17:11Il est interviewer.
17:13Et en plus, Mélenchon joue sur du velours
17:15en agressant un journaliste.
17:17Les journalistes sont détestés.
17:19Les journalistes sont honnis.
17:21Et là, le fait qu'il se taise
17:23et qu'il rende l'antenne
17:25d'une manière expéditive en plus
17:27montre qu'il est à la fois furieux, conscient
17:29de ce qui s'est passé et qu'il n'accepte pas
17:31de continuer ce jeu.