• il y a 11 heures
Retrouvez le replay de l'après course de l'individuel messieurs de la 8e étape de Coupe du monde de biathlon à Pokljuka du 13/03/2025.

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00:00La belle image du jour, Jakov Fak, 37 ans, qui s'impose chez lui en Slovénie, à Pogtuka,
00:00:16l'individuel homme avec ses enfants. Il les a déposés ce matin à l'école. On va découvrir
00:00:20ça avec Charles-Antoine Noir dans quelques instants. Mais voici le grand vainqueur du jour,
00:00:25Jakov Fak. Il s'impose pour la première fois depuis 10 ans. Rendez-vous compte.
00:00:30Le Slovéne, à l'âge de 37 ans, est le grand vainqueur du jour.
00:00:33Quentin Fillon-Maillet va participer à la cérémonie des fleurs. L'autre vainqueur du jour,
00:00:37c'est Sturla Dahlgret, qui remporte le globe de l'individuel. Des difficultés pour Johannes Böe.
00:00:41On est en train de se renseigner au sujet de son état. Johannes Böe, il termine dixième
00:00:46avec un 19 sur 20 malgré tout. Mais Johannes Böe, qu'on a vu masquer avant le départ
00:00:52de cette course et qui serait fébrile à suivre. Le débrief qui va nous emmener jusqu'à 18h20
00:00:58et l'équipe de Greg qui reviendra sur toute l'actualité foot et notamment la liste de Didier Deschamps
00:01:02pour affronter la Croatie en quart de finale de la Ligue des Nations la semaine prochaine.
00:01:06Retour de Kylian Mbappé, capitana conservé, et puis la grande première de Désiré Doué,
00:01:10le jeune attaquant du Paris Saint-Germain, 19 ans, étincelant en Ligue des Champions
00:01:14récemment et qui a donc été appelé par Didier Deschamps. 18h20, l'équipe de Greg
00:01:18pour toute cette actualité. Anaïs, on attend que la cérémonie se mette en place
00:01:22du côté de Pogliuca pour cet individuel. On ressort comment après un individuel
00:01:26aussi spécial, parfois même bizarre ?
00:01:29Oui, un peu étonnant. C'est le retour de Yacov Fakh. Je ne pensais pas le revoir un jour
00:01:34en haut du podium, mais c'est une belle histoire. Je retiens le temps de ski canon
00:01:40de Quentin Fillon-Bayet. Après, course compliquée, on verra. Les temps de ski
00:01:44sont quand même hyper intrigants. On peut se poser des questions sur les conditions
00:01:49de course aussi, mais course, ce n'est pas ennuyeux. En tout cas, il y a eu des rebondissements.
00:01:54Des rebondissements. On reviendra sur ces conditions qu'ont jugées dangereuses
00:01:59certains biathlètes avec cette piste qui a énormément brassé, comme on le dit
00:02:04dans le jargon. Avant cela, on va aller écouter Yacov Fakh.
00:02:09What the Fakh. On se les permet pour Yacov Fakh qui signe cette grande victoire.
00:02:16Et on va aller l'écouter au micro de Charles-Antoine.
00:02:20Yacov, quel jour historique pour vous. Ça fait 10 ans que vous n'avez pas gagné.
00:02:29Depuis votre dernière victoire, comment vous vous sentez ?
00:02:31C'était au Mondial de Contiolarti sur la Mastart. Mais ça fait 14 ans que je n'ai pas gagné
00:02:42ici à Pokluka. Je suis vraiment très content et fier de me dire que je peux encore gagner.
00:02:48Ce matin, quand vous avez vu ces conditions difficiles, vous saviez que vous deviez tirer bien pour gagner.
00:02:58La première chose que j'ai faite quand je me suis réveillée, c'est d'abord préparer le petit déjeuner pour mes enfants et moi.
00:03:07Puis avec mon épouse, je les ai amenés à l'école. Et c'est seulement après que j'ai pu penser à la course.
00:03:15Oui, ça m'a peut-être aidé, mais ce n'est pas d'être facile. Je suis d'autant plus fière de cette course.
00:03:25Je savais qu'il y aurait des mauvaises conditions. Mais vous n'avez aucune influence sur le temps.
00:03:32Donc vous devez seulement tirer, courir et donner le meilleur cours possible.
00:03:38Est-ce que je suis obligé de vous poser la question ? C'est votre dernière fois à Pokluka ?
00:03:45Je serai probablement là la saison prochaine. Mais la saison prochaine, Pokluka n'est pas au calendrier.
00:03:54Donc ça va être un souvenir très spécial pour moi.
00:04:01Et il va pouvoir en profiter 10 ans sans victoire pour Jakob Fack.
00:04:05Et il va pouvoir en profiter devant son public, devant ses enfants, devant sa femme.
00:04:09Sacrée histoire Tanguy Jakob Fack. Il repousse les limites et il est toujours là.
00:04:15Et on ne pensait pas le revoir gagnant, honnêtement, un jour.
00:04:18Finalement, c'est un peu dans la lignée de ce que fait Thierry Hebeu aussi.
00:04:22Thierry Hebeu a un an de moins que Jakob Fack. C'est la génération Martin Fourcade, je regardais.
00:04:27Il a joué le Gros Globe pendant une partie de sa carrière, Jakob Fack.
00:04:30Il a terminé 3e, c'était la saison 2013-2014.
00:04:33Derrière Martin Fourcade, derrière Antoine Chipolline, ça nous ramène quand même assez loin.
00:04:37Et puis si on regarde ses derniers résultats, on se rend compte qu'il n'était pas si loin sur les mondiaux.
00:04:41Il a fait 2 top 6, notamment sur l'individuel.
00:04:44Mais il a besoin, avec son niveau actuel et certainement ses jambes de presque 38 ans,
00:04:51de tirer de mieux en mieux pour exister dans la fiche de résultats.
00:04:55C'est votre génération ça ?
00:04:57Oui, j'ai fait toute ma carrière avec lui, on est à une année d'écart, on a le même âge.
00:05:02C'est un biathlète super sympa.
00:05:05Il faisait une belle équipe avec Raymond Bauer qui est aussi de la même génération.
00:05:09Ils étaient tous les deux très performants à un moment donné sur la scène du biathlon mondial.
00:05:14Mais il fait une belle saison d'une manière générale.
00:05:17On l'a dit au moment de son départ ou pendant la course, Jakob Fack cet hiver est en forme.
00:05:22Il a eu quelques saisons un peu ratées ces dernières années.
00:05:26Par contre, on sent vraiment que cet hiver, il est compétitif.
00:05:30Si on compare les deux plus anciens du circuit avec par exemple Simon Eder,
00:05:34qui a quand même beaucoup plus d'années que lui,
00:05:37Simon Eder, on sent qu'il n'a plus du tout le niveau pour espérer quoi que ce soit.
00:05:40Il est là, il est dans l'équipe autrichienne, il a sa place.
00:05:43Mais par contre, on ne sent jamais vraiment en capacité d'aller chercher un podium ou une victoire.
00:05:48Jakob Fack, plusieurs fois cet hiver, Tanguy vient de le dire,
00:05:51il a été capable d'aller accrocher un top 6, il a joué.
00:05:54Et donc là, c'est une petite surprise qu'il aille quand même aussi loin sur ce classement qu'il aille gagner.
00:06:01Après, on le sait, ce format de l'individuel, c'est le format le plus ouvert en biathlon.
00:06:05Donc, il est à domicile, il a bien préparé son truc.
00:06:09Bravo à lui et ça fait plaisir de le voir gagner.
00:06:11Ça fait plaisir aussi de voir qu'en biathlon, tout est possible.
00:06:15Et c'est ça qu'on aime dans notre sport.
00:06:17Jakob Fack est le dixième du classement général de la coupe du monde à l'issue de cette course.
00:06:21Et Tarje Beu est huitième.
00:06:23Donc, si on le compare à des gens de sa génération, on voit qu'il est encore largement dans le coup.
00:06:27Il est devant, par exemple, Fabien Claude au classement général à l'issue de cette course.
00:06:32Jakob Fack, vainqueur de cet individuel.
00:06:34La cérémonie qui va se mettre en place dans les secondes, les minutes qui viennent.
00:06:38L'occasion d'officialiser Anne-Sophie Le Globe, qui revient à Stour-la-Lagrède sur cet individuel.
00:06:44Elle revient à Stour-la-Lagrède, effectivement, qui a été le meilleur sur les trois individuels qui comptaient cette saison pour ce classement-là.
00:06:51Stour-la-Lagrède vient décrocher ce Globe-là.
00:06:56Lui, qui en comptait déjà un sur l'individuel, justement.
00:07:00Il l'avait décroché en 2021.
00:07:02Il avait également décroché celui de la poursuite la même année.
00:07:06Et le voici donc, détenteur d'un troisième Globe de cristal, celui de l'individuel 2025.
00:07:11Et on verra qu'il reprend la tête du classement général à Johannesburg.
00:07:14En difficulté aujourd'hui, le Norvégien Stour-la-Lagrède, qui est le nouveau leader de ce classement général.
00:07:20Et qui va donc recevoir son dossard jaune de leader lors de cette cérémonie qui va pouvoir démarrer.
00:07:25Avec donc un Français qui va y participer.
00:07:27C'est Quentin Fillon-Maillet.
00:07:29On reviendra sur sa frustration.
00:07:30Il est sixième aujourd'hui, mais il volait sur les skis, Quentin Fillon-Maillet.
00:07:34Dommage qu'il en ait manqué un petit peu sur le pas de tir pour Quentin Fillon-Maillet.
00:07:38La cérémonie, la dernière pour un individuel cette saison.
00:07:42Et donc cet individuel qui revient à Jakov Fack chez lui.
00:07:45Si vous rentrez à la maison, c'est la belle histoire du jour.
00:07:47Le Slovène qui s'impose donc à 37 ans.
00:07:49C'est Martin Pansiwoma qui est appelé le premier sur le podium.
00:08:09On ne l'avait pas vu sur le podium des Coupes du Monde.
00:08:15Depuis le 16 mars 2023.
00:08:18Deux ans sans podium pour le Suédois de 29 ans.
00:08:22Qui était 18ème en général avant cette course.
00:08:26C'est amusant, seulement deux victoires dans sa carrière.
00:08:29Sur un sprint, il est champion du monde.
00:08:31Où ça ? Ici, à Port Lucas.
00:08:33C'était en 2021.
00:08:34Sur un individuel aussi, il a déjà gagné.
00:08:36Deux courses diamétralement opposées.
00:08:38Et lui qui n'est pas réputé excellent tireur.
00:08:41C'est sur l'individuel également qu'il signe son retour sur le podium.
00:08:44Anaïs, ne croyez pas du tout.
00:08:46Vous avez été contrôlé, Anaïs.
00:08:50Sturla Laigred.
00:08:52Deuxième donc.
00:08:58Une deuxième place qui permet à Sturla Laigred de récupérer le dossard jaune.
00:09:02Il va le recevoir dans quelques instants.
00:09:04C'est désormais le protocole sur cette nouvelle saison.
00:09:08Et de prendre donc le bloc de l'individuel.
00:09:10Il devra attendre la semaine prochaine.
00:09:12Surtout mieux, il sera chez lui.
00:09:13Pour fêter certainement avec ses proches à Oslo.
00:09:17Ce globe de l'individuel.
00:09:19Le troisième globe d'une spécialité de sa carrière.
00:09:22Peut-être qu'il en aura un beaucoup plus gros.
00:09:24Difficile à savoir.
00:09:26Il reste encore donc quatre courses individuelles dans cet hiver.
00:09:28C'est lui qui a pris l'option pour l'instant.
00:09:40A domicile, le Slovéne Jakob Fack, à 37 ans et demi quand même.
00:10:02Parce qu'il en aura 38 début août.
00:10:05Il signe une neuvième victoire en carrière.
00:10:08La première depuis dix ans.
00:10:10Il a attendu d'être à la maison.
00:10:13Pour se l'offrir sur cette course.
00:10:20Sur laquelle il est vraiment spécialiste.
00:10:25Parce qu'il a été sacré champion du monde de l'individuel.
00:10:28En 2012 à Rupoldi.
00:10:31Il fait toujours partie des meilleurs tireurs du circuit Tanguy.
00:10:34C'est ça aussi la garantie de Jakob Fack.
00:10:36Il y a Lampitch en ski chez les filles.
00:10:39Et il y a Fack au tir chez les garçons.
00:10:41Oui, on ne va pas les mettre...
00:10:43C'est difficile.
00:10:44Ils sont de la même nation.
00:10:45Mais c'est vraiment dur de les comparer.
00:10:46Lampitch s'est mis au tir il y a trois saisons.
00:10:50Il domine.
00:10:51Lampitch est toujours meilleure skieuse.
00:10:53Merci Anne-Sophie de traduire pour Tanguy.
00:10:56Oui, c'est un peu capilotracté.
00:11:02L'antagonisme sur ce podium.
00:11:04C'est Sturla Leigry qui est à 90% de réussite au tir 2ème place.
00:11:08Et Pont de Sillioma de l'autre côté qui doit être à 72-73% de réussite au tir.
00:11:13Lui il est tout le temps là où on ne l'attend pas.
00:11:15Et c'est ça qui est incroyable avec ce Pont de Sillioma.
00:11:17Il arrive à s'envoyer un podium sur un individuel en fin de saison.
00:11:21Alors qu'on l'attend partout sauf là.
00:11:24C'est encore moins que ça.
00:11:25C'est 73% de réussite à la carabine cette saison.
00:11:29Et pourtant il est capable parfois de tirer à 19 ou à 20 sur 20.
00:11:33Quant à Fion Mayek, on a aperçu également qu'il fait partie de cette cérémonie des fleurs.
00:11:376ème avec un 17 sur 20.
00:11:39Qui est un petit peu frustrant pour le français.
00:11:42On aura l'occasion d'y revenir dans quelques instants.
00:11:44Mais c'est le moment de Scornaly Great qui reçoit donc le dossard jaune de leader.
00:11:47Il le récupère.
00:11:48Il ne l'aura donc cédé que peu de temps à IONS2.
00:11:54Il avait seulement 5 points de retard sur IONS2 avant cette course.
00:12:00Il en a désormais bien davantage.
00:12:02Puisque IONS2 a terminé 10ème alors que lui est en 2ème position.
00:12:07C'est la très bonne opération en général pour Sturla Leigand.
00:12:12Et restez bien avec nous.
00:12:13Tout à l'heure on verra les images de l'individuelle femme.
00:12:15D'ailleurs pour la Suède c'était une belle journée.
00:12:19Pour le couple Pont de Sillioma, Anna Hoberg.
00:12:21Puisque Anna Hoberg était sur le podium de l'individuelle femme.
00:12:24Et au tour de Pont de Sillioma de monter sur ce podium aujourd'hui.
00:12:30J'adore quand vous délivrez des petits scoops comme ça.
00:12:32Ça me plaît beaucoup.
00:12:34Alors c'est Charles-Antoine qui vient de nous laisser.
00:12:36Mais il s'affiche sur les réseaux sociaux.
00:12:39Ça ne fait a priori pas l'ombre d'un doute.
00:12:41Martine Pont de Sillioma et Anna Hoberg sont effectivement ensemble.
00:12:46Alors est-ce que c'est un joli couple ?
00:12:48Est-ce que c'est un joli couple ?
00:12:51Non, c'est une blague.
00:12:54Non, on ne va pas aller sur ce terrain-là.
00:12:56Sturla Leigwed.
00:12:57Ou allez-y mais tout seul.
00:12:59Voilà.
00:13:02Sturla Leigwed qui récupère le dossard jaune.
00:13:04On va apercevoir le classement général dans quelques instants.
00:13:07Mais c'est quand même l'une des sensations à Naïs.
00:13:09On va écouter Sturla Leigwed tout d'abord.
00:13:11Ah, les photos.
00:13:13Jacob Fack avec ses filles qu'il a déposées avec sa femme ce matin.
00:13:17A l'école, à la garderie.
00:13:19Et ça, c'est un sacré moment.
00:13:23Son frère, non ?
00:13:25À gauche, oui.
00:13:26D'accord, pardon.
00:13:27J'y étais pas.
00:13:29La famille Fack qui célèbre ça à l'hôpital.
00:13:39C'est quand même une histoire fabuleuse pour conclure là-dessus.
00:13:41Le matin, vous déposez vos enfants à l'école et hop,
00:13:43vous allez gagner une course s'ils vous retrouvent pour fêter ça.
00:13:46C'est génial, Annaïs.
00:13:47Une journée au boulot.
00:13:48Oui.
00:13:52Il en profite.
00:13:53Rarement un athlète est resté aussi longtemps sur un podium.
00:13:56Alors, il attend quelqu'un d'autre peut-être pour venir partager avec lui.
00:14:00L'équipe.
00:14:02Charles-Antoine, vous êtes juste à côté.
00:14:08Juste à côté de la cérémonie, pas exactement.
00:14:10Je suis encore en zone mixte mais saoud.
00:14:13Mais oui, c'est quand même très feutré l'ambiance.
00:14:16Il faut le dire.
00:14:17Comparé à Nove Mesto, ici à Poglukem, on a vu quelques célébrations.
00:14:21Pendant la cérémonie, je regardais le public.
00:14:25Il y a beaucoup de drapeaux étrangers mais très peu de drapeaux slovènes.
00:14:30Évidemment, c'est un grand jour pour la Slovénie avec ce podium, cette victoire.
00:14:35Regardez comme ils posent.
00:14:36Ils sont tous très mignons.
00:14:37On a vu tout de suite la famille de Jacob Fack rejoindre sa femme et ses filles après sa victoire.
00:14:44Des bisous, des câlins.
00:14:45C'était très joli à voir.
00:14:52Jacob Fack, célébré évidemment pour sa première victoire depuis 10 ans.
00:14:56Et sa dernière à Poglukem.
00:14:57Il l'a déclaré au micro de Charles-Antoine tout à l'heure.
00:14:59C'était il y a 14 ans.
00:15:00Vous devinez l'intense émotion qui peut envahir le Slovène après sa victoire.
00:15:05Le classement général.
00:15:06On va essayer de prendre des nouvelles de Johan Esbeu dans quelques instants.
00:15:10Mais si vous arrivez tout juste devant la chaîne d'équipe pour cette étape de Poglukem.
00:15:14Il y a deux courses aujourd'hui.
00:15:15L'individuel femme puis l'individuel homme.
00:15:17Et bien au classement général, Anne-Sophie, c'est donc Sturla Leigred qui a repris les deux vents.
00:15:22Il récupère l'Eau d'Ossar Jaume pour combien de points ?
00:15:2439 points.
00:15:25Il a désormais 39 points d'avance Sturla Leigred sur Johan Esbeu.
00:15:29Derrière, ça reste un changé.
00:15:31Emilien Jacquelin est toujours troisième de ce classement général devant Eric Perrault, Sébastien Semmelson et Tommaso Giacomelli.
00:15:37On le découvrira dans le détail.
00:15:38Ce classement.
00:15:39Mais écoutons Sturla Leigred au micro de Charles-Antoine.
00:15:41C'était il y a quelques minutes.
00:15:49Il y a un beau gagnant aujourd'hui.
00:15:52Mais est-ce que vous gagnez quelque chose aujourd'hui avec ce Eau d'Ossar Jaume ?
00:16:02Oui, c'est vraiment une victoire pour moi.
00:16:04Il ne reste plus que quatre cours.
00:16:05Chaque point compte.
00:16:07Et c'est vraiment une très belle opération.
00:16:13Oui, bien sûr, je savais qu'il était malade avant la coupe.
00:16:17Il ne se sentait pas très bien.
00:16:27Il a quand même décidé de courir.
00:16:31Il reste quatre courses à diminuer.
00:16:36Vous pensez que le grand Manes va être de retour ?
00:16:46J'essaie de ne pas penser à trop de choses.
00:16:48Juste à skier bien, tirer bien.
00:16:54Et aujourd'hui, ça a marché.
00:16:55J'ai réussi à rester très concentré.
00:17:00Et je pense vraiment que c'est le chemin à prendre pour les prochaines courses.
00:17:04Ne pas trop penser au reste.
00:17:06Sur la laguette qui introduit l'idée d'un problème pour Johannes B.
00:17:11Charles-Antoine, vous avez des détails ?
00:17:15Charles-Antoine, est-ce que vous pouvez nous en dire plus sur l'état de Johannes ?
00:17:22Oui, j'étais en train de discuter avec les parents de Loujean Monod,
00:17:24qui, je ne savais pas, étaient là dans le public.
00:17:27Ils me font signe de la main.
00:17:29Effectivement, on a des nouvelles de Johannes B.
00:17:32Il a donné une interview à la NRK, nos confrères norvégiens.
00:17:36Il a dit qu'il avait de la fièvre et une crève.
00:17:39Et qu'il avait couru pour les points aujourd'hui.
00:17:41C'était un des jours les plus durs sur les skis.
00:17:44On va dire qu'il a fait le travail.
00:17:46Ça fait trois jours qu'il ne s'est pas entraîné.
00:17:48C'est la première fois qu'il rechausse les skis aujourd'hui.
00:17:51Et il a vraiment fait le travail pour le classement général.
00:17:54Mais il a vite quitté l'enceinte du stade pour aller se reposer et voir la suite.
00:17:59Quand on a de la fièvre, en général, ce n'est pas bon signe.
00:18:02L'image de son arrivée au stade avec un masque n'était donc pas anodine.
00:18:06Surtout, c'est l'interview de Sturla qui nous donne plein d'éléments.
00:18:09Sturla dit clairement qu'il était malade hier.
00:18:12Et qu'il a même été étonné qu'il prenne le départ aujourd'hui.
00:18:15Et Sturla, à la fin, conclut en souhaitant à Johannes de ne pas être pire sur la prochaine course.
00:18:20On le dit souvent, les Norvégiens et les Scandinaves, de manière générale,
00:18:25ne prennent absolument aucun risque.
00:18:27Dès qu'ils ont la moindre gorge qui gratte, le moindre rhume.
00:18:31On l'a vu avec Elvira Euber plusieurs fois cet hiver et bien d'autres.
00:18:34Ils font tout de suite une impasse.
00:18:36Là, finalement, Johannes a pris le risque de courir alors qu'il est malade, qu'il a peut-être même de la fièvre.
00:18:41Ça montre déjà deux choses.
00:18:43Qu'il est sur sa fin de carrière, donc qu'il a envie de profiter de tous les instants.
00:18:46Et puis qu'il a quand même envie d'arriver à Oslo dans une position
00:18:50où il va jouer le classement général pour son grand final.
00:18:54S'il n'avait pas couru aujourd'hui, c'est automatiquement énormément de pointes perdues.
00:18:58Donc là, oui, c'est sûr qu'il s'est peut-être un petit peu abîmé la santé en allant faire cette course.
00:19:04Par contre, il fait quand même dixième.
00:19:06Donc, en quelque sorte, il limite la casse face à Sturla Leigried
00:19:09qui aurait pu avoir un boulevard s'il n'avait pas fait celle-ci.
00:19:12C'est là, justement, qu'on se rend compte de la difficulté de ce nouveau système de points
00:19:17où toutes les courses comptent.
00:19:19À partir du moment où vous faites une impasse, vous êtes out.
00:19:23Et là, Johannes a voulu aller contre ça.
00:19:25Donc, effectivement, comme Sturla, maintenant, on va lui souhaiter de ne pas être encore plus malade sur la masse tarte.
00:19:30Dixième, ça veut dire qu'il marque combien de points ?
00:19:3231 points.
00:19:3321 points.
00:19:3431.
00:19:35Ah oui, il a bien fait de courir même en étant un petit peu malade.
00:19:37Alors, dixième, 31 points.
00:19:39Sinon, il compterait donc 70 points de retard sur Sturla Leigried ce soir.
00:19:46Donc, c'est un bon calcul pour Johannes Anaïs d'avoir choisi de courir malgré tout.
00:19:51C'est sa décision, mais c'est vrai que c'est super étonnant en venant d'un Scandinave.
00:19:55Mais il ne devait vraiment pas être bien parce que les images au pas de tir,
00:19:59moi, c'est presque là que ça m'a le plus marqué.
00:20:01C'est qu'on avait l'impression qu'il ne savait plus tellement faire et qu'il ne prenait pas le temps de faire ses tirs.
00:20:06Il y a 44 secondes, je crois, le premier en debout.
00:20:10Donc, oui, très étonnant, j'ai trouvé.
00:20:13Le quatrième tir, il est marquant.
00:20:15Il tire en 46 secondes son dernier tir debout.
00:20:19Et ça fait de la peine parce que quand on regarde l'ensemble de ses tirs, il est en 2 minutes 35.
00:20:25On disait que Lou était dans la difficulté tout à l'heure et que c'était en 2 minutes 21.
00:20:29On rajoute encore 15 secondes pour arriver à ces 2 minutes 35.
00:20:33Et on voit que ça s'est dégradé pour lui au fur et à mesure de la course et sur les temps de tir et sur les temps de ski.
00:20:41Je ne sais pas si on le regardera tout à l'heure, mais c'est assez hallucinant de voir sa courbe sur toute la course.
00:20:47Ça, c'est le deuxième tir. Alexis, vous souhaitez revoir.
00:20:50Oui, moi, c'est plus à la fin. Il va faire le tir dans la douleur.
00:20:53Vraiment, ça se semble. Là, on sent.
00:20:55Déjà, il est obligé de souffler dans son viseur plusieurs fois pour réussir à tirer.
00:20:59Ensuite, il va faire le tir et vous regarderez bien à la fin du tir.
00:21:03Il a du mal à remettre la carabine sur le dos. Il me semble que c'est sur celui-ci.
00:21:06Ça montre qu'il est vraiment dans un état de détresse dû au fait que physiquement, il est affaibli.
00:21:14C'est super intéressant de se rendre compte qu'on est avec le meilleur au niveau physique
00:21:18et que la maladie a vraiment un impact sur lui.
00:21:22On ne parle pas de maladies ultra graves.
00:21:24Ce sont des virus divers comme on peut en avoir tous dans notre vie anonyme.
00:21:27Regardez, il n'arrive même pas à remettre sa carabine au dos.
00:21:30C'était très bref.
00:21:32Mais vraiment, ça montre à quel point il a subi complètement la course et il a fait ce challenge.
00:21:37Moi, je trouve qu'en fin de carrière, il vous reste deux étapes de Coupe du Monde.
00:21:41Vous jouez le classement.
00:21:43Il n'a pas pris non plus de risques inconsidérés.
00:21:47On est sur des températures qui sont positives.
00:21:49Après, il ne fera plus de billetons de sa vie en compétition.
00:21:52Je comprends sa décision d'avoir couru aujourd'hui.
00:21:59Est-ce que c'est bien ou pas ? Je ne sais pas.
00:22:00Mais en tout cas, je comprends sa décision.
00:22:01On verra la suite Mastard samedi et la semaine prochaine à Oslo si ça va mieux.
00:22:0589e temps de tir, on l'a vu Tanguy.
00:22:08Sur 93, oui.
00:22:10En fait, il a aussi bétonné pour essayer d'aller chercher un 20 sur 20.
00:22:13Il savait que le meilleur moyen de marquer des points aujourd'hui n'était pas d'aller vite,
00:22:16mais de tirer à 20 sur 20.
00:22:18Effectivement, le fait de savoir après coup qu'il n'a pas pu faire de décrassage hier,
00:22:23qu'il ne s'entraîne pas depuis trois jours.
00:22:25Il a fait le même choix qu'Éric qui avait couru à contre-cœur presque le sprint la semaine dernière,
00:22:30qui avait plus que sauvé les meubles,
00:22:32qui était de nouveau venu se présenter sur la poursuite en difficulté Éric Perrault
00:22:36pour marquer quelques points.
00:22:37Et ça lui permet de jouer encore le podium aujourd'hui.
00:22:39Donc, je pense qu'en fin de saison, ça vaut le coup de faire ces choix-là.
00:22:44Mais ça a été un calvaire pour lui sur les skis.
00:22:46Johannes, il a des bons temps de ski au début.
00:22:48Puis après, ça ne fait que se dégraver.
00:22:50On l'avait vu avec les images du masque.
00:22:52C'était avant le départ de cette course.
00:22:54C'était annonciateur des difficultés, malheureusement, pour Johannes B.
00:22:57Vous parlez de ses difficultés en ski.
00:22:59On peut découvrir les temps de ski.
00:23:01Allez, les fusées du jour dont on ne faisait donc pas partie.
00:23:05Johannes.
00:23:06Alors, ça donne quoi ?
00:23:08Il est où, Johannes ?
00:23:10Il y a un gap quand même.
00:23:12On ne voit pas Giacomelle sur les fusées du jour,
00:23:15mais il a le quatrième temps de ski.
00:23:17Ils sont quatre athlètes à se tenir en dix secondes.
00:23:19Et puis ensuite, il y a un gap sur la light grid.
00:23:23Et puis après, tout le monde est globalement à une minute ou plus.
00:23:26Et on pourra discuter.
00:23:28Il y a presque une rupture d'égalité, je trouve, aujourd'hui,
00:23:30quand on regarde les temps de ski.
00:23:32On se rend compte que les Norvégiens arrivent à exister,
00:23:34que les Français ont une bonne glisse,
00:23:36que les Italiens et les Suédois ont une bonne glisse,
00:23:38et que derrière, il y a très peu d'équipes
00:23:40qui arrivent à farter correctement les skis.
00:23:43On se retrouve avec des athlètes qui prennent le départ
00:23:46presque sans pouvoir jouer.
00:23:48Aujourd'hui, il n'y a pas un Allemand à moins de deux minutes.
00:23:51Je ne suis pas persuadé que ce soit que le fartage.
00:23:53Pour moi, les Allemands qu'on a actuellement au départ,
00:23:56ils n'ont jamais été en forme de l'hiver.
00:23:58On voit un Jakob Fack qui est quand même avec le sixième temps de ski.
00:24:02Il y a beaucoup de nations, tu viens de les citer.
00:24:04Il y a quand même les Italiens, la Suède, la Norvège, la France.
00:24:07Tero Cepala, le quatorzième temps de ski.
00:24:09Moi, c'est les Allemands qui, chez les garçons, sont en méforme.
00:24:13Tout à l'heure, Francesca Preuss.
00:24:15Elle fait quand même deuxième.
00:24:17Après, Francesca Preuss n'a jamais été la plus rapide en ski non plus.
00:24:20Oui, peut-être.
00:24:22C'est quelque chose qui est sûr.
00:24:25Les Allemands sont dans le dur dans ces conditions.
00:24:27Par contre, pour moi, ce n'est pas que le fartage.
00:24:29Il y a un ensemble de choses qui fait quand même que dans le biathlon allemand,
00:24:32chez les garçons, en tout cas depuis le début de la saison,
00:24:35il n'existe pas.
00:24:37Les garçons allemands ne sont pas au niveau.
00:24:39Il y a le fartage qui doit jouer pour un certain pourcentage.
00:24:42Par contre, ce n'est pas que ça non plus.
00:24:44C'est aussi eux, je pense, qui ont mal préparé leur saison.
00:24:46Il y a un problème dans cette équipe allemande en ce moment chez les garçons.
00:24:49Un petit peu comme ce qu'on a vécu peut-être il y a une ou deux saisons
00:24:52en équipe de France où c'était plus difficile.
00:24:54Juste pour terminer avec les temps de ski, je tiens vraiment à féliciter.
00:24:56Enfin, je ne suis pas félicité, mais surtout je suis surpris.
00:24:59C'est de la performance d'Éric.
00:25:01Revenir aussi rapide en ayant été malade la semaine dernière
00:25:04avec un voyage dans les pattes entre-temps pour changer de site
00:25:07et tout ça et se retrouver avec le troisième temps de ski aujourd'hui.
00:25:10Je suis assez épaté par la façon dont il s'est remis de ça.
00:25:13On y reviendra parce que ça naît de ces données-là.
00:25:17La frustration des Français avec Éric Perrault et Quentin Fillon-Maillet
00:25:20notamment qui étaient très bons sur les skis.
00:25:22Et il a manqué une, deux balles pour aller chercher un podium au minimum
00:25:26aujourd'hui sur cet individuel.
00:25:28Pour que vous mesuriez les difficultés de Johannes sur la piste,
00:25:30on va découvrir son évolution pendant la course.
00:25:33Annaïs, on voit bien que ça plonge complètement.
00:25:36Il n'a plus l'énergie, la batterie est à plat, il ne peut plus aller au bout.
00:25:39Oui, et puis peut-être que mentalement, il s'est aussi rendu compte
00:25:43que ça devenait de plus en plus dur.
00:25:46Plus la course passait, plus ça devenait compliqué.
00:25:49Ce qui est marquant, c'est que dans le dernier tour,
00:25:51il se fait reprendre par Jakov Falk.
00:25:53Il gagne certes, mais quand même, on sait que sur les skis,
00:25:56entre un Jakov Falk et un Johannes Beu dans un dernier tour,
00:25:59normalement, il n'y a pas de match.
00:26:01Aujourd'hui, je pense qu'on peut saluer le mérite qu'il a eu de courir malade,
00:26:07mais c'est vrai qu'on s'attardera peut-être moins sur sa performance sportive en elle-même.
00:26:12Johannes Beu, donc, qui laisse le dossard de jaune de leader à Sturla Lagerwitz.
00:26:17Vous avez l'information sur le circuit masculin.
00:26:19Vous nous rejoignez seulement maintenant.
00:26:21On reviendra tout à l'heure sur la performance de Julia Simon,
00:26:24qui s'est imposée chez les filles, et Loulou Jambonneau,
00:26:26qui a terminé 7e alors que Francisca Preuss a décroché un podium.
00:26:30La lutte pour le classement général, elle est passionnante chez les garçons
00:26:33et chez les filles. On y reviendra tout à l'heure.
00:26:35Alors, journée avec des conditions absolument exécrables.
00:26:39C'est le minimum qu'on peut dire pour les athlètes à Pokiuka.
00:26:42Voici quelques images. On aurait pu en choisir d'autres.
00:26:46La pluie s'est mise à tomber de manière drue.
00:26:50Vous voyez comme la piste, elle se dégrade sur ces conditions-là.
00:26:54La pluie, avec cette piste qui a énormément brassé,
00:26:57qui était même dangereuse selon certains athlètes,
00:27:00a commencé par Emilien Jacquelin.
00:27:02On l'écoute avec Quentin et Emilien Claude également
00:27:05pour avoir leur ressenti sur cette journée pénible sur la piste.
00:27:09Au-delà de l'exigence physique, c'est des conditions qui sont dangereuses.
00:27:14Avec les descentes, il y a des virages très serrés.
00:27:17C'est un peu calvaire. Heureusement, j'ai l'impression
00:27:20qu'aucun athlète ne s'est fait mal aujourd'hui.
00:27:22C'est des conditions où il faut faire très attention.
00:27:26Tant que personne ne se fait mal, tant mieux.
00:27:29Beaucoup de fausses traces. Il y a des virages
00:27:32où on s'enfonce dans plus de 20 cm de neige.
00:27:34C'est assez contraignant.
00:27:36J'ai pris plaisir aujourd'hui.
00:27:38C'est sûr que les descentes, même en assurance, c'était craignos.
00:27:42Il fallait lever les pieds de 30 cm dans certaines bosses.
00:27:45Mais ça changerait. Il y a quelqu'un qui gagne aujourd'hui
00:27:48dans le vent, dans les conditions qu'on a aujourd'hui.
00:27:53J'avais envie de faire partie des top athlètes
00:27:57qui savent faire face à ce genre de conditions.
00:28:00Je ne sais pas si j'ai déjà connu pire que ça en conditions
00:28:02dans ma carrière en 10 ans.
00:28:04C'était vraiment atypique, même un peu catastrophique.
00:28:09Quand on voit la semaine dernière les conditions de préparation de la piste,
00:28:13le travail qu'a fait Nové Mesto, je suis un peu dégoûté.
00:28:17Aujourd'hui, je n'ai rien pu faire sur les skis.
00:28:20Avec mon gabarit et ma manière de skier,
00:28:23je n'arrivais pas à poser mon ski.
00:28:25C'est malheureux. J'avais de grosses ambitions sur cette course.
00:28:29Bien sûr, il n'y a pas que ça.
00:28:31Je ne tire pas à 20 sur 20, mais quand même déçu.
00:28:34C'est dommage.
00:28:36Et ça, c'était ce matin.
00:28:38La situation s'est dégradée.
00:28:40Du côté de Pokiuka, les images étaient belles.
00:28:42Les conditions semblaient assez bonnes
00:28:45pour avoir une bonne journée de biathlon aujourd'hui.
00:28:47Mais ça s'est bien dégradé ensuite.
00:28:48Anaïs, qu'est-ce que vous pensez des réactions des Français ?
00:28:51D'autres auraient pu avoir les mêmes réactions dans d'autres nations.
00:28:54Alors que Quentin s'adapte.
00:28:57Oui, Quentin s'adapte.
00:28:58Eric fait un super temps de ski.
00:28:59C'est des gabarits qui sont légers, plutôt aériens.
00:29:02C'est sûr qu'Emilien Claude, c'est quelqu'un qui est puissant.
00:29:04Quand il pose de ski, je peux vous dire qu'il ne vaut mieux pas être dessous.
00:29:07Et sur des neiges comme ça, effectivement, il pose de ski,
00:29:10il n'y a rien qui se passe.
00:29:11Tout fuit.
00:29:12Donc, c'est normal que les réactions soient contrastées entre les athlètes.
00:29:17Mais on fait un sport d'extérieur.
00:29:20Et il faut s'adapter.
00:29:21Ça fait partie du jeu, malheureusement.
00:29:23Et c'est vrai que je comprends leur frustration.
00:29:26En plus, c'est à chaud.
00:29:27Emilien pouvait jouer pour le petit globe.
00:29:30Mais voilà, on doit accepter ça.
00:29:33Je vous donne la parole, Alexis Tanguy, pour rebondir sur ses conditions à Pogtulcab.
00:29:37Allons voir Charles-Antoine, qui a choisi de se placer à un point particulier
00:29:41pour qu'on mesure bien l'évolution de cette journée.
00:29:44La banquise.
00:29:47Oui, je suis un peu au milieu de la banquise.
00:29:50C'est un peu le cas.
00:29:51Au milieu de l'Antarctique.
00:29:53Non, on est au milieu du stade.
00:29:54Au niveau de la note pénalité, vous avez bien vu, il n'a pas du tout été préparé.
00:29:58Vous voyez, depuis quelques instants, les volontaires sont en train de s'affairer.
00:30:03On avait parlé de ces rigoles.
00:30:05Alors, c'est plus même des tranchées.
00:30:07On essaye en fait d'évacuer cette eau qui coule.
00:30:10Ici, on voit qu'il y a du bitume juste en dessous.
00:30:13Ils ont beaucoup de problèmes d'évacuation de l'eau.
00:30:15L'eau qui est très importante depuis quelques jours à cause des pluies diluviennes qui sont tombées.
00:30:21Et on a, juste là, à côté du plot.
00:30:23Je ne sais pas si vous me voyez bien.
00:30:25Ici, on a le seul endroit où l'eau est évacuée.
00:30:30Et en fait, c'est un endroit où l'eau ne pouvait plus quitter le stade.
00:30:34Donc, on a toute cette eau ici aussi qui humidifie cette piste.
00:30:38C'est un problème un peu général.
00:30:39On a vu sur les images de Jérémy hier qu'il y avait aussi de l'eau sur la piste ces derniers jours.
00:30:44Et donc là, on s'affaire.
00:30:46Les organisateurs vont travailler toute la nuit.
00:30:49Pourquoi ? Parce que demain, on attend encore beaucoup, beaucoup de pluie.
00:30:52C'est pour ça aussi que les courses ont été déplacées.
00:30:55Beaucoup de pluie, mais qui peut peut-être se transformer en neige comme ça a été le cas cette nuit.
00:31:00Donc, on va encore une fois implorer les maîtres du ciel pour que ce soit plutôt de la neige.
00:31:06Et surtout que les biathlètes aient des conditions plutôt bonnes et moins dangereuses pour faire du biathlon.
00:31:12Merci Charles-Antoine.
00:31:13Et au milieu du stade coule une rivière.
00:31:15On a l'impression avec ces images-là.
00:31:17C'est la première fois qu'on voit ça, Alexis, à ce point-là.
00:31:20Oui, c'est des conditions extrêmes.
00:31:22C'est des phénomènes météo qui sont puissants et qui viennent rendre le travail particulièrement délicat.
00:31:29En plus, on est à Pau-Cluca sur un tout petit site avec une toute petite équipe de bénévoles.
00:31:32Par rapport à des sites comme Oberhof où là, c'est énorme.
00:31:36On vient faire un peu comme on peut avec ses rigoles.
00:31:38Pour revenir sur les réactions qu'on voyait avec tout à l'heure les biathlètes.
00:31:41Je rejoins un peu Anaïs.
00:31:42En fait, pour moi, il y a deux choses.
00:31:44Il y a ce que dit Emilia Jacquelin où effectivement, si c'est dangereux, ça, ce n'est pas normal.
00:31:47Il doit y avoir des gens dans les descentes qui doivent venir racler comme on l'a vu.
00:31:51On l'avait expliqué quand on était à Lanzerheide.
00:31:53On doit essayer de limiter les risques.
00:31:55Il y a quand même des descentes où on va à haute vitesse.
00:31:57C'est sûr que si en bas du virage, il y a des cuvettes et que c'est dangereux, ça, ce n'est pas normal.
00:32:01Par contre, je ne suis pas d'accord avec Emilien Claude qui part du principe
00:32:06que la neige doit toujours être lisse, dure et répondre à ses capacités physiques à lui.
00:32:10En fait, Anaïs vient de le dire, on est sur un revêtement qui est la neige qui évolue.
00:32:14Et c'est marqué nulle part que la neige doit toujours être dure et compacte.
00:32:17Personnellement, dans ma carrière, j'ai souffert du fait que ce soit toujours des neiges hyper standardisées.
00:32:22Alors qu'à titre personnel, j'étais meilleur sur des neiges qui brassent un peu,
00:32:25qui sont plus difficiles à skier parce qu'on a tous des capacités physiques différentes.
00:32:29Martin, par exemple, était plus grand que moi.
00:32:30Sur le plat, il y avait une meilleure allonge.
00:32:32Dans les montées, j'étais plus léger, j'étais peut-être meilleur.
00:32:33Voilà, chacun ses spécificités.
00:32:35C'est comme en Formule 1 ou autre.
00:32:36Il y en a qui sont bons sur la pluie et d'autres quand c'est sec.
00:32:42C'est bien aussi de pouvoir avoir des conditions différentes.
00:32:45Par contre, pour moi, la seule limite, c'est la dangerosité.
00:32:48Émilien Jacquelin l'a très bien expliqué.
00:32:50Il y a des enjeux.
00:32:51Les biathlètes se sont exprimés.
00:32:53On va les écouter sur ces enjeux climatiques également.
00:32:56Notamment, Émilien Jacquelin, après la course.
00:32:59Je pense que l'IBU, depuis quelques semaines, peut-être prend la mauvaise direction.
00:33:04On parle beaucoup du réchauffement climatique, du fait peut-être de mieux réfléchir aussi de course.
00:33:09Finalement, on voit que les futures années, on va plus courir avec, non pas seulement 10 sites de compétition, mais 11.
00:33:16Alors qu'en fait, des week-ends comme ça, il faut plus se poser la question.
00:33:19Qu'est-ce qu'on doit faire ? Quelle image on veut montrer de notre sport ?
00:33:22Qu'est-ce qu'on veut donner aussi comme image à notre sport ?
00:33:26Et aussi les conditions dans lesquelles on fait notre métier.
00:33:29Ça reste une compétition où chacun a des objectifs.
00:33:32Finalement, bien sûr, les meilleurs restent devant aujourd'hui.
00:33:36Mais je pense qu'à un moment donné, un des sports d'hiver devra faire ce premier pas.
00:33:43D'aller dans le sens inverse de la volonté économique de ce que fait l'IBU aujourd'hui.
00:33:53Mais aller dans l'autre sens et dire, aujourd'hui, les conditions sont telles quelles que le biathlon, on ne va plus faire 10 sites par année, mais 9 ou 8.
00:34:00Je pense que c'est plus ça qui a le sens dans lequel on doit aller.
00:34:05Et malheureusement, ce n'est pas la volonté de l'IBU.
00:34:08Et les enjeux, ils sont énormes, évidemment, avec certains pays historiques, du biathlon notamment.
00:34:14Après, il y a une vraie problématique là.
00:34:17C'est qu'en fait, là ou avant, on pouvait garantir trois semaines avant d'avoir de la neige.
00:34:23À Pogluca, il y a une semaine, ils avaient encore de la neige.
00:34:26Ils avaient des températures correctes.
00:34:28Ils avaient encore 10 000 m3 de snow farming.
00:34:31Et puis dimanche, ils ont tout étalé pour que le site soit nickel pour la Coupe du Monde.
00:34:36Et depuis, il y a un redout de dingue de la pluie.
00:34:38Et en fait, là où la neige pouvait mettre parfois, à ces périodes-ci de l'année, 15 jours à fondre, là, en deux jours, ça saccage un site entier.
00:34:48Après, effectivement, là où on peut rejoindre Emilien, c'est que l'IBU, pour sauver les meubles, décide de déplacer Oberhof de la première semaine de janvier
00:34:56à la fin février début mars.
00:34:59Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne solution.
00:35:01Alors, on nous dit oui, mais à Oberhof, ça laisse plus de temps d'engranger de la neige.
00:35:05Oui, mais enfin, à Oberhof, on est toujours au même problème qu'à Novemesto.
00:35:07On sera à 600 mètres et on n'a pas la garantie d'avoir du froid non plus début mars.
00:35:13Mais si on va plus sur des sites comme Pogluca, début mars, à 1300 mètres d'altitude, au milieu des montagnes,
00:35:19en fait, on n'a plus la garantie d'aller nulle part.
00:35:22À part retourner dans des pays qui sont vraiment dans le nord.
00:35:26On en a parlé tout à l'heure dans l'avant-course des filles avec la Russie.
00:35:29C'est sûr qu'à certains moments, pendant notre carrière avec Anaïs, au mois de mars, on se retrouve avec entièrement de cisque.
00:35:34En Sibérie, la question de la neige, ça ne se pose même pas.
00:35:37Il fait moins de 20 degrés.
00:35:38Donc, il y en a de la neige.
00:35:39Mais Pogluca, c'est vrai que c'est ça qui est particulier.
00:35:42C'est un site où, normalement, à cette période de l'année, il y a de la neige.
00:35:46Là, on est vraiment sur ces évolutions climatiques qui sont ultra rapides.
00:35:51Tanguy vient très bien de l'expliquer.
00:35:52Ce qui se faisait avant en deux ou trois semaines au niveau de la fonte de neige, maintenant, ça se fait en deux jours.
00:35:58Et je pense que tout le monde peut le constater au quotidien.
00:36:00On est passé de 20 degrés la semaine dernière dans les rues en France où on pensait que c'était le printemps et on commençait à se remettre en tee-shirt.
00:36:07Tout d'un coup, il refait froid.
00:36:09C'est la même chose pour travailler ces sites.
00:36:11Et effectivement, on l'a dit pendant le commentaire, moi, je rejoins un peu Emilia, par contre, sur cette idée,
00:36:16plutôt que de vouloir faire trop de sites, en faire moins, de donner des meilleures conditions à ces sites.
00:36:22Et au lieu d'aller sur 12 sites différents ou 11 sites différents pendant l'hiver, peut-être se concentrer sur 7 sites sur lesquels on va vraiment venir travailler.
00:36:29On va vraiment faire un beau snow farming en essayant de réfléchir à tout pour être le moins impactant possible au niveau de l'écologie, bien sûr.
00:36:37Il y a des réalités sur un an.
00:36:38C'est que sans snow farming, il n'y a pas de Coupe du monde de Biathlon.
00:36:41Il n'y a pas d'hiver.
00:36:42Par exemple, ma dernière année où j'ai passé pas mal de temps sur les sites, quand on est reparti de Canmore, il n'y avait plus de neige en dehors de la piste.
00:36:48Quand on est reparti de Soldier Hollow, il n'y avait plus de neige en dehors de la piste.
00:36:51Quand on est reparti la semaine dernière de Nove Mesto et quand on est arrivé, il n'y avait pas de neige en dehors de la piste.
00:36:55Quand on est reparti du Grand Bornand, il y avait de la neige qui revenait au bord de la piste, mais on était le 20 décembre.
00:37:00Quand on est reparti d'Antolles, 1800 mètres d'altitude, il n'y avait plus de neige en dehors de la piste.
00:37:05La liste est longue sur tout l'hiver.
00:37:07Mais c'est comme ça depuis 2-3 ans et ça ne fait que s'aggraver.
00:37:11La seule solution pour l'instant est d'avoir du snow farming, c'est-à-dire de la neige qui coûte assez peu cher au niveau économique et écologique à fabriquer,
00:37:19qu'on recouvre et qu'on tapisse une fois que l'hiver arrive.
00:37:23Une fois qu'elle est tapissée, on attend de voir si elle fond ou si elle reste.
00:37:27Il y a une grosse limite malheureusement à tout ça aussi, c'est qu'on ne peut pas courir plus haut que 1800 mètres d'altitude.
00:37:33En ce moment, la limite puis neige qui remonte de plus en plus vers les 2000 mètres, c'est un des problèmes peut-être à prendre en compte.
00:37:39Ce que le ski alpin logiquement n'aura pas, alors que le ski de fond, le ski nordique,
00:37:43si on ne veut pas se retrouver à 2000 mètres pour des courses qui seraient impossibles à réaliser, il faudra se poser les bonnes questions.
00:37:48C'est important de faire ce point avec ces conditions très compliquées du côté de Pogiuca.
00:37:52On revient sur la course des Français juste après une courte pause avec la belle 6e place pour Quentin Firmaillet.
00:37:57Mais on verra son fameux tir couché, ça commence à être agaçant Quentin.
00:38:01Si il avait réussi à passer ce tir couché, il gagnait aujourd'hui. C'est quand même embêtant, non ?
00:38:05Oui, très embêtant.
00:38:07Franchement, Quentin, voyons, le pauvre, il subit ça et on va essayer de comprendre encore mieux pourquoi.
00:38:13Et puis on recevra le numéro 1 français des fléchettes.
00:38:16Allez-y.
00:38:18Il nous fait une démo.
00:38:20Il nous fera une démo et si vous voulez l'affronter, je pense qu'il va gagner.
00:38:24Mais vous pouvez le défier quand même.
00:38:26Courte pause et on est de retour pour Pogiuca et puis les fléchettes avant l'équilibre.
00:38:49Bienvenue à vous si vous vous rejoignez seulement maintenant.
00:38:51La famille FAC est une famille en or.
00:38:53Jakov FAC s'est imposé pour la première fois depuis 10 ans.
00:38:56Il a gagné l'individuel chez lui à Pogiuca.
00:38:59Magnifique histoire, il a réussi 20 sur 20 sur cet individuel.
00:39:03La mascotte présente également.
00:39:05Il est entouré de sa femme, de ses filles qu'il a déposées en compagnie de son épouse d'ailleurs.
00:39:10Ce matin, il le racontait à l'école, à la garderie.
00:39:13Eh bien, il les récupère pour venir gagner une course à domicile.
00:39:15Ça, c'est une belle journée pour Jakov FAC.
00:39:17Autre image du jour, c'est le dossard jaune qui a changé d'épaule.
00:39:21Johan Esbeu souffrant, il avait de la fièvre ce matin.
00:39:25Eh bien, c'est Sturla Leigret qui en profite pour reprendre le dossard jaune de leader.
00:39:30Sturla Leigret, deuxième de cet individuel alors que Johan Esbeu a dû se contenter d'une dixième place seulement.
00:39:37Anne-Sophie, on va revenir également sur la victoire de Julia Simon tout à l'heure.
00:39:40Mais un coup d'œil sur ce classement général qui a donc basculé ce soir.
00:39:4439 points d'avance pour Sturla Leigret sur Johan Esbeu.
00:39:50Sur ce classement général, il n'y avait que 5 points d'avance pour l'autre, pour Johan Esbeu avant cette course.
00:39:55Et donc, la courbe s'est inversée.
00:39:57C'est Sturla Leigret qui sera en jaune sur la prochaine course individuelle.
00:40:01Ce sera la Mastart samedi.
00:40:03Vous notez que sur le podium du classement général, ça reste inchangé.
00:40:06Émilien Jacquelin est toujours troisième avec désormais 17 points d'écart face à Éric Perrault.
00:40:14La troisième place qui va nous guider également tout au long de cette fin de saison.
00:40:18Il restera donc une étape à Oslo la semaine prochaine.
00:40:22Venons-en aux Français, justement.
00:40:24Éric Perrault et Quentin Fillon-Maillet.
00:40:26Et puis, on fera un petit tour dans les airs.
00:40:28Tiens, à Pokiuka, Jérémy Huntsman est en train de se mettre en place.
00:40:31Et un petit tour de drone pour voir à quoi ça ressemble, Pokiuka.
00:40:34Et mesurer aussi les conditions difficiles qui ont déstabilisé cette piste aujourd'hui.
00:40:40On commence par Quentin ou par Éric ?
00:40:42Est-ce qu'on fait bien de les placer au même niveau, Anaïs ?
00:40:46Sur le côté frustrant de leur course, avec un 17 sur 20 qui les empêche sans doute d'aller chercher mieux comme place à l'arrivée.
00:40:53Oui, je pense que Quentin doit être frustré de ses tirs couchés comme nous on l'est pour lui.
00:40:58Il a fait deux super tirs debout hyper engagés.
00:41:00Et encore une fois, il pêche sur les couchers.
00:41:03Comment c'est possible, Anaïs ?
00:41:05On dit toujours que le tir couché, c'est ce qu'il y a de plus facile en biathlon par rapport aux tirs debout.
00:41:09C'est un tir qui est technique.
00:41:11C'est jamais facile, c'est différent.
00:41:13C'est moins dur.
00:41:14Non, c'est pas pareil.
00:41:16C'est des difficultés différentes.
00:41:18C'est pas plus facile, c'est moins dur. Vous venez de dire deux fois la même chose en nous trempant.
00:41:21On peut pas dire qu'il y a un tir qui est plus facile ou plus difficile.
00:41:27Ils ont des spécificités différentes.
00:41:29Plus technique, peut-être.
00:41:31Accordez-le lui, s'il vous plaît.
00:41:33Merci.
00:41:35Oui, le tir couché est plus technique.
00:41:37Et le tir debout, c'est un tir, j'ai l'habitude de dire que c'est un tir dans la tronche.
00:41:41On sait comment il est.
00:41:43On sait que c'est un acharné.
00:41:45Il va jouer avec les limites à chaque fois.
00:41:50Sur les tirs debout, en ce moment, il est quand même difficilement prenable.
00:41:54C'est dommage qu'il n'arrive pas à trouver le même...
00:41:57C'est pas un manque d'engagement.
00:41:59Ces tirs ne sont pas lents.
00:42:01C'est peut-être un manque d'attention.
00:42:03Il manque peut-être une microseconde d'attention en plus.
00:42:06De synchronisation entre le doigt et l'œil.
00:42:08Il manque pas grand-chose.
00:42:10Force est de constater que ça passe pas.
00:42:12C'est frustrant, pour lui en premier.
00:42:14On avait raconté à Oberhoff qu'avec son coach de tir,
00:42:18ils avaient trouvé une solution en rallongeant un petit peu la distance
00:42:23pour avoir rajouté de la tension couchée.
00:42:27Pendant deux ou trois courses, ses stats s'étaient améliorés.
00:42:31Finalement, on se rend compte que c'était peut-être un sparadrap
00:42:35sur une plaie plus grande que ce qu'ils avaient imaginé.
00:42:39Quand on regarde les statistiques,
00:42:41on se rend compte que l'année où il remporte le Globe,
00:42:44il est à 87% couché.
00:42:46Cette année, depuis, il est à 85% l'année d'après.
00:42:5082% en 2023-2024.
00:42:52Cette année, il est actuellement à 78%.
00:42:55Il ne fait que décliner couché.
00:42:57Quand debout, depuis trois saisons, il est à 86-88%.
00:43:02Pour revenir un peu dans le détail de ces deux positions,
00:43:06déjà, le tir et le ski, c'est deux disciplines antagonistes.
00:43:09D'un côté, l'excitation du ski, la force, la puissance.
00:43:12De l'autre côté, la précision du tir.
00:43:14Même s'il y a de la précision technique côté ski,
00:43:16c'est quand même deux disciplines bien opposées.
00:43:18C'est un peu la même chose sur le coucher et le debout.
00:43:20Le coucher, on vient de le dire, c'est un tir très technique.
00:43:23On va chercher avant tout du relâchement pour ne surtout pas…
00:43:26C'est une carabine qui est posée parce que vous avez la bretelle,
00:43:29vous êtes installé, on le voit bien avec ce plan d'Éric,
00:43:32vous êtes installé sur le tapis, vous avez beaucoup de points de contact.
00:43:34La carabine, le but, en fait, c'est vraiment de l'accompagner,
00:43:37sans trop la tenir, mais le but, c'est juste qu'elle ne bouge pas trop
00:43:41au moment du départ du coup, de bien viser, de bien aligner
00:43:44et d'être le plus précis possible.
00:43:46Mais l'idée, c'est quand même de laisser vivre un peu la carabine
00:43:48et de venir l'embêter le moins possible,
00:43:50comme si elle était dans un étau, par exemple.
00:43:52Nous, on vient juste faire office d'étau et on ne fait rien d'autre
00:43:54à part le lâcher et la viser.
00:43:56On vient l'accompagner.
00:43:58Alors que sur le debout, on a besoin de la guider.
00:44:00La carabine, elle est beaucoup moins tenue,
00:44:02elle est beaucoup plus haut, elle peut partir dans tous les sens.
00:44:04Donc là, on a besoin de la guider.
00:44:06Et c'est là où, finalement, je trouve que c'est des choses
00:44:08qui correspondent assez bien à Quentin, parce que Quentin,
00:44:10c'est quelqu'un de tonique, c'est quelqu'un d'incisif,
00:44:12c'est quelqu'un qui va chercher les choses.
00:44:14Donc sur le debout, il la guide, cette carabine, il l'emmène,
00:44:16mais sûrement que sur le coucher, il en met trop
00:44:18à des endroits où, justement, il ne faut pas en mettre.
00:44:20Il faut vraiment se relâcher, se détendre et peut-être que
00:44:22s'il a quelques tensions parasitaires mal placées,
00:44:25ça va venir perturber la réaction normale de l'arme.
00:44:30Moi, ce qui me saute aux yeux quand même assez souvent
00:44:32sur les tirs de Quentin, quand on les a de face,
00:44:34comme sur le plan qu'on a avec Eric,
00:44:36c'est que je trouve que son canon, le bout de son canon,
00:44:38bouge beaucoup. Il tournoie un petit peu
00:44:40quand il est sur ses premières balles.
00:44:42Alors que c'est censé ne pas bouger du tout ?
00:44:44Normalement, ça ne tourne pas comme ça.
00:44:46Après, chacun a sa façon de tirer.
00:44:48On ne le voit peut-être pas toujours à chaque fois,
00:44:51mais il faut vraiment regarder le bout du canon,
00:44:53tout au bout, et ça tourne.
00:44:56Alors là, on remarque que sur ce tir-là, par exemple,
00:44:58ça tourne un peu moins.
00:45:00Globalement, ça, c'est le premier tir couché.
00:45:02Il l'a plutôt bien réussi, celui-là.
00:45:04C'est sur le deuxième qu'aujourd'hui, il a eu plus de mal.
00:45:06Mais à d'autres moments dans la saison,
00:45:08ça m'avait beaucoup plus sauté aux yeux.
00:45:10On voyait vraiment cette bouche de canon,
00:45:12vraiment la sortie du canon qui bouge un peu.
00:45:14On va voir si, justement, on constate
00:45:16quelque chose de différent.
00:45:18Et assez souvent aussi, Quentin...
00:45:20Alors aujourd'hui, c'est pareil,
00:45:22c'est un tout petit peu différent.
00:45:24Ça montre qu'il y a de l'évolution
00:45:27Souvent, il avait tendance...
00:45:29En fait, il avait tendance beaucoup...
00:45:31Voilà, là, on le voit sur celle-là qui perd.
00:45:34Et regardez, celle-là, ça bouge aussi pas mal, là.
00:45:37On se rend compte que Quentin,
00:45:40il perd souvent ses balles en début de tir.
00:45:44C'est peut-être ce qui explique
00:45:46qu'il a une surtention au moment du début du tir.
00:45:48Et c'est qu'une fois qu'il a raté,
00:45:49il finit par se détendre complètement.
00:45:51Et là, aujourd'hui, c'est une logique
00:45:53qui n'est pas tout à fait respectée.
00:45:54On voit qu'il y a des améliorations
00:45:55à pas mal de niveaux.
00:45:56Justement, le canon, je trouve
00:45:57que ça saute moins aux yeux qu'il tourne.
00:45:59Il rate pas nécessairement les premières balles du tir,
00:46:01mais plutôt au milieu de tir.
00:46:02Donc peut-être qu'ils sont en train
00:46:03de trouver des solutions, de travailler.
00:46:05On l'a expliqué pour Lou tout à l'heure.
00:46:07Des fois, le tir, on met le doigt sur un problème.
00:46:11Par contre, il faut peut-être 4, 5, 6 courses
00:46:13avant de réussir à le corriger.
00:46:15Alors, Anaïs, l'interrogation aussi
00:46:17vu de l'extérieur, évidemment,
00:46:19c'est toujours beaucoup plus facile.
00:46:20Mais de ne pas trouver de solution,
00:46:21c'est ça qui interpelle
00:46:22quand on est un champion de la dimension de Quentin.
00:46:24Évidemment, il y a des athlètes
00:46:25qui ont moins d'aptitude,
00:46:26donc c'est plus difficile pour eux, sans doute.
00:46:28Mais pour Quentin, très travailleur,
00:46:30qui se pose toujours toutes les questions,
00:46:32on a du mal à comprendre
00:46:34pourquoi il ne trouve pas de solution
00:46:36à ce problème-là.
00:46:37C'est sûr qu'en tout cas, les solutions,
00:46:38c'est compliqué de les trouver en plein hiver.
00:46:40Avec l'enchaînement des courses,
00:46:41on n'a pas forcément le temps
00:46:42de se reposer derrière la cara
00:46:44et de trouver, en fait...
00:46:46C'est vrai, avant de trouver la solution,
00:46:48il faut quand même trouver la cause de tout ça.
00:46:50En fait, ce qui me choque à chaque fois
00:46:52quand je vois Quentin s'installer couché,
00:46:54c'est qu'il est très tonique autour de sa carabine.
00:46:56Et si je peux me permettre le parallèle
00:46:57entre une Julia et un Quentin, par exemple,
00:46:59qui ont un peu le même tir debout,
00:47:01par exemple, très tonique les deux.
00:47:03Mais par contre, Julia,
00:47:04elle a réussi à trouver ce relâchement
00:47:06sur le tir couché.
00:47:07Ça a été un travail de longue haleine
00:47:08avec Polo Giacchino depuis quelques années.
00:47:10Mais entre son tir couché et son tir debout,
00:47:13on sent qu'il y a vraiment du relâchement
00:47:15sur le couché.
00:47:16Et puis son debout,
00:47:17elle a gardé son debout très à grippe à sa cara.
00:47:19Et c'est ce que Quentin peut-être lui manque.
00:47:21Alors, je ne me permettrais pas
00:47:22de lui dire quoi faire.
00:47:24Il sait très bien.
00:47:25Et justement, il est toujours à la recherche
00:47:26de cette performance.
00:47:27Mais c'est sa nature.
00:47:29Il est comme ça.
00:47:30Il est tonique.
00:47:31Et il doit s'adapter à sa nature
00:47:33autour de sa carabine.
00:47:34Et peut-être que du coup,
00:47:36les erreurs qu'il fait,
00:47:38s'il était plus relâché derrière la carabine,
00:47:40il ne les ferait peut-être pas.
00:47:42Mais ça reste lui, l'athlète.
00:47:44Et on ne peut pas changer quelqu'un comme ça.
00:47:47C'est ça aussi qui est compliqué à bouger.
00:47:49C'est que c'est un point technique, certes.
00:47:51Mais c'est quand même quelque chose
00:47:52qu'il pratique depuis des années et des années.
00:47:54Et on sait que c'est compliqué de changer les habitudes.
00:47:56Voilà pourquoi le biathlon est si difficile.
00:47:59Et pourquoi on a autant d'admiration
00:48:01pour les biathlètes.
00:48:02Effectivement, malgré des aptitudes
00:48:04comme Quentin Fillon-Maillet,
00:48:05dans des conditions qui étaient très dures aujourd'hui.
00:48:07Vous les voyez sur ces images.
00:48:09On prend un petit peu de hauteur.
00:48:10On voit à quoi ça ressemble pour Kyuka.
00:48:11Grâce au drone de Jérémy Huntsman en direct.
00:48:13Tanguy, vous nous le faites aussi régulièrement.
00:48:15Et bien là, c'est Jérémy Huntsman
00:48:16avec Charles-Antoine Nora.
00:48:17Voilà à quoi ressemble pour Kyuka en direct.
00:48:20Avec ces images.
00:48:22Alors, plongeons dans le stade.
00:48:24Si Jérémy nous entend.
00:48:25Il nous entend.
00:48:26Vous voulez l'emmener où pour qu'on voit
00:48:27l'état du stade, de la piste ?
00:48:30Déjà, la bonne indication, c'est que
00:48:32si le drone est de sortie,
00:48:34c'est qu'il a arrêté de pleuvoir.
00:48:35On voit aussi, ça permet de voir la limite pluie-neige
00:48:38dont on a parlé tout à l'heure.
00:48:39Si vous regardez au-dessus du stade,
00:48:41plus en altitude, on voit que dans la journée,
00:48:43très certainement, il n'y a pas eu de pluie,
00:48:45mais de la neige.
00:48:47Donc, ça se joue parfois à pas grand-chose.
00:48:49Et puis, quand on se rapproche du stade,
00:48:51on se rend compte de là où sont les flaques.
00:48:55On voit qu'il y a du travail.
00:48:57C'est ce que j'allais dire.
00:48:58Ce n'est pas si moche quand même,
00:49:00vu d'ici.
00:49:01Il faudrait qu'il aille un petit peu plus loin,
00:49:03dans la forêt.
00:49:04On est dans une réserve naturelle.
00:49:05Il y a des ours à Pocluca.
00:49:07Je pense que le plus gros défi de Pocluca,
00:49:10c'est que sur peut-être des sites
00:49:12où des fois, on est à 300 bénévoles,
00:49:14peut-être que là, ils sont seulement à 80.
00:49:16Certainement qu'ils vont...
00:49:18Il y a une base de l'armée aussi qui n'est pas loin.
00:49:20Donc, peut-être qu'ils vont faire appel
00:49:22à quelques militaires pour venir les aider.
00:49:24Mais sur le travail sur le stade,
00:49:27on voit qu'il est plutôt bien fait.
00:49:28Ils essayent de faire le maximum.
00:49:30Il y a pas mal de choses qui ont été réussies.
00:49:32Les courses ont quand même eu lieu aujourd'hui.
00:49:34Et côté pas de tir,
00:49:35on voyait que c'était un petit peu brassé,
00:49:37mais ça allait encore.
00:49:39C'est peut-être plus dans la forêt
00:49:41où il y a du danger dans certains virages,
00:49:45notamment sur les Mastart.
00:49:47Les Mastart, ils vont partir tous ensemble à 30.
00:49:49Si vous arrivez en bas de la première descente
00:49:51dans le premier tour
00:49:53et que c'est des énormes trous,
00:49:54là, ça peut être dangereux
00:49:55parce que si le premier tombe,
00:49:57derrière, vous avez les 29 qui suivent
00:49:59qui vont tomber aussi.
00:50:00Et là, il peut y avoir de la casse.
00:50:02Samedi, pardon.
00:50:03Donc, c'est là où il va y avoir du travail à faire,
00:50:05aller bien racler toutes ces descentes.
00:50:09Après, on le voit,
00:50:10on est quand même sur un site naturel.
00:50:14C'est vraiment pour y être allé plein de fois.
00:50:16C'est un site qui correspond beaucoup
00:50:18à la station de Savoie-Grand-Rovard,
00:50:19à la Fécla, au-dessus de Chambéry,
00:50:21là où j'habite.
00:50:23Et c'est vraiment le même type de profil.
00:50:25En fait, une fois qu'il a neigé,
00:50:27la neige reste vraiment très bien dans la forêt
00:50:29pendant très longtemps,
00:50:30même s'il n'y a pas eu beaucoup de neige.
00:50:31Parce qu'elle est protégée du soleil,
00:50:32elle est protégée des intempéries.
00:50:34Parce que les sapins, les arbres
00:50:35vont venir protéger cette neige.
00:50:38Alors que dans la partie stade,
00:50:40on est complètement à découvert.
00:50:41Là, le soleil vient faire son effet
00:50:43et la pluie ou le vent
00:50:45viennent travailler aussi la neige.
00:50:47Donc, c'est quelque chose
00:50:49auquel il faut essayer de s'adapter.
00:50:50Et là, on voit,
00:50:51Jérémy nous amène vers la montée principale
00:50:54de ressortie du stade.
00:50:55Et donc, vous avez tous les appareils
00:50:57pour gérer la neige.
00:50:59Et vous avez donc cette neige de stockage,
00:51:01ces 10 000 m3 qui sont transformés
00:51:03en plus que 3 000 m3 restants,
00:51:06qui vont certainement être étalés
00:51:09dans le week-end
00:51:11pour pallier aux intempéries
00:51:13qui sont prévues demain.
00:51:14Parce qu'effectivement,
00:51:15il est tombé 10 cm.
00:51:16Donc là, on est sur un site
00:51:17avec de la neige naturelle.
00:51:18C'est magnifique.
00:51:19Et on espère surtout
00:51:20que ça va tenir demain.
00:51:21Et on espère que vous avez apprécié
00:51:22ce petit tour en drone,
00:51:23en direct, grâce à Jérémy Huntsman,
00:51:24avec Charles-Antoine Nora sur place.
00:51:26Restez bien avec nous.
00:51:27Du très très grand,
00:51:28Julien Simon,
00:51:29qui s'est imposé sur l'individuel.
00:51:30Et en accueil, Thibaut Tricolle,
00:51:32le numéro 1 français des fléchettes.
00:51:33Vous le savez, le jeudi soir,
00:51:34c'est Fléchettes sur la chaîne L'Equipe.
00:51:35A tout de suite.
00:51:53Bienvenue à vous,
00:51:54si vous nous rejoignez seulement maintenant.
00:51:55Voici ce site de Pokiuka,
00:51:56où se déroule l'avant-dernière manche
00:51:58de la Coupe du Monde de Biathlon,
00:52:00avec les images en direct du drone,
00:52:02piloté par Jérémy Huntsman,
00:52:03notre envoyé spécial avec Charles-Antoine Nora.
00:52:05Samedi, prochain rendez-vous,
00:52:06donc 11h50 pour les Mastards.
00:52:09Demain, pas de course.
00:52:10Vous voyez, avec ces conditions
00:52:11et cette neige qui a du mal à tenir,
00:52:13on a enchaîné les deux courses aujourd'hui.
00:52:17Et puis les prochaines,
00:52:18ce sera donc samedi,
00:52:19et non demain pour l'individuel.
00:52:20Demain, à 16h10,
00:52:21ce sera l'équipe de choc,
00:52:22avec Virginie Saint-Cyrille à la présentation.
00:52:24Et dans quelques minutes,
00:52:25c'est l'équipe de Greg, 18h20,
00:52:27avant les fléchettes.
00:52:29Votre soirée fléchettes, 21h05.
00:52:30Alexis est en train de s'entraîner
00:52:32parce que c'est un compétiteur, Alexis.
00:52:34Il va défier Thibaut Tricolle,
00:52:36le numéro 1 français
00:52:37qui sera avec nous dans quelques instants.
00:52:39Il est en train de guetter, d'ailleurs,
00:52:40la manière dont Alexis s'entraîne.
00:52:42Avant cela, on revient sur la performance du jour.
00:52:45Côté filles, c'est Julia Simon
00:52:46qui a remporté l'individuel de manière magistrale.
00:52:48Et ensuite, on verra si Alexis sera capable
00:52:50de battre Thibaut Tricolle aux fléchettes.
00:53:03Julia Simon a 10 sur 10.
00:53:05Après deux passages sur le pas de tir,
00:53:07toutes les cibles ont basculé
00:53:08pour la championne du monde de l'individuel.
00:53:10J'ai un petit peu le népris aujourd'hui.
00:53:13Les jambes ne répondaient pas très bien,
00:53:15donc j'ai plutôt bien géré.
00:53:16Je ne suis partie pas trop trop vite.
00:53:18Après, j'ai eu un petit peu de chance
00:53:19de tomber aussi avec Anna-Maria Ampitch
00:53:21qui m'a beaucoup aidée sur la piste.
00:53:23C'était un travail d'équipe aujourd'hui.
00:53:25Je tirais plus vite, elle me rattrapait.
00:53:27On rigolait de ça tout à l'heure.
00:53:28C'était un travail d'équipe.
00:53:29On rigolait de ça tout à l'heure.
00:53:30Elle me rattrapait.
00:53:31On rigolait de ça tout à l'heure.
00:53:32C'était une bonne course.
00:53:34Il faut voir comme je me suis battue
00:53:35dans ce dernier tir.
00:53:36C'était dur.
00:53:37Je ne me suis jamais autant accrochée
00:53:39à ma carabine.
00:53:40La dernière balle n'est pas dans la cible.
00:53:42Lujo Monod, 18 sur 20.
00:53:44Je suis terrifiée à l'idée d'arriver
00:53:46sur le pas de tir,
00:53:48à l'idée de tout foirer
00:53:50ce que j'ai pu construire
00:53:51pendant tout le début de la saison.
00:53:53Très fière des 4 balles que j'ai mis.
00:53:54Honnêtement, il faut voir le combat
00:53:55que je me suis mis.
00:54:0120 sur 20.
00:54:02La performance est exceptionnelle
00:54:04pour Julia Simon.
00:54:06Quelle course.
00:54:07Quelle course elle est capable
00:54:08d'aller faire alors que
00:54:10dans les premiers tours,
00:54:11elle arrive avec un peu de retard
00:54:12à chaque fois,
00:54:13sur chaque passage à ski.
00:54:14Finalement, au niveau du tir,
00:54:16elle met de l'engagement
00:54:17comme elle le fait à chaque fois.
00:54:19Et elle ressort donc
00:54:20avec un peu de retard
00:54:21à chaque fois,
00:54:22sur chaque passage à ski.
00:54:23Finalement, au niveau du tir,
00:54:25elle met de l'engagement
00:54:26comme elle le fait à chaque fois.
00:54:28Comme elle le fait à chaque fois.
00:54:29Et elle ressort donc en tête
00:54:30pour l'instant.
00:54:38Elle n'est pas la leader
00:54:39du classement général pour rien.
00:54:43Tout donner jusqu'au bout
00:54:44pour aller chercher la seconde,
00:54:47pour tout aller grappiller
00:54:49et figurer le mieux possible
00:54:51sur cette fiche de résultat
00:54:52par rapport à Francis Capreuse.
00:54:55Et Julia Simon vient signer
00:54:57une nouvelle victoire.
00:54:58Très certainement,
00:54:59c'est retentissant.
00:55:01Une fin de saison canon pour Julia.
00:55:05Julia Simon va remporter
00:55:06cette course
00:55:07et Anna Auberg va terminer
00:55:08deuxième.
00:55:09Francis Capreuse
00:55:10recule en troisième position.
00:55:12Ça semble régler
00:55:13cette affaire du petit globe,
00:55:14même si Lou se rate un peu
00:55:15dans la course au gros globe
00:55:16aujourd'hui face à Capreuse.
00:55:20Je prends avec grand plaisir
00:55:21ces courses,
00:55:22ces belles courses.
00:55:23En tout cas,
00:55:24je me refais plaisir
00:55:25derrière la carabine
00:55:26et je me sens vraiment
00:55:27moi-même
00:55:28en pleine possession
00:55:29de mes moyens
00:55:30et ça fait plaisir.
00:55:36Julia Simon,
00:55:37la championne du monde
00:55:38récemment de ce format
00:55:39de l'individuel
00:55:40qui s'impose de nouveau.
00:55:41Lou Jambolo remporte
00:55:42le globe de l'individuel
00:55:43de cette spécialité
00:55:44et au classement général,
00:55:45elle compte désormais
00:55:4660 points de retard
00:55:47sur Francis Capreuse
00:55:48avant les Mastards.
00:55:49Ce sera donc samedi,
00:55:5011h50.
00:55:51Dans quelques minutes,
00:55:52l'équipe de Grec
00:55:53pour revenir notamment
00:55:54sur l'annonce
00:55:55d'un nouveau champion
00:55:56avec le retour de Mbappé,
00:55:57capitana confirmé
00:55:58pour l'attaquant
00:55:59du Real Madrid
00:56:00et la première
00:56:01de Désiré Doué,
00:56:02le talentueux joueur
00:56:03du Paris Saint-Germain,
00:56:0419 ans
00:56:05et qui va donc
00:56:06vivre sa première convocation
00:56:07pour la Ligue des Nations
00:56:08quart de finale
00:56:09la semaine prochaine
00:56:10face à la Croatie.
00:56:11Match allé jeudi
00:56:12et match retour dimanche.
00:56:13On accueille
00:56:14Thibaut Tricolle,
00:56:15le numéro 1 français
00:56:16des Fléchettes
00:56:17ce soir,
00:56:18jeudi,
00:56:1921h05.
00:56:20La première Ligue,
00:56:21vous le savez maintenant,
00:56:22le jeudi soir,
00:56:23c'est sur l'équipe live
00:56:24de Thibaut Tricolle
00:56:25et de Mbappé.
00:56:26Très bien.
00:56:27Je reviens d'Angleterre
00:56:28à l'instant.
00:56:29Ben oui,
00:56:30vous étiez à Leicester
00:56:31pour un tournoi
00:56:32où l'Angleterre,
00:56:33pays des Fléchettes,
00:56:34évidemment,
00:56:35prend une claque
00:56:36à chaque fois
00:56:37qu'on va là-bas ?
00:56:38Euh...
00:56:39Une claque...
00:56:40Au niveau du public,
00:56:41hein ?
00:56:42Ouais,
00:56:43non,
00:56:44ça dépend.
00:56:45Là,
00:56:46c'était des tournois
00:56:47à huit clos,
00:56:48donc...
00:56:49C'est moins bien.
00:56:50Oui,
00:56:51c'est moins bien,
00:56:52mais le niveau reste
00:56:53de le jouer,
00:56:54de le commenter
00:56:55ensuite.
00:56:56Il y a de quoi
00:56:57être un peu schizophrène.
00:56:58On verra,
00:56:59vous avez participé
00:57:00au championnat du monde,
00:57:01c'était sur la chaîne,
00:57:02également,
00:57:03le phénomène des Fléchettes
00:57:04qui a gagné
00:57:05l'équipe de France
00:57:06de Biathlon.
00:57:07Vous le saviez ou pas,
00:57:08Thibaut ?
00:57:09L'équipe de France
00:57:10de Biathlon maintenant,
00:57:11Tanguy,
00:57:12avec les images
00:57:13qu'il a pu nous proposer
00:57:14régulièrement,
00:57:15eh bien,
00:57:16qu'est-ce qu'ils font ?
00:57:17Ils jouent aux Fléchettes
00:57:18pendant les rassemblements.
00:57:19Voilà,
00:57:20vous êtes en train
00:57:21de conquérir le monde
00:57:22avec un peu de précision
00:57:23aussi pour eux
00:57:24et de gestion
00:57:25des émotions.
00:57:26Vous êtes bluffé
00:57:27par le phénomène
00:57:28des Fléchettes
00:57:29qui gagne enfin
00:57:30petit à petit
00:57:31la France.
00:57:32Jusqu'à présent,
00:57:33c'était plus compliqué,
00:57:34vous organisez également
00:57:35des compétitions
00:57:36en France.
00:57:37C'était un petit peu
00:57:38plus compliqué,
00:57:39on part d'un peu plus loin,
00:57:40mais là,
00:57:41le phénomène
00:57:42est en train de se mettre
00:57:43en place,
00:57:44vous le ressentez ?
00:57:45Oui, alors bluffé,
00:57:46oui et non,
00:57:47parce qu'en fait,
00:57:48ce qui se passe,
00:57:49c'est ce qui se passe,
00:57:50c'est passé déjà
00:57:51en Belgique,
00:57:52donc en France,
00:57:53on a toujours
00:57:54un peu de retard,
00:57:55donc je suis enfin content
00:57:56de voir ça.
00:57:57On est sur la bonne voie
00:57:58en tout cas
00:57:59et je suis persuadé
00:58:00que les Fléchettes
00:58:01trouveront leur place
00:58:02dans le paysage
00:58:03médiatique français,
00:58:04enfin,
00:58:05le paysage sportif.
00:58:06On l'espère
00:58:07avec les championnats du monde
00:58:08qui étaient un grand succès
00:58:09sur la chaîne
00:58:10et vous le savez donc désormais,
00:58:11le jeudi,
00:58:12soit sur l'équipe live,
00:58:13soit sur la chaîne,
00:58:14c'est Fléchettes au programme
00:58:15avec la Première Ligue.
00:58:16On profite de votre présence,
00:58:17Thibault,
00:58:18on va voir l'une des entrées,
00:58:19ça fait aussi partie
00:58:20de la compétition
00:58:21de Stéphane Bunting
00:58:22qui sera le premier
00:58:23à concourir ce soir.
00:58:24Il a une entrée.
00:58:25Titanium,
00:58:26c'est celle-là non ?
00:58:27Mais oui !
00:58:28J'adore,
00:58:29je suis fan.
00:58:30Bravo,
00:58:31Stéphane Bunting
00:58:32sera le premier
00:58:33à concourir ce soir.
00:58:34Regardez.
00:58:35It's the bullet,
00:58:36Stéphane Bunting !
00:58:50Titanium
00:58:55But I won't fall
00:58:57I am titanium
00:59:00You shoot me down
00:59:02But I won't fall
00:59:04I am titanium
00:59:21But I won't fall
00:59:24I am titanium
00:59:27You shoot me down
00:59:29But I won't fall
00:59:31I am titanium
00:59:34You shoot me down
00:59:36But I won't fall
00:59:38I am titanium
00:59:41You shoot me down
00:59:43But I won't fall
00:59:45I am titanium
00:59:48But I won't fall
00:59:50I am titanium
01:00:01Exceptionnel,
01:00:02ça fait partie des fléchettes,
01:00:03ce show en permanence.
01:00:05Thibaut,
01:00:06et puis ce qui est extraordinaire,
01:00:07c'est aussi ces phénomènes.
01:00:08Luc Hitler,
01:00:09le champion du monde,
01:00:1018 ans,
01:00:11champion du monde récemment,
01:00:12c'était sur la chaîne donc,
01:00:13et qui va participer évidemment ce soir
01:00:15à la première ligue
01:00:16parce que ce sont
01:00:17les huit meilleurs chaque soir.
01:00:19Et au premier tour,
01:00:20contre Luke Humphries.
01:00:21En plus.
01:00:22Oui.
01:00:23Et Bunting joue un peu plus tard dans ça,
01:00:25son premier match.
01:00:26Le premier face au deuxième.
01:00:28C'est ça.
01:00:29Qu'est-ce qui fait qu'un phénomène
01:00:31comme Luke Hitler,
01:00:32et avec,
01:00:33à son âge,
01:00:34aussi incroyable.
01:00:35Qu'est-ce qui fait de lui
01:00:36cette main froide ?
01:00:38Déjà son génie,
01:00:39son génie,
01:00:40son talent,
01:00:41sa maturité quand même,
01:00:43pour un jeune de 17 ans,
01:00:47déjà il y a un an,
01:00:48et 18 maintenant,
01:00:49ça fait deux, trois ans maintenant,
01:00:51qui prouve que c'est peut-être
01:00:53un des plus grands noms,
01:00:55si ce n'est déjà,
01:00:57ce qu'il y a en France,
01:00:58et dans le monde, pardon.
01:01:00Vous êtes le numéro un français, Thibaut.
01:01:02Le chemin, il est encore long
01:01:04pour arriver vers ses tout meilleurs,
01:01:06ou vous avez bon espoir
01:01:08d'y arriver dans les années qui viennent ?
01:01:12Oui, après je suis obligé de penser
01:01:15que je vais y arriver,
01:01:17sinon j'arrêterais maintenant,
01:01:19mais évidemment en France,
01:01:20on n'a pas cette culture fléchette,
01:01:21en tout cas on ne l'a pas encore,
01:01:23donc forcément,
01:01:24globalement en tout cas,
01:01:25on a un déficit de niveau de jeu
01:01:27par rapport aux autres pays,
01:01:28donc on essaye de combler petit à petit,
01:01:29mais il y a encore du chemin.
01:01:31On est content de vous avoir aux commentaires
01:01:32ce soir avec Benoît Cossé,
01:01:34de cette première ligue,
01:01:35la sixième étape du côté de Nottingham.
01:01:36On va accueillir Greg Ascher
01:01:38dans quelques instants
01:01:39pour l'équipe de Greg,
01:01:40mais une petite initiation fléchette
01:01:42avec Alexis,
01:01:43qui va vous défier.
01:01:44Allez Thibault,
01:01:45même si c'est un matériel
01:01:46un peu de fortune.
01:01:47Merci, parce que normalement
01:01:48c'est une hérésie
01:01:49d'avoir une cible comme celle-ci
01:01:51face à des professionnels,
01:01:52mais allez.
01:01:54Alexis,
01:01:55qu'est-ce qu'on est censé faire ?
01:01:56Apparemment,
01:01:57ce n'est pas le bon matériel,
01:01:58on va quand même l'expliquer,
01:01:59c'est du matériel pour les enfants,
01:02:01donc peut-être que…
01:02:02Oui, c'est peut-être mieux pour vous,
01:02:03c'est moins dangereux.
01:02:05On utilise quand même
01:02:06des carabines au quotidien.
01:02:07Ce sont des points de plastique,
01:02:09donc évidemment ça…
01:02:11Donc 2m37,
01:02:12on va aller de vision,
01:02:13on va dire que c'est par là.
01:02:15Et donc le triple 20,
01:02:17qui n'est évidemment pas
01:02:18la bonne hauteur.
01:02:20Mais l'idée,
01:02:21c'est de jouer dans ce segment-là.
01:02:24Tout droit, Alexis.
01:02:28Ce n'est pas mal.
01:02:31Il en manque un peu.
01:02:32Il y a de l'idée un peu.
01:02:33Ce n'est pas mal.
01:02:34Ça me réconforte
01:02:36de savoir que
01:02:37je suis meilleur
01:02:38que toi sur ce coup-là.
01:02:41Qui veut essayer ?
01:02:43Anaïs, tu veux faire
01:02:44quelques petits flèches ?
01:02:47Tiens, Greg est là.
01:02:48On va aller l'accueillir directement.
01:02:50On joue aux fléchettes.
01:02:51Ben oui, venez.
01:02:52Je n'ai pas eu le plaisir
01:02:53de le commenter
01:02:54quand on a annoncé
01:02:55les fléchettes sur la chaîne.
01:02:56Tout le monde, pardon.
01:02:57Suivez-moi, je suis à la maison.
01:02:58Bienvenue.
01:02:59On s'amuse aux fléchettes
01:03:00et puis on arrive
01:03:01pour l'équipe de Greg.
01:03:03C'est pas mal pour Anaïs.
01:03:04C'est bien.
01:03:06Elles sont dedans, c'est joli.
01:03:10Je suis très heureux
01:03:11et j'aurais peut-être
01:03:12envie d'en jeter.
01:03:13Allez, une petite, allez.
01:03:14Le triple 20, pas loin.
01:03:17C'est les fléchettes.
01:03:19Les bleus, doués,
01:03:20arrivent en bleu.
01:03:21Bappé, le retour.
01:03:22Magnifique, je peux essayer ?
01:03:23Lyon, en Coupe d'Europe.
01:03:24Pendant ça, je fais quand même
01:03:25Chirac-Rémy.
01:03:26Vous n'occupez pas de nous.
01:03:27Vous n'occupez pas de nous.
01:03:28Encore plus loin.
01:03:34Il s'est entraîné en coulisses
01:03:35toutes les courses.
01:03:37Ça, c'est moins bien.
01:03:38C'est pas mal.
01:03:39C'est pas si mal.
01:03:40C'est pas mal.
01:03:41Une note sur dix ?
01:03:42Sept.
01:03:43Parce qu'il est dur.
01:03:46Il est sérieux dans ses décisions.
01:03:47Tiens, la pub,
01:03:48on va la lancer là.
01:03:49Allez, poussez à rentrer.
01:03:52Saison 4, épisode 122, je crois.
01:03:54J'en sais à peu près rien.
01:03:55Les bleus, la Coupe d'Europe.
01:03:57Pinault, des Jeux, c'est le DG.
01:03:59Merci, Bilal.
01:04:00Et vive les fléchettes.
01:04:01Allez, salut.
01:04:02Va-t-il comme ça
01:04:03avec les fléchettes ?

Recommandations