• il y a 15 heures
Retrouvez le replay de l'avant course de la mass start dames de la 8e étape de Coupe du monde de biathlon à Pokljuka du 15/03/2025.

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Sport
Transcription
00:00:0010 ans plus tard
00:00:27Soyez les bienvenus, on est heureux de vous accueillir
00:00:29Avec ces images du jour à Poggiuca, la neige est tombée abondamment
00:00:33et on est heureux parce que ça nous promet des conditions bien plus agréables
00:00:37pour les deux courses du jour.
00:00:38Les mass-starts après les individuels jeudi.
00:00:41Nous voici donc sur cette avant-dernière étape de la Coupe du Monde.
00:00:44Le classement général qui est aussi serré du côté des filles puis des garçons.
00:00:49Mass-start femmes donc, puis mass-start hommes avant les relais demain.
00:00:52Relais mixtes et relais mixtes simples avec Tanguy.
00:00:55Ça va Tanguy ?
00:00:57Mettez un petit peu d'ordre sur la table.
00:00:59La journée n'a pas commencé, je me retrouve déjà avec des feuilles partout.
00:01:02Je me demande comment c'est possible.
00:01:04Tu as l'instinct, tout ira bien.
00:01:06Alexis, comment ça va ?
00:01:07Ça va bien, tout va bien.
00:01:09Il y a une seule feuille, tout va bien.
00:01:10Oui, oui, même si on n'en avait pas, ça ne changera peut-être pas grand-chose.
00:01:14Il a tout dans la tête.
00:01:14Non, j'ai la tablette, il y a tellement de choses sur la tablette grâce à l'IBU.
00:01:18Mais oui, deux belles mass-starts aujourd'hui, ça va être bien.
00:01:20Anaïssa.
00:01:21Bonjour.
00:01:22Tout va bien ? Vous avez profité de votre petite journée hier à Paris ?
00:01:24Ah oui, j'ai fait la touriste parisienne.
00:01:27Voilà, donc c'est très bien.
00:01:29Mais ça fait du bien de temps en temps.
00:01:30Anne-Sophie, comment ça va ?
00:01:31Tout va très bien avec ce beau décor.
00:01:33Toujours pas de conditions dantesques pour vous, mais Saoud, il y aura une dernière étape.
00:01:38On croise les doigts pour que vous puissiez le sortir à hausse flot, mais ce sera votre dernière chance.
00:01:42On est déjà tellement contents d'avoir de la neige du côté de Pocuyuca avec Charles-Antoine
00:01:45qui est en place avec Jérémy Eintzmann.
00:01:47Charles-Antoine, les conditions semblent bien meilleures et ça rassure tout le monde à Pocuyuca.
00:01:54Oui, ça rassure même Dante, parce que les conditions,
00:01:57c'est pas du tout l'horreur avec un grand H ici.
00:01:59C'est même très agréable aujourd'hui.
00:02:02En fait, il a évidemment beaucoup plu, beaucoup neigé surtout hier.
00:02:05Regardez, hier, le stade était fermé et regardez toute cette neige.
00:02:09Il y a une vingtaine de centimètres environ, ça dépend des endroits de neige, donc il a beaucoup neigé.
00:02:13Ça s'est transformé en pluie, puis ça a reneigé dans la nuit.
00:02:16Alors, difficile de vous dire combien exactement de centimètres sont tombés entre la pluie et la neige.
00:02:22En tout cas, la neige, c'est de la neige fraîche.
00:02:24Regardez, on est au niveau de la sortie du stade, juste sur la première petite pente,
00:02:31la zone des techniciens et on teste, on teste, on teste, parce qu'on fait récette aujourd'hui.
00:02:36Il faut redémarrer la machine pour les techniciens qui repartent de zéro avec cette neige toute fraîche ici en Slovénie.
00:02:43Merci Charles-Antoine, on vous laisse vous mettre en place.
00:02:45Vous nous expliquerez tout ce travail des techniciens pour avoir la meilleure glisse jusqu'à présent.
00:02:49Ça fonctionnait bien du côté de l'équipe de France.
00:02:51La question de l'équipe Connect, Anne-Sophie, ça concerne l'où, j'imagine ?
00:02:54Le classement général, effectivement, on vous demande si, d'après vous, l'où va se rapprocher au classement général de Franziska Preuss
00:03:01s'il y a 60 points avant la dernière course individuelle de la semaine à Pokluka, puisque demain ce sera les relais.
00:03:07Donc c'est la dernière occasion de l'où en Slovénie pour marquer des points.
00:03:10Il y aura ensuite la semaine prochaine à Oslo 100% de course individuelle, un sprint, une poursuite, une mass-start.
00:03:16Donc rassurons-nous, il y a encore quatre chances pour l'où de rattraper son retard.
00:03:19On vote le petit...
00:03:20Oui, j'ai déjà voté pour.
00:03:21Ah, ça va très bien, vous avez bien fait.
00:03:23Vous savez, en fin de saison, ça y est, je commence à connaître votre mécanique.
00:03:27Bien sûr que oui, bientôt le maillot jaune, voilà la réponse que j'ai choisie.
00:03:32Le QR code qui va s'afficher en permanence en bas à droite de l'écran.
00:03:35Soyez nombreux à voter pour soutenir l'où dans ce défi majeur d'aller chercher Franziska Preuss sur ce classement général.
00:03:41On y reviendra longuement dans quelques instants.
00:03:43L'aspect psychologique qui est passionnant en biathlon, l'où qui a confié sa peur d'arriver sur le pas de tir, c'était l'or de l'individuel.
00:03:50On va vous emmener plus loin pour mieux comprendre ce qui peut se passer dans la tête de l'où et des champions lorsqu'il s'agit de jouer un classement général si près du but.
00:03:58Avant cela, on va écouter de nouveau les Bleus.
00:04:01C'était jeudi, donc, on les avait quittés.
00:04:04Chaque fois, même un petit peu mécontent pour certains des conditions qui étaient dangereuses, notamment sur l'une des parties, une descente qui a beaucoup fait parler jeudi.
00:04:13Et vous allez mieux comprendre pourquoi aujourd'hui, les conditions sont bien meilleures.
00:04:17Au-delà de l'exigence physique, c'est des conditions qui sont dangereuses.
00:04:22Chaque descente, il y a des virages très serrés.
00:04:25C'est un peu calvaire.
00:04:26Heureusement, j'ai l'impression qu'aucun athlète ne s'est fait mal aujourd'hui.
00:04:29Mais c'est des conditions où il faut faire très attention.
00:04:33Et tant que personne ne se fait mal, tant mieux.
00:04:36Mais beaucoup de fausses traces.
00:04:39Il y a des virages où on s'enfonce dans plus de 20 centimètres de neige.
00:04:42Donc, c'est assez contraignant.
00:04:43Je ne sais pas si j'ai déjà connu pire que ça en conditions dans ma carrière en 10 ans.
00:04:47Les descentes, même en assurance, c'était craignos.
00:04:51Il fallait lever les pieds de 30 centimètres dans certaines bosses.
00:04:55Cette zone dangereuse, on va avoir quelques photos parce que cet endroit-là n'était pas filmé jeudi.
00:05:00C'est pour ça qu'au début, on a du mal à comprendre ce dont parlaient les biathlètes.
00:05:05Mais ces conditions dangereuses, c'est rare que les biathlètes se plaignent de ces conditions-là.
00:05:09Vous voyez ces photos de Kevin Voigt, qui est le frère de Vanessa Voigt, photographe sur le circuit de l'IBU.
00:05:14C'est rare que les biathlètes se plaignent.
00:05:16Et là, c'était à juste titre, Alexis ?
00:05:18C'est sûr. On le sait.
00:05:19À Pocluca, il y a un ou deux virages qui sont particulièrement dangereux
00:05:22parce qu'on arrive très vite après une longue descente et ça tourne d'un coup sec.
00:05:26Donc, quand on est sur des conditions normales, c'est quoi ?
00:05:29C'est de la neige qui est plutôt dure, qui ne s'enfonce pas trop.
00:05:32C'est déjà parfois un peu limite.
00:05:34S'il y a une plaque de glace qui vient se mettre, ça devient dangereux.
00:05:36Et là, c'est l'inverse qui s'est produit.
00:05:38Au fur et à mesure des passages, dans de la neige qui n'est pas très bien compacte,
00:05:41qui n'est pas très bien consolidée entre tous les grains qui la composent,
00:05:46on se retrouve avec, au fur et à mesure des passages, des ornières.
00:05:49Tout simplement, comme vous pouvez avoir l'image dans le sable en moto,
00:05:52quand on est sur l'enduro du Touquet, par exemple,
00:05:54au fur et à mesure des passages, on va vraiment avoir des ornières qui vont se creuser.
00:05:57Là, c'est la même chose, mais c'est dans la neige.
00:05:59Et donc, on peut se faire piéger quand on arrive très vite.
00:06:01En fait, on a le ski qui va se faire prendre dans une ornière
00:06:04et on n'est plus maître de la direction de son ski.
00:06:06On subit à ce moment-là.
00:06:07Donc, il faut être assez vigilant et ça peut devenir dangereux.
00:06:10On a une carabine sur le dos.
00:06:12Voilà, on arrive vite.
00:06:14Donc oui, oui, c'est des virages.
00:06:16On espère qu'aujourd'hui, ce sera bien meilleur,
00:06:19surtout sur ce premier tour d'une masse start où ils vont être tous ensemble.
00:06:21Justement, Alexis, on va aller voir Charles-Antoine,
00:06:23parce que ça a poussé l'IBU à prendre une décision concernant ce virage.
00:06:29Normalement, oui, il y aurait une décision.
00:06:30On est en train d'y aller pour voir.
00:06:32Là, on n'a pas eu la décision officielle encore, mais ça out pour tout vous dire.
00:06:35On est en train de se diriger avec Jérémy.
00:06:38C'est juste après le tas de neige, première montée, petite descente.
00:06:40C'est un endroit où il n'y avait pas de caméra, vous l'avez dit.
00:06:43Et c'était un endroit qu'on a repéré en arrivant à Pauque-Lucas avec Jérémy.
00:06:47Eh bien, on voit bien qu'il y avait une grande courbe et on prend beaucoup de vitesse.
00:06:50Donc là, normalement, ils devraient couper avant.
00:06:52Les garçons, ils rallongeraient plus tard.
00:06:54On va voir si c'est la réalité.
00:06:55Si, vous savez, il y a tous les petits plots bleus.
00:06:59Je ne vais pas y arriver.
00:07:00Au bord de la piste, on va voir comment ça se passe.
00:07:02Et on vous dit ça dans un instant, mais ça out.
00:07:04Merci, Charles-Antoine.
00:07:05C'est vrai qu'Anaïs, l'organisation est très à l'écoute des biathlètes.
00:07:08Là, ils étaient nombreux à s'en plaindre, d'où la décision, sans doute, d'y remédier.
00:07:12Oui, puis on est sur une mastart.
00:07:15Je pense que c'est plus raisonnable, effectivement, de supprimer un virage qui est dangereux.
00:07:20Parce que sur une mastart, on arrive à plusieurs.
00:07:22Ça peut quand même avoir des conséquences sur la course.
00:07:25Les conditions, on va retourner voir Charles-Antoine dans quelques instants.
00:07:28Mais Alexis, en quelques mots, toute cette différence de conditions,
00:07:32pluie, neige, beaucoup de neige, pas de neige, pour les techniciens,
00:07:36comment est-ce qu'on s'y prend concrètement pour savoir à quel moment on décide
00:07:39de tester quel ski, quelle matière et à quel moment, surtout dans quel créneau ?
00:07:44On le dit très souvent, le biathlon, ça reste un sport d'extérieur,
00:07:47ça reste un sport d'adaptation et on est sur un revêtement qui évolue sans cesse.
00:07:51Par exemple, en automobile, on va avoir soit du goudron sec, soit du goudron mouillé.
00:07:54Après, il peut y avoir des températures, des fois, plus ou moins chaudes.
00:07:57Mais vous voyez, ça évolue quand même moins.
00:07:59La neige, c'est sûr que ça peut avoir un range d'évolution beaucoup plus important.
00:08:04Ça veut dire qu'il faut qu'il recommence tout, Alexis, le travail des techniciens ?
00:08:07Non, justement. En fait, on va prendre en compte plusieurs choses.
00:08:10Déjà, l'aspect structurel de la neige, si c'est compact, pas compact,
00:08:13pour choisir l'eski, ce genre de choses.
00:08:14Et puis, on va essayer d'anticiper par rapport aux annonces, aux conditions météo
00:08:17qu'on a anticipées avec la météo qu'on va avoir via Didier ou via d'autres moyens.
00:08:23Et ensuite, on va avoir tout un protocole de test qui va se décider par rapport à cette météo.
00:08:29En fait, c'est un peu un pari sur l'avenir qu'on fait quand on va tester des produits.
00:08:32C'est qu'on se dit, tiens, je pense qu'au moment de la course, ce sera comme ça.
00:08:34On n'en est pas sûr et certain.
00:08:36Et donc, on va parier sur ça en allant faire des tests par rapport à toute l'expérience qu'on a accumulée.
00:08:40Donc là, oui, on a un énorme changement entre ce qu'on a eu pour les courses de l'individuel
00:08:45et pour les courses du jour où là, le fartage sera normalement complètement différent.
00:08:48Donc, il y a un gros travail.
00:08:50Mais ils ont des carnets qui gardent d'une année sur l'autre.
00:08:53Certes, les produits changent, les produits évoluent.
00:08:55Mais ils ont déjà été dans la situation de Poclouca où il y a de la neige qui tombe le matin.
00:09:01En fait, ils vont chercher dans leur carnet toutes les références qu'ils peuvent avoir sur des conditions similaires
00:09:06pour leur faire gagner du temps dans la recherche.
00:09:08Et parfois, ça rate parce que les conditions, elles peuvent bouger beaucoup.
00:09:12La température de la neige peut évoluer.
00:09:14Je crois qu'à Poclouca, c'est déjà arrivé, malheureusement, une mauvaise surprise sur un relais au Mondio.
00:09:19Donc, on n'est pas à l'abri d'une faille.
00:09:22Mais globalement, cette saison, ils ont eu assez peu.
00:09:24C'est là où ça veut dire, Naïs ?
00:09:26Non, non, je te rejoins, Tanguy.
00:09:27C'est vrai que mes aventures dont tu parles, c'est au championnat du monde en 2021 sur le relais féminin
00:09:32où on était très bien sur le début de piste.
00:09:35Et en fait, tout en haut de la piste, ça s'est mis à chauffer très, très fort, le soleil.
00:09:39Et on était, mais scotché.
00:09:40J'ai rarement été aussi scotché sur une course.
00:09:43Donc, c'est pour dire qu'ils ont un job compliqué aussi.
00:09:45C'est parce qu'en fonction de la piste où on est, ça peut changer.
00:09:48Et voilà, il faut anticiper, il faut tester.
00:09:51Et il faut trouver le meilleur compromis, en tout cas, pour que ce soit le plus uniforme sur toute la boucle.
00:09:56C'est là où c'est important d'avoir des équipes de techniciens qui sont composés d'individus avec des expériences différentes.
00:10:02C'est bien d'avoir quelqu'un qui est là depuis longtemps, avec beaucoup d'expérience,
00:10:05qui est déjà venu plusieurs fois sur les sites, qui a déjà eu des conditions qui ont évolué.
00:10:10Par exemple, là, dans la cellule qu'on a, Greg est là depuis des années.
00:10:13Il a vécu ce moment-là dont Anaïs vient de parler.
00:10:15Donc, lui, il va avoir aussi ce recul par rapport à ça.
00:10:17Et à l'inverse, on a des plus jeunes qui arrivent avec de nouvelles choses, un peu plus de fraîcheur,
00:10:22des nouvelles choses qu'ils ont envie de tenter.
00:10:24Et c'est là où on a de la chance en équipe de France, c'est qu'on a vraiment une équipe de techniciens, de farteurs,
00:10:28qui est hyper large en termes de connaissances et d'expériences
00:10:32et qui réutilise, bien sûr, tous les carnets dont Tanguy parlait,
00:10:36qu'on se transmet de génération en génération au sein de l'équipe de France
00:10:39pour avoir une meilleure connaissance de la neige en fonction des sites.
00:10:42La neige, il est en train de la braver, Charles-Antoine.
00:10:47Ça a l'air dur de se déplacer sur cette neige.
00:10:49Vous êtes en train de prendre quelle direction, Charles-Antoine ?
00:10:53Eh bien, je suis dans la première montée.
00:10:56Regardez le tas de neige dont on a beaucoup parlé il y a 48 heures de ça.
00:11:01Vous voyez, il n'en reste plus beaucoup.
00:11:02On avait dit en début de semaine 10 000 mètres cubes de neige stockés avant cette semaine.
00:11:07Il en restait un peu moins de 3 000 il y a 48 heures, mais là, il n'y a pas trop de soucis.
00:11:11Tout à l'heure, regardez, il pleuvait quand on est arrivé.
00:11:15Maintenant, c'est quand même des petits flocons.
00:11:17Ça reste un petit peu. C'est très, très humide, il faut dire ce qui est.
00:11:20Alors, en norvégien, j'ai appris un mot ce matin, on dit « schlutt ».
00:11:23C'est ce qui correspond un peu à notre plège dont on parlait il y a quelques jours avec Anaïs.
00:11:27Voilà, c'est de la schlutt, c'est un mélange entre la pluie et de la neige.
00:11:30C'est très humide, mais là, ça se transforme quand même en tout petit flocon.
00:11:33On aura appris quelque chose et nous, on continue de monter pour aller vous montrer
00:11:36cette fameuse partie de piste qui sera skippée, qui sera laissée de côté pour la course des garçons.
00:11:45Il y aura 150 mètres en moins, on va vous montrer ça dans quelques instants.
00:11:48Combien de temps pour y parvenir, Charles-Antoine, à votre rythme ?
00:11:52Ça dépend, on est quand même très essoufflés, on est à 1 300 mètres d'altitude.
00:11:57Avec Jérémy, on n'est pas des grands sportifs.
00:11:59Si Tanguy était là, on irait un peu plus vite, je vous l'assure.
00:12:02Mais il y a quand même un peu de rampe, regardez, ça monte un petit peu.
00:12:06On n'a pas fait de sport cette semaine, donc on n'est pas du tout échauffé.
00:12:11Allez, on va se dire 3-4 minutes, je vois l'intermédiaire.
00:12:14Allez, 3 minutes, il faut nous laisser un peu plus de temps.
00:12:16C'est parfait, on va découvrir un inside.
00:12:18Vous avez donné votre caméra à l'équipe de France dans un instant, ça vous laissera le temps d'arriver.
00:12:21Tanguy ?
00:12:21C'est la montée principale de cette piste, il y a 33 mètres de dénivelé, donc il faut monter quelques étages.
00:12:283 minutes pour Charles-Antoine, c'est le temps dont on va profiter pour découvrir cette caméra
00:12:35au sein de l'équipe de France.
00:12:37Quentin Fillon-Maillet et Oscar Lombardo qui ont pris la caméra de Charles-Antoine et de Jérémy Eintzman
00:12:42pour leur journée de repos.
00:12:43Voici ce qu'ils en ont fait pour vous.
00:12:47Tu filmes ?
00:12:48Oui, je filme.
00:12:49J'ai tracé un petit parcours avec ce beau temps.
00:12:52On va aller chercher, on va baigner dans du petit cuvier.
00:12:56Avec les cuviers, on avait parlé que s'il y avait une victoire, on allait baigner, mais bon...
00:13:01On sera humiles, mais on n'a pas gagné.
00:13:04Et on a combien de temps, Quentin ?
00:13:06Une heure et demie.
00:13:08Ouais, voilà.
00:13:09À la base, c'était une heure.
00:13:14Quentin, il va nous dévoiler un grand secret de champion.
00:13:16Une descente saumière qui était dangereuse.
00:13:19Difficile, elle n'est pas dangereuse.
00:13:21La technique, mon secret, c'est de serrer les cheveux.
00:13:29On avait dit hier, une gagne, une baignade.
00:13:31Bon ben, personne n'a gagné.
00:13:38On a promis une course papier à plein, mais on fait un peu d'eau pour une carte.
00:13:42Ils sont maltraités.
00:13:45La technique, quand on est distancié, c'est de laisser partir devant
00:13:50et d'attendre la bifurque pour les prévenir que ça tourne.
00:13:54Dans les marges, dans les marges, on va.
00:13:56Oui, c'est ça.
00:14:05Vous allez voir, la vue est exceptionnelle.
00:14:21J'ai failli se faire la cheville.
00:14:22Et ce n'était pas un tout petit footing.
00:14:24Ah, là, tu as regardé.
00:14:27Beaucoup moins alerte, moins vif.
00:14:29C'est Charles-Antoine Norat qui se déplace dans la neige cette fin
00:14:32pour aller retrouver donc ce fameux virage qui va être modifié
00:14:36pour la mass-start après les chutes lors de l'individuel.
00:14:40Anaïs, vous aimiez faire quoi, vous, les jours de repos ?
00:14:42Parce que là, honnêtement, ce n'est pas un cadeau d'aller courir dans ces conditions-là
00:14:46pour en avoir une chance.
00:14:47Ce n'est pas un cadeau d'aller courir dans ces conditions-là pour, on l'a vu, Oscar, Quentin ?
00:14:51Oh, je ne sais pas.
00:14:52Aussi, sous la neige au mois de mars, il manquait un peu de soleil, je suis d'accord.
00:14:56Mais moi, j'aimais bien être à Bled justement pour ça.
00:14:58On redescendait, on n'était pas dans la neige, on était au printemps.
00:15:01Faire un petit coup le tour du lac, c'était quand même le parcours classique.
00:15:07Et puis, oui, là, ils sont montés un petit peu au-dessus, je ne suis jamais allée.
00:15:10Je ne faisais pas trop de dénivelé quand même entre les courses,
00:15:13surtout au mois de mars, un peu de fatigue dans les jambes.
00:15:16Là, il manquait un petit peu la vue, je pense.
00:15:17Le brouillard, c'est dommage.
00:15:19Mais ça avait l'air beau en tout cas, effectivement, le fameux lac de Bled.
00:15:22Charles-Antoine qui va nous donner d'autres informations sur la journée de repos.
00:15:26Est-ce que c'est pour marquer une petite pause dans votre ascension
00:15:28ou est-ce que vous avez des vraies infos, Charles-Antoine ?
00:15:33Non, mais ça, j'ai besoin de reprendre la respiration.
00:15:35Je vous assure, c'est dur, c'est un petit peu raide ici.
00:15:37On vous en rigolait beaucoup, mais ça out, mais j'aimerais bien vous y voir.
00:15:41On va reparler de la journée de repos, c'est plus facile.
00:15:43La journée de repos, il faut savoir qu'on est quand même en fin de coupe du monde.
00:15:48Ces athlètes qui se sont préparés pendant six, sept mois,
00:15:51trois mois et demi de compétition.
00:15:53On est un peu en fin de cycle.
00:15:55Il y a beaucoup d'athlètes, notamment les Français, qui ont pris du repos.
00:15:58Mais il faut continuer quand même à entretenir la machine.
00:16:01Quentin, vous le savez, on l'a déjà dit, mais c'est un garçon qui aime bien faire de l'exercice.
00:16:06Hier, au lieu de faire une heure de course à pied avec Oscar,
00:16:09ils ont fait une heure et demie.
00:16:10Il neigeait à ce moment-là, il n'a plus par la suite.
00:16:12Et puis, il n'a pas décidé de faire le tour du lac, qui fait six kilomètres.
00:16:15Non, il allait faire une boucle de 8, 9 kilomètres avec un petit peu de dénivelé.
00:16:19Alors, en marchant, on est sur de l'entretien, on est sur des endurances très basses.
00:16:24Pour les spécialistes, on appelle ça la zone 1, zone 2.
00:16:27Vous voyez, ils pouvaient même discuter dans cette petite vidéo.
00:16:32Ce qui veut dire qu'on est sur des intensités très basses,
00:16:34qui ne fatiguent pas le corps, mais qui gardent quand même le corps en mouvement.
00:16:38Et c'est ça dont ils ont besoin.
00:16:39Lujan Monod a fait, pour elle, un tour du lac.
00:16:41Il a plu, alors ils ont joué un petit peu avec les conditions météo.
00:16:44Et puis, Quentin, en fin de journée, qu'est-ce qu'il a fait ?
00:16:46Il s'est remis sur le vélo d'intérieur et il a refait une petite demi-heure de vélo hier soir.
00:16:50Quand on dit que le grand Quentin est de retour, effectivement.
00:16:53Mastart femme, puis mastart homme au programme aujourd'hui,
00:16:55si vous nous rejoignez à Pocuca, avec la neige qui est tombée abondamment.
00:16:58Alexis ?
00:16:59Ce qui est important de noter, c'est que vous les voyez en course à pied.
00:17:01En fait, faire de la course à pied en plein milieu de l'hiver, ce n'est pas anodin.
00:17:04Quand on fait du ski de fond, on n'utilise pas tout à fait les mêmes fibres musculaires.
00:17:08En tout cas, on n'utilise pas les jambes de la même façon.
00:17:10Vous le voyez, en ski de fond, c'est un sport glissé.
00:17:13C'est un sport plutôt doux.
00:17:14Alors que la course à pied, surtout quand on fait du dénivelé,
00:17:16Anaïs le disait, et qu'on va faire de la descente,
00:17:18on va solliciter les muscles autrement.
00:17:20Et ça peut générer des crampes, ce genre de choses.
00:17:23Ça peut vous mettre des courbatures et fatiguer le muscle,
00:17:25alors qu'on veut justement plutôt l'entretenir et le faire récupérer.
00:17:28Donc, on se rend compte maintenant, depuis plusieurs saisons,
00:17:30du fait du changement climatique,
00:17:32qu'il y a parfois de moins en moins de neige sur certains sites
00:17:34et qu'on sait qu'on doit soit s'échauffer en course à pied,
00:17:36soit faire des journées comme celle d'hier en course à pied,
00:17:39alors qu'avant, on les faisait en ski.
00:17:41Les entraîneurs demandent de plus en plus aux biathlètes
00:17:44de continuer à courir pendant toute la saison.
00:17:47Moi, dans mon époque, on ne courait pas l'hiver
00:17:50parce qu'en fait, il y avait de la neige tout le temps, partout.
00:17:52Et donc, de temps en temps, on allait faire un tout petit footing à plat,
00:17:55mais surtout pas de dénivelé pour ne pas avoir de courbatures.
00:17:57Maintenant, c'est vraiment quelque chose qu'on va demander aux biathlètes
00:18:00d'être capables de courir pendant toute la saison d'hiver
00:18:03pour justement limiter les courbatures
00:18:05si vraiment on doit utiliser la course à pied en entraînement.
00:18:08Et donc là, ce n'est pas anodin de voir Quentin finalement aller faire ça.
00:18:11Quentin ne l'a pas fait par hasard.
00:18:13Quentin a déjà, pendant le reste de l'hiver,
00:18:15continué à courir pour pouvoir mieux absorber la descente qu'il a fait en courant.
00:18:19Et pour compléter, c'est très personnel.
00:18:21Donc là, c'est exceptionnel parce que le stade était fermé.
00:18:24Certains auraient pu aller skier si on n'avait plus skié sur le stade.
00:18:28Certains courent moins, préfèrent faire du vélo.
00:18:30Moi, je sais que je récupérais beaucoup mieux en course à pied.
00:18:33Voilà, Anaïs Besson récupérait beaucoup mieux en vélo par exemple.
00:18:36Après, c'est très personnel. Les athlètes se connaissent.
00:18:39Voilà, une journée de repos qui n'est pas du tout une journée de repos
00:18:41pour les biathlètes. On vient de le comprendre.
00:18:44Charles-Antoine vient d'arriver dans cette fameuse zone
00:18:46qui a provoqué beaucoup de dégâts sur l'individuel
00:18:49et qui a donc été transformée en vue de la masse tarte.
00:18:55Oui, transformée pour les garçons.
00:18:57Il y a un petit peu de monde qui passe encore
00:18:59parce qu'on est sur la période d'échauffement de tests de ski.
00:19:01On est juste au-dessus du premier intermédiaire.
00:19:03Et la montée, pour les garçons, normalement, regardez, hop !
00:19:07Elle aurait dû se finir tout là-haut.
00:19:09Tout là-haut, il y a une centaine de mètres.
00:19:11Donc, on a occulté du tracé.
00:19:13Et regardez les petits plots bleus dont je vous parlais tout à l'heure.
00:19:15Ils vont par là. Ils vont par ici.
00:19:18Puisque la piste, ici, elle rejoint.
00:19:21Regardez, Jérémy s'y peut amener.
00:19:23Attention à ne pas tomber parce qu'il y a vraiment des tas de neige.
00:19:25Il y a des endroits où on s'enfonce profondément.
00:19:27Et normalement, les garçons auraient dû arriver par là.
00:19:30Sur cette courbe, dans cette descente.
00:19:33Regardez, c'est quand même très pentu.
00:19:35Et c'est cette descente qui a posé quelques soucis avant-hier.
00:19:38Et là, ils vont arriver avec beaucoup moins de vitesse, donc.
00:19:41Puisqu'on coupe la dernière partie de la montée.
00:19:44Un peu moins de montée, donc.
00:19:46Et un peu moins de descente.
00:19:48Et on a donc un virage beaucoup moins rapide.
00:19:50Et on espère qu'il y aura beaucoup moins de chutes.
00:19:52Et on comprend avec ces images qu'il va aller mieux prendre cette décision, effectivement, Tanguy.
00:19:55Ils vont faire la même distance, les garçons, que prévu.
00:19:58Ils vont rallonger un petit peu sur les pistes de Coupe du Monde.
00:20:01Il y a plein d'embranchements possibles.
00:20:03Là, en fait, ils ne sont pas en train de couper une piste.
00:20:05C'est la piste qu'empruntent les filles sur la Mastart.
00:20:08Donc, ils auront cette même montée que les filles.
00:20:11Et ensuite, ils feront 2-3 petits virages en plus dans la forêt.
00:20:15Ce qui va rendre peut-être la suite de parcours à peine plus dynamique.
00:20:20À Poque-Lucas, c'est une piste où ça monte et ça descend.
00:20:23Avec pas mal de virages, beaucoup de relances.
00:20:25Donc, ça va encore rajouter peut-être à moins haute vitesse.
00:20:28Mais il va y avoir 2 ou 3 virages de plus pour les garçons.
00:20:3012,5 km pour les filles sur la Mastart.
00:20:32Et 15 km pour les garçons.
00:20:34Une dernière précision, Charles-Antoine ?
00:20:38Oui, alors, j'ai discuté avec un membre de l'IBU il y a quelques instants.
00:20:42Qui me disait bien qu'ils avaient retiré 100-150 mètres de piste pour les garçons.
00:20:47Alors, ça ne se verra pas forcément.
00:20:48Mais ils n'ont pas réussi à rattraper toute cette partie qu'on a enlevée ce matin pour éviter les risques.
00:20:54Donc, à vérifier ce que ça donnera à l'image.
00:20:56Tanguy, vous pourriez peut-être compter les kilomètres ?
00:21:01Ça, ce n'est pas anodin.
00:21:02Par contre, soit on va modifier la piste, soit on va la raccourcir.
00:21:06A priori, à la fois, on l'a modifiée.
00:21:07En plus, on la raccourcit.
00:21:08Donc, ça change quand même un petit peu.
00:21:10C'est sûr que c'est une partie où on peut faire des différences.
00:21:12On peut fatiguer les adversaires.
00:21:14Donc là, le principe de base, c'est de les faire partir de moins haut pour qu'ils aient moins de vitesse dans le virage dangereux.
00:21:20Mais au passage, on va quand même retirer une partie de montée qui était intéressante pour faire des écarts pour ceux qui sont plus forts.
00:21:26Il faudra s'adapter.
00:21:27Et donc, on aura une Mass Start, d'après ce que vient de nous dire Charles-Antoine, peut-être un petit peu plus courte que ce qui était prévu.
00:21:33Pour les garçons, en tout cas.
00:21:34À surveiller pour les garçons.
00:21:35C'est d'abord la Mass Start femmes.
00:21:36D'ailleurs, le QR code en bas à droite.
00:21:37Vous pouvez aller sur le site, l'application, l'équipe, sur le direct du jour pour poser toutes vos questions.
00:21:41Et également, on y répond avec tout le monde.
00:21:43Toute l'équipe du Atlan, juste après une courte pause.
00:21:45On s'intéressera à l'étoile, Océane Michelon, du côté de l'équipe de France.
00:21:50Et à ce classement général, Lou-Jean Monod, qui va devoir engager cette bataille mentale pour s'imposer face à Franziska Preuss.
00:21:59On a quelques secondes, Anne-Sophie, encore pour valider l'étape d'Oslo.
00:22:03Il y aura un grand nombre de Françaises présentes.
00:22:05Neuf Françaises à Oslo.
00:22:07Oui, hier, c'était la toute dernière course individuelle sur le circuit inférieur de l'IBU Cup.
00:22:11Donc, les classements ont été scellés.
00:22:13Et la sélection est tombée ensuite dans l'après-midi.
00:22:16Voici l'identité des trois filles qui s'ajouteront aux six déjà présentes à Pogluca.
00:22:22Il y aura Amandine Mangin.
00:22:23On vous en avait déjà parlé, c'était déjà acté.
00:22:25Parce qu'Amandine a obtenu son quota parce qu'elle a été la meilleure biathlète au championnat du monde junior il y a quelques jours.
00:22:31Camille Benet, c'est la vainqueur de l'IBU Cup.
00:22:34Comme Océane Michelon, elle était la saison dernière.
00:22:37D'ailleurs, Camille Benet a tout décroché.
00:22:39Le classement général, le globe de la poursuite, le globe de la mastart.
00:22:42Paula Beauté, comme on a vu, qui avait crevé l'écran à Oberhof en remportant le sprint.
00:22:46Elle aussi sera de retour à Oslo.
00:22:49Paula qui fait également son retour sur ce circuit Coupe du Monde.
00:22:53On aura vraiment neuf chances tricolores.
00:22:56Et ce n'est vraiment pas pour faire plaisir à Cyril Burdé ou à tous les supporters de l'équipe de France qu'on le dit.
00:23:01Hier, on a encore vu un triplé français sur la toute dernière course en IBU Cup.
00:23:05Neuf Françaises à Oslo, ce sera une dernière étape absolument fantastique.
00:23:08Vous n'auriez pas imaginé ça, Anaïs ? Voir neuf Françaises sur une même étape de Coupe du Monde ?
00:23:13C'est surtout que quand j'étais athlète, ils ne le faisaient pas.
00:23:16Parce que peut-être que le niveau n'était pas aussi dense.
00:23:19Mais effectivement, il y avait...
00:23:21Je crois qu'il y a une fois, Giliane Guigona qui était montée en extra-quota.
00:23:25Et on peut quand même noter qu'il y a Voldi Aguelmas-Polin, qui est encore très jeune,
00:23:29qui a gagné la dernière course individuelle hier, le sprint, qui n'est pas dans la sélection.
00:23:33Elle aurait eu sa place, clairement.
00:23:35Je crois qu'elle est deuxième du classement général de l'IBU Cup.
00:23:37Mais voilà, la jeunesse, elle est encore jeune.
00:23:40Alors peut-être qu'on la protège un petit peu.
00:23:42Mais voilà, il faut souligner sa très belle saison aussi.
00:23:44Ça pourrait faire dix.
00:23:45Si on pouvait, ça pourrait faire dix.
00:23:47Vous voyez que le pas de tir est en train de se préparer pour les traditionnels réglages.
00:23:50On est ensemble pour profiter d'un magnifique samedi de biathlon.
00:23:53Deux masse-tartes au programme.
00:23:54La masse-tarte femme avec Lou Jambonneau.
00:23:56La grande bagarre au général face à Francis Capreuse.
00:23:59Et la masse-tarte homme, ensuite, sur l'Allegrède.
00:24:01Bien placée avec l'absence de Joanne Espeau aujourd'hui.
00:24:04Et la lutte pour la troisième place qui concerne les Français, qui sera passionnante également.
00:24:08A tout de suite pour vous emmener sur le pas de tir pour les traditionnels réglages.
00:24:27La neige vous accueille à Pocuca.
00:24:29Il neige de plus en plus.
00:24:30On devient émerveillé maintenant quand on voit de la neige tomber aussi abondamment.
00:24:34Quand on sait à quel point c'était dur au début de cette semaine sur les individuels.
00:24:38Notamment, eh bien voici comment le pas de tir est en train de se préparer.
00:24:41Dans des conditions qui sont en train de se durcir du côté de Pocuca.
00:24:45Avant donc les deux masse-tartes du jour.
00:24:46La masse-tarte femme puis la masse-tarte homme.
00:24:49Les supporters français sont là, nous dit-on également.
00:24:52Et celui-ci est spécial.
00:24:54Vous le reconnaissez.
00:24:55C'est le papa de Lou Jambonneau.
00:24:57Les voici les bleus pour accompagner Lou et les françaises.
00:25:00Et on retrouvera le papa et la maman dans quelques instants.
00:25:03Grâce à Charles-Antoine Nora et Jérémy Huntsman.
00:25:05Nos envoyés spéciaux du côté de Pocuca.
00:25:07On est toujours avec Tanguy qui se rafraîchit un petit peu.
00:25:10Ça va Tanguy ?
00:25:11Un petit café.
00:25:12Ce n'est pas un rafraîchissement.
00:25:13La caféine c'est important dans la performance.
00:25:16C'est même recommandé parfois.
00:25:19Une petite pâte de caféine.
00:25:21Oui, dans certaines doses évidemment.
00:25:24Cela dit, vous rigolez, mais c'est un peu la difficulté du biathlon.
00:25:28Il y a des sports sur lesquels on recommande de plus en plus
00:25:31de prendre de la caféine sur un tour de piste en athlétisme.
00:25:34Parce que ça dynamise pour un temps court.
00:25:37Je sais qu'il y a des biathlètes qui l'utilisent.
00:25:40D'autres qui s'y refusent parce qu'ils ont l'impression
00:25:42que quand ils arrivent sur le pas de tir,
00:25:43si on n'est pas habitué à la caféine, on est un peu trop nerveux
00:25:46et on a un peu plus de mal à se recentrer.
00:25:49Je ne sais pas si Anaïs par exemple prenait de la caféine.
00:25:52Mais il y a de plus en plus de gel en préparation des courses.
00:25:57Moi, j'étais en consommation naturelle de café.
00:25:59Un café le matin, un café le midi et puis en avant.
00:26:02Pas plus.
00:26:04Alexis, vous vous êtes mis au café tard.
00:26:06C'est un grand regret de ma carrière.
00:26:07Je me suis mis au café, maintenant j'en bois un par jour.
00:26:10Je m'y suis mis après ma carrière.
00:26:12Très sincèrement, je pense que j'ai été mal informé là-dessus
00:26:16et que ça aurait pu me mettre bénéfiquement dans ma carrière.
00:26:19Pas à usage à outrance tel qu'on peut l'imaginer sur un produit d'opam ou autre,
00:26:23mais plus sur, comme vient de le dire Anaïs,
00:26:25une utilisation naturelle qui aide à plein de choses.
00:26:28La caféine aide au transit, à se réveiller.
00:26:34Ce sont des choses qui peuvent être très utiles
00:26:36pour les personnes qui sont en carrière.
00:26:38Les cafés, évidemment.
00:26:39Vous avez bien fait de le préciser dans des proportions raisonnables.
00:26:43La start list.
00:26:44Anne-Sophie, vous avez pris votre petit café, vous ou pas ?
00:26:47Oui, ce matin seulement.
00:26:49Allez, peut-être un deuxième au cours de la matinée.
00:26:52Oui, l'équilibre biathlon, ça mène à tout.
00:26:54On parle de café maintenant.
00:26:56La start list, Anne-Sophie.
00:26:57Les meilleures sont là.
00:26:58Vous le savez, c'est le principe d'une mass-start.
00:27:00Les 25 premières du classement général auxquelles s'ajoutent les 5 meilleures de la semaine.
00:27:03On prend donc le classement général pour établir les numéros de dossard,
00:27:07mais ça n'a pas beaucoup d'importance.
00:27:08Tout le monde va partir en même temps.
00:27:10Franziska Preussa, le 1.
00:27:11Louis-Jean Monod, le 2.
00:27:12Et Julia Simon, le 3.
00:27:13Ensuite, enchaînement de dossards tricolores.
00:27:16Puisqu'on a 4 Françaises dans le top 5.
00:27:19Justine Brezas-Boucher, elle portera le dossard 7.
00:27:22Elvira Oeberg fait son grand retour.
00:27:24Vous le savez, elle était forfaite depuis la fin des championnats du monde.
00:27:27Attention à Elvira Oeberg.
00:27:294 mass-starts cette saison.
00:27:30Elle en a gagné 3.
00:27:31Elle est vraiment au départ en sa qualité de championne du monde en titre de ce format
00:27:35et pour défendre le globe de la spécialité alors qu'il reste 2 mass-starts.
00:27:40Suvi Minkinen, Marine Kierkegaard 2.
00:27:42Lisa Therese Hauser et la grande sœur Oeberg, voici les principales rivales.
00:27:45Voici les principales rivales pour l'équipe de France.
00:27:47Vous avez parlé du globe de la mass-start.
00:27:49Anne-Sophie, un petit point.
00:27:50Elvira qui mène la danse.
00:27:51Mais c'est très serré.
00:27:52C'est très serré avec Franziska Preuss qui mène la danse.
00:27:55C'est l'Allemande qui portera le dossard rouge.
00:27:57Puisque les mondiaux n'ont pas compté.
00:27:59Donc Elvira Oeberg n'a pas pu marquer les 90 points de sa victoire à Lenzerheide.
00:28:04Elle est toujours derrière Franziska Preuss.
00:28:06Elvira Oeberg avec seulement un petit point de retard.
00:28:09Et puis vous le constatez, les meilleures Françaises sur les mass-starts depuis le début de la saison.
00:28:13Il s'agit de Jeanne Richard et de Julia Simon.
00:28:15Il est loin d'être figé ce classement.
00:28:17Il reste encore deux mass-starts.
00:28:19Celle d'aujourd'hui et la semaine prochaine à Oslo.
00:28:21Elle est terrible cette Franziska Preuss.
00:28:23Parce qu'elle ne gagne pas.
00:28:24Elle gagne peu.
00:28:25Et elle est en tête de tous les classements à Nice.
00:28:28Elle est en tête de la mass-start alors que c'est Elvira qui en a le plus gagné.
00:28:32Elle est en tête du général alors que c'est Lou qui a le plus gagné.
00:28:34Elle est redoutable de régularité.
00:28:36Elle est toujours placée.
00:28:37Et c'est vrai qu'on la voit un petit peu moins depuis la sortie des mondiaux.
00:28:41Mais il ne faut pas oublier qu'elle a fait un début de saison vraiment canon.
00:28:45Là, elle est un petit peu en retrait.
00:28:47Justement, aujourd'hui, à voir s'ils arrivent à corriger le tir sur la glisse.
00:28:51On a vu que les Allemands étaient quand même en difficulté sur les neiges mouillées.
00:28:53Peut-être qu'aujourd'hui, ils seront mieux.
00:28:56Ou en tout cas, dans la moyenne, pour jouer devant.
00:28:59Elle a quand même fait 3e de lundi.
00:29:01Oui, elle a quand même fait 3e.
00:29:02Il ne faut pas oublier.
00:29:03Oui, mais je trouve qu'on la voit quand même un petit peu moins franchante.
00:29:06C'est un peu son profil, effectivement.
00:29:08C'est pas quelqu'un qui gagne.
00:29:09C'est quelqu'un qui est très régulière.
00:29:11Elle est super régulière tout le temps.
00:29:13L'analyste vient de le dire.
00:29:14Elle est placée tout le temps.
00:29:15Et c'est toujours un peu bizarre ces profils de gens qui sont en tête du général
00:29:22sans vraiment marquer une domination.
00:29:24On a l'habitude d'un Johannes chez les hommes, par exemple.
00:29:27D'un Martin.
00:29:28C'était des gars qui gagnaient tout le temps.
00:29:30Et là, avec Preuss, c'est un sentiment un peu différent.
00:29:33Elle est là, toujours hyper régulière, toujours placée.
00:29:35Par contre, elle n'assomme pas la concurrence.
00:29:37Comme la grid un petit peu chez les garçons, je trouve.
00:29:40Complètement.
00:29:41On en parlera au moment du classement général, évidemment,
00:29:43parce qu'elle est à la lutte avec Lou-Jean Monod.
00:29:45C'est un peu comme les vainqueurs de Tour de France qui ne gagnaient jamais d'étapes.
00:29:48Ils gagnaient le Tour, mais on ne les voyait jamais gagner d'étapes.
00:29:50C'était un peu frustrant de temps en temps sur ce genre d'événement.
00:29:54Tanguy, vous qui aimez bien le vélo également.
00:29:56Le classement du Dossard Bleu, parce qu'il y a des enjeux partout,
00:29:59avec donc les Françaises qui sont très bien placées,
00:30:02aussi Anne Michelon et Jeanne Richard.
00:30:03Petite question sur l'équipe Connect.
00:30:04Est-ce que Jeanne Richard est encore bien placée pour aller chercher ce Dossard Bleu, Anne-Sophie ?
00:30:09Oui, c'est encore possible, bien sûr.
00:30:11Déjà, il reste quatre courses individuelles, donc beaucoup de place.
00:30:14Mais elle pourrait le faire dès la course du jour,
00:30:16puisqu'il y a seulement 17 points d'avance pour aussi Anne Michelon,
00:30:20qui a récupéré ce Dossard Bleu.
00:30:22On espère que ça va se jouer dans ce match franco-français jusqu'au bout.
00:30:26Mais attention à la concurrence, surtout de l'Allemande.
00:30:28Célina Grothian, vous voyez, qui est à moins de 50 points.
00:30:31Marine Kerkhaïde, on ne l'oublie pas non plus,
00:30:33d'autant qu'elle sera à domicile la semaine prochaine
00:30:35pour les trois dernières courses individuelles à Oslo.
00:30:37La tendance est-elle pour Océane Michelon,
00:30:39qui est la nouvelle étoile du biathlon français,
00:30:43avec des résultats récents, Anne-Sophie, qui sont fracassants, tout simplement ?
00:30:46On a fait la moyenne de ses places sur les courses individuelles.
00:30:49Enfin, Maxime Renard, de l'équipe biathlon,
00:30:51a fait la moyenne de ses places sur les courses individuelles,
00:30:53après chaque étape.
00:30:55Et on se rend compte que depuis le début de l'année civile,
00:30:57depuis janvier 2025,
00:30:59elle assure vraiment Océane Michelon.
00:31:01Regardez, elle est autour, toujours, de cette cérémonie des fleurs.
00:31:05Et puis en plus, elle est revenue des mondiaux de l'Enzo Raide,
00:31:08avec une médaille, l'argent, sur cette course-là,
00:31:12justement, sur la Mastart.
00:31:14C'est la première Mastart depuis ses championnats du monde.
00:31:16Et Océane Michelon arrive en qualité de vice-championne du monde de la discipline.
00:31:21Ce n'est pas rien, quand même.
00:31:22Mais alors, il n'y en est pas à ce moment-là.
00:31:24Vice-championne du monde de la Mastart pour son premier podium,
00:31:26en carrière.
00:31:27C'était un moment extraordinaire.
00:31:35Et elle a également décroché un podium du côté de Nové Biesto,
00:31:39Océane Michelon, qui est en pleine réussite.
00:31:41Alors, vous commencez à évoquer, Anne-Sophie,
00:31:43la courbe de résultats d'Océane Michelon,
00:31:45qui est très impressionnante.
00:31:46Oui, on va la découvrir, donc,
00:31:48avec vraiment une progression tout au long de la saison.
00:31:52D'abord, au début de l'hiver,
00:31:54et puis, vraiment, depuis début janvier,
00:31:56elle tutoie les meilleures places.
00:31:59Alors, c'était ce que vous aviez ressenti, Alexis,
00:32:02depuis un moment, qu'elle était tout proche des sommets
00:32:05et que ça allait forcément payer.
00:32:06Qu'est-ce qu'il y a à ce moment-là ?
00:32:08Vous avez donné comme indication
00:32:10que ça, forcément, allait payer du côté d'Océane Michelon.
00:32:13Océane, là, on voit ses résultats de biathlon.
00:32:17Par contre, quand on prend ses temps de ski de chaque étape,
00:32:20en fait, on se rend compte qu'elle a
00:32:22quasiment les temps de ski de Justine pendant tout l'hiver,
00:32:25peut-être un petit peu en dessous
00:32:26si on prend vraiment toutes les courses,
00:32:27mais globalement, c'est les temps de ski de Justine, à peu près,
00:32:30avec un tir où, sur le début de saison,
00:32:32il ne manquait vraiment pas grand-chose.
00:32:34À chaque fois, il manquait une balle par course.
00:32:36Ce n'était pas catastrophique.
00:32:37On ne se disait pas, non, elle ne s'est pas tirée ou quoi.
00:32:39On sentait qu'il y avait quelque chose, une maîtrise du tir,
00:32:41mais qu'il manquait juste la petite balle
00:32:42qu'il fallait au bon moment pour que ça aille sur le podium.
00:32:45Et puis, au moment des championnats du monde,
00:32:47on a commencé à sentir qu'elle gagnait en confiance
00:32:49au niveau de son tir, qu'elle mettait de plus en plus
00:32:51cette petite balle qui manquait.
00:32:53Elle a participé au relais.
00:32:54Elle fait un super relais.
00:32:55Elle est championne du monde.
00:32:56Et derrière, elle a cette médaille individuelle
00:32:58sur une mastart, toujours avec ses excellents temps de ski.
00:33:01Et voilà, cette balle qui va de mieux en mieux.
00:33:04Et c'est ce qu'elle continue à faire
00:33:05depuis que les mondiaux sont passés.
00:33:07Des temps de ski qui sont toujours méga impressionnants.
00:33:09C'est le cas sur l'individuel, où elle va encore super vite.
00:33:12Et puis, cette statistique de tir qui gagne 1 ou 2 %,
00:33:15qui, quand on joue la 5e place ou la 3e place,
00:33:181 % de réussite au tir, ça peut faire toute la différence.
00:33:22Qu'est-ce qu'elle a de plus que Jeanne Richard, par exemple,
00:33:26Océane Anaïs ?
00:33:27C'est son temps de ski qui lui permet d'être plus ambitieuse ?
00:33:30Là, je pense qu'en ce moment, c'est le cas.
00:33:33On est au mois de mars.
00:33:35Il y a les organismes qui commencent à être fatigués.
00:33:37Et elle, on voit que pour autant,
00:33:39elle continue à aller vite sur les skis.
00:33:42Du coup, avec ce petit 1 % de tir en plus,
00:33:46avec des filles qui sont un peu plus fatiguées,
00:33:48elle est en forme.
00:33:49Ça fait que la tendance s'inverse.
00:33:51Moi, je la trouve sur une dynamique vraiment positive.
00:33:54Et Jeanne, peut-être un peu moins.
00:33:56Depuis les mondiaux, on la voit peut-être
00:33:58coincer un peu sur ses tirs.
00:33:59Ses temps de tir qui sont un tout petit peu plus longs
00:34:01que ceux d'Océane.
00:34:02C'est ça.
00:34:03C'est des petits détails qui font la différence.
00:34:05Oui, Océane, par contre, je voudrais le souligner,
00:34:08je suis vraiment impressionnée par ses temps de ski.
00:34:10Et surtout à cette période de l'année.
00:34:12C'est la première fois qu'elle enchaîne
00:34:14une saison complète en Coupe du Monde.
00:34:15C'est quand même à souligner.
00:34:17Et avec une vraie force pour ses courses en confrontation,
00:34:19c'est sa capacité à aller vite dans le dernier tour.
00:34:22On l'a vu la semaine dernière
00:34:24prendre la 3e place devant Loujean Monod,
00:34:27qui est quand même une très bonne finisseuse.
00:34:30Donc, elle montre des qualités.
00:34:32Elle ne s'effondre pas en fin de course.
00:34:34C'est comme ça aussi qu'elle a remporté
00:34:36sa médaille aux mondiaux.
00:34:38C'est en allant, forcément,
00:34:40faire un bon dernier tir.
00:34:42Mais ensuite, en ayant la capacité
00:34:44qu'a peut-être un peu moins Jeanne en ce moment,
00:34:46à très bien terminer.
00:34:47On se souvient que Jeanne s'était effondrée au Grand Bornan
00:34:49et avait perdu un podium pour quelques centimètres.
00:34:52On a l'impression qu'Océane, dans ses derniers tours,
00:34:54a vraiment la capacité d'aller en remettre,
00:34:56de pousser fort sur les bâtons jusqu'au bout.
00:34:58Elvira Hoberg, qu'on aperçoit,
00:35:00elle qui va disputer cette Mastart.
00:35:02Elle n'avait pas participé à l'individuel.
00:35:04C'est le Globe qui se joue face à Franziska Preuss.
00:35:07Alexis ?
00:35:08Océane, je trouve, ressemble beaucoup à Lou
00:35:11dans le fait qu'elle est une biathlète complète.
00:35:15On a Julia qui a des caractéristiques particulières
00:35:19de gagne et tout ça.
00:35:20On a Justine qui a des caractéristiques particulières de ski.
00:35:23Et puis on a Lou qui est une biathlète complète.
00:35:25On ne cesse de le dire.
00:35:26Et je trouve qu'Océane la rejoint beaucoup là-dessus.
00:35:29Elle est très rapide en ski, très régulière.
00:35:31Et en tir, on sent qu'il y a vraiment de la qualité.
00:35:33Pour Jeanne, actuellement,
00:35:34on sent qu'il y a un petit plafond de verre côté ski.
00:35:36Au niveau du tir, c'est excellent.
00:35:37Elle a une régularité qui est vraiment top.
00:35:40Mais sur cette saison,
00:35:41on sent qu'elle est à peine limitée sur ses temps de ski.
00:35:44Et il va peut-être lui falloir
00:35:45encore deux ou trois saisons d'entraînement
00:35:47pour pouvoir progresser
00:35:48et s'amener un petit peu plus de potentiel de ce côté-là.
00:35:51Et c'est là, pour moi, que je vois la principale différence.
00:35:55On a une Jeanne qui, actuellement,
00:35:56utilise peut-être 95% de ses capacités actuelles.
00:36:02Et il va falloir qu'elle en développe de nouvelles
00:36:04pour l'avenir, pour aller plus loin.
00:36:06Alors qu'on a Océane qui a déjà un niveau
00:36:09où elle n'utilise peut-être pour l'instant
00:36:10que 80% de ses capacités.
00:36:12Et on sent qu'il y a encore de quoi faire.
00:36:14Et puis ce plafond de verre,
00:36:16je pense que Océane l'a brisé au championnat du monde.
00:36:20C'est qu'elle s'est rendue compte qu'elle pouvait gagner.
00:36:22Elle s'est rendue compte que dans un dernier tour,
00:36:23elle sort troisième du tir
00:36:24et elle va chercher la deuxième place.
00:36:26Ça, psychologiquement, ça fait passer des capes aussi.
00:36:29Et là, on a l'impression qu'elle sort vraiment là-dessus.
00:36:31Je me rends compte que je peux gagner.
00:36:32Je me rends compte que je peux faire des podiums régulièrement.
00:36:34Et ce qui manque à Jeanne, mais ça va venir.
00:36:36Voilà, Jeanne, elle a un podium.
00:36:38Elle a des quatrièmes places.
00:36:40Il lui manque peut-être pas grand-chose
00:36:42pour basculer du même côté qu'Océane.
00:36:44Peut-être aujourd'hui, on ne sait pas.
00:36:45Pourquoi pas ?
00:36:4639 départs en Coupe du Monde pour Jeanne Richard.
00:36:50Contre 30 pour Océane Michelon.
00:36:52Pour situer l'expérience entre les deux
00:36:55qui sont de la même génération
00:36:57et qui sont amis en plus,
00:36:58Jeanne Richard et Océane Michelon.
00:36:59Vous avez parlé du plafond de verre
00:37:00et des ambitions d'Océane à Neis.
00:37:02Elle en a parlé justement.
00:37:04Elle pense même, dans un petit coin de sa tête,
00:37:06déjà au classement général.
00:37:09Je m'imagine dans l'idéal et je le souhaite.
00:37:12J'aimerais bien.
00:37:14Mais après, je pense que l'important pour l'instant,
00:37:16c'est de continuer dans la direction que j'ai depuis le début.
00:37:20Je découvre quand même encore le circuit.
00:37:23Je n'ai pas eu encore tous les scénarios possibles
00:37:25et imaginables du Biathlon.
00:37:27Continuer justement à apprendre, à découvrir
00:37:30et surtout à prendre énormément de plaisir.
00:37:33Pas griller non plus les étapes,
00:37:35mais bien sûr que j'espère un jour pouvoir
00:37:38vivre ce qu'elle vit.
00:37:40C'est beau de l'afficher comme ça, Alexia.
00:37:42Oui, et puis le fait de jouer justement ce dossard bleu,
00:37:45c'est un bel exercice.
00:37:47Parce que si dans 3-4 ans,
00:37:48elle se retrouve dans une situation
00:37:50où elle jouera peut-être le classement général
00:37:52de la Coupe du Monde,
00:37:53elle aura déjà eu cette expérience de cette année
00:37:56et elle vise maintenant l'objectif d'aller chercher
00:37:58ce tout petit globe des moins de 23.
00:38:02Et le fait de parvenir à le faire
00:38:04alors qu'elle est dans une situation
00:38:05où c'est très serré avec Jeanne et Célina Grossiane,
00:38:09celle des 3 qui va réussir à l'obtenir
00:38:11aura acquis quelque chose
00:38:14qui pourra être très utile pour la suite.
00:38:16Avec ce classement qui prend de plus en plus d'importance
00:38:19sur le circuit,
00:38:20ce dossard bleu de meilleur jeune
00:38:22qui est très recherché désormais
00:38:25sur ce circuit avec donc deux Françaises,
00:38:27Océane Michelon et Jeanne Richard,
00:38:28à la lutte.
00:38:2917 points d'écart seulement
00:38:30entre Océane et Jeanne à ce classement.
00:38:32Les conditions sont en train de changer radicalement
00:38:34du côté de Pogliuca si vous nous rejoignez.
00:38:37Jeudi, c'était la catastrophe.
00:38:39Aujourd'hui, regardez comme la neige tombe encore
00:38:41de manière drue du côté de Pogliuca.
00:38:45Il neige de plus en plus le pas de tir.
00:38:47Alors pour bien comparer,
00:38:49revoyons l'anneau de pénalité jeudi.
00:38:52Voilà à quoi ça ressemblait.
00:38:53Il fallait drainer pour que l'eau puisse s'évacuer.
00:38:56Donc on a creusé au sein de cet anneau de pénalité
00:39:01pour que l'eau puisse s'évacuer.
00:39:03Et l'anneau de pénalité aujourd'hui,
00:39:05il ressemble à un vrai anneau de pénalité.
00:39:07D'ailleurs, Charles-Antoine,
00:39:08il est sur cet anneau de pénalité.
00:39:12On est sur l'anneau de pénalité.
00:39:13On se transforme en bonhomme de neige.
00:39:15Je vous l'avais dit,
00:39:16il neige abondamment depuis maintenant 20 minutes,
00:39:18depuis qu'on est redescendu de cette première montée.
00:39:21C'est un anneau de pénalité qui est tout neuf.
00:39:23Regardez, il est tout neuf, en longueur,
00:39:25très ovale, beaucoup moins rond qu'à Nove Mesto notamment.
00:39:29Un anneau de pénalité qu'il ne faudra pas parcourir
00:39:32pour les Françaises.
00:39:33Parce qu'on a eu la confirmation,
00:39:34Messaoud,
00:39:35la course des garçons,
00:39:36pour les Français plutôt,
00:39:37parce que la course des garçons,
00:39:38la Mastart,
00:39:39qui devait faire initialement 15 kilomètres,
00:39:41elle fera à peu près 14,2,250 kilomètres.
00:39:46Donc ce n'est pas dans les règles de l'IBU.
00:39:49Mais pour des raisons de sécurité,
00:39:51l'IBU, après avoir fermé le stade hier,
00:39:53après avoir refait les pistes,
00:39:55ont décidé de prendre cette décision,
00:39:57évidemment en prenant en compte les chutes,
00:40:00les nombreuses chutes qui se sont déroulées
00:40:02dans ce virage qu'on vous a montré tout à l'heure,
00:40:04sur l'individuel,
00:40:05notamment des garçons.
00:40:06Donc voilà, info importante,
00:40:07on retire environ 100-150 mètres par tour,
00:40:11ce qui correspond à notre pénalité.
00:40:12Donc s'ils ne veulent faire qu'15 kilomètres,
00:40:13il faudra faire 5 tours de pénalité, Messaoud.
00:40:16Ça marche moins bien dans ce sens-là, Charles-Antoine.
00:40:19Ce n'est pas une bonne idée.
00:40:20C'est rare, Tanguy, ce genre de décision.
00:40:23Oui, ils n'ont pas trouvé de solution dans la forêt
00:40:26pour aller contourner,
00:40:28pour aller rajouter ces 100 mètres,
00:40:30150 mètres qu'ils ont enlevés sur le haut du parcours.
00:40:34Oui, ça arrive parfois.
00:40:36Ils font un petit bouclage
00:40:37pour essayer de trouver une solution.
00:40:39Enfin, ça se pratique sur les Bu-Cup
00:40:41ou sur les circuits jeunes,
00:40:43quand il y a moins de neige.
00:40:44Là, effectivement, c'est peut-être un peu tard
00:40:47le samedi matin pour aller rectifier le tir côté piste.
00:40:51Il avait un petit peu de mal, là, Siegfried.
00:40:53Trop de carabines.
00:40:54Alors, on peut réexpliquer,
00:40:56il apporte les carabines de réserve.
00:40:58C'est ça.
00:40:59Les entraîneurs ne s'occupent pas des carabines des biathlètes,
00:41:03mais s'occupent des carabines de réserve de la nation.
00:41:05C'est-à-dire qu'en fonction de ce qui va se passer,
00:41:08si l'un des individus qui fait partie de l'équipe de Norvège,
00:41:11en l'occurrence, a un problème avec sa carabine,
00:41:13il pourra utiliser une de ses carabines de réserve.
00:41:15Alors, il peut y avoir une carabine de réserve garçon,
00:41:17une carabine de réserve femme.
00:41:19Et puis, il peut aussi parfois y avoir
00:41:20une carabine de réserve supplémentaire
00:41:22pour un athlète en particulier.
00:41:24Par exemple, là, ça pourrait être pour Sturlala et Grete,
00:41:27qui jouent le général ou ce genre de choses.
00:41:28Après, c'est peut-être...
00:41:29Là, pour le coup, c'est une carabine de gaucher,
00:41:30donc c'est pour lui.
00:41:31Voilà, oui, une gauchère.
00:41:32Pour qu'il y ait une carabine de réserve gaucher aussi.
00:41:34Ah, c'est pour ça qu'il y en a trois.
00:41:35Tendre vol.
00:41:36Oui, tendre vol de gauchère.
00:41:37Donc, c'est pour ça qu'il y a...
00:41:38Comme Jean-Richard, d'ailleurs.
00:41:39Donc, trois carabines de réserve.
00:41:41C'est le maximum autorisé
00:41:43ou on pourrait avoir plus de carabines de réserve, d'ailleurs ?
00:41:46Est-ce qu'il y a quelque chose d'optimal ?
00:41:47C'est une très bonne question,
00:41:48mais je pense qu'il n'y a pas de limite.
00:41:50Et comme le disait Alexis,
00:41:51certains athlètes ont leur carabine de réserve.
00:41:53Voilà.
00:41:54En même temps, avec la reproduction 3D,
00:41:56on arrive à refaire exactement les mêmes carats.
00:41:58Et ce qui permet de ne pas avoir trop de changements
00:42:01quand on s'installe en cas de besoin.
00:42:03Oui, Martin, sur les grosses années
00:42:04où il jouait le général
00:42:06ou sur les JO ou autre,
00:42:07avait vraiment sa carabine de réserve à lui.
00:42:09Comme ça, s'il cassait pendant un tour sa carabine,
00:42:11quand il arrivait sur le pas de tir,
00:42:12il pouvait reprendre exactement le même modèle.
00:42:14Le parapluie jeudi, c'était pour la pluie.
00:42:16Pour Siegfried Mazet, cette fois-ci,
00:42:18c'est pour la neige qui tombe donc abondamment à Pogliuca.
00:42:20Et on aime ça les conditions.
00:42:22Sur le pas de tir,
00:42:23eh bien, on y va avec Charles-Antoine
00:42:24dans quelques instants
00:42:25pour le début des traditionnels réglages.
00:42:26La météo qui s'emballe du côté de Pogliuca
00:42:29avec la Mastart femme puis la Mastart homme.
00:42:31C'est l'avant-dernière étape
00:42:32de la Coupe du Monde de Biathlon.
00:42:33A tout de suite.
00:42:51C'est un miracle,
00:42:52mais les conditions deviennent sublimes
00:42:54et dantesques à Pogliuca
00:42:56avec la neige qui tombe très abondamment
00:42:59depuis quelques minutes maintenant
00:43:00avec ce drapeau français qui flotte
00:43:02grâce aux supporters.
00:43:03Magnifique image
00:43:04que nous offre la réalisation depuis Pogliuca.
00:43:06C'est Patrick Favre
00:43:07qu'on reconnaît avec ce parapluie
00:43:09pour se couvrir de cette neige
00:43:11qui ne cesse de tomber.
00:43:12Le pas de tir, à quoi il ressemble ?
00:43:14On va aller voir Charles-Antoine
00:43:15dans quelques instants.
00:43:16La Mastart femme
00:43:17avant la Mastart homme.
00:43:18Avant-dernière étape
00:43:19de cette Coupe du Monde
00:43:20de cette saison de biathlon.
00:43:22C'est absolument extraordinaire
00:43:23ce qu'on vit
00:43:24avec un suspense complètement fond
00:43:25et ces conditions
00:43:26qui s'affolent également complètement
00:43:28du côté de Pogliuca
00:43:29il y avait de la pluie,
00:43:30zéro neige jeudi pour les individuels
00:43:32et bien là il y en a presque trop
00:43:34du côté du pas de tir.
00:43:35Charles-Antoine,
00:43:36est-ce que les traditionnels réglages
00:43:37sont en train de se préparer ?
00:43:41Les traditionnels réglages
00:43:42comme vous les appelez
00:43:43vont démarrer dans 2 minutes
00:43:45et 1 seconde.
00:43:47À 12h50,
00:43:48pas à 12h48 il est.
00:43:50Il reste 2 minutes
00:43:51donc vous voyez à l'image
00:43:52Julia Simon qui est arrivée.
00:43:53Louge en mono évidemment
00:43:54avec une veste
00:43:55qui protège de l'humidité.
00:43:56On appelle ça une veste de pluie.
00:43:58Une veste Gore-Tex
00:43:59qui permet un peu
00:44:00de rester au chaud
00:44:01de ne pas prendre l'humidité.
00:44:02Cyril Burdé vient faire un peu
00:44:04l'inspection également.
00:44:06Il vient de me glisser à l'oreille
00:44:08que toute cette neige
00:44:09qui tombait naturellement
00:44:10ça ralentit énormément la piste
00:44:12et que ça changeait
00:44:13les tactiques de course.
00:44:14Anaïs ?
00:44:15C'est la question que je voulais poser
00:44:18à Charles-Antoine
00:44:19s'il savait si l'humidité de la neige
00:44:21qui était présente avant
00:44:22allait ressortir.
00:44:23Mais là vu ce qui tombe
00:44:24je pense que ça va quand même
00:44:27que ça scotche
00:44:29et j'ai peur que ça brasse aussi.
00:44:31On parlait jeudi que ça brassait.
00:44:33Là ça risque aussi
00:44:34vu que le fond n'est pas dur.
00:44:36Est-ce que ça va mélanger ou pas ?
00:44:37Ce serait peut-être pas plus mal
00:44:38que ça mélange
00:44:39pour accélérer les conditions.
00:44:40Mais là je pense que ça va être
00:44:42une course lente.
00:44:45On voit Louge qui se prépare.
00:44:47Ce n'est pas facile
00:44:48quand on est biathlète.
00:44:50On a commencé la saison
00:44:51le 27 novembre.
00:44:52Là on est le 15 mars.
00:44:53On commence un peu à se dire
00:44:54c'est la dernière étape.
00:44:55Je pense au printemps.
00:44:56Je pense aux vacances.
00:44:58Et tout d'un coup
00:44:59on se remet des conditions
00:45:00de pur hiver
00:45:01qu'on peut avoir
00:45:02normalement au mois de décembre
00:45:03ou au mois de janvier.
00:45:04Ce n'est pas évident
00:45:05au niveau du matériel
00:45:06au niveau du mental
00:45:07de se remettre vraiment dedans.
00:45:08Parce qu'on a commencé
00:45:09on l'a vu
00:45:10sur les dernières courses
00:45:11on était en tee-shirt
00:45:12on avait chaud
00:45:13on mettait des bandeaux plus légers.
00:45:14Là il faut ressortir
00:45:15un petit peu
00:45:16l'attirail plus lourd
00:45:17avec les gros bonnets
00:45:18les gros gants
00:45:19la protection pour la pluie.
00:45:21C'est des choses
00:45:23qui peuvent faire
00:45:24beaucoup de différence
00:45:25encore une fois
00:45:26sur une fin de saison
00:45:27entre ceux ou celles
00:45:28qui vont avoir des objectifs
00:45:29qui sont clairs
00:45:30bien définis
00:45:31qui veulent aller chercher
00:45:32quelque chose
00:45:33et ceux qui sont juste là
00:45:34pour terminer la saison.
00:45:35Ceux qui sont juste là
00:45:36pour terminer la saison
00:45:37quand les conditions
00:45:38deviennent difficiles comme ça
00:45:39franchement
00:45:40vous pouvez vite
00:45:41vous retrouver
00:45:42en avoir marre
00:45:43et complètement lâcher
00:45:44et prendre
00:45:45beaucoup plus de temps
00:45:46perdre beaucoup plus de temps
00:45:48que ce que vous aurez perdu
00:45:49sur le début de la saison
00:45:50où tout le monde est motivé.
00:45:51Pour les organismes
00:45:52c'est quand même difficile
00:45:53parce qu'en 7 jours
00:45:54elles ont couru
00:45:55avec plus de 17 degrés
00:45:57en ressenti au soleil
00:45:58à Nove Mesto
00:45:59et là
00:46:00elles sont une semaine après
00:46:01sous la neige
00:46:02ça explique pourquoi
00:46:03on a vu Julia Simon
00:46:04parler un peu du nez
00:46:05être un peu enrhumée
00:46:06on a vu Johannes Beu
00:46:07un peu en difficulté
00:46:09on a vu Elvira Hubert
00:46:10partir, revenir
00:46:11on voit que
00:46:12les organismes
00:46:13sont mis à rude épreuve
00:46:14par l'enchaînement des courses
00:46:16mais aussi par l'enchaînement
00:46:17de ces conditions
00:46:18entre le soleil un jour
00:46:20la pluie, l'humidité le lendemain
00:46:22c'est pas facile
00:46:23Les réglages qui viennent
00:46:24de commencer
00:46:25vous le voyez avec Lou Jambonneau
00:46:26Quelle température d'ailleurs
00:46:27Charles-Antoine ?
00:46:30Et bien alors
00:46:31officiellement
00:46:32l'IBE annonce
00:46:330,6 degrés
00:46:35on a un peu du mal
00:46:36à le croire
00:46:37j'en discutais
00:46:38il y a quelques instants
00:46:39avec Jean-Pierre Hamad
00:46:40qui me dit
00:46:41ils ont le ressenti
00:46:42il doit être autour
00:46:43des 3-4 degrés
00:46:44il ne fait vraiment pas froid
00:46:45regardez
00:46:46je ne sais pas si vous pouvez voir
00:46:47Jean-Paul Jacquinot
00:46:48qui donne les consignes
00:46:49mais il n'a pas de gants
00:46:50les coachs n'ont pas de gants
00:46:51il fait doux
00:46:52il n'y a pas de vent
00:46:53sur le pas de tir
00:46:54on pourrait peut-être voir
00:46:56la température augmenter plus tard
00:46:58mais ce n'est pas la température
00:47:00qui sera l'écueil aujourd'hui
00:47:02l'humidité à 99%
00:47:04donc en termes de ressenti
00:47:06le fait d'être vite mouillé
00:47:07quand vous êtes sur des températures
00:47:09comme ça
00:47:10qui sont entre 0 et 5 degrés
00:47:11si vous êtes trempé
00:47:12ça fait vite
00:47:13une grosse sensation de froid
00:47:15qui vient sur vous
00:47:16Quand on regarde
00:47:17la station météo de l'IBE
00:47:18elle est posée au milieu
00:47:19du pas de tir
00:47:20on y a accès sur le data center
00:47:22en temps réel
00:47:23et on voit qu'il neige
00:47:25depuis une grosse vingtaine de minutes
00:47:27la température est passée
00:47:28de 3 degrés en 20 minutes
00:47:30à 0 degrés
00:47:31donc ce n'est pas grand chose
00:47:333 degrés ou 0 degrés
00:47:34mais quand on doit se mettre
00:47:36en toute petite tenue
00:47:37pour faire du sport
00:47:38quand on était dans la cabine
00:47:39de change 20 minutes avant
00:47:41et si on n'a pas prévu
00:47:42cette chute de neige
00:47:43il faut peut-être remettre
00:47:44une épaisseur
00:47:45entre la fin des réglages
00:47:46et la course
00:47:47et plein de petits points logistiques
00:47:49si on ne les fait pas bien
00:47:50on peut se retrouver malade
00:47:51pour la dernière étape
00:47:52à Oslo
00:47:53Julia Simon
00:47:54qui commence ses traditionnels réglages
00:47:55avant de revoir la start list
00:47:57et de parler de Julia Simon
00:47:58dans le détail
00:47:59Anaïs, on est impressionné
00:48:00nous par ces images
00:48:01avec cette neige
00:48:02qui tombe vraiment
00:48:03de manière très abondante
00:48:04depuis quelques minutes maintenant
00:48:05mais les fagnons
00:48:06ne semblent pas bouger
00:48:07qu'est-ce qui est le plus dur
00:48:08à appréhender
00:48:09dans ces conditions-là ?
00:48:10C'est l'humidité
00:48:11vaincre l'humidité
00:48:12surtout ne pas partir
00:48:13avec des gants secs
00:48:14parce que c'est quand même
00:48:15en biathlon
00:48:16c'est quand même le point
00:48:17le plus difficile
00:48:18c'est quand même le point
00:48:19le plus important
00:48:20les mains
00:48:21avoir ces mains
00:48:22qui fonctionnent bien
00:48:23et puis voilà
00:48:24les lunettes
00:48:25je pense que pendant la course
00:48:26s'ils continuent à neiger
00:48:27comme ça
00:48:28il y a pas mal de lunettes
00:48:29qui vont finir en bord de piste
00:48:30chez les coachs
00:48:31parce que la neige
00:48:32s'accumule
00:48:33et qu'en fait
00:48:34on n'y voit rien
00:48:35ça fond
00:48:36il y a plein de gouttes
00:48:37sur l'écran
00:48:38voilà après
00:48:39c'est des conditions
00:48:40quand même
00:48:41que les athlètes connaissent
00:48:42mais on est au mois de mars
00:48:43ce qu'on vient de dire
00:48:44c'est jamais très agréable
00:48:45d'être sous la neige
00:48:46au mois de mars
00:48:47sur le pas de tir
00:48:48de l'approche
00:48:49Alexi
00:48:50dans ces conditions là
00:48:51il faut rester bien concentré
00:48:52le plus sec possible
00:48:53jusqu'au moment du départ
00:48:54après ce qui est difficile
00:48:55à gérer pendant une course
00:48:56quand on a ces conditions
00:48:57c'est ce grand écart
00:48:58entre la température du corps
00:48:59qui va surchauffer
00:49:00qui va monter
00:49:01très haut en température
00:49:02avec l'intensité de l'effort
00:49:03où vous allez transpirer
00:49:04où vous allez avoir chaud
00:49:05ça va dégager de la chaleur
00:49:06votre corps va faire
00:49:07de la vapeur
00:49:08et puis à l'inverse
00:49:09on a l'humidité
00:49:10et le froid extérieur
00:49:11et typiquement
00:49:12sur les lunettes
00:49:13c'est un peu comme
00:49:14la neige
00:49:15c'est la neige
00:49:17sur les lunettes
00:49:18sur les gants
00:49:19sur le haut de la combinaison
00:49:20en fait ça vient créer
00:49:21des phénomènes
00:49:22où vous avez du git
00:49:23vous avez de la buée
00:49:24vous avez des choses
00:49:25qui vous gênent
00:49:26donc c'est plus
00:49:27ces aspects là
00:49:28qu'il faut prendre en compte
00:49:29bien ouvrir ses éléments
00:49:30de visée au tout dernier moment
00:49:31pour qu'il n'y ait pas
00:49:32de flocons qui viennent
00:49:33se coincer
00:49:34les lunettes
00:49:35on le voit là
00:49:36sur ce gros plan
00:49:37on ne voit rien dedans
00:49:38Alexi
00:49:39et le virage ne sert à rien
00:49:40ces lunettes
00:49:41on est d'accord là
00:49:42on peut les enlever
00:49:43Alexi
00:49:44il faut les enlever
00:49:45c'est la motivation
00:49:46et c'est
00:49:47franchement
00:49:48ce n'est pas super agréable
00:49:49quand on est biathlète
00:49:50il y en a qui arrivent
00:49:51à se motiver
00:49:52il y en a d'autres
00:49:53qui lâchent l'affaire
00:49:54et qui prennent du coup
00:49:55cher
00:49:56il faut surveiller
00:49:57du côté des bons
00:49:58et des moins bons dossards
00:49:59du côté de la start list
00:50:00sans doute
00:50:01là par exemple
00:50:02Francesca Preuss
00:50:03elle va régler
00:50:04avec un caoué par dessus
00:50:07avec le dossard toujours
00:50:09parce qu'il faut
00:50:10que le dossard soit apparent
00:50:11mais voilà
00:50:12c'est quelque chose
00:50:13au moins ça va la permettre
00:50:15quand elle partira
00:50:16pour la course
00:50:17et surtout
00:50:18elle n'a pas besoin
00:50:19d'enlever son brassard
00:50:20pour enlever sa veste
00:50:21parce que c'est une veste
00:50:22sans manche
00:50:23donc le brassard
00:50:24qu'on met pour les réglages
00:50:25certains athlètes
00:50:26n'aiment pas l'enlever
00:50:27entre les réglages
00:50:28et la course
00:50:29parce que si on ne le réinstalle
00:50:30pas à exactement
00:50:31le même endroit
00:50:32ça peut bouger les réglages
00:50:33donc là
00:50:34elle a la bonne combine
00:50:35le caoué sans manche
00:50:36je ne l'avais jamais vu
00:50:39il faut juste faire attention
00:50:40au niveau
00:50:41le tapis pardon
00:50:42oui le tapis
00:50:43parce qu'il y a plein de neige
00:50:44et qu'il peut glisser
00:50:45donc ils sont vraiment
00:50:46balayés au dernier moment
00:50:47mais le seul petit point
00:50:48qu'il faut faire attention
00:50:49quand on tire comme ça
00:50:50avec une surépaisseur
00:50:51c'est à l'épaule
00:50:52regardez
00:50:53si le monsieur
00:50:54pouvait se pousser
00:50:55s'il vous plaît
00:50:56il y a une image intéressante
00:50:57on va la revoir
00:50:58Jérémy
00:50:59il faut qu'il mette
00:51:00un petit face
00:51:01un peu d'ordre
00:51:02sur le tapis
00:51:03c'est le petit
00:51:04talkie walkie
00:51:05absolument
00:51:06talkie walkie par terre
00:51:07ça permet au coach
00:51:08de lui dire
00:51:09en temps réel
00:51:10entre chaque balle
00:51:11où vont les balles
00:51:12sans avoir à crier
00:51:13sans avoir à crier
00:51:14ou ça permet en fait
00:51:15de réajuster en temps réel
00:51:16tout simplement
00:51:17et de ne pas attendre
00:51:18la cinquième balle
00:51:19pour savoir où on est
00:51:25voilà le talkie
00:51:26Charles-Antoine
00:51:27c'est la seule
00:51:28à utiliser cette tactique là
00:51:29Preuss ?
00:51:32Ah bah là oui
00:51:33c'est la seule
00:51:34il n'y a pas beaucoup de monde
00:51:35sur le pas de tir
00:51:36mais c'est la seule
00:51:37on l'a vu arriver
00:51:38Franska Preuss tout à l'heure
00:51:39elle prend beaucoup de temps
00:51:40vous voyez là
00:51:41même pour se relever
00:51:42elle a discuté longuement
00:51:43avec son coach de tir
00:51:44qui avait un petit parapluie
00:51:45quand elle s'est présentée
00:51:46avant le début des réglages
00:51:47au chaud
00:51:48enfin au chaud peut-être pas
00:51:49mais en tout cas
00:51:50protégée de la neige
00:51:51qui tombe
00:51:52discutée longuement
00:51:53on voit qu'elle se reprend
00:51:54pour continuer
00:51:55ses réglages
00:51:56elle prend beaucoup de temps
00:51:57elle est vraiment
00:51:58dans une approche
00:51:59très douce
00:52:00de cette mass-start
00:52:01elle a peut-être besoin aussi
00:52:02de prendre le bout
00:52:03de ce pas de tir
00:52:04puisqu'on voit
00:52:05qu'il y a quand même
00:52:06de la neige
00:52:07Alexis parlait
00:52:08de la concentration
00:52:09de la neige
00:52:10on a aussi parlé
00:52:11de la concentration
00:52:12en arrivant sur le pas de tir
00:52:13il y a pas mal de neige
00:52:14qui tombe sur les tapis
00:52:15on voit les bénévoles
00:52:16les militaires présents ici
00:52:17qui viennent nettoyer rapidement
00:52:19les tapis
00:52:20après les réglages
00:52:21des filles
00:52:22Franska Preuss
00:52:23face à Lou Jean Monod
00:52:2460 points d'écart
00:52:25au classement
00:52:26avant cette mass-start
00:52:27aujourd'hui
00:52:28on en parle très longuement
00:52:29dans quelques instants
00:52:30on s'intéressera
00:52:31au mental
00:52:32qui est si primordial
00:52:33en biathlon
00:52:34avec Lou Jean Monod
00:52:35qui s'est confié
00:52:36de manière très franche
00:52:37au micro de Charles Antoine
00:52:38après l'individu
00:52:39jeudi
00:52:40vous verrez à quel point
00:52:41c'est un combat énorme
00:52:42qu'elle doit mener
00:52:43mentalement
00:52:44pour se mêler à la lutte
00:52:45avec Fransiska Preuss
00:52:46pour ce classement général
00:52:47avant cela
00:52:48Anne-Sophie
00:52:49on va parler de
00:52:50Julia Simon
00:52:51qui est de retour
00:52:52la machine à gagner
00:52:53est de retour
00:52:54alors à quel dossard
00:52:55sur cette start-list
00:52:56Julia ?
00:52:57le dossard numéro 3
00:52:58car elle est 3ème
00:52:59du classement général
00:53:00découvrons la start-list
00:53:01avec vous
00:53:02on a pris le classement général
00:53:03et on a attribué
00:53:04les numéros de dossard
00:53:05dans cet ordre
00:53:06ils ont toutefois
00:53:07peu d'importance
00:53:09les 30 vont s'élancer
00:53:10en même temps
00:53:11mais quoique
00:53:12sur la première ligne
00:53:13il y aura donc
00:53:14Fransiska Preuss
00:53:15Lujan Monod
00:53:16et Julia Simon
00:53:17il y a ensuite
00:53:18toutes nos françaises
00:53:19qui sont dans le top 7
00:53:20de ce classement général
00:53:21vous allez voir
00:53:22leur position
00:53:23selon ce numéro de dossard
00:53:24gros retour
00:53:25pour Elvira Oeberg
00:53:26qui a gagné
00:53:273 des 4
00:53:28Mastarts
00:53:29cette saison
00:53:30elle n'accuse
00:53:31qu'un point de retard
00:53:32face à Fransiska Preuss
00:53:33pour le globe de la Mastart
00:53:34et elle est championne
00:53:35du monde en titre
00:53:36elle pourrait être redoutable
00:53:37la dernière fois qu'on l'a vue
00:53:38c'était sur la Mastart
00:53:39des Mondiaux
00:53:40elle n'était déjà pas là
00:53:41la semaine dernière
00:53:42à Nove Mesto
00:53:43donc on est très curieux
00:53:44de voir son état de forme
00:53:45alors qu'il y aura
00:53:46d'autres nations
00:53:47pour concurrencer
00:53:48l'équipe de France
00:53:49vous découvrez
00:53:50leur identité
00:53:51notamment
00:53:52Lisa Teresa Houser
00:53:53elle avait remporté
00:53:54la Mastart des championnats
00:53:55du monde
00:53:56ici à Poglucca
00:53:57en 2021
00:53:58ça commence à dater
00:53:59on notera l'absence
00:54:00au départ
00:54:01de Dorothée Avereur
00:54:02l'italienne n'était déjà pas là
00:54:03en début de semaine
00:54:04sur l'individuel
00:54:05et c'est Océane Michelon
00:54:06qui a effectué
00:54:07ses traditionnels réglages
00:54:08également
00:54:09on a parlé de la lutte
00:54:10pour le Dossard bleu
00:54:11face à Jeanne Richard
00:54:12notamment tout à l'heure
00:54:13la machine à gagner
00:54:14Julia Simon
00:54:15est de retour
00:54:16Anne-Sophie
00:54:17et c'est prodigieux
00:54:18depuis quelques semaines
00:54:19sur les 8 dernières courses
00:54:20qu'elle a disputées
00:54:21alors on compte aussi
00:54:22les relais
00:54:23comme ça ça fait plus de victoire
00:54:24et bien on voit
00:54:25qu'elle est montée
00:54:267 fois sur le podium
00:54:27et qu'elle en a gagné 6
00:54:28sur les 8 dernières courses
00:54:29où Julia Simon
00:54:30était au départ
00:54:31relais compris
00:54:32elle a remporté
00:54:336 courses
00:54:34l'individuel
00:54:35c'était le relais mixte simple
00:54:36et le relais femmes
00:54:37ça c'était au championnat du monde
00:54:39on a vu l'or sur l'individuel
00:54:41ça c'était le relais mixte simple
00:54:43avec Quentin Fillon-Maillet
00:54:45le relais femmes
00:54:46où elle avait
00:54:47failli faire tomber
00:54:49de bonheur
00:54:50la tribune à la renverse
00:54:51elle avait passé
00:54:52la ligne d'arrivée
00:54:53en tête
00:54:54donc ça c'était
00:54:55Alen Zoraïde
00:54:56on a basculé ensuite
00:54:57sur le retour
00:54:58à la coupe du monde
00:54:59la semaine dernière
00:55:00on était à Novemesto
00:55:01en République tchèque
00:55:02et là elle s'est
00:55:03une nouvelle fois imposée
00:55:04elle a remporté
00:55:05la poursuite
00:55:09manche courte
00:55:12et dans la foulée
00:55:13elle a également
00:55:14fait partie
00:55:15du relais féminin
00:55:17hop la petite célébration
00:55:18désormais
00:55:19on a l'habitude
00:55:20le relais féminin
00:55:21Julia Simon l'a aussi
00:55:22remporté
00:55:23tout comme l'individuel
00:55:24à Pocluca
00:55:25ça c'était la première course
00:55:26cette semaine
00:55:27en Slovénie
00:55:28voilà 6 victoires
00:55:29sur les 8 dernières courses
00:55:30où Julia Simon
00:55:31était au départ
00:55:32et forcément
00:55:33elle est épanouie
00:55:34rayonnante
00:55:35et elle aborde
00:55:36cette fin de saison
00:55:37avec un mental
00:55:38et une approche différente
00:55:39écoutons là
00:55:40après cet individuel
00:55:43ça je prends
00:55:44je prends avec grand plaisir
00:55:45ces courses
00:55:46ces belles courses
00:55:47en tout cas
00:55:48je me refais plaisir
00:55:49derrière la carabine
00:55:50et je me sens vraiment
00:55:51moi-même
00:55:52en pleine possession
00:55:53de mes moyens
00:55:54et ça fait plaisir
00:55:55on savait que ça marchait
00:55:56que mon biathlon
00:55:57est au point
00:55:58mais maintenant
00:55:59il faut vraiment
00:56:00le mettre en place
00:56:01pour le moment
00:56:02très bien
00:56:03il faut continuer
00:56:04parce que c'est tout le temps
00:56:05un éternel recommencement
00:56:06c'est toujours un nouveau challenge
00:56:07avec des conditions météo
00:56:08à gérer
00:56:09des choses qui des fois
00:56:10peuvent nous sortir
00:56:11et en ce moment
00:56:12je sens que j'ai
00:56:13toutes mes capacités
00:56:14à prendre les informations
00:56:15à les traiter
00:56:16et de la meilleure des manières
00:56:17et ça fait du bien au biathlon
00:56:18Tanguy elle a souvent
00:56:19défilé à votre micro
00:56:20on la sent
00:56:21beaucoup plus légère
00:56:22elle a déjà réussi
00:56:23sa saison
00:56:24en fait
00:56:25donc tout ça
00:56:26n'est que du bonus
00:56:27et puis
00:56:28finalement
00:56:29c'est peut-être
00:56:30
00:56:32qu'il y a des conditions
00:56:33alors qu'elle s'en est mis
00:56:34tout l'hiver
00:56:35parfois
00:56:36toute seule
00:56:37qu'elle est la meilleure
00:56:38et puis en fait
00:56:39ce matin je me disais
00:56:40mais en fait
00:56:41qui a gagné
00:56:42plus qu'elle
00:56:43sur la coupe du monde
00:56:44en activité
00:56:45et elle est à 15 victoires
00:56:46en course individuelle
00:56:47en carrière
00:56:48en fait
00:56:49elle a déjà 39 podiums
00:56:50en carrière
00:56:51elle a un palmarès
00:56:52qui commence à être
00:56:53vraiment gros
00:56:54il n'y a que deux filles
00:56:55en activité
00:56:56qui ont un plus gros palmarès
00:56:57qu'elle
00:56:58il y a Dorothée Avereur
00:56:59qui a 50 podiums
00:57:00sur un retour
00:57:01en une deuxième carrière
00:57:02entre guillemets
00:57:03qui elle est à 18 victoires
00:57:04et à 39 podiums
00:57:05donc le même nombre de podiums
00:57:06que Julia
00:57:07sur la génération actuelle
00:57:08en gros c'est la meilleure
00:57:09Julia Simon
00:57:10c'est la plus prolifique
00:57:11Julia Simon
00:57:12on a retrouvé
00:57:13Anaïs là
00:57:14Julia Simon
00:57:15qui vous faisait peur
00:57:16sur le pas de tir
00:57:17quand vous étiez
00:57:18à côté d'elle
00:57:19je crois que oui
00:57:20je crois que oui
00:57:21oui là elle est repartie
00:57:22pour une fin de saison canon
00:57:23je l'ai croisée
00:57:24un petit peu
00:57:25au saisie
00:57:26pendant sa semaine de retour
00:57:27après les championnats du monde
00:57:28et elle me confiait
00:57:29qu'elle était contente
00:57:30d'avoir enfin gagné
00:57:31sur un individuel
00:57:32car c'est la seule
00:57:33course au championnat du monde
00:57:34où elle n'était pas médaillée
00:57:35donc déjà dans la tête
00:57:36on fait
00:57:37waouh
00:57:38c'est la seule
00:57:39et peut-être que ce type
00:57:40justement son individuel
00:57:41l'a libérée
00:57:42à se dire
00:57:43en fait je peux gagner
00:57:44toutes les courses
00:57:45si je veux
00:57:46moi j'avais peu de doute
00:57:47là-dessus
00:57:48peut-être elle non plus
00:57:49j'en sais rien
00:57:50mais voilà
00:57:51en tout cas
00:57:52elle fait peur
00:57:53on sait qu'elle est performante
00:57:54alors peut-être qu'en ski
00:57:55elle est un petit peu
00:57:56moins performante
00:57:57que d'autres
00:57:58mais pour l'instant
00:57:59elle a l'avantage
00:58:00sur le tir
00:58:01donc elle construit
00:58:02ses courses comme ça
00:58:03et elle se connait assez
00:58:04pour pouvoir les construire
00:58:05de cette manière-là
00:58:06en s'appuyant vraiment
00:58:07sur son point fort
00:58:08qui est le tir
00:58:09dans des conditions difficiles
00:58:10aujourd'hui
00:58:11Julia
00:58:12la machine de guerre
00:58:13qui est de retour
00:58:14Alexis pour conclure
00:58:15sur ce sujet
00:58:16justement
00:58:17c'est exactement ça
00:58:18des conditions difficiles
00:58:19Julia on le sait
00:58:20dans la difficulté
00:58:21elle est plus forte
00:58:22que les autres
00:58:23donc je pense
00:58:24que ça peut vraiment
00:58:25être un avantage
00:58:26on parle aussi du fait
00:58:27qu'elle parte
00:58:28tout en même temps
00:58:29parce que c'est une mastart
00:58:30mais ce n'est pas
00:58:31tout à fait vrai
00:58:32en réalité
00:58:33elle part à 30
00:58:34la piste est étroite
00:58:35il va y avoir de la poudreuse
00:58:36sur le bord de la piste
00:58:37parce que vous voyez
00:58:38il neige beaucoup
00:58:39donc il vaut mieux
00:58:40partir devant
00:58:41et le fait que Julia
00:58:42se retrouve avec
00:58:43le troisième dossard du jour
00:58:44elle va être sur la première ligne
00:58:45c'est des lignes
00:58:46de trois personnes
00:58:47ça fait sa différence
00:58:48ça va être très compliqué
00:58:49de doubler
00:58:50de se replacer
00:58:51dans ce premier tour
00:58:52il peut y avoir des chutes
00:58:53donc le fait de partir
00:58:54comme ça
00:58:55avec un petit dossard
00:58:56c'est très compliqué
00:58:57par rapport à celles
00:58:58qui vont partir
00:58:59avec le dossard 28
00:59:0029 ou 30
00:59:01il y a de grosses différences
00:59:02donc Julia
00:59:03là à priori
00:59:04en tout cas sur le papier
00:59:05a tout pour nous faire rêver
00:59:06encore aujourd'hui
00:59:07mais si on extrapole
00:59:08et qu'on voit que Preuil
00:59:09c'était peut-être
00:59:10un peu moins rapide
00:59:11en tout cas sur l'individuel
00:59:12qu'on voit qu'il y a de la neige
00:59:13qui tombe
00:59:14que c'est une course difficile
00:59:15on voit souvent que la course
00:59:16commence à se décanter
00:59:17à partir du premier tir
00:59:18est-ce que les françaises
00:59:19n'auraient pas tout intérêt
00:59:20aujourd'hui à partir
00:59:21tambour battant
00:59:22pour aller chercher des secondes
00:59:24et se donner de la marche
00:59:25c'est peut-être pas le cas de Julia
00:59:26qui est un peu moins rapide
00:59:27mais qui gagne du temps
00:59:28sur le pas de tir
00:59:29mais une Justine
00:59:30une Lou
00:59:31même une Océane
00:59:32elles n'ont pas intérêt
00:59:33à partir
00:59:34pas à bloc
00:59:35mais sur un rythme différent
00:59:36oui je pense que Lou
00:59:37a intérêt à mettre la pression
00:59:38dans le premier tour
00:59:39si elle skie doucement
00:59:40elle fait presque
00:59:41le jeu de Preuil
00:59:42qui est justement
00:59:43et de Julia
00:59:44qui sont sur ce tempo
00:59:45de dire on skie
00:59:46comme on peut
00:59:47et par contre
00:59:48on fait des super tirs
00:59:49ultra rapides
00:59:50et ultra précis
00:59:51Lou a un avantage
00:59:52d'une minute sur l'individuel
00:59:53face à Preuil
00:59:54donc ça montre quand même
00:59:55qu'elles ne sont pas tout à fait
00:59:56sur la même forme
00:59:57et effectivement
00:59:58ça peut valoir le coup
00:59:59de visser comme elle le fait
01:00:00sur les relais
01:00:01dès le premier tour
01:00:02après il ne faut pas non plus
01:00:03tirer tout le monde
01:00:04se cramer
01:00:05donc c'est toujours
01:00:06une question d'équilibre
01:00:07Charles-Antoine
01:00:08précision au sujet de Julia
01:00:09Oui peut-être petit bémol
01:00:11à tout ce que vous avez dit
01:00:12je ne sais pas si vous vous souvenez
01:00:13mais il y a deux jours
01:00:14eh bien Julia Simon
01:00:15elle nous a dit que
01:00:16malgré la victoire
01:00:17elle se sentait quand même
01:00:18un petit peu malade
01:00:19un petit peu patraque
01:00:20c'était encore le cas hier
01:00:21on l'a croisé
01:00:22elle n'est pas allée courir
01:00:23elle a fait simplement
01:00:24une marche
01:00:25une marche longue
01:00:26un peu plus d'une heure
01:00:27mais elle ne se sentait pas très bien
01:00:28on sait qu'il y a énormément
01:00:29de virus qui tournent
01:00:30on l'a dit 48 heures
01:00:31l'URNOS-B est malade
01:00:32Eric Perrault
01:00:33et bien Jacqueline
01:00:34ont été malades
01:00:35la semaine dernière
01:00:36à Nove Mesto
01:00:37Fabien Claude se sentait
01:00:38patraque également
01:00:39il y a quelques jours
01:00:40c'est une sorte de crève
01:00:41Cyril Burdé vient de me dire
01:00:42que ça va un peu mieux
01:00:45elle n'est pas assez malade
01:00:47pour ne pas courir
01:00:48mais elle ne se sent pas
01:00:49non plus parfaitement bien
01:00:51alors en espérant
01:00:52que ça ne lui joue pas de tour
01:00:53aujourd'hui
01:00:54et que c'est sur 12,5 km
01:00:55elle réalise la même performance
01:00:57que sur l'individuel cours
01:00:58il y a 48 heures
01:00:59à suivre pour Julia Simon
01:01:00et si vous nous rejoignez
01:01:01vous voyez les biathlètes
01:01:02qui vont devoir affronter
01:01:03la neige
01:01:04qui tombe très abondamment
01:01:05du côté de Poggiuca
01:01:06avant la Mastart Femme
01:01:07puis la Mastart Homme
01:01:08les deux événements
01:01:09biathlons du jour
01:01:10on vous le rappelle
01:01:11c'est l'avant-dernière étape
01:01:12de la saison
01:01:13le classement général
01:01:14est en train de se jouer
01:01:15et on a la chance
01:01:16d'en profiter avec un suspense fou
01:01:17à la fois chez les filles
01:01:18et chez les garçons
01:01:20son combat titanesque
01:01:21face à Franziska Preuss
01:01:22son combat face à elle-même
01:01:23également mentalement
01:01:24c'est dur
01:01:25elle se bat
01:01:26et vous allez comprendre
01:01:27pourquoi juste après ça
01:01:28à tout de suite
01:01:43L'immense défi
01:01:44de Lou Jormono
01:01:45face à Franziska Preuss
01:01:46au classement général
01:01:47de cette Coupe du Monde
01:01:48la France française
01:01:49compte 60 points de retard
01:01:50avant la Mastart Femme
01:01:51un combat face à l'Allemande
01:01:53un combat face à elle-même
01:01:54également
01:01:55et c'est l'occasion
01:01:56de vous expliquer
01:01:57à quel point le mental
01:01:58évidemment est primordial
01:01:59en biathlon
01:02:00et de vous expliquer
01:02:01également à quel point
01:02:02ce n'est pas simple
01:02:03de jouer avec ce suspense
01:02:05complètement fou
01:02:06les supporters sont là
01:02:07la neige
01:02:08plus que là
01:02:09et on est heureux
01:02:10avec ces conditions
01:02:11qui se changent
01:02:12par rapport au début de semaine
01:02:13du côté de Poggiuca
01:02:14Tanguy, Alexis, Anaïs, Anne-Sophie
01:02:15Charles-Antoine
01:02:16avec Jérémy
01:02:18on va s'intéresser
01:02:19à ce duel entre
01:02:20Lou Jormono
01:02:21et Franziska Preuss
01:02:22et puisqu'on parle d'émotions
01:02:23d'abord commençons
01:02:24avec Lou Jormono
01:02:25pour mieux l'accerner
01:02:26qui nous raconte
01:02:27ses plus belles émotions
01:02:28c'est Tanguy
01:02:29qui avait eu
01:02:30l'excellente idée
01:02:31de lui demander
01:02:32à chaque émotion
01:02:33quelle course correspondait
01:02:35le sentiment
01:02:36que tu avais
01:02:38dimanche soir
01:02:39à l'issue des Mondiaux
01:02:43Frustration
01:02:44c'est celui qui s'en rapproche
01:02:45le plus
01:02:46ça s'est mêlé
01:02:47à de la déception
01:02:48de l'agacement
01:02:49le tout qui se dégage
01:02:50avec quelques larmes
01:02:51un peu de tristesse
01:02:52mais c'est surtout
01:02:53la frustration
01:02:54de ne pas avoir réussi
01:02:55à exploiter
01:02:56à 100% mes Mondiaux
01:02:57c'est loin d'être moche
01:02:58mais c'est des Mondiaux
01:02:59donc c'était décevant
01:03:00Le jour où tu as ressenti
01:03:01de la fierté
01:03:02cette saison ?
01:03:03C'est difficile à dire
01:03:04je pense que j'ai
01:03:05mine de rien
01:03:06le relais des Mondiaux
01:03:08Un des relais
01:03:09les plus aboutis
01:03:10un des meilleurs relais
01:03:11de ma vie
01:03:12j'ai aussi cette semaine
01:03:13dans Tolls
01:03:20Si j'ai 100% de mes ressources
01:03:21j'ai réussi à les exploiter
01:03:22à 98-99%
01:03:23et c'est vraiment très rare
01:03:24dans une saison
01:03:25donc c'est
01:03:26c'est vraiment
01:03:27c'est vraiment
01:03:28c'est vraiment
01:03:29c'est vraiment
01:03:30c'est vraiment
01:03:31c'est vraiment
01:03:32c'est vraiment
01:03:33c'est vraiment
01:03:34c'est vraiment
01:03:35c'est vraiment
01:03:36donc c'est
01:03:37c'est vraiment
01:03:38c'est vraiment
01:03:39c'est vraiment
01:03:40nerveux
01:03:41parce que c'est
01:03:42c'est mon visionnement
01:03:43donc c'est
01:03:44c'est ce qui me rend fière
01:03:45aujourd'hui
01:03:46Le sentiment de confiance ?
01:03:47La poursuite
01:03:48de First-line
01:03:49où c'était
01:03:50l'une des rares
01:03:51premières fois
01:03:52
01:03:53j'étais
01:03:54sereine
01:03:55à l'idée
01:03:56d'arriver
01:03:57en tête
01:03:59sur un dernier tir
01:04:01et
01:04:02il n'y
01:04:03avait pas l'ombre
01:04:04d'un
01:04:05C'est l'instinct décisif ce quatrième tour où voilà on arrive au dernier shoot et
01:04:09puis tout en général se termine à ce moment-là et de manière générale c'est
01:04:12souvent dans le quatrième tour qu'on ressent du stress, la pression etc et je
01:04:17dirais que la masse du repolding c'était assez marquant.
01:04:19Enorme Elvira Hubert qui va ressortir en première position.
01:04:23Lou Jean Monod va aller sur l'anneau de pénalité.
01:04:25L'épanouissement total, la joie absolue.
01:04:28L'individuel de Conteaux.
01:04:32Oui ! 20 sur 20 pour Lou Jean Monod !
01:04:35Je ne savais pas où me situer et le fait d'arriver à claquer un 20 sur 20 sur la
01:04:39première course de la saison, toute la tension redescend d'un coup, c'est la
01:04:43satisfaction d'un shoot parfait, d'un ski qui peut être amélioré mais en fait
01:04:46ça fait tellement une belle redescente à plat sur le stress du début de saison.
01:04:51Ça fait du bien.
01:04:52L'instant colère ?
01:04:53Le grand beau de manière générale.
01:04:58Aïe, ça coince pour Lou Jean Monod !
01:05:00J'ai l'impression de ne pas avoir eu le moindre contrôle sur mes émotions,
01:05:04de m'être emportée dans la volonté de faire trop bien ou le devoir de faire bien plutôt.
01:05:09Disons que je ne suis pas encore tout à fait OK avec le fait de faire une course
01:05:13standard un jour où je suis très attendue, comme au grand beau, comme au mondiaux.
01:05:18Le sentiment que tu aimerais avoir dimanche après-midi à Oslo ?
01:05:25J'aimerais pouvoir aller voir Cyril
01:05:29avec une bouteille de Suze avec son nom écrit dessus.
01:05:32Tu lui demanderas la rêve.
01:05:35Avec modération évidemment, mais ça c'est prévu dans le challenge avec Cyril Burdet.
01:05:40On lui demandera à la fin de la saison du côté d'Oslo, Lou Jean Monod, Dossard 2,
01:05:44avant cette masse-tarte.
01:05:45C'est le sondage du jour en bas à droite, le QR code pour voter.
01:05:48Allez-y nombreux !
01:05:49Est-ce qu'elle va rattraper du retard face à Franziska Preuss ?
01:05:53Est-ce qu'elle va rattraper des points Lou Jean Monod ?
01:05:54Et justement Anne-Sophie, le classement, elle compte combien de points de retard ?
01:05:58Lou, avant cette masse-tarte.
01:05:5960 points de retard pour Lou Jean Monod sur Franziska Preuss.
01:06:05C'est l'Allemande qui est toujours en tête avec 60 points d'avance sur Lou Jean Monod.
01:06:09Vous voyez, il y a du bleu partout sur ce classement général.
01:06:12J'ai déjà fait mon petit scénario pour que Lou allait le jaune sur le sprint d'Oslo.
01:06:17On aime bien faire ça, vous savez, on s'amuse.
01:06:19Aujourd'hui, Lou gagne et Franziska Preuss est 11e.
01:06:22Et pof, Lou qui est déjà en jaune à Oslo.
01:06:25Vous vous dites, c'est probable.
01:06:26Mais oui, regardez comme la première place est valorisée,
01:06:30comme les places dans le top 5 rapportent énormément de points.
01:06:34C'est peut-être le piège justement, les masse-tartes.
01:06:36Ces deux dernières masse-tartes de fin de saison pour ces deux filles qui jouent le général.
01:06:40Que ce soit pour Lou ou pour Preuss,
01:06:42on fait plus facilement 15e ou 20e sur une masse-tarte finalement que sur une course individuelle.
01:06:46Une course individuelle, si elle gère à peu près leurs trucs,
01:06:48on le voit, il y en a une qui va faire sur le podium.
01:06:50L'autre, elle va faire 8e, 9e, 10e grand max.
01:06:53Par contre, sur une masse-tarte, si ça veut mal tourner,
01:06:55on a les 30 meilleures du moment au départ.
01:06:58On se foire un peu au début, on n'arrive pas à revenir au bon moment.
01:07:01On termine la course, on est 18e.
01:07:03L'autre a fait pendant ce temps-là un podium.
01:07:04Ça fait un très très gros écart en termes de points gagnés sur une seule course.
01:07:10Pour moi, Lou, vigilance vraiment sur ses masse-tartes.
01:07:13Il faut vraiment aller chercher la plus belle place possible à chaque fois.
01:07:17Il y en a parfois des courses de fin de saison où il n'y a plus beaucoup d'athlètes qui sont concernés
01:07:21ou qui, après un tir raté, peuvent lâcher mentalement.
01:07:25Là, on en a parlé tout à l'heure.
01:07:26Il y a quand même 3 ou 4 filles pour le dossard bleu qui ont envie d'aller marquer des points.
01:07:30Il y a Elvira Huberg qui est revenue parce qu'elle compte sur le globe de la masse-tarte.
01:07:35Il y a Anna Huberg qui a envie de réussir sa fin de saison.
01:07:37Il y a quand même pas mal de filles, j'ai l'impression aujourd'hui,
01:07:39qui, on avait vu Justine nous dire « Moi, je veux réussir ma fin de saison
01:07:43pour me projeter sur la saison prochaine ».
01:07:45Je trouve qu'il y a encore beaucoup de noms et beaucoup de potentiels favoris
01:07:51aujourd'hui au départ de cette course qui peuvent marquer des gros points.
01:07:53Et des points qui pourraient avoir une incidence colossale au classement général
01:07:57entre Lou Jormono et Franziska Preuss.
01:07:59La neige qui tombe de plus en plus du côté de Pochiuca.
01:08:02Là, les conditions sont en train de devenir dantesques.
01:08:04Vraiment du côté du pas de tir, du côté de la piste surtout,
01:08:07où la neige est en train de s'empiler.
01:08:09Une course a priori lente, comme vous l'expliquiez tout à l'heure,
01:08:13qui peut favoriser la vitesse de ski de Lou Jormono face à Franziska Preuss.
01:08:18Mais sur le pas de tir justement, on va l'écouter.
01:08:20C'était juste après l'individuel.
01:08:22La charge mentale de disputer le globe de cristal face à Franziska Preuss,
01:08:26c'est lourd à porter pour une athlète comme Lou Jormono.
01:08:28Et elle s'en est expliquée à Charles-Antoine.
01:08:30Oui, je suis déçue du résultat.
01:08:33Mais d'une certaine manière, je crois que je suis assez fière.
01:08:37Je me bats contre moi-même depuis toute la dernière période.
01:08:41Ce n'est pas une simple course de biathlon.
01:08:44C'est un combat de psychologie.
01:08:49C'est quelque chose de nouveau, d'extrêmement particulier,
01:08:53qui dépasse tout ce qui est palpable par rapport à ce que j'ai pu vivre avant.
01:08:58Donc oui, je suis déçue par rapport au fait.
01:09:03C'est une simple course de biathlon et je suis capable de faire mieux.
01:09:07Mais il faut voir comment je me suis battue dans ce dernier tir.
01:09:11C'était dur.
01:09:12Je ne me suis jamais autant accrochée à ma carabine.
01:09:14J'ai des émotions.
01:09:17Je suis terrifiée à l'idée d'arriver sur le pas de tir.
01:09:20À l'idée de tout foirer ce que j'ai pu construire pendant tout le début de la saison.
01:09:25C'est ce combat-là qui est important à mes yeux.
01:09:29Et il faut absolument que j'arrive à penser à prendre du plaisir,
01:09:32à faire une course de biathlon telle qu'elle est,
01:09:33et pas telle que ma tête l'imagine.
01:09:37C'est cool.
01:09:39C'est du biathlon dans une autre dimension.
01:09:42Et d'une certaine manière, je l'apprécie.
01:09:44Mais vous êtes confiante quand même pour la suite.
01:09:47Je sais que je peux tout faire.
01:09:49Mon pire ennemi, c'est moi.
01:09:53La bataille mentale de Lou Jormono, qu'elle a exprimée de manière très franche.
01:09:57Anaïs, on a entendu également Cyril Burdet dire
01:09:59« je vais lui parler parce qu'il faut la coacher pour qu'elle soit plus offensive,
01:10:03qu'elle soit moins dans la retenue ».
01:10:04Comment fait-on dans ces moments où on est traumatisés
01:10:08à l'idée d'aller sur le pas de tir pour surmonter ça ?
01:10:10C'est vrai que c'est compliqué.
01:10:14Sa spirale peut vite nous emporter.
01:10:16Mais ce que j'aime quand même de Lou dans son discours,
01:10:20dans ce qu'elle dit, il y a quand même du positif,
01:10:22c'est qu'elle est terrifiée, elle a peur,
01:10:24mais elle aime ça quand même.
01:10:26En tout cas, elle aime travailler ça.
01:10:30Je trouve que ça résume très bien Lou.
01:10:34C'est qu'en fait, c'est une bosseuse,
01:10:36et que là, elle se trouve devant un mur.
01:10:38Elle ne sait pas trop comment faire,
01:10:40mais elle est quand même impatiente de voir comment elle va réussir à franchir ce mur.
01:10:42Et ça passe par des courses comme à Orfilsen,
01:10:46où elle dit qu'elle arrive sur le tapis,
01:10:50qu'elle n'a pas peur,
01:10:52parce qu'elle est moins inhibée par l'enjeu.
01:10:56Et voilà, là, ça passe peut-être pour une course comme aujourd'hui.
01:11:00Elle joue quand même le globe de la mastar,
01:11:04mais moins que l'individuelle.
01:11:06Je pense que l'individuelle, elle avait la progression de ce globe.
01:11:08Là, peut-être qu'elle est un petit peu plus relâchée,
01:11:10de toute manière, je peux dérouler aujourd'hui.
01:11:14Ça peut passer par des courses comme ça,
01:11:18mais c'est vrai que quand on est terrifié à l'idée d'arriver sur un tir,
01:11:22c'est quand même dur de s'en sortir.
01:11:24La clé, Cyril, il l'a évoquée.
01:11:28Et Lou l'a avouée à demi-mot.
01:11:30On l'avait expliqué par ses temps de tir sur l'individuel.
01:11:32Pas de double faute, mais quand même un tir un peu sur les talons.
01:11:36Cyril a dit qu'il faut qu'elle soit offensive,
01:11:38c'est pas elle qui doit défendre.
01:11:40Et Preuss le fait très bien.
01:11:42On la voit, elle a une stratégie de course très défensive.
01:11:44On ne la voit jamais mener les groupes.
01:11:46On ne la voit pas faire des tirs où elle accélère.
01:11:48Elle reste dans ses chaussons, entre guillemets.
01:11:50Lou, aujourd'hui, peut-être qu'avec les conditions météo,
01:11:54ça peut l'aider à aller chercher quelque chose de différent,
01:11:56de plus offensif.
01:11:58Et le grand danger, elle l'a dit tout à l'heure dans l'interview,
01:12:00il sera sur le dernier tir.
01:12:02Est-ce qu'elle va cogiter ou pas dans le tour précédent,
01:12:06mais elle a pu le faire bien souvent cette saison.
01:12:08Alexis, on parlera de son tir debout,
01:12:10parce que la clé, elle est là pour Lou Germano
01:12:12face à Francis Capreuse et justement Anne-Sophie.
01:12:14Elle est moins performante sur son tir debout, Lou.
01:12:18C'est ça le problème ?
01:12:20Oui, quand on regarde les scores par rapport à la saison dernière,
01:12:22on voit que Lou Germano est à peine moins performante
01:12:24sur l'ensemble de ses tirs couché et debout.
01:12:26En revanche, dans le détail,
01:12:28il y a quatre points de différence
01:12:30avec ce tir debout par rapport à la saison dernière.
01:12:34En fait, cette saison, sur le pas de tir,
01:12:36Lou a commis des erreurs à des moments cruciaux.
01:12:38Et dès le début de la saison, vous allez le voir,
01:12:40elle craque sur le tir debout.
01:12:42Là, on est sur la première étape à Contiolarti.
01:12:44Après avoir remporté lundi en début de semaine,
01:12:46elle joue une nouvelle fois le podium.
01:12:48Sur le dernier tir du sprint, double faute.
01:12:50Deux semaines plus tard, au grand bornant,
01:12:52elle fait même trois erreurs sur le debout du sprint.
01:12:54Et sur la mass-start, deux jours plus tard,
01:12:56elle joue le podium.
01:12:58Vous le voyez sur ces images.
01:13:00La victoire, c'est pour Preuss.
01:13:03C'est pour Lou.
01:13:05Une nouvelle fois, double faute.
01:13:07Elle termine 14e.
01:13:09Et le scénario s'est malheureusement répété ensuite
01:13:11à Ruppelding.
01:13:13Elles sont trois sur le dernier tir.
01:13:15La victoire est au bout de la carabine.
01:13:21Avec le plein, Elvira Hauberg va gagner.
01:13:23Lou, elle, doit faire deux tours de pénalité.
01:13:25La semaine dernière, à Nove Mesto,
01:13:27elle est cette fois seule sur le dernier tir.
01:13:29Elle est cette fois seule sur le dernier tir.
01:13:31La première et la dernière cible lui résistent.
01:13:33Encore une double faute,
01:13:35qui la prive de la victoire
01:13:37et de gros points au classement général.
01:13:39Une situation nouvelle cette saison
01:13:41liée à la pression du général
01:13:43parce que l'hiver dernier,
01:13:45ce genre de double faute sur le dernier tir,
01:13:47comme on l'a vu sur ces images,
01:13:49ne lui était arrivée que sur une seule course.
01:13:51Avec six joueurs de la main,
01:13:53mais sur ce tir qu'on vient de voir,
01:13:55Justine Brezas-Boucher a témoigné.
01:13:57C'était à l'étamie, évidemment.
01:13:59Elle n'est pas du tout inquiète.
01:14:01Ça arrive et voici comment elle peut s'en sortir.
01:14:03Je pense que ça peut arriver
01:14:05à n'importe quel athlète,
01:14:07aussi bon soit-il,
01:14:09aussi régulier
01:14:11et fiable soit-il sur le pas de tir.
01:14:13L'enjeu rattrape tout le monde
01:14:15à un moment donné
01:14:17dans sa carrière.
01:14:19On sait les enjeux qu'il y a
01:14:21sur cette fin de saison.
01:14:23Je trouve que c'est humain aussi
01:14:25et pour moi,
01:14:27c'est loin d'être une fatalité.
01:14:29Ce n'est pas quelque chose
01:14:31qui peut se reproduire.
01:14:33Il y a les enseignements
01:14:35et on passe à autre chose.
01:14:37En plus,
01:14:39ça coûte quelques points
01:14:41sur le méfaut.
01:14:43Regarder l'ensemble de la saison
01:14:45et les courses qui arrivent,
01:14:47il y a suffisamment d'opportunités
01:14:49pour aller chercher
01:14:51de beaux objectifs.
01:14:53Nous,
01:14:55ce qu'il faut prendre en compte,
01:14:57c'est qu'elle a conscience
01:14:59de ce problème lié au double faute.
01:15:01Cela s'explique car l'année dernière,
01:15:03elle a fait deuxième du classement général.
01:15:05Cette année,
01:15:07elle veut gagner le classement général
01:15:09de la Coupe du Monde.
01:15:11Contrairement à d'autres biathlètes
01:15:13qui se disaient qu'elle allait jouer
01:15:15en fin de saison,
01:15:17elle s'est mis cette pression
01:15:19toute seule par rapport
01:15:21à cet objectif ultra élevé.
01:15:23C'est pas des tirs plus difficiles
01:15:25que le coucher,
01:15:27c'est juste qu'ils arrivent
01:15:29à un autre moment dans la course
01:15:31où il y a l'enjeu qui se révèle.
01:15:33Lou travaille dessus pour progresser.
01:15:35On a vu sur l'individuel
01:15:37qu'elle a mis des choses en place.
01:15:39Elle a changé sa mécanique de tir
01:15:41pour contrer une éventuelle double faute
01:15:43qui était en train d'arriver.
01:15:45Tout ça pour dire que Lou court
01:15:47depuis le début de l'hiver
01:15:49avec un sac à dos supplémentaire
01:15:51et peut-être qu'à la fin
01:15:53on pourra se dire que
01:15:55si elle ne gagne pas ce gros globe,
01:15:57c'est pas vraiment Preuss qui l'aura gagnée,
01:15:59c'est peut-être plutôt Lou
01:16:01qui lui aura laissé d'une certaine manière
01:16:03parce qu'elle courait trop
01:16:05après cet objectif-là.
01:16:07Lou pour moi est indéniablement plus forte
01:16:09que Preuss. Elle s'est retrouvée plus souvent
01:16:11dans des situations où elle pouvait
01:16:13gagner la course tout au long de l'hiver.
01:16:15Par contre, plus souvent,
01:16:17elle est passée à côté à cause
01:16:19d'un grand point d'écart entre les deux.
01:16:21Tanguy, je vous donne la parole juste après.
01:16:23Les parents de Lou ?
01:16:25A priorité à Didier.
01:16:27Les parents de Lou Germano
01:16:29qui a rencontré Charles-Antoine,
01:16:31ils sont d'un précieux soutien
01:16:33et c'est intéressant de les écouter
01:16:35si proches de cette mastarde.
01:16:37Nous, quand on est avec elle,
01:16:39on essaie de parler d'autres choses,
01:16:41de ne pas rester trop dans le biathlon.
01:16:43On est dans un endroit qui est super beau
01:16:45malgré la météo, c'est une super région.
01:16:47On parle d'autres choses,
01:16:49de la vie quotidienne.
01:16:51On essaie pendant ce temps-là
01:16:53de sortir du biathlon.
01:16:55Elle sait qu'elle peut faire
01:16:57des choses très belles
01:16:59mais comme elle l'a expliqué,
01:17:01tout ce qu'elle a construit depuis le début de la saison,
01:17:03elle a peur de le gâcher sur une course.
01:17:05Elle se met de la pression
01:17:07qui est réelle mais peut-être inutile
01:17:09qui l'empêche de faire son biathlon
01:17:11comme elle sait le faire.
01:17:13J'espère qu'elle va retrouver le plaisir,
01:17:15que le petit globe qu'elle a eu
01:17:17à l'indive,
01:17:19elle va la libérer.
01:17:21De toute façon, c'est du bonus.
01:17:23Quand elle loupe une course,
01:17:25elle est plus en colère après qu'autre chose.
01:17:27Elle ne va pas s'apitoyer sur son sort,
01:17:29chercher des excuses ailleurs.
01:17:31Elle sait d'où vient le problème.
01:17:35Maintenant, c'est à elle de trouver les clés.
01:17:37On espère qu'elle va trouver les clés.
01:17:39Jean Monod avec le soutien de sa famille
01:17:41avant le départ de cette mastarde à Pokiuka.
01:17:43Le départ est imminent.

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