Le ministère russe de la Défense a indiqué ce jeudi 13 mars avoir abattu 77 drones ukrainiens dans la nuit, deux jours après la plus importante attaque de ce type perpétrée sur la Russie.
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00:00Le ministère russe de la Défense affirme ce matin avoir abattu dans la nuit 77 drones ukrainiens au-dessus de différentes régions russes.
00:08Jean-Denis Rovoin, vous êtes le correspondant de BFM TV à Moscou.
00:11Une attaque qui intervient deux jours après déjà une très très vaste offensive ukrainienne contre la Russie.
00:16Alors oui, effectivement, il faut savoir que sur les territoires frontaliers de la Russie, que sont Bryansk ou Belgorod,
00:21et parfois même Kaluga ou d'autres régions, les attaques de drones ukrainiens sont quasiment quotidiennes.
00:26Et là, on peut en déduire que, étant donné que Washington et Kiev essayent de mettre Moscou sous pression pour que les Russes s'engagent à un cessez-le-feu de 30 jours,
00:37eh bien que ces attaques de drones se renforcent dans le but, justement, d'essayer d'affléchir les positions russes.
00:44Alors justement, Jean Didier, on attend toujours une réponse officielle du Kremlin à cette proposition de cessez-le-feu entre Kiev et Moscou.
00:55Les images diffusées hier par la télévision russe d'un Vladimir Poutine en tenue militaire à Koursk, c'est un début de réponse ?
01:02Un défaut n'est qu'une réponse, c'est en tout cas un signal, parce qu'on l'a dit, Moscou est sommée par Kiev et Washington de se prononcer sur l'instauration d'une trêve,
01:11alors que dans le même temps, Vladimir Poutine ordonne à ses troupes de poursuivre le combat jusqu'à ce que tous les soldats ukrainiens présents sur le territoire de Koursk en Russie
01:19soient expulsés de cette région. Dans ces conditions, c'est quand même difficile d'imaginer la mise en place rapide d'un cessez-le-feu,
01:27mais il s'agit peut-être pour Moscou et Vladimir Poutine de mettre sous pression les négociateurs américains qui sont attendus aujourd'hui dans la capitale russe
01:34pour imposer à l'Ukraine un cessez-le-feu aux conditions russes et dont on sait que Moscou n'a jamais voulu d'une trêve temporaire.