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La commission d'enquête parlementaire sur les violences en milieu scolaire, créée dans le sillage de l'affaire Bétharram, a indiqué mercredi vouloir "auditionner" le Premier ministre François Bayrou.

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Transcription
00:00Et cette commission d'enquête a annoncé son intention, en effet, d'entendre François Bayrou,
00:05actuel Premier ministre, ancien ministre de l'Éducation nationale, élu local des Pyrénées-Atlantiques,
00:10le département où cet établissement de Betaram, si décrié, se situe.
00:16Cette commission d'enquête va commencer ses travaux d'ici quelques jours.
00:21Dans un premier temps, les victimes et les collectifs seront entendus.
00:25Il y aura dans un deuxième temps une phase d'audition, cette fois-ci, des administrations de plusieurs ministères,
00:32de plusieurs académies. Et puis, dans un troisième temps, un grand nombre de responsables politiques
00:37seront auditionnés, et notamment des responsables politiques actuels ou anciens,
00:42d'anciens ministres de l'Éducation nationale, par exemple. Et c'est dans ce cadre de figure,
00:46dans ce troisième temps, que François Bayrou devrait être auditionné.
00:49Sachez, Pauline, que le Premier ministre ne peut pas s'y rendre.
00:54C'est une obligation par rapport à la commission d'enquête. Seul un président de la République peut, en principe,
00:59ne pas se rendre à une convocation devant une commission d'enquête parlementaire.
01:04François Bayrou qui s'est retrouvé au cœur d'une tempête politique, il y a plusieurs semaines maintenant,
01:09suite aux révélations des agissements, des violences sexuelles qui ont été commises dans cet établissement.
01:15Mis en cause, accusé d'avoir été au courant des premières accusations.
01:18Mis en cause, accusé d'avoir été au courant, notamment lorsqu'il était ministre de l'Éducation nationale à la fin des années 90.
01:23À ce sujet, sur ce volet particulier, deux signalements ont été classés sans suite par la Cour de justice de la République.
01:30À l'époque, des signalements qui lui reprochaient de ne pas avoir signalé des faits.
01:34Mais le Premier ministre, qui avait parfois pêché, disait-on notamment dans le Bloc central,
01:41par maladresse lorsqu'il s'était défendu, n'avait pas toujours répondu à toutes les questions,
01:46notamment devant la représentation nationale, sur son degré de connaissance de cette affaire.

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