La 47e édition du Dakar fixe rendez-vous aux coureurs de la planète rallye-raid en Arabie Saoudite du 3 au 17 janvier avec un parcours encore plus palpitant.
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00:00J'étais quand même encore le petit nouveau de la discipline,
00:03je n'avais pas l'expérience de tous ceux que j'affrontais.
00:05Il y avait des beaux plateaux à l'époque.
00:07Cinq voitures officielles chez Struen,
00:09cinq voitures officielles chez Mitsubishi.
00:11Il fallait donc gérer cette course qui est bien particulière,
00:14mais il fallait rouler vite parce qu'il y avait quand même quelques indiens en face.
00:18Oriol, c'est un des meilleurs,
00:20c'est un des meilleurs,
00:21c'est un des meilleurs,
00:22c'est un des meilleurs,
00:23c'est un des meilleurs,
00:24c'est un des meilleur,
00:25c'est un des meilleur,
00:26c'est un des meilleur,
00:27c'est un des meilleur,
00:28c'est un des meilleur,
00:29c'est un des meilleur,
00:30c'est un des meilleur.
00:31Oriol, l'Artigues et Vatanen pour ne citer que quelques-uns des indiens en question,
00:34des adversaires de renom et des étapes d'anthologie.
00:37C'est vrai que je ne me souviens pas toujours des noms
00:39parce que c'est compliqué,
00:41on en a tellement fait qu'on ne se souvient pas,
00:43mais Benini-Felgholea.
00:47Une des spéciales les plus importantes du rallye,
00:49on attaquait d'entrée,
00:50800 km.
00:51Cette étape était une étape d'enfer.
00:59avec deux roues de secours dans la voiture.
01:01C'était audacieux de partir sur 800 bornes avec deux roues de secours.
01:04Et puis là, donc rapidement, d'entrée je crois,
01:07au bout de 100 ou 200 kilomètres, on crève nos deux roues.
01:10Et là, on dit, il reste 600 kilomètres à faire sans roues de secours.
01:14Eh bien, on change de rythme.
01:16On y va au ralenti, on évite les cailloux.
01:19C'est difficile à éviter tous les cailloux, mais les plus gros,
01:21on prie pour qu'on ne crève plus et on essaye de rallier El Golia.
01:27Avec ou sans pneus de rechange,
01:29cette quatrième étape qui relie le Maroc à l'Algérie
01:31s'apparente pour beaucoup à un calvaire.
01:35Le Sahara passe au tamis les ambitions des concurrents.
01:38Ce jour-là, un tiers des engagés restent plantés dans les dunes et abandonnent.
01:51Donc, on part quand même à l'aventure dans tout ce que l'on peut.
01:55Toujours dans tout ce qu'on savait qui nous attendait de difficile,
01:59mais toujours avec la même cadence de faire attention,
02:02de ne pas s'ensabler, de ne pas crever, de ne rien abîmer.
02:05On a adopté un rythme des qualités payantes,
02:07puisque quand on arrive à El Golia, on nous dit, vous êtes les premiers.
02:17Les appareils qui ne marchaient pas, on a fait tout à la carte.
02:20On a osé des trucs, on s'est retrouvé dans des dunes.
02:23A 150 km d'arrivée, dans des dunes,
02:25on ne savait plus comment faire pour s'en sortir,
02:26on ne savait plus comment les franchir, il n'y avait pas de traces, il n'y avait rien du tout.
02:30Et puis, on a attendu longtemps avant de voir arriver Pierre Lartigues,
02:33qui était déjà, lui, un spécialiste de la discipline, qui savait gérer.
02:39Donc, c'est un peu comme ça que j'ai pu d'entrer, faire un bon écart,
02:44qui m'a permis après de gérer cette course qui était difficile.
02:48On a seulement 15 voitures qui sont arrivées.
02:51La première a franchi la ligne d'arrivée hier soir à 19h55.
02:56On a trois motos et six camions.
02:58Et le reste, dans la nature, tout est dans les dunes.
03:02C'est un moment fort de ma carrière et de ma vie.
03:06En prenant conscience que le Dakar, c'était autre chose
03:11et de l'avoir mon palmarès, ça a complété,
03:14je dirais, tout ce que j'avais vécu jusque là.