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Une étude révèle que plus de la moitié des femmes estiment que leurs symptômes ne sont pas pris au sérieux par les professionnels de santé. La formation des médecins néglige les spécificités féminines, entraînant des traitements inadaptés.

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Transcription
00:00Les inégalités entre les hommes et les femmes s'arrêtent-elles à la porte du docteur ?
00:04Selon une étude publiée ce matin, loin de là.
00:07Plus de la moitié des femmes estiment que leurs symptômes n'ont pas été pris au sérieux
00:11ou minimisés par un professionnel de santé à cause de leur sexe.
00:15Historiquement, la médecine a été faite par et pour les hommes.
00:19Une femme qui se plaint d'une douleur thoracique, on va probablement penser à une crise d'angoisse.
00:26Un homme qui se plaint d'une pression au niveau du thorax, on va immédiatement penser à une douleur.
00:31Est-ce que cette douleur irradie dans le bras ou quelqu'un pourrait penser à un infarctus ?
00:35Mais alors, pourquoi de telles inégalités ?
00:37Pour comprendre, tournons-nous vers la formation des professionnels de santé.
00:41Car selon une seconde étude, les médecins ne prendraient pas suffisamment en compte
00:45les spécificités médicales des femmes et ne pourraient donc pas leur prescrire des traitements adaptés.
00:51Pour les femmes ménopausées, je trouve que l'information n'est pas suffisante.
00:54L'information n'est vraiment pas suffisante.
00:56On a besoin de beaucoup plus d'informations, notamment au niveau des symptômes.
00:59Les femmes sont moins bien traitées.
01:01On voit sur les médicaments, par exemple,
01:03marquer que le doliprane est très mal testé sur les femmes et n'est pas forcément adapté à leur douleur.
01:08Autre difficulté, alors que 100% des tests de traitement et de médicaments
01:13sont menés sur des sujets masculins,
01:15seulement la moitié d'entre eux inclut le sexe féminin et ses particularités.

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