Invitée sur le plateau de CNEWS, l'avocate Vanessa Edberg s'est exprimée sur la question des OQTF refusées par l'Algérie. «Il y avait beaucoup plus de laissez-passer consulaires avant juillet 2024 que depuis juillet 2024», avance-t-elle.
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00:00Le point qui a généré cette mise à mal de la diplomatie, ce n'est absolument pas notre ministre de l'Intérieur, c'est juste la reconnaissance par la France du Sahara occidental au Maroc.
00:09Ça a été ça le point de bascule. A aucun moment j'ai dit que c'était Bruno Retailleau.
00:12En revanche, une fois qu'effectivement la France est venue à tort ou à raison, je ne saurais même pas m'exprimer sur le sujet, venir donner un titre de propriété aux Marocains,
00:23effectivement, il y a eu un point de bascule qu'il va falloir maintenant rééquilibrer.
00:28Et je ne pense pas qu'après ce point de bascule qui est à l'origine de la France, avoir un rapport de France viendra rééquilibrer.
00:35Je vous assure qu'il y avait beaucoup plus de laissés-passés consulaires avant juillet 2024 qu'il y en a depuis juillet 2024.
00:43Oui, enfin, ce n'était pas non plus les OQTF, elles ont toujours été de l'ordre de 7 à 8 %, on n'a jamais atteint 80% d'OQTF.
00:52Et je donne un exemple concret, cet étranger algérien qui a été vu refuser le mariage par Robert Ménard a été expulsé sans passeport valide et sans laisser passer consulaire.
01:01C'est bien que c'est possible dans le cadre, comme ça a été fait à l'époque d'une négociation discrète.