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Le discours de Nicolas Dupont-Aignan prononcé à l'occasion du Conseil national de Debout la France au Théâtre de Yerres (Essonne).

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Transcription
00:00:00Merci à Brigitte Auloy, qui doit éteindre son micro.
00:00:03Et vraiment, chapeau, Brigitte,
00:00:07parce que faire patienter comme ça avec tant de talent,
00:00:12je crois vraiment que vous pouvez lui faire une ovation.
00:00:14Vraiment, merci. Merci, Brigitte.
00:00:22Je voudrais saluer un honorable parlementaire,
00:00:24Daniel Grenon, député de Lyon,
00:00:26et qui est venu m'assister à notre réunion.
00:00:31Je voudrais remercier du fond du cœur
00:00:36Paul-Marie Couteau, qui nous a fait...
00:00:39qui a prononcé un discours éblouissant d'intelligence
00:00:43remontant assez loin, je dois le dire, au XIIe siècle.
00:00:48Mais je trouve que, finalement,
00:00:50passer du XIIe siècle à aujourd'hui en 20 minutes,
00:00:53c'est exceptionnel.
00:00:55Et je vous le remercie aussi
00:00:57parce qu'il a amené sa revue Le Nouveau Conservateur,
00:00:59auquel vous pouvez vous abonner.
00:01:01Mais en plus, il en a amené des exemplaires gratuits.
00:01:03Or, nous aimons ici les choses gratuites.
00:01:06Nous sommes désintéressés.
00:01:10Et puis, je veux vraiment remercier
00:01:14Alexis, avec Brigitte,
00:01:16qui ont animé la table ronde,
00:01:19parce que c'était passionnant.
00:01:21Remercier aussi les vice-présidents,
00:01:23le secrétaire général de Debout la France,
00:01:26qui sont ici présents et qui ont toujours été fidèles.
00:01:29Mais vraiment, cette table ronde a montré de vous tous
00:01:34qu'en fait, la France avait des talents incroyables,
00:01:37que notre pays était bien vivant,
00:01:39qu'il était simplement tué
00:01:41par une oligarchie malveillante, malfaisante,
00:01:45et qu'il y avait tout dans notre pays pour réussir.
00:01:48Alors oui, l'agriculteur, le chef d'entreprise,
00:01:51l'enseignant, le professeur d'université,
00:01:55madame la maire, éleveuse de brebis,
00:02:00de chèvres, pardon.
00:02:02C'est à peu près pareil, une brebis, une chèvre.
00:02:06Bon, quand même.
00:02:13Une aide-soignante, éducatrice spécialisée,
00:02:16et vraiment...
00:02:18Et puis, le représentant de l'Etat,
00:02:21il est où ? Il est là-bas, il s'est caché.
00:02:24L'ancien sous-préfet qui nous a montré
00:02:27les dysfonctionnements de l'Etat.
00:02:29Je veux vous remercier parce que vous avez aujourd'hui
00:02:32symbolisé la France, la France qui se bat,
00:02:35la France qui n'en peut plus,
00:02:37la France qui est éternelle
00:02:39et qui va se lever et va chasser
00:02:43les voleurs qui ont pris le pouvoir
00:02:45depuis tant d'années dans notre pays
00:02:47parce que c'est cela.
00:02:49Tu as employé une expression un peu plus familière,
00:02:52les branleurs, mais ce ne sont pas simplement
00:02:55des branleurs, ce sont des voleurs
00:02:57et c'est cela qui est beaucoup plus grave.
00:03:01Alors,
00:03:04si je vous dis ça aujourd'hui, on va nous dire
00:03:07oui, mais ce sont des adhérents de boule à fond,
00:03:09ce n'est pas le cas d'ailleurs, pas tous.
00:03:12C'est une vision partiale,
00:03:14injuste, ils font ce qu'ils peuvent,
00:03:16ça fait 30 ans que j'entends
00:03:18ils font ce qu'ils peuvent,
00:03:20mais moi je veux reprendre, et vous les connaissez,
00:03:22rassurez-vous, je serai très bref,
00:03:24quelques statistiques impartiales, accablantes.
00:03:28Plus de 1 000 milliards de dettes depuis 2017,
00:03:321 000 milliards de dettes depuis 2017,
00:03:35malgré la surenchère de taxes et d'impôts.
00:03:393 200 et les poussières,
00:03:42milliards de dettes alors que le général de Gaulle
00:03:45avait laissé un Etat avec un budget excédentaire
00:03:47et quasiment pas de dettes.
00:03:50Voilà la réalité du pays.
00:03:52Ce n'est pas une critique de militants politiques.
00:03:55Le record des faillites d'entreprises en 2024,
00:03:58oui, le record des faillites d'entreprises en 2024,
00:04:01la pire crise du logement depuis les années 50,
00:04:05la submersion migratoire,
00:04:07terme qui était au nid
00:04:10et qui a été reconnu par le Premier ministre.
00:04:14Et puis, vous en avez parlé,
00:04:17le trafic de drogue qui gangrène nos villes, nos cités,
00:04:21les niveaux scolaires, Yamina en a parlé
00:04:24et elle le vit à l'université, en chute libre.
00:04:27Je pourrais multiplier les chiffres,
00:04:30cela n'a aucun intérêt,
00:04:32je ne suis plus là pour commenter le bilan,
00:04:34mais je suis là quand même avec vous pour le rappeler.
00:04:37C'est une humiliation,
00:04:39c'est une énumération insupportable.
00:04:42Et la totalité de la responsabilité de cette situation
00:04:46tient à la classe politique confondue
00:04:49qui a agi ainsi depuis 30 ans.
00:04:5230 ans que nous payons
00:04:55ce que tu commentais ainsi.
00:04:58Mais ce qui est plus grave n'est peut-être pas là.
00:05:00Ce qui est plus grave,
00:05:02c'est qu'après 30 ans de dégâts,
00:05:04à aucun moment, même aujourd'hui,
00:05:07il n'y a la volonté de changer.
00:05:09A aucun moment.
00:05:11Ce ne sont que paroles doucereuses,
00:05:13commentaires, mais jamais de décisions claires,
00:05:16d'actes forts,
00:05:18capables de changer les choses.
00:05:20C'est exactement comme si un médecin
00:05:22trouvait un accidenté de la route,
00:05:25au bord de la route, au bord du chemin,
00:05:27qui perdait son sang.
00:05:29Il lui tiendrait la main,
00:05:30l'accompagnerait de paroles doucereuses,
00:05:32mais ne ferait même pas de garrot,
00:05:34n'appellerait même pas l'ambulance, ne le soignerait pas.
00:05:37C'est véritablement une non-assistance
00:05:40à nations en danger, à peuples en danger.
00:05:43Et cela n'a que trop duré aujourd'hui.
00:05:54Alors la question que je vous pose, elle est très simple.
00:05:56Combien de Lola, de Philippine, d'Elias,
00:05:59de Thomas, de Louise,
00:06:02violés, égorgés en sortant
00:06:05de l'école, du lycée, du collège,
00:06:07combien faudra-t-il de crimes odieux
00:06:11pour qu'enfin on réagisse ?
00:06:13Mais combien il en faudra
00:06:15pour tout simplement, par exemple,
00:06:17changer de politique pénale,
00:06:18construire les places de prison qui s'imposent,
00:06:20rétablir nos frontières,
00:06:22expulser les délinquants étrangers,
00:06:24obliger les pays qui ne respectent pas le droit
00:06:26à reprendre leurs ressortissants délinquants ?
00:06:29Quand le feront-ils ?
00:06:31Puisqu'on sait exactement ce qu'il faut faire
00:06:34et que la plupart des pays du monde le font.
00:06:37Combien de milliers de milliards d'euros,
00:06:41à combien de milliers de milliards d'euros
00:06:43atteindra notre dette
00:06:45pour qu'enfin on prenne les mesures
00:06:47qui s'imposent, que l'on connaît ?
00:06:49Je les ai décrites dans mon livre Où va le pognon ?
00:06:52Des dizaines de milliards d'économies
00:06:54qui sont faisables aujourd'hui
00:06:57sans douleur pour les Français.
00:06:59Sans douleur pour les Français.
00:07:01Les fausses cartes vitales, plusieurs millions.
00:07:03Les subventions délirantes,
00:07:06plus de 10 milliards net par an à l'Union européenne.
00:07:09Et les subventions à l'Ukraine,
00:07:11encore 5 milliards hier.
00:07:13Les paiements abusifs d'intérêts d'emprunts
00:07:16à des banques pour des emprunts
00:07:18à taux variable indexés sur l'inflation
00:07:20qui ont coûté, accrochez-vous,
00:07:2212 milliards d'euros l'année dernière.
00:07:25Alors qu'on pouvait emprunter à taux fixe,
00:07:27beaucoup moins cher.
00:07:28Les dépenses d'agences d'État inutiles
00:07:30et puis les subventions à des lobbies
00:07:32comme celui de l'éolien
00:07:34qui nous coûtent des milliards d'euros par an.
00:07:37Combien d'usines délocalisées ?
00:07:40Combien d'emplois perdus ?
00:07:42Combien d'exploitations agricoles
00:07:45fermées, supprimées ?
00:07:47Et combien de paysans pendus dans leurs granges ?
00:07:51Un suicide d'agriculteurs français
00:07:54tous les 3 jours.
00:07:56C'est ça, la réalité.
00:07:58Au point, d'ailleurs, que la MSA
00:08:00désormais ne publie plus les chiffres.
00:08:04Combien faudra-t-il attendre
00:08:06de suicides pour voir notre pays réagir,
00:08:09baisser les charges, les normes sur nos producteurs,
00:08:12dénoncer les accords de libre-échange des loyaux
00:08:15qui ont été signés dans le dos de la France,
00:08:18ne plus obéir à des commissaires non élus
00:08:21à Bruxelles qui inventent tous les jours
00:08:24des normes délirantes qui nous étouffent ?
00:08:27Combien, enfin, de classements internationaux
00:08:31où les élèves français arrivent en dernier
00:08:35ou avant-dernier en mathématiques,
00:08:38en compréhension de la langue,
00:08:41en compréhension de la langue ?
00:08:43Combien de collégiens qui ne savent plus
00:08:46ni lire, ni écrire ?
00:08:49Combien de lycéens, vous en avez parlé,
00:08:52frustrés, malheureux,
00:08:53par ce système complètement dingue de parcours sup
00:08:56qui a été inventé
00:08:58et où c'est un ordinateur tel Orwell
00:09:01qui décide du sort des enfants de France,
00:09:04de leur vie future, de leur orientation ?
00:09:07Mais vous imaginez ?
00:09:09Et personne ne se révolte contre cela.
00:09:12Alors, combien de temps faudra-t-il attendre
00:09:15pour rétablir tout simplement l'école
00:09:18du mérite, du savoir,
00:09:21de l'épanouissement ?
00:09:23Car l'épanouissement vient, bien sûr, avec le savoir.
00:09:26Je pourrais...
00:09:28Ah, merci, mais tu sais,
00:09:30à chaque fois, je demande, mais à chaque fois...
00:09:33Voilà.
00:09:35Voilà.
00:09:37Les femmes ont toujours raison,
00:09:39surtout aujourd'hui.
00:09:41Parce que c'est la journée
00:09:44internationale ou mondiale
00:09:48ou ce que vous voulez de la femme.
00:09:51Et moi, j'ai toujours pensé
00:09:53que cette journée devrait être 365 jours par an.
00:10:04C'est peut-être un peu démago,
00:10:06mais c'est parce que j'ai la chance
00:10:08d'avoir une femme et deux filles.
00:10:10Et donc, je suis obligé d'être très gentil.
00:10:14Mais très sérieusement,
00:10:16je pourrais multiplier les exemples
00:10:19de cette passivité incroyable,
00:10:23de cette passivité que supportent les Français
00:10:26de manière inexplicable.
00:10:28Passivité dans tous les domaines.
00:10:30J'aurais pu parler des hôpitaux publics,
00:10:32de la santé. Madame en a parlé.
00:10:35De la manière dont nos fleurons industriels
00:10:38sont volés, sont volés
00:10:42par les complices, les pantouflards
00:10:46des hauts fonctionnaires de Bercy
00:10:48qui pantouflent dans des entreprises américaines
00:10:50ou ailleurs.
00:10:52Je pourrais parler de la manière
00:10:54dont l'immigration est organisée
00:10:58par l'Union européenne
00:11:00et par certaines entreprises
00:11:02pour faire baisser les coûts du travail
00:11:05et qui déracine nos frères d'Afrique
00:11:09qui seraient plus heureux à vivre en Afrique
00:11:12et à vivre de leur travail.
00:11:14Bref, je pourrais parler de tout cela
00:11:16mais en vérité, la France paye très cher l'alliance
00:11:20l'alliance des cyniques
00:11:23qui sont soumis à la finance mondialisée
00:11:26et des idiots utiles, bien-pensants
00:11:30qui anonnent leur credo
00:11:34depuis des années.
00:11:36Vous vous souvenez ici, pour ceux qui sont de hier,
00:11:38que j'avais été un peu provocateur
00:11:40avec les idiots utiles à une époque
00:11:41ça m'avait joué des tours
00:11:43mais vraiment c'est ça
00:11:45et moi je n'accepte pas cela.
00:11:47Alors, il y a un moment où il faut qu'on réagisse
00:11:50mais c'est d'autant plus dur de réagir
00:11:53que ceux qui sont totalement passifs
00:11:56sur tous les points dont je vous ai parlé
00:11:58les points existentiels du pays
00:12:00vivre de son travail, l'agriculteur, l'industriel
00:12:03avoir des services publics à la hauteur, bref
00:12:07ces points existentiels, ils sont passifs
00:12:09ils ne font rien, ils le savent que ça ne va pas
00:12:11ils font semblant de faire
00:12:13mais en revanche, pour verrouiller l'information
00:12:15manipuler l'opinion
00:12:17alors là, que d'imagination
00:12:19que d'imagination au pays de Voltaire, de Beaumarchais
00:12:23imaginez quand même que cette année
00:12:25ils ont fermé une chaîne de télévision
00:12:29C8 et une deuxième
00:12:31mais ils ont fermé C8
00:12:33surtout parce que C8
00:12:35donnait la parole à des gens
00:12:37qui n'ont jamais la parole
00:12:39et parce que C8 ne se couchait pas
00:12:41comme les autres chaînes de télévision
00:12:48l'Arkom, censé garantir la liberté d'expression
00:12:52est l'avocat de la censure
00:12:54l'instrument de la censure
00:12:56c'est une honte absolue
00:12:58les réseaux sociaux, les fameux réseaux sociaux
00:13:01qui nous sauvent parfois
00:13:03mais le président de Metta, M. Zuckerberg
00:13:07a avoué que nous avions été censurés
00:13:10sur ordre des gouvernements
00:13:12pendant la période Covid
00:13:13et on comprend dès lors pourquoi mes vidéos
00:13:15à l'époque suivies au début
00:13:17par des millions de vues de français
00:13:20des millions, 10 millions, 12 millions
00:13:22chaque vidéo
00:13:23tout à coup ont été invisibilisées
00:13:26à la veille de la présidentielle de 2022
00:13:29l'annulation du second tour
00:13:33de l'élection en Roumanie
00:13:35et le plus grand scandale démocratique européen
00:13:39qui s'est suivi de l'arrestation
00:13:42il y a quelques jours
00:13:43du candidat qui allait gagner
00:13:45au second tour qui a été annulé
00:13:47qui a été arrêté dans les rues
00:13:49de la capitale
00:13:50et qui a été libéré
00:13:52mais qui n'a pas le droit
00:13:53de s'exprimer ni sur les réseaux sociaux
00:13:55ni dans la campagne
00:13:56c'est-à-dire qu'il est de fait
00:13:58interdit de candidature
00:14:00et qui s'en est vanté
00:14:02monsieur Thierry Breton
00:14:04qui est invité matin, midi et soir
00:14:07sur toutes les chaînes de télévision
00:14:09l'ancien commissaire européen
00:14:11mais il y a pire
00:14:13dans cette dérive orwellienne
00:14:15c'est que l'horrible cruella d'enfer
00:14:17madame van der Leyen
00:14:24a même théorisé
00:14:26dans un discours de mai 2024
00:14:28que je vous invite à regarder
00:14:31elle a théorisé
00:14:32ce qu'elle appelle
00:14:33le bouclier démocratique européen
00:14:36visant je cite
00:14:38à inoculer comme un vaccin
00:14:40je le lis
00:14:41un prébonquigne
00:14:43contre les ingérences extérieures
00:14:45et les divisions internes
00:14:48pour la petite fille d'un dignitaire SS
00:14:51il est clair
00:14:53que l'ingérence extérieure
00:14:55et la division interne
00:14:57sont un délit, un crime
00:14:59c'est inadmissible
00:15:01et c'est cette femme
00:15:02qui est présidente de la commission européenne
00:15:04qui n'a jamais été élue par personne
00:15:06et qui s'exprime
00:15:07au nom des chefs d'état
00:15:09à la sortie de tous les sommets internationaux
00:15:12c'est la fin de notre démocratie
00:15:15voilà pourquoi il faut résister
00:15:17nous sommes devenus
00:15:18comme aux tentes de l'union soviétique
00:15:22La Pravda triomphe
00:15:25et nos amis hongrois et polonais
00:15:27ont trouvé un surnom
00:15:29pour Bruxelles
00:15:30qu'ils appellent
00:15:32Bruskou
00:15:33en souvenir
00:15:34du Moscou de l'époque
00:15:36mais c'est une réalité
00:15:38et quand
00:15:39bonne nouvelle
00:15:40le réseau social
00:15:41X
00:15:42ancien twitter
00:15:43pour ne pas le nommer
00:15:44rétablit la liberté
00:15:46et la liberté d'expression
00:15:48et la liberté d'expression
00:15:50rétablit la liberté d'expression
00:15:53quand le vice-président américain
00:15:56vient à Munich
00:15:58et ose dire aux européens
00:15:59que ce qui l'inquiète
00:16:00en Europe
00:16:01c'est pas la menace russe
00:16:02mais ce sont les atteintes
00:16:03à la liberté d'expression
00:16:05alors
00:16:06les censeurs
00:16:07se déchaînent
00:16:09les censeurs deviennent complètement fous
00:16:11et
00:16:12l'accusent bien sûr
00:16:14du mot magique
00:16:15d'ingérence
00:16:17en fait
00:16:18tout est inversé
00:16:20tout est inversé
00:16:21la liberté
00:16:22c'est l'ingérence
00:16:24la vérité
00:16:25c'est le mensonge
00:16:26vous connaissez ça
00:16:27il y en a un qui a mieux écrit ça
00:16:28que moi
00:16:29le fameux Orwell
00:16:30alors
00:16:31qu'est-ce qu'on fait
00:16:32on subit
00:16:33on laisse faire
00:16:35nous voulons
00:16:37nous pouvons
00:16:38penser
00:16:39par nous-mêmes
00:16:40et nous pouvons
00:16:41et nous voulons le faire
00:16:42parce que nous sommes français
00:16:44et que s'il y a un peuple
00:16:45qui résistera
00:16:46toujours
00:16:47et partout
00:16:48c'est bien le peuple français
00:16:50alors bien évidemment
00:16:52heureusement
00:16:53nos concitoyens
00:16:54ne sont plus dupes
00:16:55de ce que j'appelle
00:16:57ce grand conditionnement
00:16:58des esprits
00:17:00sur l'union européenne
00:17:01sur le covid
00:17:02on a connu
00:17:03sur le climat
00:17:04on pourra en parler
00:17:05sur l'immigration
00:17:06sur la théorie du genre
00:17:07et sur l'Ukraine
00:17:08et je voudrais à cet égard
00:17:09remercier
00:17:10les millions de français
00:17:12de métropoles
00:17:13d'outre-mer
00:17:14de l'étranger
00:17:16beaucoup en Afrique
00:17:17je les salue
00:17:18qui
00:17:19me suivent
00:17:20sur les réseaux sociaux
00:17:21la semaine dernière
00:17:22la semaine dernière
00:17:23simplement
00:17:24vous étiez
00:17:26plus de 4 millions
00:17:27à avoir visionné
00:17:29individuellement
00:17:30une de mes vidéos
00:17:314 millions
00:17:32chaque semaine
00:17:34alors
00:17:36on va dire
00:17:38on va dire
00:17:39que je suis prétentieux
00:17:414 millions de vues
00:17:42chaque semaine
00:17:43mais pas autant
00:17:44dans les médias français
00:17:46mais en revanche
00:17:47quand on m'invite
00:17:48comme chez Christine Kelly
00:17:49que je remercie
00:17:50mercredi dernier
00:17:51c'est curieux
00:17:52on a battu
00:17:53le record d'audience
00:17:54et on est passé
00:17:55de 500 000 téléspectateurs
00:17:57à 1 million
00:17:58sur la tranche
00:17:59de 19 heures
00:18:00alors
00:18:01peut-être que
00:18:03c'est pas mal
00:18:06c'est pas pour me vanter
00:18:07que je vous dis ça
00:18:09et c'est pas pour me vanter
00:18:10que je vous dis ça
00:18:11c'est parce que en vérité
00:18:13c'est insupportable
00:18:14de se dire
00:18:15que les français
00:18:16n'ont pas le droit
00:18:17de voir des offres politiques
00:18:19différentes
00:18:20la mienne
00:18:21et d'autres
00:18:22c'est que les français
00:18:23n'ont plus le droit
00:18:24de voir à la télévision
00:18:25quelque chose de différent
00:18:27et c'est pour ça
00:18:28qu'ils ont fermé une chaîne
00:18:29alors c'est grâce à vous
00:18:30c'est grâce à eux
00:18:31c'est grâce à nous
00:18:32que nous allons pouvoir
00:18:33comme nous l'a proposé
00:18:34Paul-Marie
00:18:35réveiller les français
00:18:37tu m'as pas dit
00:18:38comment avait fini le roi
00:18:39qui s'est réveillé
00:18:41mais bon c'est pas grave
00:18:42Victorieux
00:18:43ça je le sais
00:18:44je connais quand même mon histoire
00:18:45bon
00:18:47mais
00:18:49très sérieusement
00:18:50l'enjeu aujourd'hui
00:18:51c'est de réveiller les français
00:18:53les français
00:18:55qui se sont réveillés
00:18:56aux élections quand même
00:18:58ils se sont réveillés
00:18:59le 9 juin aux élections européennes
00:19:01et ils se sont réveillés
00:19:03au premier tour
00:19:04des élections législatives
00:19:06souvenez-vous
00:19:08ils ont désavoué massivement
00:19:11Emmanuel Macron
00:19:12et sa politique
00:19:13et pourtant
00:19:15les oppositions
00:19:16les oppositions
00:19:18qui auraient dû répondre
00:19:20à ces votes massifs
00:19:21par une détermination
00:19:23totale
00:19:24pour mettre fin
00:19:25au règne
00:19:26du petit Emmanuel
00:19:28par une
00:19:30destitution
00:19:31une présidentielle anticipée
00:19:33ont eu tendance
00:19:35et je suis gentil
00:19:37avec le ont eu tendance
00:19:38se sont fait avaler
00:19:40les uns
00:19:41après les autres
00:19:42par le système
00:19:44c'est ça la réalité
00:19:46Emmanuel Macron a d'abord réussi
00:19:48faut reconnaître ce talent
00:19:50à attirer dans ses gouvernements successifs
00:19:52des dirigeants dits républicains
00:19:54qui avaient toujours juré
00:19:56de ne jamais collaborer
00:19:58avec lui
00:19:59est-ce la bonne soupe
00:20:00ou tout simplement la conséquence
00:20:02de l'extravagante alliance
00:20:04entre le front populaire
00:20:06de monsieur Mélenchon
00:20:08des républicains
00:20:10et des macronistes
00:20:11au second tour
00:20:12des élections législatives
00:20:14et on est suffisamment payé
00:20:16pour le connaître ici
00:20:17puisque j'en ai été
00:20:18la victime expiatoire
00:20:20et je salue
00:20:21de manière très républicaine
00:20:22mon successeur
00:20:24mais
00:20:26très sérieusement
00:20:28avait voulu
00:20:30l'interview inénarrable
00:20:33ce qui est inénarrable
00:20:34je ne sais pas si c'est l'interview
00:20:35ou le président
00:20:36du Sénat
00:20:37cette fois-ci
00:20:38notre célèbre gloire
00:20:40Gérard Larcher
00:20:41dans le Figaro
00:20:43qui nous explique
00:20:45j'étais également surpris
00:20:47que l'immobilisme du gouvernement
00:20:49met en danger le pays
00:20:55je me dis
00:20:56j'ai rêvé
00:20:57je relis
00:20:58mais je n'avais pas vu
00:20:59que deux lignes plus loin
00:21:00il nous ajoutait
00:21:01je m'oppose catégoriquement
00:21:03à la censure
00:21:04source d'instabilité majeure
00:21:06ah
00:21:08je voudrais comprendre
00:21:10si ce gouvernement tue le pays
00:21:12pourquoi on n'a pas le droit de le censurer
00:21:14ou alors si on ne le censure pas
00:21:16ça veut dire qu'il ne tue pas le pays
00:21:18imaginez que c'est quand même
00:21:20le président du Sénat
00:21:22qui se livre à cette contradiction
00:21:24intellectuelle d'un enfant de 15 ans
00:21:26ou de 10 ans
00:21:27dans les plus grands journaux du pays
00:21:29quel contresens institutionnel
00:21:32on est si loin du général de Gaulle
00:21:34qui estimait que sans légitimité
00:21:37pas l'égalité
00:21:39légitimité
00:21:41le pouvoir était vain
00:21:42et c'est le général de Gaulle
00:21:44alors même
00:21:45qu'il avait
00:21:46une majorité écrasante
00:21:48à l'Assemblée Nationale
00:21:49ne l'oubliez jamais
00:21:51qui parce qu'il perd le référendum
00:21:53de 1969
00:21:55avec fracas
00:21:57démissionne
00:21:58il démissionne
00:21:59parce qu'il estime
00:22:01qu'il n'a plus
00:22:02la confiance
00:22:03des français
00:22:04il fait honneur
00:22:05à la démocratie
00:22:07il a compris
00:22:08et il s'applique à lui-même
00:22:10la logique
00:22:11des institutions
00:22:13alors
00:22:14bien évidemment
00:22:17Emmanuel Macron
00:22:18désavoué par le peuple
00:22:20à deux reprises
00:22:21dont le gouvernement Barnier
00:22:22a quand même été censuré
00:22:24refuse
00:22:25totalement
00:22:26cette logique
00:22:27démocratique
00:22:28de la Ve République
00:22:30et pire
00:22:31il profite
00:22:33de la division
00:22:34des oppositions
00:22:35de l'apathie
00:22:36des oppositions
00:22:38des compromissions
00:22:39des oppositions
00:22:40pour nommer
00:22:42un militant politique
00:22:44Richard Ferrand
00:22:45à la présidence
00:22:46du Conseil Constitutionnel
00:22:48et j'entends des responsables politiques
00:22:50qui nous expliquent
00:22:51que c'est une chance
00:22:52c'est vrai qu'on aurait peut-être
00:22:53pu avoir Mimi Marchand
00:22:54peut-être
00:22:56mais
00:22:57nous avons Richard Ferrand
00:23:01grâce à la faiblesse
00:23:02des oppositions
00:23:03grâce à leur division
00:23:04grâce à leur compromission
00:23:06il déjoue
00:23:07une nouvelle censure
00:23:08contre le gouvernement Bayrou
00:23:10qui aurait été légitime
00:23:11puisque le gouvernement Bayrou
00:23:12finalement
00:23:13c'est la même chose
00:23:14que le gouvernement Barnier
00:23:15et
00:23:16c'est le même budget catastrophique
00:23:18qui au moment
00:23:19où l'économie française
00:23:20s'effondre
00:23:21a trouvé l'idée intelligente
00:23:22d'augmenter les impôts
00:23:23sur ceux qui créent de la richesse
00:23:25bravo
00:23:26et de ne faire aucune économie
00:23:28là où il y a
00:23:29des trous sans fond
00:23:30bravo
00:23:31et personne ne le censure
00:23:33parce qu'ils partent tous
00:23:34du raisonnement
00:23:36du Gérard Larcher
00:23:38ça va être terrible
00:23:40en fait
00:23:41il refuse la démocratie
00:23:43parce que si on écoute Gérard Larcher
00:23:46revoter à la présidentielle
00:23:49ce serait une source d'instabilité
00:23:51ça veut dire que vous êtes
00:23:52une source d'instabilité
00:23:53que nous sommes
00:23:54une source d'instabilité
00:23:55et puis enfin
00:23:56Emmanuel Macron
00:23:57il faut reconnaître
00:23:58désamorce la procédure
00:24:00de destitution
00:24:01qui a été lancée
00:24:02il la désamorce
00:24:03par la même complicité
00:24:05des forces politiques
00:24:06oui
00:24:07mes chers compatriotes
00:24:08une destitution
00:24:10qui s'impose pourtant
00:24:12plus que jamais
00:24:14elle s'impose
00:24:16et je le maintiens
00:24:17je persiste
00:24:18et je signe
00:24:19car l'heure est grave
00:24:20applaudissements
00:24:22...
00:24:27et on aborde
00:24:28l'actualité
00:24:30au moment où les américains
00:24:32abandonnent
00:24:34leur politique folle en Ukraine
00:24:36et veulent enfin
00:24:38faire la paix
00:24:40Emmanuel Macron
00:24:41lui
00:24:42veut nous mener
00:24:43à la guerre
00:24:44contre la Russie
00:24:46un discours
00:24:47de folie
00:24:48un discours
00:24:49de démence
00:24:50pur
00:24:51et simple
00:24:52il invente
00:24:53de manière mensongère
00:24:55une menace imaginaire
00:24:57pour manipuler l'opinion
00:24:59se faire passer
00:25:01pour un sauveur
00:25:02et liquider
00:25:04la souveraineté française
00:25:06à travers nos forces
00:25:07de dissuasion
00:25:08dans une union
00:25:09européenne
00:25:10fédérale
00:25:12voilà ce qui se nomme
00:25:14en bon français
00:25:16la haute
00:25:17trahison
00:25:18la haute trahison
00:25:20...
00:25:27...
00:25:31non monsieur Macron
00:25:33la menace existentielle
00:25:35de la France
00:25:36ce n'est pas
00:25:37la Russie
00:25:38c'est vous
00:25:40les français
00:25:42...
00:25:46ce ne sont pas
00:25:48les chars russes
00:25:50à Brest
00:25:51Bordeaux
00:25:52Paris
00:25:53que les français craignent
00:25:54c'est vous
00:25:55c'est vous qu'ils craignent
00:25:56en vous écoutant
00:25:57et vous avez déjà
00:25:59ruiné le pays
00:26:01et maintenant
00:26:03vous voulez l'endetter
00:26:05à travers l'union européenne
00:26:06pour
00:26:06cadenasser
00:26:07notre souveraineté
00:26:09et pour financer
00:26:10une guerre
00:26:11imaginaire
00:26:12sans fin
00:26:13vous avez laissé
00:26:14les narcotrafiquants
00:26:16s'emparer de nos villes
00:26:18de nos quartiers
00:26:19vous avez
00:26:20laissé une submersion
00:26:22migratoire
00:26:23envahir la France
00:26:24mais vous préférez envoyer
00:26:26des soldats
00:26:27en Ukraine
00:26:28votre seul talent
00:26:30votre seul talent
00:26:31est de multiplier les mensonges
00:26:33d'attiser les peurs
00:26:35de fermer les chaînes de télévision
00:26:37d'insulter nos compatriotes
00:26:40et de tétaniser
00:26:41les représentants du peuple
00:26:43alors
00:26:44vous avez assez ridiculisé
00:26:45la France à l'étranger
00:26:47vous avez assez détruit le pays
00:26:49vous devez partir
00:26:51nous devons le faire partir
00:26:53c'est une urgence publique
00:27:066 Français sur 10 partagent notre point de vue
00:27:19ce n'est pas le point de vue
00:27:21d'un opposant irréductible
00:27:23tel Astérix dans le village gaulois de hier
00:27:25dont je salue le maire
00:27:26Olivier Clodon
00:27:336 Français sur 10
00:27:35réclament ce départ
00:27:36alors même que la télévision
00:27:38et les principales forces politiques
00:27:39n'osent jamais prononcer le mot
00:27:41pourquoi
00:27:43parce que tout simplement
00:27:44nos concitoyens
00:27:45comme vous dans cette table ronde
00:27:46essayez vous les jeunes
00:27:48il y a des places
00:27:49vous n'avez pas à rester debout
00:27:50comme des piquets
00:27:51nos concitoyens
00:27:53ont compris que chaque jour
00:27:55chaque semaine
00:27:57chaque mois qui passe
00:27:59sont des jours
00:28:01des mois
00:28:02des semaines
00:28:03de perdus pour la France
00:28:04et nous rapprochent
00:28:05comme le Titanic de l'iceberg
00:28:07vers lequel nous sommes en train
00:28:09de foncer droit devant
00:28:10c'est ça l'enjeu
00:28:12et nous vivons
00:28:13dans un moment historique
00:28:15nos compatriotes
00:28:16veulent cette rupture
00:28:18une majorité des Français
00:28:20veulent votre départ
00:28:22veulent un sursaut
00:28:24veulent une autre politique
00:28:25j'allais dire veulent une autre humanité
00:28:27ou tout simplement une humanité
00:28:30alors c'est à nous
00:28:32mes amis
00:28:35de sauver l'honneur de la politique
00:28:38de redonner du sens
00:28:40à la démocratie
00:28:41et de proposer aux Français
00:28:43la fameuse révolution du bon sens
00:28:46qu'ils attendent
00:28:47depuis si longtemps
00:28:49il y a quelques mois
00:28:52je ne pensais vraiment pas
00:28:54vous rassembler ici
00:28:56pour reprendre si vite
00:28:58le combat pour la France
00:29:00je me consacrais
00:29:01à nouveau
00:29:02avec tranquillité et bonheur
00:29:04à notre ville de hier
00:29:07mais
00:29:08vous le savez
00:29:09durant toute ma vie
00:29:10j'ai toujours privilégié
00:29:12mes convictions
00:29:13à ma carrière
00:29:15au grand âme d'ailleurs
00:29:16des bandes
00:29:17des clans
00:29:18des partis politiques
00:29:20qui ont eu du mal à me supporter
00:29:21il faut être honnête
00:29:22c'était réciproque d'ailleurs
00:29:24mon engagement
00:29:27auprès
00:29:28du grand Philippe Séguin
00:29:30le seul que j'ai admiré
00:29:31et pour lequel je me serais fait tuer
00:29:35la campagne
00:29:37magnifique
00:29:38pour le non référendum
00:29:40et je vous rappelle
00:29:41que quand on a commencé
00:29:42on était à 20% de non dans les sondages
00:29:44et à 80% de oui
00:29:46mon départ en 2007
00:29:48juste avant la victoire
00:29:49de Nicolas Sarkozy
00:29:50de l'UMP
00:29:51quand il m'annonce
00:29:52que bien sûr
00:29:53il violera le vote du peuple
00:29:55pas par le peuple
00:29:56mais par le Parlement
00:29:57avec le fameux traité de Lisbonne
00:30:00ma candidature
00:30:02de 2017
00:30:04avec
00:30:05mon choix du second tour
00:30:07qui a fait quelques vaguelettes
00:30:09et qui n'a pas toujours
00:30:10été compris à l'époque
00:30:12mais que je ne regrette pas
00:30:13mon engagement
00:30:14pour les libertés
00:30:16et pour la science
00:30:17pendant la crise du Covid
00:30:19car c'était eux les complotistes
00:30:21c'était nous les scientifiques
00:30:23et maintenant
00:30:24mon combat
00:30:25pour la paix en Ukraine
00:30:26à chaque fois
00:30:28à chaque fois
00:30:35l'intérêt supérieur de la France
00:30:37de l'idée que je m'en fais
00:30:39a été ma boussole
00:30:41et c'est sans doute pour cela
00:30:43que malgré les vicissitudes
00:30:44de la vie politique
00:30:46les coups bas
00:30:47les moments difficiles
00:30:48les trahisons
00:30:49et c'est pour cela
00:30:50que vous m'avez rejoint
00:30:51et c'est pour cela
00:30:52que vous me suivez
00:30:54parce que justement
00:30:56tous ensemble
00:30:58au fil du temps
00:30:59on s'est agrégés
00:31:01on est devenus
00:31:02compagnons
00:31:03au sens gaullien du terme
00:31:05amis de la France
00:31:07et que le ensemble
00:31:09on s'est serré les coudes
00:31:10dans les moments difficiles
00:31:11parce que
00:31:12pour nous
00:31:13il n'y a que l'intérêt supérieur
00:31:15de la nation qui compte
00:31:17le reste n'a aucune importance
00:31:19alors
00:31:24au moment
00:31:26nous profitant
00:31:28d'un vide politique sidéral
00:31:30Emmanuel Macron
00:31:32nous précipite vers le chaos
00:31:35j'ai compris ces dernières semaines
00:31:38que nous étions
00:31:40que nous étions
00:31:41oui j'en suis convaincu
00:31:42le seul salut de la France
00:31:44j'ai compris
00:31:46que la constance
00:31:47de nos convictions
00:31:49la cohérence
00:31:50de notre projet
00:31:52la sincérité
00:31:53de notre engagement
00:31:55l'intégrité de nos comportements
00:31:57parlait au français
00:31:59parle au français
00:32:00quel fut le bonheur de voir
00:32:02que pour une fois
00:32:03un sondage nous était favorable
00:32:04quand j'ai ouvert le Figaro
00:32:05la semaine dernière
00:32:06et que j'ai vu
00:32:07que 19% des français
00:32:09souhaitaient que je sois candidat
00:32:11à l'élection présidentielle
00:32:13j'avoue en avoir été très surpris
00:32:16la prochaine présidentielle
00:32:20sera peut-être la dernière
00:32:23d'un peuple libre la France
00:32:25si nous n'agissons pas maintenant
00:32:28notre responsabilité
00:32:30est immense
00:32:32plus les français
00:32:33seront nombreux à nous aider
00:32:34plus les français
00:32:35seront nombreux
00:32:36à me soutenir
00:32:37plus nous serons
00:32:38les garants
00:32:39et les acteurs
00:32:40je l'espère
00:32:41de la rupture
00:32:43politique de 2027
00:32:45la seule rupture
00:32:47qui peut sauver la France
00:32:48vous ne manquerez pas
00:32:54vous ne manquerez pas
00:32:55de candidats
00:32:56vous les connaissez d'ailleurs
00:32:58on m'accuse
00:33:00peut-être de partir trop vite
00:33:02mais ils sont déjà candidats
00:33:04les Mélenchon
00:33:05l'Edouard Philippe
00:33:06et tous les autres
00:33:08et tous ces candidats potentiels
00:33:10vous les connaissez
00:33:12ils vont
00:33:13et c'est normal
00:33:14c'est la démocratie
00:33:15vous expliquer
00:33:16comme à chaque élection
00:33:17depuis 20 ans
00:33:18qu'ils peuvent rétablir l'ordre
00:33:21qu'ils peuvent contrôler l'immigration
00:33:24qu'ils peuvent renforcer
00:33:26la compétitivité du pays
00:33:28qu'ils peuvent augmenter
00:33:29le pouvoir d'achat
00:33:30des services publics
00:33:32dans le cadre actuel
00:33:35de l'Union Européenne
00:33:38sans rien changer
00:33:40alors que nous
00:33:41ici
00:33:42à Debout la France
00:33:43et au-delà de Debout la France
00:33:45tous les patriotes
00:33:46tous les souverainistes
00:33:47tous les amoureux de la France
00:33:48savent
00:33:49qu'on ne pourra rien faire
00:33:51je l'ai prouvé
00:33:52depuis le début de mon discours
00:33:54bien évidemment
00:33:55avec cette Union Européenne toxique
00:34:01pire
00:34:05pire
00:34:06le coup d'État permanent
00:34:08de Madame van der Leyen
00:34:11le nouveau gouvernement des juges
00:34:13du Conseil constitutionnel
00:34:15et du Conseil d'État
00:34:17et la fuite en avant supranationale
00:34:20que veut irréversible Emmanuel Macron
00:34:23avant 2027
00:34:26a dépossédé
00:34:27et dépossède totalement
00:34:28les élus nationaux
00:34:29de leur pouvoir
00:34:32vassalise la France
00:34:34définitivement
00:34:37vide de son sens notre démocratie
00:34:39et va jusqu'à décourager
00:34:41nos concitoyens
00:34:43d'aller voter
00:34:44et c'est ça leur pari
00:34:46dissoudre la France
00:34:48avant l'élection présidentielle
00:34:50de 2027
00:34:52alors l'enjeu de la prochaine présidentielle
00:34:54est là
00:34:55en finir
00:34:56avec ce théâtre d'ombre politicienne
00:34:59qui ont renoncé à agir
00:35:01et qui se donnent en spectacle
00:35:03à chaque élection
00:35:04pour amuser la galerie
00:35:06pendant que les vrais gouvernants
00:35:08dans l'ombre
00:35:09décident pour nous
00:35:10et nous assassinent
00:35:12et nous prélèvent
00:35:13et vous font partir comme éleveurs
00:35:15comme chefs d'entreprise
00:35:16voilà l'enjeu
00:35:17de la vraie présidentielle
00:35:20c'est pourquoi
00:35:21je vous invite
00:35:24avec moi
00:35:25à donner un grand coup de pied
00:35:27dans la fourmilière
00:35:29oligarchique
00:35:31qui fait tant souffrir les français
00:35:33et qui menace aujourd'hui
00:35:35l'existence même
00:35:36de notre pays
00:35:37je vous propose
00:35:39pour sauver la France
00:35:41deux électrochocs
00:35:43un électrochoc démocratique
00:35:46pour rendre le pouvoir aux français
00:35:48un électrochoc indépendantiste
00:35:51pour rendre sa liberté
00:35:53à la France
00:36:00deux combats
00:36:03existentiels
00:36:05car bien évidemment
00:36:06la démocratie ne peut s'exercer
00:36:08que dans le cadre national
00:36:09comme l'a toujours réclamé
00:36:11et indiqué le général de Gaulle
00:36:13deux combats incontournables
00:36:15qu'il faut gagner
00:36:16si nous voulons sincèrement
00:36:18rétablir l'ordre
00:36:19rebâtir notre puissance économique
00:36:21et améliorer le quotidien
00:36:23des français
00:36:25alors
00:36:27vous le savez
00:36:28la tâche
00:36:29est immense
00:36:30bien évidemment
00:36:31mais elle n'est pas impossible
00:36:33elle est possible
00:36:35alors vous l'avez compris
00:36:36bien sûr
00:36:37oui
00:36:38oui
00:36:39vous l'avez compris
00:36:40pour la souveraineté de la nation
00:36:42pour
00:36:44la liberté du peuple
00:36:46et pour la paix
00:36:47en Europe
00:36:48j'ai le devoir
00:36:50d'être candidat
00:36:51à l'élection présidentielle
00:36:52Occupez-vous de nous
00:36:53Occupez-vous de vous
00:36:54'siste
00:36:55Occupez-vous de nous
00:36:57Occupez-vous de moi
00:36:58Ottoman
00:37:05Occupez-vous de nous
00:37:07Mettez-vous au refrain
00:37:09J'ai le devoir
00:37:10Ontarien
00:37:11Mettez-vous au feu
00:37:122014
00:37:142014
00:37:16Elliott
00:37:16Gaulle
00:37:17participez habituellement
00:37:18Okay
00:37:20C'est l'heure
00:37:21Et il y a un signe qui ne trompe pas, qui montre la maturité de venir, avec l'âge,
00:37:41le grand âge, c'est que j'attends la fin des aplondissements pour recommencer.
00:37:46Rendre son indépendance à la France, et là je pèse mes mots, c'est se libérer de la
00:37:56tutelle de l'Union Européenne qui est devenue inefficace et totalitaire, j'emploie le mot,
00:38:03la seule solution, je vous l'ai déjà dit, pour résoudre les problèmes de nos compatriotes.
00:38:08Soyons concrets, soyons concrets, car maintenant c'est une question de survie. Je réduirai de 30%
00:38:20la facture d'électricité de nos concitoyens et des entreprises françaises en sortant du marché
00:38:27européen de l'électricité, comme d'ailleurs l'ont fait l'Espagne et le Portugal, ça c'est concret.
00:38:34Je cesserai de verser 10 milliards et plus à une organisation qui nous fait du mal et qui utilise
00:38:44une partie de cet argent pour financer la délocalisation de nos usines dans d'autres
00:38:49pays, quand même. Je dénoncerai les accords de libre-échange des loyaux, comme le Mercosur,
00:38:57qui ont été d'ailleurs signés, soi-disant dans le dos de la France. Je supprimerai la folle
00:39:04interdiction du moteur thermique en 2035 et toutes les mesures de ségrégation sociale comme la ZFE et
00:39:12la DPE. Une politique agricole nationale remplacera la politique agricole commune qui tue nos paysans
00:39:22et ce sera une bonne affaire pour les finances de la France car nous donnons 25 milliards à l'Union
00:39:27européenne, elle nous en rend 15 et sur les 15 on en donne 9 à nos agriculteurs et nous mettrons en
00:39:34place une politique agricole nationale. Il y a un pays qui le fait très bien, c'est la Suisse, à nos
00:39:40portes, ouverte sur le monde, qui allège les normes, qui protège ses agriculteurs et je ne crois pas
00:39:47que ce soit un pays fasciste, je ne sais pas, à nos côtés. Enfin, la France rétablira des droits de
00:39:56douane nationaux, je dis bien nationaux, lorsque le besoin s'en fait s'en tire, c'est-à-dire lorsqu'il
00:40:03y a une concurrence déloyale, comme sur les panneaux solaires, savez-vous que la dernière entreprise a
00:40:09fermé à Bourgoin-Jalieu de panneaux solaires, comme des voitures électriques, et cela apportera de
00:40:15surcroît à notre budget des recettes, comme le fait, je suis désolé de le dire, Trump aux Etats-Unis,
00:40:22car s'il met des droits de douane, c'est pas seulement pour relocaliser, c'est pour remplir la
00:40:27caisse de l'Etat et pouvoir baisser les impôts des entreprises qui produisent aux Etats-Unis, et
00:40:33bien pourquoi ne serions-nous pas capables de faire pareil ? Nous ferons campagne et nous ferons
00:40:44campagne pour ce protectionnisme intelligent, qui ne doit plus être un gros mot, au nom de quoi aurions-
00:40:50nous honte de ce mot protectionnisme ? Oui, je veux protéger les Français, les emplois des
00:40:56Français, nous allons créer des dizaines, des centaines de milliers d'emplois sur le sol
00:41:01français, et cela incitera aussi nos jeunes diplômés à revenir de cette condamnation à
00:41:07l'expatriation, et cela permettra à nos meilleures chambres d'entreprise, et bien de créer sur le
00:41:14territoire français. Mon seul objectif, mon seul objectif, augmenter la part du produit en France,
00:41:21redonner une dignité par le travail à nos ouvriers, à nos salariés, en un mot, redonner la force
00:41:30d'exister économiquement à notre pays. C'est possible, tous les pays le font, sauf l'Union
00:41:37Européenne. Se libérer de l'Union Européenne, c'est aussi le moyen de rétablir l'ordre et de
00:41:44maîtriser l'immigration. L'harmonie de notre société, et c'est un point fondamental, repose
00:41:51sur la bonne assimilation de ceux qui ont fait le choix de la France, et on les salue, car ils sont
00:41:59des millions dans notre pays. Et ces nouveaux français, comme on dit, ils sont souvent plus
00:42:10patriotes que les anciens. Et ces nouveaux français, ils ont travaillé pour la France, et ils économisent
00:42:19le budget de la France, parce qu'ils travaillent dur. Mais il ne faut pas les confondre avec
00:42:25l'immigration illégale et les profiteurs qui ont envahi la France et qui déconsidèrent les étrangers
00:42:34qui se sont assimilés dans notre pays. Et je ne confondrai jamais les deux, vous le savez, parce
00:42:40que je crois en l'assimilation. Et cette assimilation, elle est possible. Mais en revanche, ça sera fini
00:42:50des étrangers délinquants, des violeurs, de ceux qui viennent pour piller notre pays. Alors je
00:42:57placerai, oui, l'armée à nos frontières. Pas en Ukraine. Pas en Ukraine. L'armée à nos frontières
00:43:07pour bloquer l'immigration illégale, pour bloquer les trafiquants de drogue, car nos gendarmes et
00:43:13nos policiers n'ont plus aujourd'hui les moyens de tenir nos frontières. Et plutôt que d'aller en
00:43:17Ukraine, notre armée doit régler déjà les problèmes de la France. Après, je passerai sur les
00:43:28différentes mesures techniques que nous pourrons prendre. Les demandeurs d'asile feront leur demande
00:43:33d'asile à l'étranger ou dans des centres de rétention à nos frontières, bien sûr. La directive
00:43:38retour sera annulée. Je vois mon ami Bruno Retailleau, que j'aime bien, nous expliquer qu'il
00:43:44faut annuler la directive retour, nous expliquer qu'il faut que l'Algérie reprenne ses ressortissants
00:43:50délinquants. Mais il est dans un gouvernement, avec un président de la République, qui ne veut
00:43:56pas annuler la directive retour et qui ne veut pas renvoyer les étrangers délinquants en Algérie.
00:44:01Comment on fait ? Expliquez-moi. Bon courage, bonne chance. Aucune aide sociale aux étrangers
00:44:09avant cinq ans de présence et de travail régulier sur notre sol. Dénonciation immédiate des accords
00:44:20de 68 avec l'Algérie et remboursement de la dette des dignitaires algériens qui viennent se faire
00:44:28soigner gratuitement dans nos hôpitaux et qui profitent des visas tout en nous insultant quand
00:44:33ils repartent dans leur pays. Expulsion systématique de tous les délinquants étrangers au terme de
00:44:42leur peine, quelle que soit leur situation de famille. Ils pourront repartir avec leur famille,
00:44:46il n'y a pas de problème. Et puis, Christian en a parlé, les prisonniers de France paieront
00:44:58leur détention et pourront payer cette détention grâce au travail obligatoire en prison. Enfin,
00:45:07enfin et surtout, le droit national qui est l'expression de la volonté populaire, de la
00:45:17souveraineté populaire, le droit national sera bien sûr supérieur à un droit européen de toute façon
00:45:24qui n'existera plus et j'en parlerai dans un instant. Il n'est pas aujourd'hui, et vous le savez,
00:45:31un champ de l'action gouvernementale qui ne soit soumis à l'une de ces milliers de directives ou
00:45:37règlements de Bruxelles. Nous passerons au peigne fin tout cela et en un an la moitié sera supprimée,
00:45:43que ce soit français ou européen. Napoléon, qui ne peut pas être comparé à Macron, la Poutine
00:45:50à déconner, Napoléon est allé lui-même à la séance du conseil d'état pour en finir avec toutes
00:46:01ces normes, ces droits confus, ces jurisprudences et faire le code civil qui a été exporté dans le
00:46:06monde entier. Il nous faut faire la même chose. Alors, j'entends d'ici les hurlements des
00:46:19européistes B.A. qui m'accuseront de tuer la belle idée européenne. Mais ce sont eux qui, par une
00:46:25politique supranationale, antidémocratique, délirante, contre la volonté des peuples, contre les
00:46:32référendums irlandais, français, néerlandais, ont détruit la volonté des nations de travailler dans
00:46:40cette union moribonde. Cette union européenne a défiguré la réconciliation d'après-guerre. Elle
00:46:47n'est plus réformable comme je l'ai longtemps crue. Je vous dois un méa culpa. J'ai longtemps cru que
00:46:57l'on pourrait réformer cette structure infâme. Aujourd'hui, elle n'est plus réformable. Il faut
00:47:05la remplacer par une structure très légère de coopération de nations souveraines, capables de
00:47:20coopérer à la carte au gré des volontariats. C'est l'Europe qu'avait imaginé le général de Gaulle.
00:47:29A ceux qui me reprocheront, et que j'entends aussi d'ici, avec sincérité je le sais, de ne pas proposer
00:47:38tout de suite le Frexit, je répondrai qu'il ne faut pas bien sûr l'exclure, mais qu'il doit
00:47:46rester l'ultime solution comme un escalier de secours en cas d'incendie. Si nous ne réussissons
00:47:53pas, bien sûr, à reconstruire cette fameuse structure légère de coopération avec les
00:47:59nations volontaires. Mais je pense sincèrement que la France étant la France, quand la France
00:48:05ne paiera plus sa contribution et que les canards sans tête de Bruxelles n'auront plus d'avoine,
00:48:12ou de je-ne-sais-pas-ce-qui-mange, maïs, il y a encore un petit problème avec l'agriculture,
00:48:21vous me ferez un stage. Quand la France ne mangera plus, quand la France ne paiera plus
00:48:33sa contribution et que tous ces apparatchiks nocifs, corrompus, compromis ne seront plus nourris,
00:48:41que pourront-ils faire ? Quand nous aurons rétabli nos frontières avec l'armée à nos frontières,
00:48:49quand nous aurons réaffirmé la primauté du droit national sur le droit européen par référendum,
00:48:57j'y viendrai dans un instant, et quand bien sûr nous ne recevrons plus madame van der Leyen et
00:49:05que même nous pourrons la faire arrêter à la frontière, pour la renvoyer devant le tribunal
00:49:20correctionnel de Liège afin qu'elle rende compte sur les accusations de corruption grave pour
00:49:26l'achat de milliards de doses de vaccins, et elle reviendra nous voir après, et bien croyez-moi,
00:49:33croyez-moi, de nombreux pays se diront mais la France est ressuscitée, mais la France est de
00:49:40retour, mais vive la France, et nous rejoindrons parce que tous ces pays n'ont pas le caractère
00:49:47de la France, ne donnent pas tant d'argent à l'Union européenne et ont besoin de l'argent
00:49:51de l'Union européenne qui est le nôtre entre nous, et je suis absolument convaincu que quand
00:49:57la France aura repris sa destinée en main et redeviendra la France, les autres pays
00:50:02redeviendront des nations libres, et vous verrez que Orban viendra se jeter dans nos bras,
00:50:07que Mélanie viendra se jeter dans nos bras, et que beaucoup d'autres viendront parce qu'ils
00:50:11savent au fond d'eux-mêmes que cette institution est une prison, et qu'elle n'est même plus dorée,
00:50:17et qu'elle nous précipite non pas vers la paix mais vers la guerre, ça fait quand même beaucoup,
00:50:21il est temps d'ouvrir les yeux. Dans le même esprit, je propose la sortie immédiate du
00:50:36commandement militaire intégré de l'OTAN pour retrouver notre pleine autonomie de défense,
00:50:42notre stratégie de dissuasion nucléaire, et là c'est une affaire grave car il s'agit du
00:50:50feu nucléaire, c'est-à-dire de la disparition de la planète, et je vous renvoie d'ailleurs à
00:50:54l'excellent article de ce matin dans le Figaro de Jean-Marie Roy, remarquable article, et comme
00:51:01tu le disais, Paul-Marie qui pense que le Président de la République souffre d'une légère démence qui
00:51:07peut nous conduire à l'apocalypse nucléaire, et il en détaille l'engrenage avec une culture
00:51:16historique exceptionnelle. Je vous invite à le lire. Le feu nucléaire ne vaut que pour le
00:51:24territoire national, ce n'est pas possible autrement. L'étendre à nos voisins serait
00:51:35une folie coûteuse, mais admettons, mais surtout dangereuse pour le peuple français car elle
00:51:41risquerait de nous entraîner dans une guerre qui n'est pas la nôtre, et donc en retour de
00:51:48recevoir une bombe atomique en représailles sur le sol français. C'est une inversion complète du
00:51:56raisonnement, c'est d'une gravité sans précédent. Et aujourd'hui, je vous le dis, Emmanuel Macron
00:52:07ne prépare pas le partage, il prépare la liquidation de notre force nucléaire, parce que
00:52:15monsieur Barreau a reconnu dans une radio matinale qu'il était en négociation avec les Allemands pour
00:52:22que les Allemands payent cette dissuasion. A partir du moment où les Allemands vont payer la dissuasion,
00:52:30vous pensez qu'ils vont accepter que ce soit le Président de la République française qui appuie
00:52:36sur le bouton seul ? Ça veut dire que ce n'est pas du tout un partage à la volonté du Président, c'est
00:52:43la liquidation d'un attribut essentiel de la souveraineté nationale, l'assurance vie de tous
00:52:50les Français, c'est de la haute trahison. Nous devons combattre, quoi qu'il arrive, cette décision
00:52:57funeste qui va se prendre à la fin du semestre. C'est l'enjeu, et j'appelle les forces politiques
00:53:05présentes au Parlement, à arrêter de se soumettre et à réagir, car c'est trop grave pour le pays,
00:53:13pour la sécurité des Français. Sur le reste, chaque pays d'Europe a à payer pour sa défense,
00:53:25bien évidemment, mais la France n'a pas payé pour les autres, elle a payé tant depuis le
00:53:29général de Gaulle. Alors bien sûr, on peut augmenter un peu le budget de la défense,
00:53:34il faut crédibiliser la dissuasion nucléaire, avoir du cyberspace, renforcer notre marine,
00:53:38mais notre outil de défense doit être au seul service de nos intérêts nationaux. Les Allemands,
00:53:46les Polonais et les autres doivent augmenter leur budget, et c'est ainsi que cela marchera.
00:53:50Mais il n'est pas question que nous payons pour eux, parce que ce serait injuste,
00:53:55et ils doivent être responsabilisés. D'ailleurs, entre nous, je ne souhaite pas aux Allemands,
00:53:59aux Polonais et aux autres, de passer du parapluie américain au parapluie français.
00:54:04Je ne leur souhaite pas, surtout quand on a un dingue à la tête de l'État.
00:54:08Vous l'avez compris, voici le sens de ma candidature. Partout et toujours défendre
00:54:20l'intérêt supérieur de la nation, notre liberté d'action, notre sécurité, nos emplois,
00:54:25le pouvoir d'achat des Français, l'avenir de notre jeunesse. Oui, j'assume complètement,
00:54:30priorité absolue à la France. Et sans craindre plus jamais les accusations qui vont fleurir,
00:54:39j'y vois d'ici, de nationalisme des professionnels de la soumission organisée. Alors le peuple en
00:54:46français, répondez-leur si vous êtes accusé de quoi que ce soit, a le droit de disposer de son
00:54:51destin. Le peuple français a le droit de savoir qui entre chez lui. Le peuple français a le droit
00:54:57de savoir qui profite de ses impôts. Le peuple français a le droit de se défendre. Voilà. Et
00:55:03maintenant, tout cet aéropage de personnes qui ont culpabilisé les Français, qui l'auront interdit
00:55:10de penser depuis des années, eh bien, vous leur faites un bras d'honneur parce que c'est
00:55:16le français qui vont voter. C'est fini. Et ce système oligarchique qui a tissé sa toile
00:55:31d'araignée avec des médias subventionnés et des juges cooptés, c'est fini. En tout cas,
00:55:37ce sera fini si vous me soutenez, si vous m'aidez, si nous gagnons. Enfin, car le temps passe et
00:55:49j'étais un peu plus long que prévu, mais enfin, je ne vous ai parlé que du premier électrochoc,
00:55:54l'électrochoc indépendantiste. D'ailleurs, entre parenthèses, pourquoi tous les pays du monde ont
00:56:00le droit d'être indépendantistes sauf nous ? Pourquoi ? Alors, soyons indépendantistes. Ce mot
00:56:07sera l'étendard de ma campagne. Indépendantiste. Assumez-le, imposez-le. C'est le beau mot.
00:56:14Souveraineté, bien sûr, et indépendantisme. C'est le beau mot et je suis certain, vous verrez que ce
00:56:20mot va faire son chemin. Mais je suis aussi candidat pour rendre le pouvoir aux Français.
00:56:26Car à quoi sert de mettre un nouveau président de la République s'il fonctionne très vite,
00:56:32capturé, kidnappé par l'oligarchie comme les autres ? On a eu des exemples. Alors,
00:56:39il faut revenir à l'esprit originel de la Ve République. J'avais même pensé l'appeler
00:56:44sixième, mais gardons le mot cinquième. En revanche, revenons à l'esprit originel et allons
00:56:49même plus loin dans une forme de démocratie semi-directe comme en Suisse et comme l'avait
00:56:55imaginé le général de Gaulle dans son dernier discours, que je vous invite à relire, de Quimper,
00:57:01où il avait réfléchi à la crise de 68 de cense de la jeunesse française et où ce vieil homme,
00:57:08sur le départ, avait senti que la manière de gouverner n'était plus la bonne et qu'il avait
00:57:15une immense aspiration dans la jeunesse à un esprit de participation. Il n'a jamais pu le
00:57:20faire. C'est à nous de le faire. Revoir complètement notre rapport au pouvoir. Alors oui,
00:57:27je veux faire un grand ménage dans le système électif français. Je veux convoquer cinq
00:57:33référendums. Un premier référendum sur la fin de l'Union européenne et la nouvelle Europe des
00:57:39Nations souveraines. Un deuxième référendum sur le nouveau code pénal pour mettre les délinquants
00:57:44en prison. Oh, comme c'est curieux ! Un référendum sur la réforme éducative pour apprendre à lire
00:57:51et écrire et compter à nos enfants. Quel sacrilège ! Un référendum sur le contrôle migratoire pour,
00:57:57bien sûr, pouvoir contrôler nos frontières. Et puis, bien sûr, la clé de tout pour qu'après nous,
00:58:03la France continue de changer, la réforme institutionnelle en utilisant, bien sûr,
00:58:09l'article 11, comme le général dans son temple, pour rappeler que l'aéropage du Conseil
00:58:17constitutionnel ne peut pas remplacer le peuple. Et le général de Gaulle disait « la seule cour
00:58:22suprême, c'est le peuple ». Les Français seront notamment consultés par référendum sur
00:58:28l'instauration d'un RIC, référendum d'initiative citoyen à partir d'un million de signatures,
00:58:33inspiré de la Suisse, sur le vote blanc, avec l'annulation de l'élection s'il y a plus de 50%
00:58:42de bulletins blancs, et sur le vote obligatoire pour bénéficier de sa carte vitale. Car si on
00:58:54en est là, c'est parce que les dirigeants ont été suffisamment malins pour découter les Français
00:59:01de voter. Et c'est parce que nos concitoyens ne votent pas qu'on a toujours les mêmes dirigeants.
00:59:07Et il y a un moment où il faut supplier nos concitoyens et nos compatriotes d'aller voter,
00:59:12et de ne pas croire que parce qu'ils s'abstiennent, ils font le fameux bras d'honneur aux dirigeants.
00:59:17Les dirigeants sont ravis de l'abstention. Il faut au contraire que le peuple aille voter. Et je
00:59:22trouve que c'est un bon moyen non coercitif que de remettre la carte vitale de l'année au bureau
00:59:27de vote. Et comme cela, vous verrez qu'il y aura beaucoup de votants en France, c'est une bonne
00:59:32nouvelle. Nous réduirons aussi, tu ne m'en veux pas Daniel, le nombre des parlementaires un tout
00:59:43petit peu, car je pense qu'on serait 500 au lieu de 577, ça marcherait aussi bien, et un peu moins
00:59:50de sénateurs, et nous supprimerons le conseil économique et social qui ne sert à rien, sinon à
00:59:57placer les copains et pas mal de coquins, nous supprimerons les conseils régionaux qui ne servent
01:00:05pas à grand chose, et nous rétablirons le couple commune département. Car la liberté communale,
01:00:14la liberté des maires, c'est la cellule vivante de l'organisme de la République française, c'est
01:00:21par les communes que le redressement peut venir, donc les maires seront au cœur du projet, parce
01:00:27que c'est comme ça qu'on arrivera à s'en sortir. Enfin nous ferons la dissolution de toutes les
01:00:33agences d'état qui sont des fromages pour les copains et les coquins, nous réduirons les
01:00:39dépenses des cabinets d'études, au moins des neuf dixièmes, on en restera 10% et avec avis du
01:00:47parlement. Je propose que toutes ces économies et toutes ces réformes, soit les économies de ces
01:00:54réformes pardon, soit affectées pour moitié à la réduction de la dette et pour moitié à la baisse
01:00:58des impôts des français les plus modestes, les plus modestes. Nous interdirons comme d'autres
01:01:04pays aux propriétaires de médias de bénéficier de commandes publiques, et nous remplacerons le
01:01:10financement public du service public audiovisuel et les aides à la presse pour un montant non
01:01:15négligeable aujourd'hui de 4 milliards 200 millions d'euros par un chèque de 100 euros pour chaque
01:01:21foyer fiscal que chacun fléchera vers le média de son choix. Rendre le pouvoir au peuple, rendre
01:01:38l'indépendance à la France sont les deux préalables à tout. Bien sûr, après, il y a quantité de mesures
01:01:46dans tous les domaines à prendre, notamment les économies budgétaires, car nous sommes au bord de
01:01:50la faillite, notamment le redressement du produit en France par un ensemble de mesures. Souvenez-vous,
01:01:55le 5 octobre dernier, j'avais commencé à dessiner ce projet politique avec nos fameux 12 travaux
01:02:02d'Hercule. Le temps passe, je ne vais pas revenir sur chaque domaine, rassurez-vous, et vous pourrez
01:02:08vous référer aux 12 travaux d'Hercule, mais j'ai voulu aujourd'hui insister sur ces deux combats
01:02:13existentiels pour la France, le combat de la démocratie, le combat de l'indépendance, et que
01:02:18rien ne pourra se faire en dehors de ces combats, et c'est la raison d'être de ma candidature, sinon
01:02:23vous avez le choix de gens très bien qui pourront vous raconter toujours les mêmes sornettes comme à
01:02:28chaque élection sans jamais pouvoir agir. Moi, je veux vous redonner le pouvoir d'agir, tout simplement.
01:02:38Je sais que vous êtes des Français libres, quelle que soit votre origine sociale, géographique,
01:02:48politique, de droite ou de gauche, ou d'ailleurs, et je m'en fiche, seule l'urgence nationale vous
01:02:56rassemble pour sauver cette France éternelle qui est la nôtre, qui nous a été léguée au prix de
01:03:03tant d'efforts, de tant de sacrifices, de tant de difficultés, de tant de joie, de tant d'exaltation,
01:03:08de tant de bonheur. Nous sommes là pour rendre cette France aux Français. C'est notre seule
01:03:15mission, c'est ma seule mission. Les peuples souverains se réveillent partout dans le monde.
01:03:20Alors ensemble, réveillons cette France qu'on aime, celle de l'histoire qui part du capet, cher
01:03:28Paul-Emile Ricouteau, mais qui va aussi aux lumières, aux débats, à la volonté politique, à l'excellence,
01:03:33la France qui parle au monde, la France qui a une voix propre, la France de la liberté, de
01:03:38l'égalité, de la fraternité. Il y a des semaines, des semaines qui ressemblent à des décennies. Je
01:03:49n'ose pas dire qui a dit ça. Oh, vous souhaitez que je le dise ? Lénine. Vous êtes prêts, je suis
01:04:02prêt. Vous croyez peut-être que nous sommes solitaires, mais chacun, chers amis, perdu, oui,
01:04:11dans son coin, est solitaire, est défaitiste, est résigné. Et le système qui nous domine compte
01:04:20sur ce sentiment de solitude pour nous empêcher d'agir. Alors nous sommes des millions et des
01:04:28millions de solitaires. Et nous sommes prêts aujourd'hui à nous rassembler et à agir parce
01:04:35que nous avons en conscience, au fond de nous-mêmes, qu'en ce 8 mars, 8 mars de l'an 2025, de notre
01:04:44ère, tous et chacun, dans son désespoir et dans sa solitude, nous avons rendez-vous avec
01:04:54l'histoire et que cette histoire, nous allons la faire, la construire. Vive la France, vive la République.
01:05:05Vive la France, vive la République.
01:05:12Vive l'Etat, vive l'Etat.
01:05:17Vive l'Etat, vive l'Etat.
01:05:23Venez.
01:05:24Vive l'Etat, vive l'Etat.
01:05:27Allez, mettez-vous avec vos jaunes. Mélangez-vous, mélangez-vous. Mélangez-vous avec vos jaunes de
01:05:34C'est bon, c'est bon.
01:06:04C'est bon, c'est bon.
01:06:05C'est bon, c'est bon.
01:06:06C'est bon, c'est bon.
01:06:07C'est bon, c'est bon.
01:06:08C'est bon, c'est bon.
01:06:09C'est bon, c'est bon.
01:06:10C'est bon, c'est bon.
01:06:11C'est bon, c'est bon.
01:06:12C'est bon, c'est bon.
01:06:13C'est bon, c'est bon.
01:06:14C'est bon, c'est bon.
01:06:15C'est bon, c'est bon.
01:06:16C'est bon, c'est bon.
01:06:17C'est bon, c'est bon.
01:06:18C'est bon, c'est bon.
01:06:19C'est bon, c'est bon.
01:06:20C'est bon, c'est bon.
01:06:21C'est bon, c'est bon.
01:06:22C'est bon, c'est bon.
01:06:23C'est bon, c'est bon.
01:06:24C'est bon, c'est bon.
01:06:25C'est bon, c'est bon.
01:06:26C'est bon, c'est bon.
01:06:27C'est bon, c'est bon.
01:06:28C'est bon, c'est bon.
01:06:29C'est bon, c'est bon.
01:06:30C'est bon, c'est bon.
01:06:31C'est bon, c'est bon.
01:06:32C'est bon, c'est bon.
01:06:33C'est bon, c'est bon.
01:06:34C'est bon, c'est bon.
01:06:35C'est bon, c'est bon.
01:06:36C'est bon, c'est bon.
01:06:37C'est bon, c'est bon.
01:06:38C'est bon, c'est bon.
01:06:39C'est bon, c'est bon.

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