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00:00Europe 1, la France bouge, la pépite.
00:03Alors oui Sam, vous êtes un entrepreneur professionnel, vous avez fondé 7 boîtes, c'est ça ?
00:08Oui, 7 et demi, une en cours actuellement.
00:10Une en cours encore, dans des domaines totalement différents à chaque fois.
00:14Tout à fait, alors il y a aussi bien du B2B, du B2C, en revanche il y a à chaque fois...
00:18Dans le bijou, dans la tech...
00:20Voilà, alors on a toujours deux prismes qui sont systématiques, à savoir un, un certain niveau d'innovation
00:25et deux, un impact social et solidaire quel qu'il soit.
00:28Oui, hyper important pour vous, en revenant sur le sujet des femmes.
00:30Hyper important pour vous, l'engagement, vous avez fait votre collège en ZEP
00:35et vous ne vous êtes jamais reconnue dans le système scolaire traditionnel, ça part de là finalement ?
00:40Alors je pense qu'il y a beaucoup de profils atypiques qui ne se reconnaissent pas dans un parcours typique.
00:44Donc je pense qu'y compris dans vos auditeurs, parce que si je raconte que je suis passé par un BAC S,
00:49c'est qu'il commence à me vieillir puisque le système éducatif a changé,
00:51mais également que je suis passé en école de commerce et que je suis allé dans des grands cabinets type Deloitte et Accenture.
00:56Oui, vous avez travaillé chez Deloitte, tout à fait.
00:57On reste sur un profil typique et puis à un moment, il y a cette étincelle que vous aviez
01:01aux prémices de votre sensibilité à écrire des poèmes au collège et pas vous retrouver nécessairement dans cette voie-là.
01:07Eh bien, vous décidez de un peu tout laisser de côté,
01:09pensant pour autant de dénigrer, puisque c'était aussi un parcours qui a été nécessaire, à mon sens, pour avoir validé des acquis techniques,
01:15et puis se lancer sur une aventure à la fin entrepreneuriale, comme vous le dites,
01:18tout en ayant indirectement un impact social et solidaire à nouveau,
01:21et puis de manière plus sur le terrain,
01:24être impliqué sur différentes associations, notamment Lead By Heard, dont on va parler.
01:27En 2022, vous êtes nommé dans le top 50 des leaders de moins de 40 ans qui transforment la France.
01:32Oui, il ne me reste plus que 7 ans pour rester dans le classement des moins de 40 ans.
01:37Vous décidez de revenir au consulting, toujours en tant qu'entrepreneur de votre propre cabinet de conseil,
01:43donc vous avez toujours votre cabinet qui s'appelle Résonance,
01:46et vous donnez aussi des cours, ces profils atypiques vous poursuivent,
01:49vous donnez des cours aussi bien à l'école d'ingénieur centrale que dans des écoles un peu plus défavorisées,
01:55vous donnez des conférences, et c'est dans ce cadre-là que vous tombez sur Lead By Heard,
02:01que vous n'avez pas fondé, mais vous êtes le président.
02:03Oui, tout à fait, je pense qu'on l'entend beaucoup de manière laconique la phrase de type
02:07« il faut savoir changer le monde à son échelle »,
02:09pour autant, je pense qu'elle est véridique à différents biais, comme on l'a dit, être entrepreneur,
02:14c'est aussi quand on parle de bijoux, réfléchir à une ode à la femme de manière générale,
02:17et voir aussi comment on peut décliner notre chaîne de valeurs de manière plus positive et plus sociale et solidaire.
02:23Les conférences que vous évoquez, certaines sont gratuites selon le public,
02:27et c'est mon parti pris de réaliser cela,
02:29et vous évoquez, on en a parlé pour les écoles d'ingénieur,
02:32mais donner des cours à centrale doit être le même niveau que pour des écoles aussi plus défavorisées,
02:38bien que le terme, je le trouve un peu galvaudé,
02:40et donc c'est dans ces différents leviers que j'essaie de trouver un certain équilibre,
02:43et Lead By Heard est arrivé comme une évidence de se dire « tiens,
02:46ma place est là où je souhaite apporter de la valeur,
02:49et effectivement, l'entrepreneuriat, j'essaye en tout cas de plus ou moins bien le comprendre,
02:53et d'y réussir parfois, pourquoi pas le partager comme une clé de reconstruction pour les femmes. »
02:57Donc Lead By Heard, c'est une association,
02:59vous allez nous la pitcher, pour qu'on comprenne bien de quoi nous parlons,
03:02et ensuite on va vous poser des tas de questions. Est-ce que vous êtes prêts, Wissem ?
03:05Très bien, généralement c'est moi qui demande aux gens de pitcher,
03:07donc tant mieux si on renverse l'exercice.
03:09Allez, on y va, c'est à vous.
03:11Alors, Lead By Heard, c'est quoi concrètement ?
03:13Alors, vous avez parlé de « Femmes, je vous aime », de Julien Leclerc.
03:15Qu'on fasse chaque année, lui, c'est pas pour lui.
03:17Alors nous, chaque année aussi, on essaie de ne pas dire « Femmes, je vous aime »,
03:21mais plutôt « Femmes, aimez-vous vous-mêmes ».
03:23Et concrètement, comment ça fonctionne ?
03:24C'est qu'on accompagne les femmes victimes de violences
03:27à se reconstruire à travers l'entrepreneuriat.
03:29Et donc si on décompose cette phrase-là, qui est dans nos statuts de 1901,
03:33les femmes, c'est tout type de femmes.
03:34On en a des jeunes, des moins jeunes,
03:36des catégories sociales et professionnelles qui sont plus que variées,
03:39essentiellement en Ile-de-France.
03:41Quand on parle de victimes de violences,
03:42et on l'évoquait au prémice de nos échanges en off, en coulisses,
03:46c'est pas nécessairement que les violences sexistes et sexuelles,
03:49c'est pas nécessairement que les violences conjugales.
03:50On peut avoir des femmes qui sortent de maladies graves, type cancer du sein.
03:53On a des femmes aussi qui ressortent d'un burn-out.
03:56Parfois d'ailleurs, malheureusement,
03:57ces femmes-là ont différentes raisons, qu'elles soient cumulatives.
03:59Et entrepreneuriat aussi, le terme est un peu galvaudé.
04:02L'entrepreneuriat, il y en a certaines qui arrivent chez Led by Error
04:05avec un projet plus ou moins mature,
04:06d'autres qui ont déjà créé leur entreprise.
04:08Et puis certaines, et sans aucun jugement,
04:10ont du mal parfois à se connecter sur Google Meet
04:12pour passer leur entretien au démarrage.
04:14Et on les accepte toutes telles qu'elles soient,
04:16quel que soit le projet, quelle que soit la femme,
04:17et quelle que soit la fragilité concernée.
04:19Merci pour votre pitch, Wissam Echi,
04:21président de Led by Error, ce soir sur Europe 1.
04:23Vous êtes situé où, c'est physique, c'est numérique,
04:28vos accompagnements, ça se passe comment ?
04:29Eh bien, très bonne question,
04:30parce que ça va pouvoir permettre de montrer
04:33que ce combat-là, il se passe de manière collective.
04:35Et donc, on est dans les locaux de la Cité Audacieuse,
04:38donc gérée par la Fondation des Femmes.
04:39Vous avez différentes associations féministes.
04:41Dans le 6e arrondissement de Paris.
04:42Donc vous êtes, pour l'instant, parisien.
04:44Pour l'instant, nous sommes parisiens, slash île de France.
04:46Vous pourriez peut-être faire des petits, alors,
04:47parce que les femmes sont partout.
04:49Eh bien, c'est tout l'intérêt de discuter avec vous,
04:51chère auditrice, auditeur,
04:53mais également autour de cette table.
04:54Effectivement, on a voulu d'abord,
04:56vivons heureux, vivons cachés, allons nous dire.
04:58Aujourd'hui, on est plutôt fiers de se dire que
05:01il y a un seul chiffre-clé qu'il faut retenir de Led by Error,
05:03c'est quoi ?
05:03C'est 100%, c'est plutôt facile à retenir,
05:05100% des femmes ont repris cette confiance en elles
05:07au bout de six mois de programmes d'accompagnement.
05:10Et en plus de ça, c'est gratuit.
05:10Le programme est gratuit pour ces femmes.
05:12Désormais, vu qu'on sait que le résultat,
05:14on ne peut pas aller plus au-delà de ça.
05:16On est effectivement aujourd'hui,
05:18d'où la pertinence de votre question,
05:19contactés aussi bien par des villes européennes que françaises,
05:22à créer, comme vous dites, des petits,
05:24notamment dans le sud de la France.
05:26Alors, est-ce qu'il y a, voilà,
05:27vous aussi donnez-nous des exemples,
05:29comment vous les accompagnez concrètement ?
05:31C'est quoi ? C'est à travers des conférences,
05:33à travers du coaching, à travers du mentorat ?
05:35Oui.
05:36Alors, tout ce que vous dites est encore bien plus.
05:38Alors, racontez-nous.
05:39Concrètement, comment fonctionne le programme ?
05:41On a à la fois des ateliers qui sont collectifs,
05:43sur un peu les prérequis de compétences techniques
05:45que nécessite une création d'entreprise,
05:47à savoir de la fiscalité,
05:49de la création de structures juridiques,
05:51qui sont faits d'ailleurs de concert à chaque fois avec nos mécènes.
05:54Donc là, c'est ambiance incubateur.
05:56Donc là, c'est ambiance très incubateur, atelier collectif,
05:58toujours en revanche avec des profils d'intervenants
06:00qui arrivent à comprendre la fragilité de la femme,
06:02puisque ça nécessite aussi une certaine adaptation.
06:05Mais qui sont les professionnels ?
06:07Les professionnels sont essentiellement nos mécènes,
06:10ce qui est aussi une belle histoire collectif,
06:11puisque ça veut dire que nous mécènes comme BNP Paribas.
06:13Mais ça veut dire qu'il y a une personne de BNP Paribas
06:15qui a une expertise particulière
06:17pour pouvoir accompagner telle ou telle femme.
06:19Tout à fait, et notamment liée à leur industrie.
06:22Donc, vous vous doutez bien que BNP Paribas
06:23est plutôt sur les sujets de business plan et finance.
06:25Clifford Chainz, par exemple, sur les sujets plutôt de droit
06:28et bien d'autres encore.
06:29À cela s'ajoute de l'individuel,
06:31qui est bien évidemment nécessaire,
06:33à savoir un mentor individuel pour chacune des femmes.
06:35Ce mentor est un entrepreneur qui a guéri
06:38et dans lequel, en plus, on vérifie bien évidemment
06:40certains traits de personnalité
06:42qui sont nécessaires à ce type de population.
06:44Par exemple, donnez-nous des exemples de mentors.
06:46Des exemples de mentors, on a des personnes,
06:48l'ancienne directrice générale de Saisonnely.
06:51On essaie d'avoir un portefeuille,
06:52en tout cas un éventail de mentors
06:54qui sont parfois actionnés selon les années,
06:56mais avec un matching qui est fait de manière personnalisée.
06:58Autour de la table la France bouge,
06:59je me tourne vers nos invités,
07:01nos autres invités, Delphine Vigieovas,
07:03directrice générale internationale de L'Oréal Paris.
07:05Vous en pensez quoi ?
07:07Vous connaissiez Led by Her ?
07:08Je ne connaissais pas Led by Her,
07:10mais on va faire plus en plus connaissance après l'émission.
07:13Je pense que ça peut être utile.
07:14D'autant que je pense, je vous l'ai dit à un moment,
07:16je pense que l'éducation et la liberté et que le travail,
07:19que ce soit l'entreprenariat ou le...
07:21En tout cas, le revenu financier
07:22est une forme de liberté pour la femme
07:23qui souvent évite les violences domestiques, du reste.
07:26Et surtout, on se rend compte que dans les entrepreneurs féminins,
07:30souvent la boîte créée est plus stable,
07:33de plus longue durée, mieux gérée et avec beaucoup plus de précautions.
07:37Et souvent, elles vivent beaucoup plus longtemps.
07:38Nous, tout notre programme de développement durable,
07:41on l'a confié à des femmes.
07:42Avec une ONG qui s'appelle Women Earth Alliance,
07:44tous les projets de développement durable sont gérés par des femmes.
07:47Et ça ne râle pas du côté des hommes ?
07:48Non, parce qu'il y en a d'autres qui font des projets
07:50de développement durable avec des hommes.
07:52Mais on a constaté avec l'expérience qu'on a que les projets,
07:55que ce soit la culture du carité dans un pays,
07:58l'agronomie responsable en Europe,
08:00le projet va être mieux tenu, plus long terme,
08:04financièrement très solide,
08:07respectant toutes les règles financières, légales,
08:11avec beaucoup de rigueur et surtout beaucoup de constance.
08:13Et en fait, du coup, on a confié notre développement durable,
08:16en tout cas nos projets de développement durable externe au groupe, à des femmes.
08:19À des femmes, et vous avez aussi noué des partenariats
08:21pour que ça aille au-delà de nos frontières aussi, avec des ONG.
08:24Avec Women Earth Alliance, justement, qui est cette ONG.
08:27Je vous vois prendre plein de notes depuis le début de l'émission,
08:29Sarah Hué, je vous ai de la confrontation.
08:31Off You Mail Agency, c'est pour choper des nouveaux clients.
08:33C'est quoi ? Parce que vous, je rappelle,
08:35vous êtes un cabinet de chasseurs de têtes.
08:37Votre regard sur tout ce que vous venez d'entendre ?
08:39Je ne vais pas tout de suite débaucher
08:41ma voisine,
08:43mais bientôt.
08:45Le message est passé.
08:47Blague à part.
08:49Non, mais ce que dit Wissam
08:51résonne parce que nous, on travaille aussi
08:53les violences économiques chez Off You Mail Agency.
08:55Oui, c'est sûr,
08:57on fait du recrutement et du coaching,
08:59mais au-delà de ça, on évite que des femmes
09:01jettent l'éponge à 35 ans.
09:03Ce fameux plafond de verre,
09:05mais on peut l'appeler, ce n'est même plus un plafond de verre.
09:07C'est une paroi.
09:09C'est le passage de la maternité.
09:11Alors, tous ces sujets-là, et généralement,
09:13qu'est-ce qui se passe ? C'est très schématique,
09:15mais c'est quand même très vrai.
09:17Et on en reçoit toutes les semaines, des femmes
09:19comme ça. C'est qu'elles quittent
09:21le milieu professionnel, et merci
09:23Delphine de dire que le travail des femmes
09:25est une liberté avant tout, parce que
09:27quand elles quittent le milieu professionnel, qu'est-ce qui se
09:29passe ? Il peut se passer de la précarité,
09:31il peut se passer une dépendance économique
09:33vers le conjoint,
09:35et à ce moment-là,
09:37c'est très bien de s'occuper de ses enfants,
09:39mais qu'est-ce qui se passe
09:41sept ans après, quand on n'a
09:43pas forcément été sur des
09:45investissements dans le patrimoine commun,
09:47qu'on a beaucoup acheté,
09:49les pots de yaourt, c'est la fameuse théorie des pots de yaourt,
09:51donc des consommables,
09:53on peut se retrouver en précarité,
09:55en difficulté, et puis avoir quitté le milieu professionnel.
09:57Et à 44 ans, c'est plus compliqué de trouver un boulot.
09:59Plus compliqué, exactement.
10:01Tout ce que vous me dites, ça me parle beaucoup,
10:03parce que malheureusement, c'est encore une réalité,
10:05et ces femmes, c'est tout
10:07milieu professionnel. C'est des femmes qui ont été
10:09brillantes, qui ont fait des grandes études.
10:11Comme des femmes qui n'ont pas forcément
10:13un bagage
10:15de diplôme.
10:17Ça touche vraiment tout le monde.
10:19Le travail des femmes comme une liberté,
10:21c'est une vraie nécessité
10:23aujourd'hui. Vous Delphine Vigliovas,
10:25je rappelle que vous êtes la patronne de L'Oréal Paris,
10:27vous en recrutez, ces femmes qui ont eu
10:29un
10:31problème dans leur parcours,
10:33qui reviennent à 44, 45 ans,
10:35qui envoient une lettre de motivation chez L'Oréal Paris,
10:37comment vous considérez cela ?
10:39Dites-nous franchement. Alors c'est pas du tout
10:41un critère de recrutement,
10:43mais on recrute des femmes
10:45à tous âges, et des hommes à tous âges.
10:47Un CV, une femme qui dit,
10:49j'ai envie de postuler chez vous, mais j'ai un CV,
10:51qui évite depuis 6 ans, parce que je me suis occupée
10:53de mes enfants, et que là, je me retrouve mère célibataire.
10:55Ça arrive tout le temps.
10:57Ça arrive tout le temps, et on en recrute tout le temps.
10:59Et ça, c'est pas...
11:01Vous m'avez dit 7 ans,
11:03j'ai pas d'exemple en tête, mais des gens...
11:05C'est pas un problème pour vous ? Non.
11:07J'ai recruté plein de femmes
11:09qui s'étaient arrêtées pendant 2 ans,
11:11pendant 3 ans, je sais pas, vous me dites 7 ans...
11:13Non, parce que je parle de la COVID
11:15à 7 ans, dont on parlait sérieux, et je l'ai pas sorti
11:17Vous recrutez sur une compétence.
11:19Généralement,
11:21elle a fait le début de son CV,
11:23le début de sa carrière, de 25 à 40.
11:25Il y a des compétences acquises qui ne se perdent pas.
11:27Et on recrute
11:29vraiment à tous les âges et à tous les niveaux de poste.
11:31Ce n'est pas un frein, vous pouvez même
11:33les former
11:35sur d'autres compétences, c'est quelque chose
11:37qui peut être... C'est ouvert, c'est ça ma question.
11:39C'est ouvert. Il y a quand même
11:41tous les métiers chez L'Oréal. Donc l'avantage,
11:43c'est que vous fassiez de la recherche, de la logistique,
11:45de l'industrie, du transport, de la science,
11:47du marketing, du commerce,
11:49l'organisation d'un site...
11:51Mais là, c'est intéressant ce que vous nous dites, parce qu'au bout de
11:537 ans, je parle sous votre contrôle, Sarah Hué,
11:55on peut se dire, de toute façon, je n'ai pas ma place.
11:57Parce que ça fait 7 ans que je n'ai pas travaillé,
11:59j'ai rien fait, entre guillemets, par rapport au monde
12:01professionnel.
12:03C'est aussi pour ça qu'elle se tourne vers des gens comme nous.
12:05Nous, qu'est-ce qu'on est ?
12:07On est un acteur de confiance.
12:09On va leur redonner confiance, un petit peu comme
12:11Wissam le disait. Oui, ou comme des acteurs comme
12:13Clément Pagne.
12:15C'est ce que j'allais dire, mon avis, avant même de se poser la question
12:17est-ce que le Réal va les recruter ou pas,
12:19est-ce qu'elles vont postuler ?
12:21Est-ce qu'il y en a beaucoup ?
12:23Il y en a très peu, et c'est pour ça qu'il faut dire aux gens
12:25que le talent ne se démonétise pas.
12:27Le talent de base de quelqu'un
12:29ne disparaît pas avec l'interruption
12:31du travail. Quelqu'un qui est
12:33bosseur, organisé, analytique,
12:35créatif, n'arrête pas
12:37de l'être parce qu'il a arrêté de travailler
12:397 ans. Donc, en fait, le talent
12:41qui fait le talent qu'on doit travailler,
12:43qu'on doit développer, mais le talent de base que vous avez
12:45ne disparaît pas
12:47avec l'interruption du travail. C'est comme ça
12:49qu'il faut le formuler. C'est bon de l'entendre.
12:51Après, c'est un muscle qui se réentraîne, mais
12:53on ne perd pas son talent.
12:55On sait faire du vélo,
12:57et on continue à savoir faire du vélo, même quand on a arrêté
12:59d'en faire pendant 7 ans. Parce qu'avec les compétences, avec l'IA,
13:01on peut se sentir largué.
13:03On peut se sentir largué.
13:05Wissam, vous envoyez de Chalette Bayard,
13:07elles se sentent qu'elles ont décroché.
13:09Je vous remercie collectivement qu'on soit d'accord
13:11vers cette voie plus positive.
13:13Elles ramènent encore une fois, à nouveau,
13:15je la répète, la mission de Chalette Bayard
13:17qui est de se reconstruire à travers
13:19l'entrepreneuriat. Et donc, l'idée,
13:21c'est que l'entrepreneuriat n'est pas nécessairement
13:23une solution, mais plutôt un moyen.
13:25Et on est obligé, effectivement, vous avez parlé
13:27d'incubation à un moment, on ne peut pas faire du
13:29copier-coller, du but en plan sur
13:31nos programmes. On est obligé de passer par de l'escrime
13:33thérapeutique ou reconstructive.
13:35Donc, il y a des psychologues qui travaillent aussi.
13:37Ils collaborent.
13:39En fait, l'objectif, c'est déjà ne serait-ce qu'elles
13:41se sentent capables de réactionner
13:43des compétences ou d'en découvrir des nouvelles
13:45avant même de savoir quelle va être la finalité au bout
13:47des six mois de son entreprise.

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