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00:00Dernière question, Yves, 58 ans, de Chartres de Bretagne, c'est en Ille-et-Vilaine, comment financer la dépense complémentaire d'armement
00:06sans hausse d'impôt ou sans ponctionner d'autres ministères comme le ministère de l'Éducation par exemple ?
00:12En fait, ce sera le cas, il y aura des choix politiques, le Président de la République l'a dit, c'est-à-dire qu'il y a à la fois une volonté de rigueur budgétaire
00:18ou en tout cas de sérieux budgétaire qui est réaffirmée ce soir avec les conseillers que ce soit à Bercy ou à l'Élysée ou à Matignon avec qui j'ai pu échanger.
00:25Quand le Président dit « il va falloir faire des choix », il dit pas de hausse d'impôt, mais ça veut dire que donc il y aura d'autres choix prioritaires qui ne pourront pas être faits.
00:33Alors ça sera peut-être pas l'éducation, parce que le Président de la République l'a mis en avant, mais regardez dans le dernier budget, par exemple, vous en parliez à l'instant,
00:39l'écologie avait perdu quelques milliards, il y a d'autres secteurs qui ont été également pénalisés, il y a eu la question, regardez, du ministère des Sports,
00:46ça avait fait scandale avec un certain nombre de sportifs qui s'étaient mobilisés, ça veut dire que les choix budgétaires, comme le Président le dit parfois même en coulisses,
00:53il n'y a pas d'argent magique. Donc très clairement, cet argent, il va aller falloir le trouver quelque part, certes peut-être dans l'épargne des Français,
00:59mais aussi en réduisant d'autres dépenses par ailleurs. C'est un peu ce que François Bayrou met en avant ces dernières semaines, c'est de dire qu'il va falloir se réinterroger
01:07sur les missions prioritaires de l'État, c'est-à-dire que doit prendre en charge réellement l'État et qu'est-ce qui peut être peut-être « sous-traité » en privé.
01:16Après, la simplification, ça coûte rien, ça arrange la vie de tout le monde, donc c'est vraiment le moment ou jamais. Comme par hasard, les trois grands chantiers que la France a réussi
01:25ces dernières années en s'affranchissant de toute la paperasserie et des lourdeurs administratives, c'est quand on a fait des règles d'exception pour le Covid à l'hôpital,
01:32c'est quand on a reconstruit Notre-Dame et c'est quand on a fait les Jeux de l'année. Donc la simplification, encore une fois, ça coûte rien, ça rapporte énormément et ça arrange la vie de tout le monde.