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00:007h, 9h, Europe 1 Matin.
00:03Les plaintes aux athlètes politiques européens, bonjour Dimitri Bernay.
00:05Bonjour à tous.
00:06Tu peux pas être faible face au Président Poutine.
00:09C'est pas toi, c'est pas ta mariée d'aujourd'hui.
00:11C'est ça ce que je vais lui dire.
00:13Voilà comment Emmanuel Macron s'imaginait parler à Donald Trump.
00:18Voici maintenant la réalité.
00:21Le Président l'a dit, c'est un moment important de la discussion.
00:24On veut bâtir la paix.
00:26Le ton est bizarrement tout de suite moins assuré.
00:29Bon vous l'avez compris, le Président français était donc reçu à la Maison Blanche hier pour parler paix en Ukraine.
00:36Le français c'est la plus belle langue.
00:38Je n'ai aucune idée de ce qu'il a dit mais c'est la langue la plus élégante et la plus belle.
00:43Et en une seule anecdote, Donald Trump a montré qu'il a bien cerné le personnage, le vrai Emmanuel.
00:51Je veux vous raconter une anecdote.
00:53Alors que nous dînions à la Tour Eiffel avec votre formidable épouse et la mienne,
00:57nous sommes sortis et il a commencé à parler en français face aux journalistes de notre deal.
01:03Il n'y avait pas d'interprète mais j'écoutais, je hochais seulement de la tête.
01:07Il m'a vraiment roulé parce que le lendemain, j'ai lu les journaux
01:10et j'ai réalisé, ce n'est pas du tout ce qu'on s'était dit.
01:15Bon, mis à part ça, dans l'ensemble, tout s'est bien passé lors de cette rencontre.
01:20J'ai bien dit, dans l'ensemble.
01:23Votre volonté de bâtir la paix, vous la partagez ?
01:27Et je sais la volonté du Président d'être un acteur durable justement de la paix dans la région,
01:33de vouloir cesser dans la durée cette paix.
01:36De vouloir cesser dans la durée cette paix.
01:41Vouloir cesser dans la durée cette paix, non, non, non, ce n'est pas un lapsus.
01:46Anissa Dimitri, dans le jargon macronien, on appelle ça l'ambiguïté stratégique.
01:52Il n'y a pas de consensus aujourd'hui pour envoyer des troupes de sol,
01:56mais en dynamique, rien ne doit être exclu.
02:03Bon, allez attacher votre ceinture, car on reprend l'avion direction la Nouvelle-Calédonie cette fois.
02:08Vous savez, la semaine commence, elle est cruciale.
02:14Nouvelle-Calédonie, où se trouve actuellement Manuel Valls,
02:17il est l'invité de la radio locale Radio Rhythme Bleu.
02:21Pour éclairer l'avenir de la Calédonie, il faut le redressement économique et la solution politique.
02:26C'est le moment où chacun doit faire un pas vers l'autre.
02:29Je ne sais pas si c'est la bonne formule, et puis je fais attention à tous les mots.
02:33L'avenir institutionnel du territoire, sujet touchy,
02:36obligeant le ministre des Outre-mer à peser tous ses mots,
02:40ce qui a rendu franchement l'interview difficilement compréhensible.
02:48L'État doit comprendre, l'État, le gouvernement, les responsables politiques,
02:53doit comprendre que c'est une société complexe et difficile,
02:57et que c'est vrai que là, c'était peut-être un prétexte,
03:02mais en tout cas, voilà comment les choses se sont passées.
03:06Et on a dû renoncer à cette réforme.
03:09Donc moi j'en tire une leçon, je pense que l'accord est possible.
03:13On appelle ça un gloubi-boulga, ou plutôt la langue diplomatique.
03:18Et malheureusement, on est forcés de constater que Manuel Valls n'est pas bilingue.
03:23Il y a un peuple autochtone, un peuple premier,
03:27et ça ne souffre d'aucune discussion.
03:30Il y a un peuple premier,
03:32formule insinuant qu'il y aurait donc des Français seconds sur l'archipel.
03:36Manuel Valls vient de se planter sous les sunlight des tropiques.
03:40On est dans un de ces moments où chacun doit être à la hauteur du moment,
03:44de la responsabilité.