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Transcription
00:00Bernadette, je crois que Bernadette est là, bonjour Bernadette, vous habitez Mulhouse ?
00:04Bonjour Pascal, j'habite dans la région mulhouseienne, oui, effectivement.
00:08Bon, comment vous avez vécu alors ce drame ?
00:10Ben écoutez, comme j'ai entendu dire, c'est une fatalité, c'est malheureux, mais j'ai des sentiments de colère, de tristesse.
00:18Vous pouvez pas vous imaginer, mon pays est en train de partir en morceaux et personne ne fait rien, et je suis triste.
00:26Et j'en veux essentiellement aux français, parce que les français n'aiment pas leur pays, ils ne sont plus nationalistes.
00:31S'ils aimaient leur pays, ils sauraient pour qui voter, ils sauraient quoi faire, mais là c'est une catastrophe, vraiment une catastrophe.
00:38Mon fils est né en 89, j'habitais à côté du marché là où se sont passés les événements.
00:43Je pouvais y aller tranquillement à pied, je faisais mes petites courses, je n'avais aucun ressenti.
00:48Aujourd'hui je n'y vais plus, ça fait plus de 10 ans que je ne vais plus au marché.
00:51C'est plus minouze, c'est une catastrophe, mais qui va faire quelque chose ?
00:57Vous voulez que je vous dise, M. Pro, j'ai même peur pour vous, parce qu'avec ce qui s'est passé avec C8, j'ai même peur qu'à vous, on vous fasse quelque chose, enfin à vous, à toute votre équipe, même ça ça me fait peur.

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