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Les interpellations d'une dizaine de complices de Mohamed Amra ont eu lieu dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 février, en Espagne, mais aussi en France. Au moins deux opérations ont été menées par la BRI dans deux immeubles du quartier Grammont à Rouen, entre 4 heures et 5h30. Un homme de 24 ans a été interpellé, dans ce quartier où Mohamed Amra a passé une partie de son enfance. De son côté, le narcotrafiquant, qui était en cavale depuis 9 mois avant son interpellation samedi, a été emmené devant un juge de Bucarest, en Roumanie.

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Transcription
00:00Et je le disais donc, cette image qui nous parvient, qui nous arrive depuis Bucarest il y a quelques minutes avec l'arrivée de Mohamed Hamra,
00:09ancien ennemi public numéro un, qui est arrivé au tribunal de Bucarest, vous le voyez tout sourire.
00:15C'est vrai que Vincent Wantiguen, on voit Mohamed Hamra arriver dans ce tribunal de Bucarest, entouré, on le sait et on l'imaginait,
00:23d'une sécurité impressionnante, mais ce sourire interpelle. Qu'est-ce que cela veut dire ?
00:28Oui, c'est vrai que ce sourire interpelle et elle dit beaucoup de choses en fait, cette image. Elle pourrait résumer un peu la personnalité
00:34de quelqu'un qui a nargué les autorités pendant neuf mois en partant en cavale avant d'être repris et qui continue en tout cas de vouloir afficher
00:41sinon une forme de sérénité, au moins une forme de ventardise, de continuer à narguer ses autorités. C'est vrai qu'on s'interroge
00:50Comment peut-il garder le sourire après neuf mois de cavale, après avoir été à l'origine de tant de faits sanglants dont il est accusé aujourd'hui ?
00:58Maintenant, la suite des événements pour lui, c'est dans le bureau des juges d'instruction qu'elle va se jouer. Il va être interrogé sur tout ça.
01:06Son avocate l'a dit à l'agence France Presse, il va être remis aux autorités françaises dans un délai de 30 jours.
01:11On peut comprendre qu'il a accepté sa remise aux autorités françaises.
01:14Alors on a une précision, Vincent, puisqu'il ne reconnaît pas les faits commis, mais souhaite respecter la décision des autorités françaises
01:20qui veulent le juger.
01:21Donc au moins ça veut dire qu'il reconnaît l'autorité qui va le juger, en l'occurrence la justice française.
01:27Alors il ne reconnaît pas les faits d'évasion, on verra bien comment il s'en justifie, pourquoi il est parti en cavale et comment il va l'exprimer.
01:32Ce qu'il faut bien préciser, c'est que Mohamed Amra n'est pas un inconnu des services de la justice.
01:37On sait que son casier judiciaire est extrêmement fourni et on le sait, il a la réputation de ne jamais répondre aux questions des magistrats qui souhaitent l'interroger.
01:44Il garde toujours le silence.
01:46Que fera-t-il cette fois-ci ?
01:48Il a la volonté de s'expliquer, mais ça va se passer, comme je le disais, dans le bureau des juges d'instruction.
01:54Et quand je dis des juges d'instruction, c'est parce qu'il y en a beaucoup qui veulent l'entendre.
01:57Évidemment, les magistrats de la June Alco, la juridiction spécialisée dans la lutte contre la criminalité organisée à Paris,
02:03sont trois à mener cette enquête sur l'évasion sanglante du péage d'un quart-ville, trois à vouloir l'interroger sur ces faits.
02:08Et puis on sait qu'il y a aussi un juge d'instruction à Rouen qui souhaite l'entendre sur une affaire.
02:13Et puis à Marseille, où il est mis en examen, il faut le rappeler, pour une affaire d'extorsion de fonds suivie de meurtres,
02:18la mort d'un homme dans le cadre d'un trafic de stupéfiants.
02:21On le voit, la suite des événements, c'est devant la justice pour lui.

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