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00:00Lolo, d'où tu sais d'arabes, donc dis-moi, l'opposition, le président de l'Assemblée Nationale,
00:10il faut qu'ils sachent qu'il n'y a pas de règlement intérieur, parce qu'il y a l'Assemblée Consensus.
00:15Il faut qu'ils s'en fassent faveur, parce qu'il faut qu'on les aide.
00:19Nous, ce qui l'attend, c'est qu'on puisse avoir plus de temps de parole.
00:22Nous, on peut s'opposer à ce qu'on augmente le temps de parole.
00:29C'est pour la démocratie, c'est pour la diversité.
00:32Sauf qu'ils n'ont pas entendu leur but, c'est leur problème.
00:35Parce qu'on l'a donné également pour le poste de vice-président lors de l'installation de l'Assemblée Nationale.
00:40Maintenant, ce qu'il y a, je vous l'ai prévenu, c'est ce qu'il y a dans la population.
00:47Il y a aussi une phase de redressement.
00:50Je veux que la population, le peuple sénégalais, sache ce qu'il faut faire pour qu'il y ait un travail par rapport à cette situation de redressement.
01:00Je vous remercie.
01:17Merci beaucoup, M. le Président de l'Assemblée Nationale.
01:25Avant d'aborder la question de l'honorable Aïb Dafaï, je vais compléter ma réponse à l'honorable député de M. Abdou Karim Sale.
01:39Toujours dans le registre des contre-vérités,
01:42vous dites que les bailleurs ne croient pas à ce rapport.
01:52C'est une contre-vérité.
01:54Et je peux vous dire qu'hier après-midi, le ministre des Finances, ici présent...
02:06M. le Président, voulez-vous bloquer mon chrono?
02:12Excusez-moi.
02:19M. Sale, vous n'allez pas sortir, vous allez écouter jusqu'à la fin.
02:23Vous savez, M. Sale, à travers vous, c'est toute votre famille politique qui passe tout son temps dans les médias à désinformer que je veux répondre.
02:52Ils auraient dû être là.
02:54Moi, quand j'étais au présent, quand j'entrais, ils sortaient.
02:56Maintenant, je suis au pouvoir, j'entre, ils sortent.
02:58Ils auraient dû être là.
03:02Je veux dire qu'hier soir, M. le ministre de l'Economie et le ministre des Finances et du Budget, ici présent,
03:09a tenu une réunion virtuelle avec les investisseurs internationaux du Sénégal.
03:16Il y avait plus de 350 participants.
03:18Vous dites qu'ils ne croient pas au rapport.
03:20Il ne faut pas dire des choses qui peuvent être contradictoires facilement.
03:24Le FMI sera là, la Banque mondiale sera là la semaine prochaine.
03:27Et vous serez rattrapés facilement.
03:30Ça n'en vaut pas la peine.
03:32Donc, le rapport est crédible et crédibilisé par tout le monde.
03:39Et en premier, c'est les bailleurs qui savent très bien ce qui s'est passé au Sénégal.
03:45Et une institution comme la Cour des comptes ne peut pas faire l'expertise d'un rapport d'audit.
03:52Accédez à tous les éléments et allez raconter des contres-vérités.
03:57Ni t'étais votre mandat de député ou votre immunité, vous auriez pu être convoqué pour ça.
04:06Parce que c'est une attente de contrôler.
04:10Si vous voulez, vous considérez ça comme une menace, parce que vous, vous devez être menacé.
04:15L'affaire et tous ceux qui sont avec vous, vous devez être menacé.
04:18On vous a laissé trop de liberté.
04:22Je voulais dire également que, par rapport à la question de l'honorable député Haït Defey,
04:28je voudrais d'abord féliciter l'inspection générale des finances pour le travail qui a été fait sous la supervision du ministre des finances.
04:40Je rappelle que c'est une obligation communautaire et interne lorsqu'un nouveau régime arrive de faire ce travail.
04:49Je voulais me réjouir également de la qualité du rapport de la Cour des comptes.
04:53Ça a été lent, mais ça a volé la peine.
04:56Je voudrais ici m'incliner et rendre hommage à tous les patriotes de ce pays.
05:08Je voudrais leur rendre hommage.
05:12Ils se sont battus pour qu'on en arrive à ça.
05:15Ce n'est pas gratuit.
05:18Je voudrais leur rendre un hommage et leur dire qu'ils doivent être fiers de ce qu'ils ont accompli.
05:24Tous les patriotes ont dit que,
05:27ceux qui étaient dans les réseaux, ceux qui étaient dans les bâtiments, ceux qui étaient dans les postes,
05:32ce qu'ils ont fait, il y en a des milliers qui l'ont fait.
05:38C'est ce que nous avons vu aujourd'hui.
05:40C'est pourquoi nous devons avoir fierté.
05:42C'est ça le patriote, c'est ça aimer son pays.
05:44Et c'est exactement le contraire de ce que vous êtes et ce que vous avez fait pendant ces 12 ans.
05:51Je voudrais rappeler que nous sommes toujours en harmonie avec nous-mêmes.
05:57Ce n'est pas la même chose.
05:59C'est peut-être l'ampleur que nous pensions.
06:03En 2018, après la campagne à Paris,
06:06j'ai dit aux Sénégalais qu'ils devaient s'unir et qu'ils devaient s'unir.
06:11Même en 2024,
06:13on ne peut pas dire qu'il n'y a pas eu d'autre mandat.
06:15Même en 2024, si quelqu'un est resté ici,
06:17c'est parce qu'il a fait tout ce qu'il pouvait.
06:19C'est ce que j'ai dit en 2018.
06:22Ici, à l'Assemblée Nationale, j'ai appelé deux personnes.
06:26Amadou Boua, ministre des Finances, Aboulaye Daouda Diallo.
06:29Je vous ai dit que tous vos chiffres sont faux.
06:31Dites aux Sénégalais la vérité.
06:33J'ai appelé deux personnes ici.
06:35Qu'est-ce qu'on a fait aujourd'hui?
06:37Donc, c'est ce qu'on a fait.
06:40Et on a fait 2019, mars 2024.
06:44Mais si on avait remonté un peu plus loin,
06:46si on avait remonté un peu plus loin, nous aurions vu cela.
06:49C'est ce que j'ai pensé.
06:51C'est ce qui s'est passé au Sénégal.
06:54Vous voulez qu'on remonte un peu plus loin.
06:59Mais on n'a rien dit.
07:01Qu'est-ce qui s'est passé?
07:04C'est l'état de l'obsession.
07:12C'est l'état de l'obsession.
07:15C'est l'état de l'obsession.
07:19C'est ce que les Sénégalais veulent.
07:22J'ai fait ma déclaration politique générale ici.
07:25J'avais annoncé cette rupture.
07:28La seconde rupture est celle du passage
07:33d'une logique d'urgence et de saupoudrage à court terme
07:37à une logique de vision et de planification à long terme.
07:42Personne ne l'a remonté en deux ans.
07:44Personne ne l'a remonté en un an.
07:46Personne ne l'a remonté en cinq ans.
07:48Ce qui s'est passé, c'est qu'on s'est demandé
07:51s'il allait dans la direction
07:54de remonter structurellement un pays
07:57sans qu'il ne le remonte pas.
07:59C'est ce que l'opposition
08:02veut faire avec les Sénégalais.
08:05On a parlé de la rupture, il y a d'autres ruptures.
08:08C'est ce que nous faisons.
08:11Si nous le faisons, dans quelques jours,
08:14on verra la rupture.
08:16Mais le message que nous voulons lancer aux populations
08:19c'est de leur donner des résultats tout de suite.
08:24Ce que vous n'avez pas été capable de faire en 12 ans.
08:28Et vous dites aux populations
08:30en 10 mois, réclamez des résultats.
08:32Réclamez une santé parfaite.
08:35Un secteur de la santé parfait.
08:37Un secteur de l'éducation parfait.
08:39L'enseignement supérieur parfait.
08:41Et c'est pourquoi je lance l'appel aux populations.
08:46Je vous en prie.
08:50Je vous en prie.
08:52Je vous en prie.
08:54Je vous en prie.
09:00Parce que Moubel et Randal sont les derniers.
09:06C'est le premier acte d'une gouvernance qui doit se dérouler.
09:11C'est le premier acte qui doit se dérouler.
09:16C'est tout.
09:18Le deuxième acte,
09:20ce qu'on a fait en 10 mois,
09:22personne ne l'a fait.
09:24Personne.
09:26C'est le premier acte du fondement.
09:30C'est le premier acte.
09:32Réduire la peine de vie de l'Etat.
09:34Affirmer notre souveraineté.
09:37Notre compom.
09:39Notre ressource naturelle.
09:41Notre sécurité.
09:43Personne ne l'a fait.
09:45Le bilan qu'on a fait en 10 mois, aucun régime ne l'a fait en 10 mois.
09:47On dit 10 mois,
09:4910 mois, zéro réalisation.
09:51En 10 mois,
09:53l'origine présidentielle,
09:55qu'est-ce qu'on a réalisé?
09:57Qu'est-ce qu'on a réalisé?
09:59C'est qu'on a inauguré l'affaire Oumaki.
10:02C'est comme si on avait inventé un autre Sénégal.
10:06Donc, ce que je veux demander aux populations,
10:12souveraineté,
10:14soi-même,
10:16le développement, il faut faire des sacrifices.
10:18Ce sacrifice,
10:20nous l'avons fait nous-mêmes.
10:22Nous l'avons fait.
10:24Nous avons fait
10:26tous les Sénégalais et les Sénégalaises.
10:29Nous savons que
10:31la situation
10:33n'est pas terminée.
10:35Ce n'est pas encore fait.
10:37Nous ne pouvons pas tout laisser à Dieu.
10:41Dieu a fait dans l'Askan et dans le Royaume-Uni
10:43les ressources qu'il faut
10:45pour qu'on prenne notre décès en main.
10:47C'est pourquoi
10:49le développement le plus grand
10:53il y a un président qui l'a dit
10:55qui est
10:58c'est le député qui parle
11:00de Singapour
11:02mais
11:04une génération ou deux générations
11:06qui sont dans le développement
11:08sont dans le développement.
11:10Une génération ou deux générations.
11:12Un an ou deux ans.
11:14Mais le fait que
11:16nous avons raté les bons départs,
11:18nous avons raté une première alternance,
11:20une deuxième, on n'a pas le droit de rater
11:22une troisième alternance.
11:24C'est pourquoi je veux demander aux populations
11:27d'accepter leur sacrifice.
11:29Pour les subventions.
11:31Les subventions sont chères.
11:35Il faut les ramener à des proportions
11:37acceptables.
11:39Ce que nous voulons, c'est
11:41que fin 2025,
11:43les ramener à 2% du PIB.
11:45Mais nous comptons dans ce cycle graduel.
11:47Mais dès qu'il y a une nouvelle demande,
11:49nous demandons de l'argent.
11:51Nous avons parlé de l'argent
11:53dans les bourses.
11:56Parce qu'en inversant le cycle scolaire,
11:58le cycle universitaire,
12:00c'est pourquoi
12:02aujourd'hui, le Sénégal
12:04est en bourse 3 ou 4 fois
12:06plus que ce que le Côte d'Ivoire
12:08est en bourse.
12:10On sait que le Côte d'Ivoire est un peu comme Pouf.
12:16La loi de finance 2025 projette
12:18de bloquer l'enveloppe à 80 milliards.
12:20Là où le Côte d'Ivoire est à 25 milliards
12:22de bourse.
12:25C'est ce qu'il faut rationaliser.
12:27C'est ce qu'il faut attaquer
12:29le ministre de l'enseignement supérieur.
12:31Il y a beaucoup
12:33pour ne pas déprescrire
12:35et ce n'est pas lui.
12:37On peut avoir un étudiant inscrit au mois d'octobre
12:39mais il ne faut pas attendre
12:4110 mois tout de suite.
12:43Parce que c'est l'année scolaire.
12:45C'est l'année universitaire.
12:47Il faut accepter qu'on ne peut pas
12:49faire ça sans compter les disparités.
12:52Il y a des différences entre les deux.
12:54Parce qu'il n'y a que les deux.
13:00Il faut dégager des marges
13:02pour pouvoir toucher l'économie réelle.
13:04Ce qu'il faut faire
13:06c'est
13:08qu'on fasse
13:105 ans de gâte.
13:12Le premier Artemas a eu 7 ans.
13:14Le deuxième aussi.
13:16Le premier mandat a eu 7 ans.
13:19Nous avons 5 ans.
13:21On peut avoir 5 ans de gâte.
13:23Si nous voulons
13:25renouveler la confiance au Sénégal,
13:27qu'est-ce qu'on va faire?
13:29On va nous bouchiffrer.
13:31On va nous lamer l'affaire.
13:33On va faire
13:35un autre auto-route
13:37pour les jeunes.
13:39On va inaugurer les affaires.
13:41Les jeunes vont travailler.
13:43Mais quel est l'impact
13:45sur l'économie?
13:47C'est l'économie qui déficite.
13:51Nous allons faire le choix
13:53exactement contraire à vous.
13:55Nous ne pensons pas au prochain mandat.
13:57Nous pensons à la prochaine génération.
13:59C'est notre différence.
14:01À partir de ce moment,
14:03nous apprenons tous les Sénégalais
14:07à ne pas suivre les sirènes
14:09de ceux qui ont détruit ce pays.
14:13Il ne faut pas suivre ces sirènes.
14:17Nous devons prier à Dieu
14:19pour qu'il n'y ait pas
14:21une masse critique
14:23de Sénégalais qui comprennent la campagne.
14:25Il ne peut pas y avoir de résultat.
14:27Particulièrement la jeunesse.
14:29Parce que toute la contre-communication
14:31est faite par la jeunesse.
14:37On s'est inscrits avec vous dans un agenda.
14:41Les actes composants sont-ils conformes?
14:43Jugez-nous par rapport à ça.
14:47Mais ne vous inquiétez pas,
14:49ceux qui l'ont détruit,
14:51l'ont détruit.
14:53Aujourd'hui,
14:55il y a beaucoup d'entre eux
14:57qui se sont inscrits
14:59pour vous dire ce qu'ils devraient faire
15:01dans les 20 prochaines années.
15:03S'ils ne l'ont pas fait,
15:05il n'y a rien.
15:07C'est pourquoi,
15:09je rassure tous les Sénégalais
15:11parce que nous avons des choix à faire.
15:13Ce que nous avons fait,
15:15c'est que Dieu aimait le Sénégal en 2024.
15:19Parce que ceux qui nous ont aidés,
15:21nous avons dit que le Sénégal était un banc courant.
15:23Comme ce qu'avait fait la Grèce,
15:25ce qu'avait fait l'Argentine,
15:27l'insolvabilité,
15:29la dette n'était pas soudonnable,
15:31la viabilité était forte,
15:33nous étions dans une situation où
15:35nous devions imposer des ajustements.
15:37Mais ce que nous avons fait,
15:39quand le ministre a parlé avec les bailleurs,
15:41qu'est-ce qu'ils ont dit?
15:43Même les obligations du Sénégal
15:45sont remontées.
15:47Je veux que tu les vérifies.
15:49Pourquoi sont-elles remontées?
15:51Parce que les gens ont salué
15:53l'exercice de vérité.
15:55Et deuxièmement,
15:57ils ont apprécié les mesures
15:59que nous sommes en train de prendre.
16:01Nous ne nous attendons pas à ce que nous fassions.
16:03C'est la première fois que je reçois cet effet.
16:05Vous n'avez plus à nous dire ce qu'on doit faire.
16:07Parce qu'un pays qui se respecte
16:09n'attend pas qu'on lui dise ce qu'il doit faire.
16:13C'est pourquoi,
16:15je voudrais dire aux Sénégalais
16:17que nous avons un choix à faire.
16:19Et ce choix est très simple.
16:21Soit rentre avec la regardise,
16:23la facilité, les raccourcis
16:25pour définitivement emprunter
16:27la voie de la vertu,
16:29de la rigueur, de la transparence
16:31dans la gestion des affaires publiques
16:33et se propulser irréversiblement
16:35vers le développement.
16:37Ou bien, perpétuer les mêmes artifices
16:39basées sur le faux,
16:41le saupoudrage
16:43et le mensonge d'Etat
16:45pour sombrer éternellement
16:47dans les abysses préjudiciables du sous-développement
16:49et leurs désastreuses conséquences.
16:51Je vous remercie.
16:53Applaudissements
16:55Applaudissements
16:57Applaudissements
16:59Applaudissements
17:01Applaudissements
17:03Applaudissements
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