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00:00Ils sont là, ils sont beaux, Fabien Lequeuvre, Olivier Dardigolle, Valérie Benaim et Jules Taurès.
00:05Et figurez-vous que Jules Taurès a déjeuné dans un restaurant juste à côté d'une table avec des représentants de l'ARCOM.
00:13Alors Jules, avant de nous faire les révélations de ce que vous avez entendu, et visiblement vous avez entendu des choses absolument odieuses.
00:20Absolument.
00:21Breaking news.
00:22Breaking news.
00:23Priorité à l'info.
00:25Il a carrément un jingle.
00:26J'ai un jingle.
00:27C'est produit, c'est produit, c'est produit cette émission.
00:29Robert, notre réalisateur, c'est produit.
00:30C'est bien fait.
00:31Il y a du budget.
00:32Attendez, on va le refaire.
00:33Breaking news.
00:34Priorité à l'info.
00:36Priorité donc à l'info et priorité aux révélations de Jules Taurès.
00:40Jules, qu'ont dit ces trois représentants de l'ARCOM ce midi dans le 15e arrondissement dans un restaurant dans lequel, malchance pour eux, vous étiez aussi ?
00:49Non, mon cher Gauthier, je vais vous révéler mon déjeuner.
00:52Je n'ai pas l'habitude de le faire et ce que je vais vous révéler, c'est profondément scandaleux.
00:56Comme il m'arrive de faire, je vais déjeuner.
00:59J'y suis allé tard puisque j'étais chez Céline Giraud jusqu'à 14h.
01:02Je suis allé à 14h30 dans un restaurant du 15e arrondissement situé à côté de Europe 1, du JDD, puisque c'est là que nous travaillons.
01:11Il faut savoir que le siège de l'ARCOM est situé à quelques dizaines, quelques centaines de mètres de notre rédaction.
01:18C'est assez habituel de croiser ou de déjeuner à côté de personnes qui travaillent dans l'ARCOM.
01:24J'étais avec des amis et je me rends dans un restaurant situé non loin de la rédaction.
01:31Je m'assieds à table et au bout de quelques minutes, je comprends que le sujet, c'est Cyril Hanouna.
01:36Je comprends que le sujet, c'est l'ARCOM et je comprends rapidement que ces personnes travaillent à l'ARCOM.
01:42Elles parlent de Cyril Hanouna en des propos peu amènes.
01:46J'ai bien compris au fur et à mesure de l'échange que la décision de l'ARCOM, c'était une décision politique, qui était arbitraire.
01:53On le savait depuis le début, mais je ne pensais pas à ce point-là et j'ai consigné quelques bribes de cette discussion.
02:00Pourquoi ? Parce que j'étais situé à la table d'à côté, donc j'entendais quasiment tout ce qu'il disait.
02:05Il y a eu notamment cette phrase.
02:07Donc là, vous faites des citations.
02:09Ce sont des citations.
02:10Ils étaient nombreux.
02:11Il y avait deux hommes et une femme.
02:13Ces trois personnes travaillent à l'ARCOM et l'un d'entre eux, c'est un homme, a dit notamment cette phrase.
02:19Nous, on nous a demandé de virer Hanouna.
02:21On l'a fait.
02:22On a fait notre boulot.
02:23Ça, c'est la première des choses.
02:25Donc, on voit très bien que quelqu'un a demandé de virer Cyril Hanouna.
02:30Donc, on voit très bien que le sujet, ce n'est pas C8.
02:33Ce n'est pas la chaîne C8.
02:34C'est qu'on a voulu s'en prendre à Cyril Hanouna.
02:36Donc, on voit bien que c'est arbitraire politique et qu'il y a une commande.
02:40Alors, ils se sont bien gardés de dire qui avait passé commande.
02:44Évidemment, ce n'était pas une interview.
02:45Je n'allais pas leur demander.
02:46J'ai continué à tendre l'oreille.
02:48Et ce que j'ai entendu ensuite, c'était quasiment pire.
02:52C'est-à-dire qu'il y a eu des insultes.
02:54Déjà, il faudrait qu'on s'arrête sur cette première phrase.
02:56On nous a demandé de virer Cyril Hanouna.
02:59Nous, on nous a demandé de virer Hanouna.
03:02On l'a fait.
03:03On a fait notre boulot.
03:04Comment vous avez su que c'était des gens de l'ARCOM ?
03:06Alors, j'ai bien compris qu'ils étaient plus ou moins liés à l'ARCOM.
03:11Ensuite, ils parlaient de manière assez forte.
03:14Mais vraiment, j'étais à côté.
03:15Ils ne m'ont pas reconnu, évidemment.
03:17Donc, j'ai compris cela.
03:18J'étais quasiment sûr que ça l'était.
03:20Et puis ensuite, je suis allé voir, après mon déjeuner,
03:22les serveurs de ce restaurant, le patron de ce restaurant.
03:25Et c'est les clients habituels.
03:27Et donc, il m'a bien confirmé, non pas l'identité de ces trois personnes,
03:31mais qu'ils travaillaient tous les trois à l'ARCOM.
03:34Donc, première phrase.
03:35On nous a demandé de virer Cyril Hanouna.
03:37On l'a fait.
03:38Deuxième phrase, Jules Torres.
03:39La deuxième phrase, ils parlaient ensuite de la défense du groupe Bolloré.
03:44Et à ce moment-là, ils ont dit,
03:46on est bien content de s'être payé le groupe Bolloré.
03:49On est bien content de s'être payé Pascal Praud.
03:51Parce que c'est ça aussi qu'ils ont dit,
03:53alors que ça n'a pas beaucoup de rapport.
03:55Ils ont parlé, vous savez, de l'édito de Pascal,
03:57qui défendait C8,
03:59qui dénonçait le fait que 400 personnes,
04:01et je vais y venir après, vont être sur le carreau.
04:04Et donc, ils s'en sont pris.
04:05Ce n'était pas des insultes,
04:07mais en tout cas, ils ont parlé en des termes peu amènes
04:09de toutes les personnes qui travaillent pour le groupe Bolloré.
04:13C'est hallucinant, ce que vous nous racontez.
04:15C'est incroyable.
04:16Et ce n'est pas terminé.
04:18Et moi, c'est sans doute ce qui m'a le plus choqué dans ce déjeuner.
04:21C'est arrivé vers la fin,
04:23puisqu'ils parlaient justement de ces 400 personnes
04:26qui vont se retrouver sur le carreau avec l'éviction de C8.
04:30Et là, ce que je vais vous dire, je l'ai entendu,
04:32et c'est de leur bouche,
04:34nous, on s'en fout de mettre au chômage 400 potes d'Hanouna.
04:37Ça, c'est un verbatim.
04:39C'est un verbatim.
04:40C'est incroyable.
04:42Ce sont des gens, à priori, plutôt situés à gauche,
04:45qui n'ont aucun problème avec le fait que 400 personnes
04:48vont se retrouver au chômage la semaine prochaine,
04:51qui n'ont aucun problème à ce qu'on mette au chômage 400 personnes
04:55de la manière la plus arbitraire possible.
04:58Il faut quand même le dire.
04:59À l'ARCOM, ce sont 9 personnes,
05:019 petits hommes gris, 9 petits fonctionnaires
05:03qui ont décidé dans un conclave
05:05de supprimer cette chaîne,
05:07de supprimer également Énergie 12,
05:08et donc de supprimer 400 emplois,
05:10plus de 400 emplois,
05:11en une seule décision.
05:13On s'en fout de mettre au chômage 400 potes d'Hanouna.
05:16Et vous avez entendu, vous avez eu des verbatims aussi
05:18sur les mots utilisés à l'endroit de Cyril Hanouna et de Pascal Praud, ou pas ?
05:21Alors justement, Cyril Hanouna et Pascal Praud,
05:24ils se sont bien gardés de les insulter,
05:26mais en tout cas, ce qu'ils disaient,
05:28c'est que c'était bien fait pour eux,
05:30c'est qu'ils étaient faux,
05:33que finalement, ça ne changerait rien, la vie de Cyril Hanouna,
05:35et ça, c'est pas complètement faux.
05:37Cyril Hanouna, il va rebondir,
05:39parce que ce n'est pas Cyril Hanouna qui est contraint le plus dans cette histoire.
05:43Ce sont les personnes qu'on ne voit pas à l'antenne,
05:45ce sont les personnes qui sont à la réalisation,
05:47au son, ce sont dans les boîtes de production,
05:49donc on voit bien qu'ils s'en fichent,
05:51et surtout, moi, ce qui m'a choqué,
05:54ce n'est pas tant ces verbatims-là,
05:55c'est les ricanements.
05:57Vous savez, ce petit ricanement de
06:00« Ah, c'est bien fait pour eux,
06:02ces 400 personnes-là, les potes d'Hanouna,
06:04eh bien, tant pis pour eux,
06:05finalement, ils n'avaient qu'à ne pas travailler avec Cyril Hanouna.
06:07C'est de leur faute s'ils sont au chômage.
06:09Et voilà, c'est les ricanements,
06:11plus que les mots,
06:12c'est les ricanements, moi, qui m'ont beaucoup scandalisé et choqué.
06:14Alors, je rappelle vos révélations,
06:16Jules et Valérie Benayme et Fabien Lequeuve,
06:17qui sont tous les soirs sur C8 avec Cyril,
06:19vont évidemment réagir dans un instant.
06:21Vous aussi, vous pouvez réagir au 01-80-20-39-21.
06:24Jules a donc déjeuné à une table à côté
06:27de représentants de l'ARCOM,
06:28qui ont donc dit « On nous a demandé
06:30de virer Cyril Hanouna,
06:32et on l'a fait. »
06:33On a fait notre boulot.
06:35On a fait notre boulot,
06:36qui ont ricané,
06:37qui ont eu des mots peu amènes
06:39à l'endroit de Cyril et de Pascal Praud,
06:41et qui ont aussi une joie mauvaise
06:43à l'idée de voir 400 personnes
06:45se retrouver sur le carreau.
06:47On s'en fiche d'avoir mis 400 potes de Cyril Hanouna,
06:49je cite, au chômage.
06:51Ce sera bien fait pour eux, parce qu'ils connaissent Cyril.
06:53Valérie Benayme, vous vous rendez compte ?
06:55Je suis estomaquée.
06:57Estomaquée.
06:58D'abord, il y a deux choses qu'il faut retenir.
07:01Un, il semblerait, si on croit ce que vous dites,
07:04et je vous crois bien évidemment,
07:07qu'il s'agit d'une commande.
07:09On nous a demandé deux.
07:11Et que, contrairement à ce qu'on nous a fait croire,
07:13il ne s'agit pas de sanctionner la chaîne
07:15parce que la chaîne en entier a un problème.
07:17Il s'agit d'une chasse à l'homme,
07:19en l'occurrence, celle de Cyril Hanouna.
07:21Je suis estomaquée.
07:23Deuxième phrase qui me...
07:25Alors là, les bras m'en tombent,
07:26parce que là, on va encore plus loin.
07:28On s'en fout de mettre au chômage 400 potes de Cyril Hanouna.
07:32C'est-à-dire que, non seulement on assume,
07:35mais en plus on ricane du licenciement de 400 personnes
07:38dont on dit qu'ils sont les potes d'eux.
07:40C'est la faillite de la pensée.
07:42C'est-à-dire que 400 personnes qui travaillent dans un groupe
07:44sont forcément les amis de Cyril Hanouna.
07:45Et qui dit amis d'eux, égale ennemis d'eux.
07:48Je suis totalement abasourdie par ce que vous nous racontez.
07:51Les potes de Cyril Hanouna sont nos ennemis.
07:52C'est le mot qu'aurait pu utiliser l'ARCOM.
07:54Fabien Lequeu, vous quêtez tous les soirs de...
07:56On ne touche pas à mon poste.
07:57Très grave.
07:58Oui, c'est très grave.
07:59C'est hallucinant.
08:00Je pèse mes mots.
08:01Je pense que c'est une nouvelle affaire Dreyfus.
08:03Non, attendez.
08:04Non, je vais vous dire.
08:05Quand on demande à quelqu'un de dégager
08:07et qu'on s'en prend à une personne,
08:09on verra comment les choses vont évoluer.
08:11Mais je pense que c'est grave de faire ça.
08:14Très grave quand on s'en prend à une personne
08:16et qu'on fait ce qu'on appelle des dommages collatéraux.
08:18Dreyfus s'est retrouvé au bagne, je le rappelle.
08:20Oui, mais parce que c'était une époque où il y avait un bagne.
08:22Dieu merci, plus de 100 ans après, on n'a plus le bagne.
08:26Mais vous savez, les conséquences sont lourdes
08:28pour des milliers de familles.
08:30Moi, j'ai le droit de penser ce que je pense.
08:32Et je compare à cette affaire
08:34parce qu'il y a beaucoup de similitudes avec cette affaire.
08:36Vous avez le droit de penser ce que vous pensez.
08:38Sur cette antenne, je rappelle que cette antenne est libre.
08:41Absolument, libre antenne.
08:42La principale révélation n'est pas que Jules Torres,
08:46le midi et le soir, fasse bonne table,
08:48bonne chair et bon vin.
08:49Je dis à tout le monde, si vous croisez Jules Torres
08:51dans un restaurant, faites très attention.
08:53J'ai les grandes oreilles.
08:54Le fait qu'il ait ses habitudes, sa table,
08:56ça, nous le savions.
08:58Ce qu'il y a, cher Jules, c'est une confirmation
09:03sur la commande politique.
09:05Mais ça, on ne le découvre pas.
09:08On a des éléments, désormais, qui nous montrent
09:10qu'on ne découvre pas la commande politique.
09:12On l'a évoqué cette semaine, bien évidemment.
09:16Deux, un climat de détestation, quasiment de haine,
09:23amenant des gens membres d'une autorité
09:27dite indépendante de régulation
09:29à parler d'une telle manière de ce dossier,
09:33visant ad hominem des personnes.
09:36Donc là, c'est un climat très dur, très violent.
09:39Se réjouissant du licenciement.
09:41Et je voulais terminer par ça,
09:44la fin justifiant les moyens
09:49et évoquant de la manière dont cela a été précisé,
09:52l'emploi et donc la vie.
09:55Parce que quand vous perdez votre emploi,
09:57c'est une relégation sociale,
10:00ça entraîne votre famille,
10:02il y a une perte d'estime de soi,
10:04il y a une grande crainte en l'avenir.
10:06Bon, enfin, c'est catastrophique.
10:08Et donc, évoquant cette dimension-là
10:11d'une manière, j'aime mieux dire dégueulasse.
10:14Alors, à la fois, on se surprend de ne pas être surpris,
10:21mais le fait qu'on puisse y mettre des mots aussi clairement,
10:26c'est vrai que ça soulève le cœur.
10:29Moi, je vous jure, ces verbatimes-là,
10:31je les ai notés au moment où je les ai entendus.
10:33Je me suis demandé si c'était possible.
10:36Et c'est la raison pour laquelle je suis ensuite allé voir,
10:39il y a des personnes qui pouvaient me confirmer
10:41qu'ils travaillaient bien à l'ARCOM,
10:43et ils me l'ont confirmé.
10:44Et à ce moment-là, je me suis dit,
10:46mais ce n'est pas possible vraiment.
10:47Où est la caméra ? Je suis dans un sketch ?
10:49Non, pas du tout.
10:50C'est bien ce qu'ils ont dit,
10:51donc on a bien une confirmation.
10:53Ils ont voulu s'en prendre au groupe Bolloré.
10:55Ils ont voulu s'en prendre à Cyril Hanouna.
10:57Ils n'en ont rien à faire des 400 personnes
10:59qui vont se retrouver sur le carreau.
11:00Et c'est une décision politique et arbitraire.
11:02Nos auditeurs réagissent aux révélations de Jules Torres,
11:05qui a donc entendu des cadres de l'ARCOM dire
11:09« On a fait virer Cyril Hanouna,
11:11on nous avait demandé de le faire. »
11:12On nous a demandé de le virer, on a fait le boulot.
11:14On a fait le boulot,
11:15ils se réjouissent de la perte de l'emploi de 400 personnes.
11:17Valérie de Marseille, vous nous appelez.
11:19Bonjour Valérie.
11:20Comment vous réagissez à ce que vient de nous dire Jules
11:22et à la fermeture la semaine prochaine de C8 ?
11:25Bonjour Gauthier, bonjour à tous.
11:27Déjà, je tiens à souligner que ça fait 25 ans
11:30que je suis militante au Parti Socialiste.
11:32Premièrement.
11:33Deuxièmement, que je soutiens de façon inconditionnelle
11:37Cyril Hanouna, ses équipes,
11:39et bien sûr toutes les personnes
11:41qui interviennent sur cette chaîne.
11:43J'ai une pensée pour Énergie 12,
11:44parce que l'ARCOM a dû faire la plume.
11:46Elle est la victime collatérale d'Energie 12,
11:49donc j'ai une pensée pour eux.
11:50Évidemment, j'ai une pensée pour les 400 personnes
11:53qui vont se retrouver sur le carreau.
11:54Et je me demande où sont les CGT et compagnie
11:57pour pouvoir défendre ces personnes-là.
12:00Mais ils sont contents ?
12:02Bien sûr, ils sont contents.
12:04Les gens comme moi de gauche, il y en a.
12:06Je vous remercie de me donner la parole
12:08parce qu'on n'a pas beaucoup l'occasion de s'exprimer.
12:10Mais vous avez entendu Valérie ce que nous a dit Jules.
12:12Oui, tout à fait.
12:15Ils se réjouissent.
12:16On a mis 400 potes de Cyril Hanouna au chômage,
12:18c'est bien fait.
12:19C'est ce manque d'empathie.
12:20C'est des hyènes.
12:21Voilà, je ne tiens pas à vous dire.
12:22Le pluralisme, par contre, sur les plateaux,
12:24je ne le vois pas moi,
12:25à part de nous mettre un salafiste à l'écran
12:27parce que vous avez dit que la tenue vous n'a pas choqué,
12:29moi ça m'a choqué.
12:30Que M. Cohen mange tous les jours
12:32grâce à mes MQ.
12:33Oui, vous parlez de Merwan Benlazar
12:34qui était sur cette affaire.
12:36Oui, je suis désolée.
12:37Je pense que dans la pluralité,
12:40il y a des gens beaucoup plus intéressants
12:41à mettre en avant que ce salafiste.
12:43Donc je suis désolée,
12:44mais moi mes impôts ne servent pas
12:46à mettre ces gens-là à l'antenne.
12:48Je ne paye pas des impôts pour ça.
12:50Je tiens à répondre à M. Cohen
12:51qui est soi-disant journaliste
12:52et qui a traité Cyril Hanouna de complotiste.
12:55Donc quand ils n'ont plus d'arguments,
12:56on est fasciste, nazi, complotiste, etc.
12:59Et je voudrais dire aussi que
13:01quand on dit qu'il est complotiste,
13:02Cyril Hanouna, il faut apporter des arguments.
13:04Lui, son surveillement, c'est qu'il est complotiste.
13:06Et là, les révélations de Jules
13:07viennent nous démontrer
13:09qu'il n'y a rien de complotiste
13:10et que si ça vient de l'Élysée,
13:11c'est encore plus grave.
13:12Et que maintenant, de toute façon,
13:14on doit nous dire ce qu'on mange,
13:15ce qu'on entend,
13:16combien laver de culottes,
13:18on doit les laver trois fois,
13:19dix fois, vingt fois,
13:20les réseaux sociaux.
13:21Moi, je ne vis pas dans un pays de bolcheviques.
13:23Je ne vis pas en Corée du Nord.
13:24Et je le répète, je suis militante du PS
13:27depuis 25 ans.
13:28J'espère qu'au prochain congrès,
13:29on va virer fort.
13:30Ça se passe bien, les réunions de parti ?
13:33Alors écoutez, ça se passe bien
13:35parce que vous savez, au niveau local,
13:36on n'a pas le reflet de ce qui se passe
13:38au niveau national.
13:39Pour ça, je vous remercie
13:40de me donner la parole.
13:41Parce que si je tiens le temps
13:42à rester au PS,
13:43c'est parce qu'il y a
13:44un certain M. Dologu
13:45qui risque de devenir
13:46maire de ma ville
13:47et que cette espèce d'inculte
13:48n'a rien à foutre comme maire.
13:50Comme le piole,
13:51ça va devenir Grenoble numéro 2.
13:53Et je ne veux pas de cet énergumène
13:56à la tête de la deuxième ville de France.
13:59Donc je tiens bon au PS,
14:00même si c'est dur,
14:01même si j'en veux à mon parti,
14:03même si j'en veux à mes dirigeants,
14:05même si j'en veux
14:06à toute cette clique de gauche
14:08qui ne me représente pas.
14:10Et je tiens à le dire.
14:11Et on est nombreux dans mon cas.
14:13Et je tiens à dire
14:14que toute leur tambouille
14:15qu'ils ont faite
14:16entre les deux tours des législatives,
14:18que des gens qui sont allés manifester
14:19contre les retraites,
14:20dont je fais partie,
14:21vont après mettre le bulletin
14:22d'Elisabeth Borne.
14:24Moi, je vote pour qui je veux.
14:26Personne ne me donne des consignes
14:28et que j'en ai marre.
14:29Et que si les gens
14:30maintenant ont 11 millions de votes RN,
14:31c'est de la faute de la gauche.
14:33C'est très intéressant ce que vous dites, Valérie.
14:35Vous avez un peu le diagnostic
14:36d'Olivier d'Artigolles.
14:37Olivier, j'ai l'impression
14:38de vous entendre
14:39dans le témoignage de Valérie.
14:40Je suis certain que localement,
14:42énormément de militants de gauche,
14:45de la gauche que j'aime bien moi,
14:47partagent ce que nous dit
14:49notre auditrice.
14:51Et qu'une écrasante majorité d'entre eux
14:53sont malheureux
14:55à l'idée de ne pas retrouver
14:57Cyril et son équipe
14:58et ses chroniqueurs
14:59dans quelques jours.
15:00C'est évident
15:01que cette majorité existe.
15:02Mais bon,
15:03il faut qu'elle s'organise.
15:05Merci beaucoup, Valérie.
15:07Merci beaucoup, Valérie.
15:09On a des auditeurs
15:10qui veulent réagir.
15:11Je vois Pascal du Puy de Dôme
15:12qui veut réagir
15:13aux propos et aux révélations
15:14de Jules Thorez.
15:15Jules, d'abord,
15:16avant d'entendre Pascal,
15:17vous allez nous redire
15:18ce que vous avez entendu,
15:19les trois verbatimes.
15:20Ce qu'ont dit précisément
15:21ces employés de l'ARCOM
15:23sur les 400 emplois,
15:25sur Cyril Hanouna
15:26et sur la décision politique
15:29que serait la fermeture de C8.
15:32Le premier élément,
15:33c'est nous,
15:34on nous a demandé
15:35de virer Hanouna,
15:36on l'a fait,
15:37on a fait notre boulot.
15:39Donc là, c'est la preuve
15:40par l'exemple
15:41que c'est une décision politique
15:43et arbitraire.
15:44La deuxième des choses,
15:45et ça, on le savait,
15:46que l'ARCOM voulait se payer
15:48le groupe Bolloré,
15:49eh bien, il y a ce verbatime.
15:50On s'est bien payé
15:51le groupe Bolloré.
15:52Fin de citation.
15:53Et le dernier,
15:54qui est sans doute
15:55le plus choquant,
15:56sur, justement,
15:57les personnes
15:58qui vont être mis au carreau
15:59par cette éviction de C8,
16:00je cite,
16:01on s'en fout de mettre au chômage
16:03400 potes d'Hanouna.
16:05Voilà.
16:06Fin de la citation.
16:07Donc, on voit très bien
16:08qu'ils s'en fichent,
16:09que ces personnes-là
16:10avaient tort
16:11de travailler
16:12avec Cyril et Hanouna
16:13et que, finalement,
16:14c'est bien fait pour eux
16:16de se retrouver au chômage.
16:17Pascal,
16:18vous nous appelez sur Europe 1
16:19pour On marche sur la tête
16:20depuis le puits de Dôme
16:21et vous êtes absolument
16:22scandalisé
16:23par les propos
16:25rapportés de Jules Thorez,
16:27les propos, donc,
16:28de C4, de l'ARCOM.
16:29Bonsoir, M. Lebré,
16:31bonsoir à toutes l'équipe.
16:32Bonsoir.
16:33Oui, je suis scandalisé.
16:35Là, j'attends quand même
16:36de la part du ministre,
16:37de la ministre de la Culture,
16:38Mme Dati,
16:39une réaction imminente.
16:40Demandez-lui, Jules,
16:41elle est en interview
16:42avec vos collègues.
16:43Imminente,
16:44parce que là,
16:45je trouve ça scandaleux
16:46parce que j'appelle ça
16:47des méthodes de barbouze.
16:48C'est une méthode de barbouze.
16:50On veut détruire un groupe.
16:53On l'aime ou on ne l'aime pas,
16:54ce n'est pas la question.
16:55Il y a une chaîne C8
16:57qui a son public.
16:58Il y a Cyril Hanouna
16:59qui fait ses émissions
17:00que j'apprécie.
17:01On se marre bien.
17:02Au moins,
17:03ça fait baisser la pression
17:05et l'ambiance qu'il y a actuellement.
17:07Moi, je dis,
17:08mais on marche sur la tête
17:09complètement, là.
17:10C'est grave.
17:11C'est gravissime.
17:12C'est des méthodes de barbouze,
17:13ça.
17:14Et là, j'attends quand même
17:15une réaction de Mme Dati
17:17vraiment imminente
17:18et qu'elle annule
17:19la décision de l'ARCOM.
17:20Elle ne pourra pas l'annuler,
17:22mais elle va sans doute
17:23réagir ce week-end.
17:24Ah ben, j'espère bien
17:25pour s'attendre.
17:26Et en plus, 400 personnes.
17:27Ils sont qui, ces personnes-là ?
17:29Ils sont qui, ces personnes-là ?
17:30Et qui a mandaté ?
17:31Moi, j'aimerais bien savoir.
17:32Soit c'est M. Le Colère.
17:34Mais qu'est-ce qu'il fout,
17:35ce M. Le Colère ?
17:36Il est payé pour faire ça ?
17:37Je me pose la question.
17:39Là, ça devient gravissime.
17:42Et j'attends aussi
17:43une réaction du président
17:44de la République.
17:45Ah ben, vous pouvez,
17:46à mon avis,
17:47on va attendre longtemps.
17:48Je sais,
17:49mais ça devient
17:50de plus en plus grave.
17:51Et moi,
17:52j'espère que Cyrus
17:53va pouvoir rebondir
17:54et faire encore plus de tapage
17:55sur ces idiots
17:56qui nous gouvernent actuellement.
17:57Je m'excuse de l'expression,
17:58mais là, je suis gentil
17:59encore avec le mot idiot.
18:00Je vous le dis.
18:02Merci beaucoup, Pascal.
18:03Bravo à M. Torres,
18:04parce qu'alors là...
18:05Oui.
18:06Je me suis retrouvé
18:07au bon moment,
18:08au bon endroit.
18:09Tout à fait.
18:10C'est une investigation.
18:11Oui, c'est du...
18:12C'est du bel ouvrage.
18:13C'est sur le terrain.
18:14C'est sur le terrain.
18:15Moi, je suis un journaliste
18:16de terrain.
18:17C'est un journaliste de terrain.
18:18Et prioritairement
18:19des restaurants.
18:20C'est pour ça qu'on aime Europe.
18:21C'est pour ça qu'on aime Europe.
18:22Et c'est news.
18:23Et c'est vite.
18:24Parce qu'on a une information,
18:25une vraie information.
18:26On n'essaie pas
18:27de nous endormir
18:28comme certains médias font.
18:29Voilà.
18:30Merci beaucoup.
18:31Merci beaucoup, Pascal.
18:32M. Tardif...
18:33Tardif...
18:34Tardif Doll,
18:35ce n'est pas forcément
18:36de la même opinion,
18:37mais au moins,
18:38il est présent.
18:39Il est présent.
18:40Il est présent.
18:41Il est là, le type.
18:42Il a toujours été
18:43courageux, Olivier,
18:44sur la décision
18:45en coulisse
18:46de l'ARCOM.
18:47Parce qu'il a tout de suite dit
18:48que si le pouvoir
18:49et l'Élysée
18:50voulaient empêcher
18:51qu'une chaîne de télévision,
18:52deux chaînes même,
18:53en l'occurrence,
18:54qu'ils fassent
18:56évidemment, Emmanuel Macron
18:57aurait pu le faire.
18:58Merci beaucoup, Pascal.
18:59On est avec Grégory
19:00qui nous appelle de Nice.
19:01Grégory, comment vous réagissez
19:02aux informations
19:03de Jules Torres
19:04qui nous dit
19:05aujourd'hui,
19:06des représentants de l'ARCOM
19:07ont dit
19:08dans un restaurant parisien
19:09on a fait notre job,
19:10on nous a demandé
19:11de fermer C8,
19:12on l'a fait
19:13et tant pis
19:14pour les 400 salariés
19:15de C8,
19:16ces 400 potes d'Anouna.
19:17Donc, c'est bien fait
19:18pour eux, quoi.
19:19Oui, alors,
19:20bonjour l'équipe.
19:21Merci de me passer
19:22la parole.
19:23Alors,
19:24moi,
19:25désolé,
19:26mais j'ai la haine
19:27carrément, là.
19:28Depuis ces derniers jours,
19:29ça me donne la haine,
19:30tout ça.
19:31Mais,
19:32par rapport à l'ARCOM,
19:33là,
19:34ce qu'ils ont dit,
19:35ce que j'entends
19:36de ce qu'il a dit
19:37Jules Torres,
19:38c'est dégueulasse.
19:40C'est hallucinant.
19:41Il n'y a pas
19:42une enquête
19:43à faire,
19:44quelque chose
19:45dans...
19:48Vous comprenez
19:49ce que je veux dire ?
19:50Là, ce sont les gens
19:51de Saint-Denis, peut-être.
19:52Des conséquences,
19:53mais qu'est-ce que vous voulez
19:54qu'on vous dise ?
19:55Qu'est-ce que vous voulez ?
19:56On peut fermer deux chaînes
19:57dans ce pays
19:58de manière totalement
19:59arbitraire,
20:00sans que ça scandalise
20:01grand monde,
20:02dans la classe médiatique
20:03ou politique.
20:04Mais c'est de la dictature.
20:05Moi,
20:06je suis français,
20:07mais carrément,
20:08je suis attaqué
20:09par mon pays,
20:10quoi.
20:11Vous comprenez ?
20:12Bien sûr,
20:13je comprends,
20:14mais évidemment,
20:15on est tous
20:16scandalisés.
20:17On est tous
20:18scandalisés,
20:19Grégory.
20:20Merci beaucoup
20:21d'avoir été avec nous.
20:22Ah oui,
20:23je soutiens toute l'équipe.
20:24Merci beaucoup,
20:25merci Grégory.
20:26Merci,
20:27merci beaucoup.
20:28Vous avez donné l'adresse
20:29de la brasserie de ce soir
20:30de Thorez ?
20:31Faites attention à vous
20:32si vous croisez Jules Thorez
20:33dans un restaurant,
20:34c'est un plaisir d'animer.
20:35On marche sur la tête
20:36ce soir.
20:37Cyril Hanouna
20:38revient évidemment lundi
20:39et tout de suite,
20:40c'est Thierry Cabane
20:41sur CNews et Europe 1.

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