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00:00Bonjour la famille, c'est M. Franck-Stéphane Dibbo, Dibba Ponga, M. Kaparka, M. 100%, le réparateur de brèches, je suis sur Vovo.
00:16Bonsoir à tous, bienvenue sur Vovo, votre émission d'expression libre. Ce soir nous recevons Baponga, artiste gaponais, qui vient nous parler de musique éducation tour.
00:25Bonsoir Bapunga.
00:26Bonsoir.
00:27Peux-tu nous présenter la musique éducation tour ?
00:29Alors la musique éducation tour c'est un concours de musique rap qui a pour but de lutter contre les violences en milieu scolaire, contre la consommation des drogues et contre la déprimation de nos mœurs.
00:44Donc c'est un concours qui a 4 étapes dans les 4 grandes communes du grand Libreville, qui va partir d'Ovendo pour Akanda, puis Ntoum pour se terminer à Libreville centre.
00:59On a 20 candidats qui vont à chaque étape aller en studio enregistrer un son, donc recevoir une musique, aller en studio enregistrer un son, faire un visualiseur, donc un clip amateur, le poster sur leur page, être noté sur leur façon de communiquer.
01:19Mais avant ils auront reçu une formation, une formation qui va justement leur donner les rudiments, et puis à la fin de chaque étape il y a un spectacle sur lequel maintenant ils sont éliminés, à chaque étape on en élimine 5 pour qu'à la finale il nous en reste 5.
01:40La particularité de ce concours c'est aussi que les candidats doivent arriver avec leur staff, donc on s'inscrit en équipe. Ce n'est pas un concours de rap comme on a l'habitude de les voir, c'est un concours de rap où chaque candidat doit arriver avec un DJ et un manager, parce qu'on aimerait que les jeunes apprennent à se structurer et surtout à travailler ensemble.
02:02Donc voilà pourquoi sur nos formations il y a trois types de formations, il y a une formation pour les managers, une formation pour les rappeurs et une formation pour les DJs.
02:12Donc à chaque étape, si je résume vite fait, c'est recevoir la musique, aller en studio, enregistrer, faire un visualiseur, aller en formation, manager, rappeur, DJ, puis se retrouver sur les réseaux sociaux, communiquer tout azimut, et puis après finir sur une phase éliminatoire qui est une étape du concours.
02:36Donc soit au Vendo, à Kanda, à TUM ou la finale à l'épreuve.
02:40Alors le Musique Education Tour, plus qu'un simple concours de rap, une occasion de se former, 20 participants, 4 étapes pour en garder 5 à la grande finale. Alors dites-moi comment s'est passée la première étape ?
02:55Très enrichissante, très enrichissante même pour nous les organisateurs parce que c'est un plaisir partagé d'être avec des apprenants, d'être avec des jeunes qui ont faim de comprendre comment ça se passe dans le showbiz.
03:13C'est intéressant de voir comment ils appréhendent tout ce qu'ils vont croiser et toucher. Ils font de la promo, ils passent en radio, ils viennent en formation, ils se tiennent soudés les uns les autres parce qu'on a réussi à leur inculquer que ce concours n'est vraiment pas comme les autres.
03:32Alors dans notre concours, on ne se tire pas la bourre, plutôt on est solidaires et on s'entraide. Il y a un genre d'entraide entre les concurrents eux-mêmes et donc on se tient par la main et on avance ensemble.
03:45Donc on s'encourage, on travaille ensemble et puis avec les DJ et les managers, on arrive à trouver une espèce de symbiose qui fait que l'ambiance est toujours bonne.
03:59Alors, en quoi consiste cette deuxième étape ?
04:03La deuxième étape, on a fini avec la zone sud donc au Vendôme, on a fini avec la commune de Vendôme. Là, sur la deuxième étape, on reprend le processus.
04:13Ils ont reçu des musiques, ils vont aller en studio dans une semaine, ils vont faire des visualiseurs, ils vont faire une formation et nous allons communiquer.
04:23Contrairement à la première étape, le sujet abordé était la lutte contre les violences en milieu scolaire. Là, on va accentuer sur les drogues, on va se concentrer sur les drogues, consommation, vente des drogues en milieu scolaire.
04:36Ce sera le thème abordé. Ils vont beaucoup communiquer. Ce concours, en fait, on communique beaucoup. Ce n'est pas juste venir rappeler le jour d'un spectacle.
04:46Non, avant le spectacle, ils doivent communiquer et ils sont aussi notés par leur façon de communiquer, faire des petits lives, comment ils vont poster leurs visualiseurs, comment ils vont poster leur audio.
05:01Ils sont notés sur tout ça, en fait. Vraiment, c'est pour qu'à la fin de chaque étape, ils aient acquis une connaissance de plus, pour qu'à la fin de ce concours, on arrive à avoir des artistes autonomes.
05:16Des artistes qui arrivent à se prendre à main, à se manager, à se construire et qui arrivent à communiquer sur leurs propres produits.
05:22Et à la fin, l'idée, c'est d'en faire aussi des ambassadeurs. Pourquoi pas GMT pourrait avoir dans ce lot un brand ambassadeur, quelqu'un qui représente la marque GMT parce que GMT, aujourd'hui, c'est une marque, c'est un label.
05:37Et donc, chaque label qui se respecte a un brand ambassadeur. Donc, voilà pourquoi nous tenons à les former à la communication, à la façon de se présenter, la façon de se vendre et ne pas en faire que de simples artistes qui montent sur scène et qui rappent tout simplement.
05:55Alors, vous l'aurez compris, le Music Education Tour, c'est aussi l'occasion de sensibiliser aux problématiques rencontrées par les jeunes, notamment la violence en milieu scolaire et les drogues.
06:06Alors, Bakonga Di, à qui est-ce que ça parle et quel est le message aujourd'hui du Music Education Tour ?
06:14Alors, la cible par rapport au texte, par rapport à l'écriture, on a en premier les élèves, les élèves, enfants, ados, parce que c'est eux les premières victimes, c'est eux, ce sont ces enfants qui sont en première ligne.
06:32Donc, le texte s'adresse à ces apprenants qui, aujourd'hui, dans les lycées et collèges, arrivent à manifester ou à subir une certaine violence, pas seulement une violence physique, mais aussi une violence des mots, une violence psychologique, une violence qui est souvent sournoise et sourde, une violence qui peut arriver même souvent du corps enseignant,
06:56une violence qui peut être entraînée depuis la maison, parce que la violence qui est manifeste à l'école ne va pas naître à l'école, elle va naître, par exemple, dans le milieu familial, souvent, et puis c'est à l'école qu'on vient faire exploser tout ça.
07:13Alors, les textes vont dans ce sens, sensibiliser ces jeunes-là, puis sensibiliser le corps enseignant, parce qu'ils sont aussi en deuxième ligne, ils sont vraiment, comment on va dire, concernés par ce qui se passe, et puis en troisième ligne, on a les parents, parce que la couche familiale, la famille, c'est le plus important.
07:34Si l'enfant n'est pas équilibré à la maison, ce n'est pas le corps enseignant qui pourra rééquilibrer tout ça. Souvent, au Gabon ou dans certains pays, on pense que c'est au lycée, c'est au collège, c'est aux professeurs d'éduquer nos enfants. Non, ils sont là pour instruire, ils sont là pour apporter un peu plus de connaissances, mais l'éducation, elle appartient aux parents.
07:58Alors, quand les parents ne jouent pas bien leur rôle, souvent, les professeurs vont essayer d'encadrer des jeunes qui sont déjà déconstruits. S'ils sont déconstruits depuis le bas âge, c'est difficile pour les professeurs, après, d'encadrer. Donc, première ligne, on s'adresse aux enfants, en second, au corps enseignant, et en trois, on s'adresse aux parents. Donc, c'est vers eux que vont les textes et les thématiques.
08:24Alors, Via le Musique, Éducation Tour, c'est donc la musique qui se met une nouvelle fois au service de l'éducation. Alors, quel est le rôle de Baponga dans ce projet ?
08:54C'est un projet qui, à la fois éduque, à la fois forme, et à la fois fait travailler un maximum de personnes, parce qu'on a aujourd'hui nos collaborateurs, comme Gabon Media Time, comme plusieurs autres que je ne vais pas citer ici, qui nous accompagnent.
09:14Alors, c'est un projet qui fait travailler un bon nombre de personnes dans la sphère culturelle, et moi, mon rôle, justement, c'est de mettre toutes ces personnes en relation, aussi, pour que la sphère en elle-même évolue.
09:31Qu'elles prennent conscience de toutes ces figures que nous avons, que tous ces rôles modèles que nous avons, que de toutes ces partitions que nous pouvons jouer, les mettre ensemble pour faire évoluer la chose.
09:46Moi, mon rôle, au sein de Musique Éducation Tour, c'est déjà d'être aussi formateur, mais d'être le leader qui va donc faire en sorte que ce projet soit mieux regardé, mieux écouté, mieux compris, et surtout qu'il porte ses fruits, parce que porter ses fruits, c'est aussi le résultat attendu.
10:15Ce n'est pas tout de faire un concours et d'avoir un gagnant à la fin du concours. C'est aussi important de voir qu'il y a des résultats, qu'il y a des élèves qui ont été touchés, qu'il y a des comportements qui ont changé, et qu'il y a des professeurs qui ont pris note de ce que nous avons pu dire en chanson et qui vont essayer de changer les choses l'année prochaine.
10:33Donc, mon rôle est là, c'est d'impacter le plus possible le mouvement que nous faisons avancer, d'impacter par le mouvement que nous faisons avancer.
10:47Quel est aujourd'hui le message de ce mouvement, de Musique Éducation Tour, à l'endroit de ceux qui vous accompagnent déjà, à l'endroit des artistes qui participent, mais également de votre public ?
10:59Le message est qu'il fut un temps où l'éducation d'un enfant concernait tout le village. Aujourd'hui, c'est chacun pour soi, Dieu pour tous. À l'heure où on vit beaucoup avec des familles monoparentales, c'est difficile.
11:15Ça devient de plus en plus difficile d'éduquer un enfant. Le message est qu'il fut un temps où, même nous, dans notre quartier, moi plus jeune, il n'y avait pas que ma mère qui faisait mon éducation, il y avait mon éducateur sportif, il y avait mes grands du quartier.
11:30Tout ça, toute cette tradition se perd un peu, toute cette culture se perd un peu. Aujourd'hui, le véritable message de Musique Éducation Tour, c'est que l'éducation de nos enfants nous concerne tous.
11:49Ce n'est pas une affaire d'enseignant, ce n'est pas l'affaire d'une mère au foyer, c'est l'affaire de tout le monde, c'est l'affaire de tout le village, c'est l'affaire de toute la nation, du petit citoyen au président de la République.
12:06Comment le public fait pour soutenir ce mouvement, le suivre ?
12:10Déjà, partager tout ce qu'on fait sur les réseaux sociaux, partager, partager, parce que comme je vous dis, aux sorties du studio, il y a des visualiseurs, il y a des messages qui sont publiés par ces artistes.
12:19Likez la page des candidats, partagez tout ce qu'ils font, parce que sur chaque candidat, il y a un message. Ils se battent pour poster des messages.
12:32Alors, c'est des messages qui sont importants. J'ai été touché par le discours de madame le proviseur du lycée André-Gustave Anguillet d'Aungou, qui nous a dit à la fin de la première étape, parce que c'est à Aungou que nous avons joué,
12:46qui nous a dit que derrière tout ce que les candidats ont ressorti ce jour-là, il y avait beaucoup de vérités.
12:54Et quand il y a certaines vérités qui reviennent sur autant de candidats, ça veut dire qu'il faut vraiment prendre note.
13:01Lorsque vous avez 17 candidats qui montent sur scène, chacun son style, chacun son texte, mais qu'il y a des vérités qui ne font que revenir dedans, il faut vraiment prendre note.
13:11Donc, vraiment, pour ces vérités, il faut que le public partage, partage, partage, partage, et incite les élèves, les enfants à écouter les messages qui sont publiés.
13:25Et puis après, nous, on demande aussi aux élèves de venir assister au spectacle que nous donnons, parce qu'il y a d'autres élèves comme eux qui participent à ce spectacle.
13:34Le spectacle n'est pas réservé qu'aux candidats du Musique Éducation Tour, mais à chaque étape, comme nous l'avons fait au lycée d'Aungou,
13:41il y a les locaux qui s'inscrivent et qui participent à notre spectacle.
13:45Ça nous permet, nous, de découvrir des talents et de les retenir pour les prochaines éditions.
13:52Alors, dans ce mouvement, dans ce projet noble qui a pour ambition, justement, d'éduquer par la musique, quels sont vos soutiens ?
14:01En matière de soutien, nous n'en avons pas beaucoup. Nous n'avons pas de sponsors.
14:05C'est un peu regrettable, mais les sponsors n'ont pas répondu à nos demandes.
14:13Par contre, nous avons une mère, nous avons un leader, nous avons quelqu'un qui a bien voulu nous ouvrir les portes de son bureau,
14:23qui est madame le ministre de l'Éducation nationale, qui a pris en main notre dossier et qui nous a observés dans un premier temps,
14:35puis nous a suivis et est même venu en personne lors de l'ouverture, donc le lancement officiel au lycée André Gustave Anguillet.
14:45Donc, à l'heure actuelle, c'est notre soutien, c'est elle qui suit le projet, parce que ça devient un peu son projet, ça parle d'éducation,
14:56ça parle de tout ce qui est lycée et collège et même de formation.
15:02Et vraiment, elle fait beaucoup, elle fait beaucoup par sa direction provinciale, sa direction académique provinciale de l'estuaire.
15:12Par exemple, nous avons pu, nous pouvons donner nos cours, nos formations au lycée Mba.
15:19Nous avons trois classes au lycée Mba, que nous a donné le proviseur, le proviseur du lycée national est en bas,
15:29donc nous avons trois classes là-bas, c'est là-bas que nous donnons nos formations en management, en musicologie et en DJing.
15:38Nous avons accès au lycée lorsque nous voulons rencontrer des coopératives.
15:43Là, nous allons commencer à travailler avec ACANDA, parce qu'il faut aussi dire que j'ai oublié que nous avons des tables rondes que nous organisons.
15:50Par exemple, à Angu, avant de faire un spectacle, lorsque nous allons quelque part, nous initions une table ronde avec les professeurs, avec les parents d'élèves et les élèves.
16:00Et ça, c'est quelque chose qui marche très bien pour la sensibilisation, mais aussi pour permettre aux élèves de s'exprimer.
16:08C'est bien de dire que les élèves font ci ou ça, mais c'est bien de les écouter aussi. Les parents d'élèves, c'est bien de les écouter aussi.
16:15Alors donc, pour revenir sur le soutien, on a vraiment madame le ministre de l'éducation nationale qui est avec nous,
16:23et là, qui nous pousse sur la deuxième édition, donc qui va nous ouvrir les portes du prochain lycée et nous permettre de travailler avec les différents proviseurs des lycées et différents responsables académiques.
16:38Aussi, elle offre aux concurrents qui ne sont pas, parce que dans nos concurrents, il y a des scolarisés, il y a des déscolarisés et il y a des non-scolarisés.
16:54Alors pour ces non-scolarisés, madame le ministre offre des formations.
17:01D'accord, donc nous avons des formations que nous allons avoir de madame le ministre et pour ces déscolarisés aussi, elle va se pencher sur le sujet.
17:11Donc voilà, c'est vraiment une mère qui s'occupe de ces jeunes candidats et qui prend le sujet à bras le corps.
17:19Alors, vous invitez le public à partager, à liker. Sur quelle plateforme il faut se rendre justement pour suivre ?
17:27Nous sommes sur Facebook, nous sommes sur la page Musique Éducation Tour, nous sommes sur TikTok Musique Éducation Tour, nous sommes aussi sur Youtube Musique Éducation Tour
17:40et nous sommes sur les médias traditionnels comme Gabon 24, excuse-moi de citer nos médias, mais voilà, il y a aussi GMT.
17:52Donc partout où nous sommes, il faut suivre et repartager, repartager, repartager.
17:57Nous en tant que moi, en tant que Maponga, sur ma page je repartage et ce serait bien qu'on soit plus nombreux à partager ces messages.
18:06Alors le public gabonais, vous êtes attendu, soutenez le mouvement Musique Éducation Tour qui éduque par la musique, qui se veut encore une fois au service de l'éducation de notre jeunesse.
18:19N'hésitez pas, rendez-vous sur la page Musique Éducation Tour, Facebook, Youtube, TikTok, ils y sont, soutenez le mouvement Musique Éducation Tour.
18:31Merci beaucoup, merci.