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[#Journal] Le 19H30 du 21 Février 2025

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00:00Retrouvez JMT TV sur vos différents réseaux sociaux.
00:30Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, bonsoir à tous.
00:32Bienvenue dans le 19h30 sur JMT TV.
00:35Toutes nos excuses ce jour pour le retard dû aux coupures intempestives enregistrées ces dernières semaines.
00:42Au sommaire, malgré l'engagement ferme du Président de la Transition,
00:46le Général-Prix Clotaire Oligingua assure l'octroi de 500 millions destinés à la subvention à la presse.
00:51La ministre de la Communication, Laurence Nans,
00:54semble décidée à maintenir le ponctionnement de 25% sur la dite enveloppe.
00:59Une posture désavouée par le conseiller spécial porte-parole de la présidence de la République,
01:04Max Olivier Obamdon, qui a martelé que la totalité des 500 millions de francs CFA devaient être versés aux bénéficiaires.
01:11A l'occasion de la Journée internationale de la langue maternelle,
01:14Gabon Media Time s'entretiendra avec le professeur titulaire de linguistique à l'Université Omar Bongo
01:21et commissaire général du Centre national de la recherche scientifique et technologique du Gabon, Daniel Franck-Idiata.
01:29Une fois de plus, bienvenue en ouverture de ce journal, le Président de la Transition,
01:33le Prix Clotaire Oligingua a reçu ce 20 février 2025 au Palais du bord de mer,
01:37la directrice afrique du groupe Agréco,
01:40venue échanger sur les perspectives de l'entreprise en vue de résoudre considérablement le déficit en électricité
01:47au Gabon.
01:47Oumou Ermi, Bartel Boas, Igor Ovounza, Cédric Aléka de la presse présidentielle.
01:52L'amélioration du réseau électrique dans notre pays continue de préoccuper les plus hautes autorités
01:57qui ne ménagent aucun effort pour multiplier les solutions en vue de soulager la population.
02:02C'est à nouveau l'intérêt de la visite au Palais Rénovation de la directrice afrique du groupe Agréco.
02:08Une séance de travail au cours de laquelle l'entreprise a réaffirmé son engagement
02:12à œuvrer aux côtés des autorités gabonaises pour soulager les besoins en électricité dans le pays.
02:17L'un était de réitérer notre engagement vers le peuple de Gabon.
02:23Premièrement, réitérer notre engagement vers le peuple et le gouvernement gabonais.
02:27Notre engagement pour renforcer la relation qui existe entre le gouvernement gabonais et Agréco
02:32et insister sur le fait que nous travaillerons davantage pour renforcer cette relation
02:37à travers plusieurs mécanismes.
02:39Sur le court terme, en ce qui concerne la capacité du réseau électrique,
02:43la stabilité du réseau électrique
02:44et sur le long terme, à travers des partenariats qui permettent de gaboniser le secteur de l'énergie.
02:50Des partenariats qui améliorent les conditions de vie des populations dans les zones où nous travaillons.
02:55Des partenariats qui reconnaissent la souveraineté du Gabon.
02:59Outre cette ambition, le groupe Agréco envisage de nouvelles perspectives
03:03en termes de projets pour une réelle stabilité du réseau électrique au Gabon.
03:07Le second objectif de notre visite était de partager les projets d'Agréco
03:14dans le but d'améliorer la stabilité du réseau électrique
03:16et dire ce que Agréco propose pour renforcer la stabilité du réseau électrique
03:20et la sécurité pendant la fourniture de l'électricité dans le pays.
03:24Au cours de cette audience, le chef de l'État, Brice Clotaire Oliguenguema,
03:27a réitéré sa volonté ferme de voir aboutir l'ensemble de ses projets
03:31en vue d'améliorer significativement le quotidien des Gabonais déjà exaspérés
03:36par ce déficit en électricité.
03:42Le Conseil des ministres de ce jeudi 20 février 2025,
03:44présidé par le général Brice Clotaire Oliguenguema,
03:47a acté le changement de dénomination de l'aéroport international Ibongo-Ndimba de Port-Gentil,
03:53lequel portera désormais le nom de Joseph Rejambé Issani,
03:57en hommage à une figure emblématique de l'histoire politique gabonaise.
04:01Commentaire.
04:02En hommage à une figure emblématique de l'histoire politique gabonaise,
04:06le Conseil des ministres réunit ce 20 février 2025,
04:10sous la présidence du général Brice Clotaire Oliguenguema,
04:14a acté le changement de dénomination de l'aéroport international
04:18à l'Ibongo-Ndimba de Port-Gentil,
04:21qui portera désormais le nom de Joseph Rejambé Issani.
04:25Cette décision vise à rendre hommage à Joseph Rejambé Issani,
04:28premier avocat et fondateur du Parti Gabonais du Progrès,
04:32pour son engagement politique et social,
04:35qui a marqué le Gabon par son militantisme et sa vision progressiste pour le pays.
04:40Joseph Rejambé Issani demeure une figure incontournable de l'histoire politique gabonaise.
04:46Son combat pour la justice sociale, les droits de l'homme et la démocratie
04:50lui a valu une reconnaissance nationale.
04:53Son nom reste associé aux luttes pour l'émancipation politique
04:56et l'amélioration des conditions de vie des Gabonais,
05:00notamment à travers son engagement au sein du PGP.
05:03Le porte-parole du gouvernement, Séraphin Akouré Davin,
05:07a précisé lors de la lecture du communiqué final du Conseil des ministres
05:11que ce changement vise à « honorer la mémoire d'une figure marquante de l'histoire de la nation
05:17et s'inscrit indubitablement dans une volonté de réhabilité
05:21et de valoriser les figures historiques qui ont œuvré pour le développement du pays. »
05:26Le gouvernement de transition a annoncé ce jeudi 20 février 2025
05:30au Conseil des ministres l'autorisation de contracter un nouvel emprunt
05:33de 131,19 milliards de francs CFA auprès d'Afexibank
05:38et ce dans l'optique de financer le Programme national de développement de la transition,
05:43un plan stratégique visant à structurer les priorités du pays
05:47jusqu'au retour à un régime démocratiquement élu janvier.
05:52Analyse.
05:53Engagé dans une série de réformes pour relancer l'économie et renforcer ses infrastructures,
05:58le gouvernement de transition a annoncé ce jeudi 20 février 2025
06:02au Conseil des ministres l'autorisation de contracter un nouvel emprunt
06:06d'un montant de 131,19 milliards de francs CFA auprès d'Afexibank.
06:12Cet emprunt servira à financer le PNDT,
06:14entendez, le Programme national de développement de la transition,
06:18un plan stratégique visant à structurer les priorités du pays
06:21jusqu'au retour à un régime démocratiquement élu.
06:24L'emprunt, inscrit au titre des projets d'ordonnance du ministère des Comptes publics et de la dette,
06:28vise à donner un nouveau souffle aux initiatives de modernisation du pays.
06:32Le porte-parole du gouvernement, Sir Raphaël Akouré Davin,
06:35a expliqué que cette somme permettra d'accélérer la mise en œuvre des projets clés du PNDT,
06:40dont les priorités relèvent notamment des domaines des infrastructures,
06:43de l'éducation, de la santé et de l'énergie.
06:47Si ce nouvel emprunt est présenté comme une nécessité
06:49pour financer les ambitions du gouvernement de transition,
06:52il soulève toutefois des interrogations sur la gestion de la dette publique.
06:56Le Gabon, qui a déjà recours à des financements extérieurs
06:59pour combler son déficit budgétaire,
07:00devra assurer la soutenabilité de ses engagements financiers.
07:04Le gouvernement de transition se trouve donc à un tournant,
07:07réussir à redresser l'économie et préparer le terrain
07:10pour un retour à une gouvernance démocratique,
07:12tout en évitant un endettement excessif qui pourrait peser sur les générations futures.
07:17Cela venir dira si cette nouvelle dette sera un moteur de relance
07:21ou un fardeau supplémentaire pour l'État gabonais.
07:25La ministre de la Communication, Laurence Nantien,
07:27mordit que sur le ponctionnement de 25% de la subvention accordée
07:31à la presse privée gabonaise par le président de la transition,
07:34Brice Clotaire Oligi Nguema,
07:36et son dépit du rappel fait par le porte-parole de la présidence de la République
07:40qui, au cours d'une conférence de presse, a précisé
07:44que la totalité des 500 millions de francs CFA
07:46devaient être versés aux bénéficiaires.
07:48Reportage.
07:49Décidément, la ministre de la Communication, Laurence Nantien,
07:53mordit que sur le ponctionnement de 25% de la subvention accordée
07:57à la presse privée gabonaise par le président de la transition,
08:00le général Brice Clotaire Oligi Nguema.
08:03En effet, en marge du Conseil des ministres qui s'est tenu ce 20 février 2025,
08:08elle a réitéré la volonté de son département ministériel
08:11de soustraire 25% sur le montant initial et ce,
08:15malgré les instructions fermes reçues du chef de l'État qui,
08:19par la voix du porte-parole Max Olivier Obamdon,
08:21a fermement rappelé que la totalité des 500 millions de francs CFA
08:25devaient être versés aux bénéficiaires.
08:28En effet, la prise de parole du ministre de la Communication intervenait
08:3224 heures après la déclaration du directeur de publication
08:35du journal Lumbanja, Guy-Pierre Miteguet,
08:38au cours de laquelle il dénonçait le ponctionnement de 25%
08:41sur l'enveloppe initiale de 500 millions de francs CFA prévus par l'État.
08:46Selon Laurence Nantien, cette soustraction serait conforme aux procédures
08:49en matière de dépenses publiques.
08:51Le Trésor public garde ce qu'on appelle la réserve obligatoire sur tous les fonds
08:55mis à la disposition de l'administration publique, a-t-elle indiqué.
09:00Dans la foulée, elle a justifié que les 42 millions retenus du montant total
09:03de la subvention seraient destinés au fonctionnement de la Commission,
09:07qui doit siéger sans manquer de dénoncer ce qu'elle considère
09:10comme une polémique initiée par des mercenaires qui ont l'habitude
09:14de se faire payer parce qu'ils vont faire un peu de bruit.
09:17Sauf que du côté de la présidence de la République,
09:19cette justification semble inopérante.
09:22Interrogée sur le sujet quelques heures après la sortie du membre du gouvernement,
09:26le conseiller spécial porte-parole de la présidence, Max Olivier Obamdon,
09:30a sur un temps ferme réaffirmé qu'il n'était nullement question
09:34de ponctionner quoi que ce soit sur les 500 millions annoncés
09:38par le président de la transition.
09:40Le président de la transition n'a pas donné 500 millions, moins 42 millions.
09:44Comme j'ai pu l'entendre quelque part, a-t-il martelé ?
09:47Un désaveu sans commune mesure de la part de la première institution du pays
09:51qui d'ailleurs, par la voix de son porte-parole,
09:53n'a pas manqué de s'interroger sur l'implication de personnes ressources
09:57extérieures au secteur, à l'exemple de l'UNESCO
10:00et l'Organisation internationale de la francophonie,
10:03alors que les techniciens du ministère ont l'habitude de faire ces calculs.
10:09A l'occasion de la Journée internationale de la langue maternelle,
10:12célébrée ce 21 février 2025, Gabon Media Time fait un focus
10:16sur des jeunes engagés pour la conservation de ce patrimoine important
10:20qu'ils refusent de voir disparaître.
10:23Je vous laisse regarder tout ça.
10:26Au Gabon, les langues locales font face à un défi,
10:29celui de la transmission.
10:31Dans un monde où le français domine,
10:33certains jeunes ont décidé de prendre les choses en main
10:36pour préserver et enseigner leur héritage linguistique.
10:39Parmi eux, Mavi Kana et Rik Amour, alias Mea,
10:43chacun à leur manière redonnent vie aux langues gabonaises.
10:49En plein air, c'est ici le studio d'enregistrement
10:51où Mea et son équipe profilent un nouveau contenu.
10:55Devant la caméra, chaque mot est articulé avec soin.
10:59Ce jour-là, ils tournent une séquence sur le fond,
11:02le pounou et le lembama.
11:04Mea, diplômé en linguistique et passionné par l'audiovisuel,
11:08a lancé Douwouenou TV avec une ambition claire,
11:12promouvoir les langues locales à travers des vidéos éducatives et accessibles.
11:17Pour lui, c'est bien plus qu'un projet médiatique,
11:19c'est une mission culturelle.
11:21L'idée de Douwouenou TV m'est venue parce que je me suis rendu compte d'un phénomène,
11:25c'est celui de la disparition de nos langues.
11:29Je suis le seul de ma famille qui n'est jamais mis pied au village
11:32et quand je vais dans d'autres communautés, par exemple chez les fangs, chez les pounous,
11:36je vois qu'il y a cette interconnectivité du point de vue linguistique
11:40où les parents communiquent bien avec les enfants.
11:42Je me suis dit pourquoi ne pas mettre en place une plateforme
11:47où on pourra diffuser du contenu uniquement en langue.
11:51Donc on a choisi les réseaux sociaux parce que c'est là où les jeunes passent plus de temps
11:55et on s'est dit que ce serait une belle occasion de ramener les gens au village
12:00parce qu'il y en a ceux-là qui n'ont jamais mis les pieds au village comme moi,
12:03il y en a ceux-là qui n'ont jamais été au contact de la langue.
12:06Je suis ou je se dis nandeki.
12:13Sur sa plateforme, chaque vidéo se veut simple, pratique et ludique.
12:17L'idée est d'apprendre les mots du quotidien de manière immersive,
12:21loin des cours théoriques traditionnels.
12:25Nandeki.
12:26On ne transmet que le son.
12:32Mais si un linguiste peut-être voit, il dira peut-être que phonétiquement
12:36ou linguistiquement ce n'est peut-être pas comme ça que ça se fait.
12:39Mais nous ce qui nous intéresse au départ, c'est d'abord le son.
12:43Ça veut dire quand on dit par exemple Mbati qui est l'ami,
12:47on veut pouvoir transcrire Mbati phonétiquement avec peut-être un lexique
12:53qui se rapproche franchement à la sonorisation, donc au son.
12:57À travers des initiatives comme celles de Meya et Michel,
13:00les langues gabonaises retrouvent une voix et une visibilité.
13:03Leur engagement est une preuve que, même à l'ère du numéri,
13:06la transmission du patrimoine culturel peut se réinventer.
13:12Je l'ai annoncé en titre, l'entretien avec le professeur Idiata
13:15sur les langues maternelles.
13:17Toujours dans l'esprit de la Journée internationale de la langue maternelle,
13:21le professeur titulaire de linguistique à l'Université au Marbogo,
13:24Franck Daniel-Idiata, a tenu à apporter sa pierre à l'édifice
13:28en nous édition sur la langue maternelle qui tend très souvent
13:31à se confondre avec les langues locales.
13:35Bonsoir, professeur.
13:36Merci de nous accorder votre temps qui, nous le savons, est précieux.
13:41Bonsoir, Geneviève.
13:42Merci beaucoup de me recevoir à Gabon Media Time.
13:45D'entrée de jeu, qu'est-ce qu'une langue maternelle
13:48et pourquoi est-elle essentielle dans la construction
13:51de l'identité d'un individu ?
13:53Une langue maternelle, c'est la première langue acquise par un individu.
13:59Quand vous naissez, vous allez être confronté à une langue,
14:03la langue que vous allez acquérir en premier.
14:05Il y a des gens qui sont confrontés à plus d'une langue,
14:07qui sont bilingues dès le départ.
14:10Et donc, la langue maternelle est importante pour fabriquer,
14:15pour conditionner l'identité d'un individu.
14:19Elle est cruciale.
14:20Par exemple, chez nous au Gabon, en Afrique de façon générale,
14:24si vous avez pour langue maternelle le français ou l'anglais,
14:28mais que vous n'avez pas donc acquis la langue de votre communauté,
14:34vous n'êtes pas, d'un point de vue identitaire,
14:38intégré à cette communauté.
14:41Et vous ne pouvez pas avoir accès à la culture de cette communauté,
14:45du moins pour tous les faits culturels qui sont véhiculés par la langue.
14:50Quelles sont les principales menaces, professeur,
14:52qui pèsent sur les langues maternelles au Gabon ?
14:54Alors, les principales menaces qui pèsent sur les langues gabonaises,
14:58pas nécessairement maternelles.
15:00Je viens de vous expliquer qu'une langue maternelle
15:03est la langue de première acquisition pour un individu.
15:07Or, il y a plusieurs enfants aujourd'hui
15:10qui ont pour langue maternelle le français.
15:13Votre question, je vais la retourner plutôt en disant,
15:16quelles sont les menaces qui pèsent sur les langues vernaculaires,
15:19les langues locales, les langues gabonaises, si vous voulez.
15:22La menace la plus importante, c'est malheureusement le risque d'extinction.
15:29Plusieurs de ces langues, d'ici à 100-200 ans,
15:33elles vont tout simplement disparaître
15:36à cause du fait de la rupture de la transmission
15:42de la génération des parents à celle des enfants.
15:45La langue vit parce qu'elle est transmise aux enfants,
15:50qui à leur tour vont transmettre à leurs enfants,
15:52et que cette langue permet justement la communication
15:55à l'intérieur d'une communauté.
15:57Or, si les gens ne s'en servent plus,
16:00si les gens ne la pratiquent plus,
16:01ils ne peuvent plus la transmettre à leurs descendants
16:05et c'en est terminé.
16:07Comment peut-on mieux intégrer nos langues locales
16:13dans l'éducation et la vie publique ?
16:16Dans l'éducation, c'est simple,
16:19il faut pouvoir insérer ces langues à l'école.
16:24Sinon, comme matière, ça peut être intéressant
16:27que les enfants aient dans leur cursus,
16:31deux heures par semaine, par exemple,
16:34sur les langues et les civilisations,
16:37parce que lorsqu'on acquiert une langue,
16:39on apprend une langue, on apprend la civilisation,
16:41sous-entendu les us et coutumes
16:44de la communauté propriétaire de cette langue.
16:48Est-ce qu'on pourra y arriver au Gabon ?
16:50Il y a des velléités du gouvernement,
16:53du président de la transition,
16:55il y a une ambition du président de la transition,
16:58la ministre de l'Éducation nationale est à pied d'œuvre
17:01pour faire en sorte que dès la rentrée prochaine,
17:04quelque chose se mette en place.
17:05Il y a donc l'éducation scolaire.
17:08Et puis, il y a l'éducation populaire aussi,
17:11vous voyez, à travers différents programmes de santé,
17:16par exemple, dans les médias, à la télé, à la radio,
17:21l'affichage sur le numérique, par exemple.
17:24Et puis, faire que les communautés s'organisent
17:28en comité de langue,
17:29parce que quoi que puisse faire l'État, en définitive,
17:33je vous l'ai dit, la langue appartient
17:35aux membres d'une communauté,
17:36et si cette communauté ne se mobilise pas
17:39pour essayer de sauver ce qui peut l'être,
17:42aucun décret présidentiel n'y changera grand-chose.
17:46Voilà, et puis on peut produire de la documentation,
17:50des dictionnaires, des livres de comptes,
17:52des romans, des bandes dessinées et ainsi de suite.
17:55À ce moment-là, je crois qu'on peut arriver
17:57à quelque chose.
17:58Mais il faut, un, la volonté politique,
18:02avec le président de la transition, elle existe.
18:04Il faut, deux, mettre en place une politique linguistique.
18:09Ça, c'est ce qu'on attend depuis 30 ans.
18:12Et puis derrière, il faut mobiliser de gros moyens,
18:15de gros moyens financiers,
18:16parce que ça n'est pas un petit programme.
18:19D'abord, pour construire des curriculats
18:22sur l'ensemble des cycles.
18:25Ensuite, produire des manuels, ça a un coût.
18:29Former des enseignants, ça veut dire
18:31de nouveaux postes budgétaires
18:34sur l'ensemble du dispositif pré-primaire,
18:36primaire et secondaire.
18:38Donc, il faut former des centaines
18:40et des centaines d'enseignants.
18:42Il ne suffit pas d'être membre d'une communauté
18:44pour prétendre être enseignant de cette communauté.
18:47Si on fait comme ça, c'est du bricolage.
18:49Un enseignant doit être formé pour enseigner.
18:52Et donc, on peut être un moussangou comme moi
18:55et enseigner le teke.
18:57On peut être sogo et enseigner le fang,
18:59parce qu'on aura été formé
19:01pour être enseignant de cette langue-là.
19:02Je connais des Africains qui sont professeurs de chinois.
19:05Voilà, c'est ça.
19:08Merci au professeur Franck Daniel-Ediata
19:10pour cet entretien enrichissant.
19:15Nous passons à présent au chiffre du jour
19:17qui est 131,19 milliards de francs CFA.
19:20C'est le montant de l'emprunt contracté
19:22par le gouvernement auprès d'Afaxi Bank
19:24pour le financement du plan national
19:26de développement de la transition.
19:28La source n'est autre que le communiqué final
19:31du Conseil des ministres du 20 février 2025.
19:33Le verbatim, mon petit frère Kelly Ondo est en prison.
19:37Il a été jugé et condamné.
19:39Il faut donc que je respecte les procédures judiciaires
19:43en la matière.
19:45C'est mon frère d'armes.
19:47Quand il rentre à la GR, c'est moi qui l'ai accueilli.
19:50Je ne l'oublie pas.
19:52Je l'inscrirai à la prochaine grâce présidentielle
19:55et je le rétablirai dans ses droits.
19:57L'auteur de ce verbatim est Brice Clotaire Olinguema,
20:00président de La Transition.
20:02La source de ce verbatim est le discours de Mindic
20:05tenu ce 21 février 2025.
20:08Fin de ce 19h30, merci pour votre attention
20:11et votre fidélité qui nous honore.
20:13N'oubliez pas les gestes simples,
20:15liker, commenter et surtout partager.
20:18Bonne soirée à vous et bon week-end à tous.
20:21Au revoir.