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[#Journal] Le 19H30 du 19 février 2025

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00:00♪♪♪
00:16Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, bonsoir.
00:19Ravie d'être des vôtres pour le 19h30 sur GMT-TV.
00:22Dans l'actualité de ce mercredi 19 février 2025,
00:26deux passages dans l'émission,
00:28le canapé rouge des Noix-Joseph Mutin Zamba,
00:30président du Parti Gabonais du Progrès,
00:32s'est exprimé sur la période cruciale de l'histoire politique
00:36que traverse le Gabon,
00:38dénonçant la montée d'un sectarisme
00:40institutionnalisé sous le CTRI.
00:43Il a rappelé que le général de brigade,
00:45Brice Clotaire-Olivier Nguema,
00:46est le président de tous les Gabonais
00:48et pas des troupes familiales.
00:52Première information de cette édition,
00:55en justice, le monde célébrait le 18 février
00:58la Journée mondiale d'action en faveur du droit de grève.
01:01À l'occasion, Gabon Mediatime a tenu à dresser un bilan
01:04de l'exercice de ce droit fondamental,
01:06notamment au Gabon,
01:08où la Convention 87 de l'Organisation internationale du travail
01:12qui garantit ce droit peine à s'appliquer.
01:14Reportage.
01:18À l'occasion de la Journée mondiale d'action
01:20en faveur du droit de grève,
01:22célébrée chaque 18 février,
01:23Gabon Mediatime dresse un bilan alarmant
01:25de l'exercice de ce droit fondamental au Gabon.
01:28Bien que membre des Nations unies
01:30et engagé à respecter les principes de liberté syndicale,
01:33le pays peine à appliquer la Convention 87
01:36de l'Organisation internationale du travail
01:38qui garantit ce droit.
01:40Sur le terrain, les travailleurs gabounais
01:42font face à des conditions difficiles.
01:45Menaces de licenciement, mépris et condescendance
01:48rythment les relations entre employeurs et employés.
01:52« Si je te vire, demain quelqu'un d'autre aura cet emploi »
01:55entend-on souvent dans les entreprises.
01:57Ces pratiques illustrent un déséquilibre
01:59criant du rapport de force dénoncé par la CSI,
02:02entendez la Confédération syndicale internationale.
02:05Pourtant, le droit de grève inscrit dans le Code du travail gabounais
02:08est un pilier essentiel de la démocratie
02:11et de la justice économique.
02:13En ce sens qu'il permet aux salariés de contester les injustices
02:16et de faire valoir leurs droits.
02:18Malgré les efforts de la Confédération syndicale
02:20et des travailleurs du Gabon,
02:22de nombreux travailleurs restent sous la pression de leurs employeurs.
02:25La Convention 87, l'une des huit conventions fondamentales de l'OIT,
02:29qui ne nécessite pas de ratification pour s'appliquer
02:32est vue comme une disposition de trop.
02:34Seulement, doit-on rappeler qu'elle engage tous les Etats
02:37à aligner leurs législations sur le droit international.
02:40Ce qui ne semble pas impératif dans les faits
02:43pour certains acteurs au sein même de l'OIT.
02:45D'ailleurs, une frange remet en question ce droit.
02:48Ce qui naturellement fragilise davantage la position des travailleurs.
02:52Pour sa part, la CSI a lancé une campagne mondiale
02:55pour défendre ce droit.
02:57Un péloyer judicieux pour l'épanouissement social de tous.
03:00Au Gabon comme ailleurs, la mobilisation reste cruciale
03:03pour préserver ce droit fondamental,
03:05rempart contre l'exploitation et l'injustice.
03:10Devant la persistance des pratiques du passé
03:13que le CTRI s'était engagé à restaurer
03:15pour faire du Gabon un Etat impartial,
03:17l'homme politique et président du Parti Gabonais du Progrès,
03:20Benoît-Joseph Mwitin Zamba,
03:22a dénoncé ce qu'il qualifie d'une gouvernance
03:25tentée de favoritisme ethnique et clanique.
03:28Suivons cela.
03:30Au nom du peuple Gabonais,
03:32après le coup d'État du 30 août 2023,
03:34le Comité pour la transition et la restauration des institutions,
03:38dirigé par le général Brice-Claude Théarouligueng-Emmas,
03:41s'était engagé à restaurer un État impartial
03:44et à rompre avec les pratiques du passé.
03:46Pourtant, de plus en plus de voix s'élèvent
03:48pour dénoncer des dérives inquiétantes,
03:51notamment une gouvernance teintée de favoritisme ethnique et clanique.
03:56Invité sur le canapé rousse du Gabon Media Time le lundi 17 février 2025,
04:01Benoît-Joseph Mwitin Zamba,
04:03président du Parti Gabonais du Progrès
04:05et figure historique du combat pour la démocratie,
04:08ne mâche pas ses mots et a pointé du doigt
04:11la montée d'un sectarisme institutionnalisé sous le CTRI.
04:16Je ne suis pas le président d'un seul TQ ou d'un seul FAN.
04:20Il est le chef de l'État gabonais,
04:23État pluri-ethnique.
04:25Pour le président du PGP,
04:27la gestion actuelle de l'État s'appuie sur des structures communautaires
04:30qui favorisent des groupes précis,
04:32au détriment d'un projet national inclusif
04:34qui bénéficierait d'un soutien financier
04:37considérable de proches du président de la République.
04:40Les Boumanes, comment ça s'appelle ?
04:43Il y a une structure qui est née là-bas,
04:46qui est parait-il parrainée par un parent direct
04:49du président de la République
04:51et qui est sème partout
04:53avec des moyens financiers colossaux
04:56pour créer des associations à tout va.
04:59Aux Simanes, vous trouvez que ça, ça aide le président Olidine Gamma ?
05:03Il n'en a pas besoin.
05:05Il a besoin simplement des Gabonais qui adhèrent à son projet,
05:09à ce qu'il fait.
05:12Autre point de discorde,
05:14l'association Tsoumou affiliée au Téké
05:17qui serait influencée par le général Inris Ngari.
05:20Mon beau-frère, le général,
05:23c'est un grand personnage, le général.
05:26Est-ce qu'on a besoin de ça ?
05:29Évidemment, pour cacher la chose,
05:32on va dire,
05:35il y a la section Boumanes,
05:38il y a Achibanga,
05:41il y a Mbiru,
05:44où est-ce qu'on va avec ça ?
05:47Nous sommes indépendants depuis 1960,
05:50on en est encore là ?
05:53Le PGP dit non, ce n'est pas correct.
05:56Pour l'homme politique,
05:58ce favoritisme ethnique et clanique
06:01pose une véritable menace pour la stabilité du pays.
06:04Le PGP, parti historique fondé aux côtés de Maître Lui,
06:08exhorte le Comité pour la transition
06:11et la restauration des institutions à garantir
06:14une transition équitable et républicaine
06:17au service de tous les Gabonais.
06:20Alors que le pays se dirige vers une élection présidentielle incertaine
06:23en avril 2025, une question se pose.
06:26Oliginguéma rompera-t-il avec cette dynamique dangereuse
06:29ou enterrinera-t-il une nouvelle ère de division ?
06:32Le peuple, quant à lui, observe et jugera.
06:37En économie, lors d'une visite de prise de contact
06:40par le nouveau ministre de l'Économie et des Participations,
06:43Marc-Alexandre Doumba, le 14 février 2025,
06:46la Direction générale des impôts du Gabon
06:49a annoncé des résultats impressionnants
06:52pour l'année fiscale 2024 avec une collecte fiscale
06:55de 1 083,73 milliards de francs CFA,
06:58des chiffres qui dépassent les prévisions
07:01établies par la loi de finances rectificatives.
07:05La Direction générale des impôts du Gabon a annoncé
07:08des résultats impressionnants pour l'année fiscale 2024
07:11avec une collecte fiscale de 1 083,73 milliards de francs CFA,
07:14dépassant ainsi les prévisions établies
07:17par la loi de finances rectificatives.
07:20Ce chiffre significatif a été révélé
07:23lors d'une visite de prise de contact
07:26par le nouveau ministre de l'Économie et des Participations,
07:29Marc-Alexandre Doumba, le 14 février 2025.
07:33Au cours de cette visite, le directeur général
07:36de la DGI, Eric Bouma, a souligné que ces résultats
07:39sont le fruit d'initiatives stratégiques ambitieuses
07:42mises en œuvre par son institution.
07:45Parmi elles, la modernisation de l'administration fiscale
07:48a eu un impact majeur. Le déploiement
07:51de l'application Digitax s'est avéré essentiel
07:54pour renforcer la sécurisation des recettes fiscales
07:57et améliorer le suivi des paiements, offrant ainsi
08:01En outre, la DGI a intensifié ses efforts
08:04pour lutter contre la fraude et l'évasion fiscale
08:07par le biais d'un contrôle fiscal rigoureux,
08:10garantissant une équité fiscale plus grande
08:13sur le territoire gabonais.
08:16Des campagnes de taxation ciblées ont également été instaurées
08:19dans le but d'élargir l'assiette fiscale
08:22et d'intégrer progressivement le secteur informel
08:25dans le circuit fiscal.
08:29et d'optimiser la contribution des entreprises
08:32et des particuliers au financement du projet de l'État.
08:35Grâce à ces mesures, le Gabon est en bonne voie
08:38pour renforcer sa stabilité économique et atteindre
08:41ses objectifs de développement. Des efforts considérables
08:44qui permettront à l'État de disposer des ressources
08:47afin de mener à bien non seulement sa politique
08:50de désendettement, mais aussi de financer
08:53certains projets structurants.
08:56Réuni au Conseil des ministres le jeudi 13 février 2025,
08:59le gouvernement a approuvé la création
09:02de l'Institut de formation au métier de l'éducation,
09:05un établissement public doté d'une autonomie pédagogique
09:08administrative et financière dont le but est de
09:11professionnaliser les acteurs du secteur éducatif
09:14et améliorer la qualité de l'enseignement en République gabonaise.
09:20Réuni au Conseil des ministres le jeudi 13 février 2025,
09:23le gouvernement a approuvé la création
09:26de l'Institut de formation au métier de l'éducation,
09:29un établissement public doté d'une autonomie pédagogique
09:32administrative et financière dont le but est de
09:35professionnaliser les acteurs du secteur éducatif
09:38et améliorer la qualité de l'enseignement
09:41en République gabonaise.
09:44L'IFME, placée sous la tutelle du ministère de l'éducation nationale,
09:47a pour mission de former les enseignants,
09:50les cadres éducatifs et les personnels administratifs
09:53des établissements scolaires.
09:56Il s'inscrit dans le cadre des lois n°21-2011 du 14 février 2012,
09:59portant Orientation générale de l'éducation,
10:02de la formation et de la recherche,
10:05et n°20-2005 du 3 janvier 2006,
10:08fixant les règles de création et de gestion des services
10:11de l'État.
10:14Cet acte législatif sous-mentionné confère à l'Institut de formation
10:17de l'éducation une structure solide et des objectifs clairs,
10:20le but étant de répondre aux besoins du système éducatif gabonais.
10:23D'ailleurs, la création de l'IFME permettra
10:26d'une part de renforcer les compétences des professionnels
10:29de l'éducation et d'autre part de moderniser
10:32les méthodes pédagogiques pour s'adapter aux défis
10:35du 21e siècle.
10:38Aussi, grâce à son autonomie, l'IFME pourra développer
10:41des programmes de formation innovants,
10:44en phase avec les réalités locales et les standards internationaux.
10:47Cette initiative s'inscrit dans une volonté plus large
10:50du gouvernement de faire de l'éducation un pilier
10:53du développement socio-économique du Gabon
10:56et ce, en formant des enseignants qualifiés
10:59et des gestionnaires compétents.
11:02L'IFME contribuera donc à bâtir un système éducatif
11:05plus inclusif et performant, lequel devra donc être
11:08capable de préparer les générations futures aux enjeux de demain.
11:11Avec cette décision, le Gabon réaffirme son engagement
11:14en faveur de l'éducation, un secteur clé pour l'avenir du pays.
11:17Nul doute que cet établissement représente ainsi
11:20une avancée significative vers une éducation
11:23de qualité pour tous.
11:27Direction l'intérieur du pays, précisément dans la province
11:30de Langounet, où les populations, toujours dans l'attente
11:33de la réalisation de la seule doléance formulée
11:36à l'égard du président de la transition, le général Brice Clotaire
11:40à savoir le bitumage de l'axe Lébamba-Mbigou.
11:45Près de cinq mois après la visite du président de la transition,
11:48le général de brigade Brice Clotaire
11:51chef-lieu du département de la Boum-Iluéti,
11:54les populations attendent toujours la réalisation
11:57de la seule doléance formulée à son égard,
12:00le bitumage de l'axe Lébamba-Mbigou.
12:03Un projet vital pour cette localité enclavée
12:06qui semble s'enliser dans l'attente et le silence administratif.
12:11Lors de son déplacement à Mbigou, le chef de l'État
12:14avait rassuré les habitants quant à la mise en œuvre prochaine
12:17de cet aménagement routier essentiel.
12:20Mais depuis, rien ne bouge comme le déplore
12:23Jean-Pierre Ndungu-Lecambeau, ancien sénateur
12:26dans un entretien accordé à Gabon Media Time ce mardi,
12:2911 février 2025.
12:32Lors du passage du président de la transition,
12:35la seule doléance était le bitumage de l'axe Lébamba-Mbigou.
12:38Il nous a rassuré, à ce jour aucun signe de vie,
12:41a indiqué l'ancien parlementaire.
12:44Outre l'absence de travaux de bitumage,
12:47l'état actuel de la route pose un problème urgent
12:50de sécurité pour les populations.
12:53Si une société adjudicataire est déjà désignée
12:56qu'elle vienne au moins entretenir la voix au niveau du village Ndenga
12:59qui subit des éboulements constants,
13:03L'axe Lébamba-Mbigou est un véritable poumon économique
13:06pour cette région du sud du Gabon.
13:09En l'absence d'un entretien minimal,
13:12les habitants sont coupés du reste du pays,
13:15rendant difficile l'approvisionnement en biens essentiels
13:18et compliquant l'accès aux services de santé et d'éducation.
13:21En août 2024, déjà une équipe de Gabon Media Time
13:24a pu constater le calvaire enduré par les populations
13:27du chef-lieu de la boue Milwaukee.
13:30En effet, entre absence de structures sanitaires de qualité,
13:33pénuries d'eau, délestage électrique,
13:36absence de voirie, bref, Mbigou cumule
13:39à elle seule tous les maux qui minent le pays.
13:42Avec la saison des pluies, la situation n'est pas près de s'améliorer
13:45puisque la route ajoute son lot de difficultés
13:48du fait de son impraticabilité.
13:51Les populations locales espèrent une réaction rapide
13:54des autorités à défaut d'un bitumage immédiat,
13:57au moins un entretien d'urgence pour éviter un isolement total.
14:00Alors que la transition a fait du développement
14:03des infrastructures, un axe-clé de sa politique,
14:06ce dossier testera la volonté réelle du gouvernement
14:09à tenir ses engagements envers les populations rurales.
14:12À présent, passons au chiffre du jour
14:15qui est 117 millions de francs CFA.
14:18C'est le montant ponctionné par le ministère du Budget
14:21et celui de la communication sur les 500 millions
14:25de francs CFA promis par le président de la transition,
14:28Brice Clotaire Olinguema, en faveur de la presse privée nationale.
14:31La source est une conférence de presse datée du 19 février 2025.
14:34Le verbatim, j'ai décidé d'animer
14:37cette conférence de presse aujourd'hui
14:40car nos associations ont conclu un accord humiliant
14:43avec la tutelle lui concédant 10% de la subvention,
14:46soit 42 millions de francs CFA,
14:49sous prétexte de financer les travaux de la commission
14:53Pendant ce temps, le ministère du Budget s'entroyait
14:56directement 15% à la source.
14:59En clair, sur les 500 millions fixés par le chef de l'État,
15:0225% sont déjà ponctionnés par l'administration.
15:05Si ce n'est pas du détournement, ça y ressemble.
15:08La source de ce verbatim est une conférence de presse
15:11datée du 19 février 2025.
15:14L'auteur est Guy-Pierre Biteguet,
15:17directeur de publication du journal Le Banja.
15:21C'est sur cette note que nous fermons ce 19h30.
15:24Merci pour votre attention, excellente soirée à vous
15:27et à demain pour votre émission d'information,
15:30toujours sur ce même canal. Au revoir.